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Bien conclure l'entretien d'embauche

Les dernières minutes d'un entretien de recrutement - comment bien conclure l'entretien d'embauche ?

L'entretien se déroule plutôt correctement et vous vous félicitez d'avoir aussi bien préparé l'entrevue... Cela valait le coup de rester concentré, professionnel du début jusqu'à la fin, vous avez placé vos arguments, présenté vos compétences, vos qualités professionnelles, abordé les points techniques, posé quelques questions, marqué la différence avec d'autres candidats... tout roule, il est temps de conclure l'entretien.

Conclure un entretien, c'est facile me direz-vous. Pourtant, il représente un instant particulier dont l'écho vous permettra, ou non, d'obtenir le poste convoité. En d'autres termes : 
ce n'est pas parce que l'ensemble de votre échange s'est merveilleusement bien passé que vous devez baisser la garde et risquer de faire une mauvaise dernière impression, celle là même dont se souviendra inévitablement le recruteur.
Il est certain que l'entame d'un entretien d'embauche est essentielle, vous y êtes préparé, savez vous présenter, avez fait le tour de vos qualités. Mais comment conclure l'entretien ?

bien terminer un entretien de recrutement
Bien conclure un entretien d'embauche

Faire une bonne dernière impression

Dans les cinq dernières minutes, vous ne réussirez pas forcément à inverser la tendance si votre prestation était moyenne. En revanche, aussi brillant fussiez-vous durant l'entretien, tout peut s'écrouler dans ces derniers échanges par manque de vigilance.

1- Rester concentré

Règle numéro un, rien n'est acquis, rien n'est gagné jusqu'à temps que vous ayez franchi la porte d'entrée des bureaux du recruteur. Rien, rien, rien. Par conséquent, votre concentration restera entière, votre capacité à réfléchir, à synthétiser également. Il est tentant de se laisser aller à la décontraction, à la blague, à la totale spontanéité lorsque votre interlocuteur vous raccompagne à l'ascenceur, c'est pourtant là que se joue une bonne partie de votre recrutement.

2- Confirmer sa motivation

Règle numéro deux, puisqu'il s'agit de laisser une impression positive, je vous propose de confirmer votre motivation, comme vous le ferez à nouveau dans votre e-mail de remerciement, en affirmant votre intérêt, votre envie de prendre en charge tel projet ou de rejoindre les équipes qui vous ont été décrites. 
Une affirmation de se type s'exprime avec enthousiasme, avec énergie et certainement pas de façon éteinte et monocorde. Je pense que dans les cinq dernières minutes, c'est à vous de laisser une teinte positive en vous positionnant comme volontaire et déjà projeté dans vos futures fonctions.

3- Rester calme

Règle numéro trois, évitez toute précipitation. Vous savez, lorsqu'il ne reste plus que quelques instants, vous pourriez être tenté de terminer rapidement, de mettre dans un sac tout ce que vous n'avez pas eu l'occasion de dire, de refaire l'article complet de vos compétences, de vos atouts, etc... Mauvaise idée. A cet instant, vous n'aborderez que la conclusion, votre conclusion, affirmant votre motivation, rien d'autre. Ne pas s'étendre, ne pas répéter en boucle ses compétences, c'est aussi vous offrir la possibilité de maîtriser votre temps : il reste une minute pour conclure et vous n'êtes pas brouillon, improvisant une formule alambiquée, quittant précipitamment votre interlocuteur, le manteau sous le bras, vos dossiers à la main, sacoche ouverte... comme un voleur (ou partir comme un pet sur une toile cirée)...
Tranquillement, avant de préparer vos effets, vous regardez le recruteur, le remercierez de l'agréable échange et confirmerez sereinement votre motivation, avec assurance, prestance. Puis, lentement, placez vos documents dans votre sacoche, éventuellement remettez une carte de visite. Vous mettrez votre manteau à l'extérieur du bureau... ce qui évitera que dans un grand mouvement, vous ne renversiez quoique ce soit... ou que votre col de veste, en ce moment fatidique, ne soit retourné... Ah oui, c'est dans la rue que vous rallumerez votre téléphone pour lire le SMS d'encouragement du conjoint !
Une astuce, lorsque vous le pourrez en début d'entretien, demandez sur combien de temps se déroulera l'échange, de façon à garder un oeil sur votre montre. Être maître du temps, est une clé extrêmement positive, vous ne croyez pas ? Celui qui maîtrise le temps, maîtrise peut-être mieux qu'un autre ses dossiers ou sa gestion de projets.

4- Partir avec des réponses

Règle numéro quatre, c'est une règle commerciale, partez en connaissant le timing, le process de recrutement. Cette information alimenta vos relances et vous permettra de garder le lien avec le recruteur, y compris lorsque vous ne serez plus en face de lui ! On ne part jamais d'un entretien sans savoir quelle est la prochaine étape.

5- Rester neutre

Règle numéro cinq : aucune question n'est vraiment anodine, pas forcément dans l'intention du recruteur (je ne crois pas qu'il cherche à piéger un candidat dans les dernières secondes en vous posant la question qui vient de nulle part) mais surtout dans votre façon d'y répondre, de réagir... Soyez toujours concentré sur votre but, ne vous en détournez pas. 
La pression retombe, pas votre concentration. Par conséquent, lorsque l'échange devient davantage "informel", ne jugez pas, ne commentez pas (actualité, politique...) et inversez plutôt l'échange autour de VOTRE curiosité, posez des questions, simples, sur le parcours de la personne par exemple... Intéressez-vous à l'autre !

Faire bonne impression

Vous avez des questions ?

Ces minutes sont souvent identifiables grâce au recruteur qui vous demandera soudain : "vous avez des questions ?". 
Bien sûr vous en avez, plein même. Mais puisque l'entretien de recrutement est toujours votre première réunion de travail avec votre futur employeur, vous aurez veillé à poser un certain nombre de questions durant toute la rencontre, et pas forcément uniquement dans les trois dernières minutes. 
Aussi, si vous avez eu l'occasion de poser l'ensemble des questions que vous aviez préparées (notamment en construisant une veille emploi adaptée) durant l'entretien, vous n'aurez plus qu'une seule question à poser :
"vous avez répondu à toutes mes interrogations, je suis très motivé par le poste et il n'y a plus qu'une seule question que j'aimerais vous poser : que pensez-vous de ma candidature ?"


Mon parcours n'est pas lisse !

parcours professionnel lisse
La fausse croyance du parcours lisse

Mon parcours n'est pas assez lisse !

Durant mes coaching, j'entends très souvent cette expression. Comme s'il fallait être lisse pour accrocher un recruteur. D'où sort cette légende ? Celle qui annoncerait qu'un parcours se doit de suivre des règles, celles d'une évolution tranquille, celles qui correspondraient à un idéal, au portrait robot du candidat parfait. 

Tout d'abord , un parcours lisse n'existe pas vraiment. Une progression peut-être, une évolution dans les responsabilités, pourquoi pas, une longue fidélité à un même employeur, ok.. mais une vie professionnelle lisse : non.

En quoi un parcours pourrait être qualifié de lisse ? Peut-être dans une certaine logique d'évolution, où petit à petit, je deviens un expert dans mon secteur d'activité, dans mon métier. Comme si, de la première minute de ma carrière professionnelle jusqu'à aujourd'hui, j'avais parfaitement prévu tout ce qui allait me tomber sur le coin de la tête, comme si j'avais échafaudé une stratégie à laquelle, au cours des années, je serais resté fidèle, faisant fi des épreuves et des opportunités de la vie. Cela sous entend que je serais le même qu'à mes débuts professionnels. Je n'ai pas changé d'optique, de vision, de comportement... Si je suis exactement le même, alors il se peut que je sois toujours inexpérimenté de tout ce qui fait le sel d'une carrière, les difficultés, les nécessités d’adaptation, les mauvaises surprises, les crises économiques, etc... 

Un parcours lisse aurait il alors cherché à échapper à la réalité que personne ne contrôle ? Je ne crois pas au parcours lisse... et ne l'ai jamais rencontré au fond. 

Lorsqu'une personne regrette de ne pas avoir un parcours lisse, elle croit que ses différents changements sont l'échec dans sa recherche d'emploi. Elle le croit sincèrement. Elle imagine qu'il aurait fallu savoir justifier ses choix, les expliquer, pour pouvoir montrer à quel point la maîtrise a caractérisé son évolution professionnelle. Ici se niche une fausse croyance. La question n'est pas de justifier quoique ce soit et de demander pardon d'être là. 

Non, la réalité est autre : une personne dont le parcours est changeant a su rebondir, faire face aux opportunités et circonstances de la vie, tant personnelles que professionnelles. C'est une personne qui a su se confronter à l'inconfort, à l'inconnu. Se confronter, est l'inverse d'une fuite. Une personne dont le parcours est chahuté peut affirmer sans trembler qu'elle saura s'adapter à son nouvel environnement, découvrir un secteur d'activité comme elle a su le faire. Parfois des circonstances personnelles comme un deuil, un divorce, une histoire d'amour l'emportent sur toute trajectoire professionnelle... Cela s'appelle la vie. 

"C'est vrai, mon parcours n'est pas lisse, il est vivant. J'ai fait des choix en fonction des circonstances, j'ai pris beaucoup de décisions, certaines merveilleuses, d'autres moins. J'assume mon parcours, parce qu'il est à mon image, vivant. J'ai développé des compétences que je n'avais pas prévu d'acquérir à mes débuts. Je suis riche de mes réussites et de mes échecs, et cette richesse, bien vivante, je vous l'offre, ici et maintenant. Mon parcours n'est pas lisse ? Heureusement... je n'ai aucune attirance pour la ligne plate d'un électrocardiogramme !"

Bonne Année 2023 !

2023 : Une année charnière pour l'emploi

2023 année charnière pour l'emploi
Bonne année à tous !


Bonne année mes amis ! Nous y sommes, 2023... Un vrai changement, une année charnière, un avant et un après. 

Les réformes vont bon train, pression sur les indemnités des demandeurs d'emploi, âge de la retraite en recul tandis que le taux d'emploi des 55/64 ans est de 56% seulement en 2022. Sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, les entreprises resserrent les budgets au profit de l'explosion des coûts de l'énergie, les perspectives économiques pour 2023 s'annoncent bien sombres.

Depuis quelques mois, je constate la montée en puissance de doutes, d'inquiétudes de tous ceux qui préparent la venue d'un ralentissement sévère. A nouveau le spectre de la perte d'emploi, dans les secteurs industriels, consommateurs d'énergie, dans les emplois de service, variable d'ajustement dans les dépenses en cas de récession...

Comme vous, je ne sais pas ce que sera 2023, néanmoins, mes années d'accompagnement me laissent penser que chaque crise contient son opportunité, celle du rebond, et que celui-ci, dépend pour beaucoup des choix et de l'attitude de chacun. 

Je vous souhaite alors des idées claires et créatives pour 2023. 

Je vous souhaite de l'audace, celle d'exprimer pleinement ce que vous êtes sans vous justifier, sans demander pardon d'être là. 

Je vous souhaite d'offrir aux recruteurs les trésors dont vous êtes faits, de savoir les révéler sans prétention, les aimer en simplicité, les choyer, les étoffer. 

Je vous souhaite du mouvement, celui que vous choisirez d'incarner, la tête relevée. 

Je vous souhaite de vivre une année remplie de projets personnels, ceux qui comptent, qui n'ont pas besoin d'être analysés, ceux qui rendent bien vivant. 

Je vous souhaite d'être conscient à quel point votre profil est précieux, à quel point votre expérience, heureuse ou non est le terreau sur lequel vous bâtirez votre communication, claire, simple et sans trembler. 

Je vous souhaite de trouver cet emploi, celui qui vous réconciliera avec votre passé. Je vous souhaite de construire un présent rempli de futurs, de potentiels, de perspectives, de promesses tenues. 

Je vous souhaite de ressentir comme ce que vous êtes, est attendu, espéré par des recruteurs en mal d'inspiration. 

Je vous souhaite de croire en vous, de vous aimer suffisamment pour savoir à quel point, quelque part, un emploi n'attend que vous.

Je vous souhaite de sourire, d'apprendre, de vous, des autres, et chaque jour de vous rapprocher de vous-même.


Bonne année à tous et à bientôt mes amis !

Haut les Cœurs !


La richesse infinie du parcours atypique

"j'aurais tant aimé avoir un parcours lisse, tout linéaire.. Sortir d'une grande école, intégrer un groupe international et puis, tous les sept, huit ans, changer de poste, de département, gravir les échelons et pourquoi pas, changer d'entreprise... Mais non, mon parcours ne ressemble pas à cela, et je crois que c'est exactement ce qui me fait défaut pour convaincre un recruteur..."

Voici une réflexion que j'entends très souvent de la bouche de mes clients, comme s'ils rêvaient d'une autre vie professionnelle pour ne plus avoir à se justifier, à expliquer des choix qui ne sont pas toujours... explicables.
Je sais bien que votre expertise n'est pas de passer un entretien de recrutement, qu'elle se situe ailleurs, dans un savoir être, un savoir faire, technique, théorique, académique et tous les "iques" qui s'en rapprochent..
Il est parfois usant d'expliquer une vie pleine d'aléas, de rebondissements en tous genres, de revirements, de changements.. une vie de roman, quoi ! Usant de devoir se justifier, revenir en arrière, sur des décisions prises dans un contexte qui n'est plus celui d'aujourd'hui. Alors oui, une vie linéaire semble bien reposante comparée aux tempêtes essuyées et traversées jusqu'à ce jour..

profil atypique
La richesse infinie du parcours atypique

Evidemment, ce que nous avons mis en place à 20 ans ne ressemble pas forcément à ce que l'on pourrait  faire aujourd'hui, des décennies plus tard. Certains ont payé cash de mauvaises options, par de l'ennui, du chômage, des changements dépassant le cadre professionnel, parfois de la stagnation, des retours en arrière..

Profil atypique

Mais bon, dans ce parcours, quelques succès émergent, des satisfactions, une reconnaissance, celle de nos pairs, notre quart d'heure de gloire, d'espoir, d'enthousiasme.. Selon Oscar Wilde, "l'expérience est le nom que l'on donne à ses erreurs". Alors de l'expérience, certains parmi vous en ont accumulée, beaucoup, énormément ! Une expérience parfois issue de mauvais choix, par vanité, malchance, méconnaissance, fainéantise, impatience, mais aussi de l'expérience générée par des valeurs, celles de l'apprentissage, l'orgueil, l'honnêteté, le sens des responsabilités (familiales par exemple), la résilience.. que sais-je encore !
Ne pouvant revenir sur le passé, ne pouvant le modifier, ne reste qu'une seule option : l'assumer. Assumons ! Et respectons ce que nous sommes, ce que nous sommes devenus, ce que nous continuons de devenir grâce à ce parcours sinueux... Et puis n'oublions jamais que ce "parcours" s'inscrit dans quelque chose de plus grand : la vie.. notre vie.

Confronté parfois au conformisme de recruteurs, je reste néanmoins très optimiste quant à l'ouverture de nos esprits vis-à-vis de l'atypique, du parcours "non-linéaire". J'y vois un formidable souffle, une capacité nouvelle de nos entreprises à faire autrement, à sortir du cadre, à puiser dans les Richesses Humaines (et non les ressources) ces parcours assumés, des expériences de baroudeurs, parfois paradoxales.. D'aller créer au sein d'entreprises ouvertes au non conformisme un esprit de pionniers, d'aventuriers qui expliquent leurs choix par la simple volonté et la détermination d'aller au bout de leurs envies. 

Votre CV n'est pas linéaire ? N'est pas lisse ? Jonché de creux, de bosses, de sillons ? C'est dans les sillons justement que germent les graines, que sortent les notes de musique, que les chemins se tracent. Le vrai, le véritable, l'authentique n'est jamais issu d'un laboratoire aseptisé mais bien d'une confrontation à la réalité du terrain.. Et nos vies professionnelles constituent un merveilleux champ d'expérience. Vous ne croyez pas ? 

Et peut être l'avez-vous remarqué, les fondements du parcours linéaire commencent à se fissurer. Aussi les grandes écoles qui propulsent très souvent de riches personnalités vers l'ennui d'une carrière lisse sont avides d'expériences "roots", de week-end de survie, d'excursions en autonomie, de boue, de saleté, de tempêtes.. Connaissez-vous le slogan d'HEC ? "Apprendre à Oser".. et bien cela ne s'apprend pas dans les couloirs ouatés de l'académisme, cela s'apprend en sortant des chemins tracés, en refusant de s'inscrire dans la linéarité d'un parcours tout tracé, en prenant des risques, et d'abord, celui de se tromper, de se planter magistralement... 
Alors, soyez rassuré, votre parcours tout cabossé, vaut tout l'or du monde et contient toute les richesses de développement, de résilience, d'adaptation et de courage que recherchent les employeurs !

Analyse de CV

Votre parcours est atypique ? Tant mieux ! Vous ne savez comment le valoriser ? Investissez enfin sur vous et confiez moi l'analyse de votre CV, je serais ravi de vous apporter des réponses très concrètes pour renforcer son impact et en faciliter la compréhension (pas la vôtre, celle de votre futur employeur). 


Haut les Coeurs !


Emploi des cadres : une embellie à saisir maintenant !

Ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que les nouvelles sont bonnes et optimistes... Le moral des cadres remonte et le marché de l'emploi continue de frémir favorablement... Ouf, il était temps !

Tout le monde n'est pas concerné par ces belles étincelles, le chômage de longue durée des cadres maintient malheureusement sa progression, les seniors restent écartés par nos chers recruteurs si peu scrupuleux (et pourtant, ils jurent tous ne pas être responsables de l'insupportable progression du chômage des plus de 50 ans...).
Du coup, les bonnes nouvelles, aussi importantes soient-elles, ne constituent pas, à elles seules, un motif de satisfaction suffisant pour se réjouir béatement de la période actuelle.
Maintenant que les choses sont dites, il est grand temps de s'inscrire dans un mouvement plus vaste et de profiter de l'embellie pour reprendre ou relancer sa recherche d'emploi, réfléchir au départ jusque là impossible et, peut-être, envoyer paître un employeur qui ne vous mérite pas. C'est le moment de tester, de vous mettre en mouvement et de valider vos projets professionnels avant les congés d'été, pour démarrer une rentrée pleine de promesses, vous plaçant sur de nouvelles perspectives bien plus appétissantes que les dernières.

Offrez-vous le temps de tirer les enseignements de votre carrière, quel plaisir au quotidien vous tire de votre lit, comment orienter vos recherches vers l'emploi, la fonction la plus proche de vos aspirations. 
Rien n'est impossible, souvenez-vous que le job que vous décrocherez est aussi, et surtout, celui que vous vous autorisez à décrocher... 


Cela signifie qu'il est grand temps de relever la tête et de prendre la décision de vous rapprocher le plus possible des objectifs de vie qui sont les vôtres. Quelles leçons tirez-vous de vos échecs, de vos réussites ? Ces leçons, en quoi pourraient-elles s'avérer utiles pour votre futur employeur ? Que n'avez-vous jamais tenté, jamais osé dire ou revendiquer ? Un salaire  ? De nouvelles responsabilités ? Sortir d'un secteur d'activité pour tenter l'aventure là où l'on ne vous attend pas ? Et si enfin, vous vous autorisiez à aborder votre avenir professionnel avec joie et légèreté, quels changements pourriez-vous envisager ? Ces changements seraient-ils bons pour vous ?

L'annonce d'une embellie sur le marché de l'emploi, aussi minime soit-elle, est la promesse d'une autorisation nouvelle : celle de rêver et de définir vos projets, de tester et de tout mettre en oeuvre pour vous rapprocher le plus possible de vos aspirations. 
Peut-être est-ce le moment de travailler votre réseau, de refaire votre CV, de vous réconcilier avec votre carrière pour rebondir et vous diriger là où vous rêvez d'aller. Peut-être s'agit-il d'observer vos talents, vos qualités pour les transformer en une proposition forte, un pacte irrésistible, ou tout simplement de croire qu'un autre avenir, plus bénéfique et joyeux vous attend quelque part, et qu'il n'appartient qu'à vous de le rejoindre pour... retrouver le plaisir de vous lever chaque matin.

Contactez-moi par e-mail (pierredenier@hlc-conseils.com ou via le formulaire sur la droite de cette page), je serai heureux de vous accompagner dans cette belle aventure.

Haut les Coeurs !


Envoyer ses voeux à son réseau

Envoyer ses voeux à son réseau professionnel

C'est le début de l'année ! Quelle chance ! Voici l'opportunité rêvée de souhaiter vos voeux à tous ceux qui, de près ou de loin, peuvent contribuer à votre retour à l'emploi. 

Vous avez créé un profil sur LinkedIn ou Viadeo ou tout autre réseau social, et bénéficiez, de fait, de toutes les adresses internet de vos contacts... L'aubaine.. Vraiment. 

Si, comme moi, vous avez opté pour l'élargissement de votre réseau, alors, je ne peux que vous conseiller d'ouvrir un compte gratuit sur Mailchimp, vous permettant de préparer un courrier de voeux à vos contacts, en vous adressant à eux par leur prénom, puis de le diffuser largement sans crainte d'être considéré comme un spam... ce qui serait regrettable à la veille de vos envois de candidatures.

Dans ces voeux, souhaitez le bonheur, la réalisation, la santé... mais n'oubliez pas d'insister sur votre envie de rencontrer ou d'échanger prochainement, une phrase du type : "... pour ma part, toujours en quête de mon prochain projet professionnel, j'espère que nous aurons rapidement l'occasion d'échanger de vive voix autour de nos objectifs respectifs..." - sera parfaitement adaptée pour clore votre message.

envoyer voeux à son réseau professionnel
Souhaiter ses voeux... ou l'élégance relationnelle

Être opportuniste en recherche d'emploi ? Oui, bien sûr !


Le grand intérêt de Mailchimp est d'organiser différents types de courriers, ceux qui peuvent associer du texte à une photo, un système qui vous permet aussi de vérifier qui ouvre ou n'ouvre pas votre message et d'adapter vos relances en fonction de cette information pour le moins cruciale.

Je le reconnais, envoyer ses voeux à son réseau s'appelle faire preuve d'opportunisme, surtout si vous n'aviez pas l'habitude de la faire auparavant. Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ! Surtout lorsqu'il s'agit de votre avenir..

L'idée, derrière l'envoi des voeux, est de profiter de chaque évènement (Pâques, un évènement sportif, les présidentielles, la fête du travail, etc...) pour adresser un message ciblé à votre réseau. C'est une façon comme une autre de cultiver sa visibilité, d'informer les autres de votre situation, de l'état de vos recherches, mais aussi de les remercier globalement dès que vous serez en poste, de vous avoir soutenu par exemple, etc... Vous n'omettrez évidemment pas de soigner votre signature de mail en suivant les principes que je vous avais résumés récemment. Ne faut-il pas savoir donner pour recevoir ?

Cette période faste en souhaits est l'occasion rêvée de consolider votre réseau, de vous rapprocher de ceux que vous aimeriez compter parmi vos contacts directs, de ceux que vous pensez devoir croiser ou rencontrer. 
Profitez bien de ces belles occasions pour communiquer différemment, pour remercier aussi ceux qui sont intervenus dans votre recherches ceux qui ont retweeté dans les derniers mois votre recherche via #I4EmploiR... bref, tous ceux qui, à un moment donné de leur existence ont considéré la vôtre (d'existence en l'occurrence professionnelle) comme digne d'une intervention, d'un relai, d'un coup de pouce... 
Avez-vous envoyé vos voeux à ceux qui sont intervenus d'une façon ou d'une autre dans vos recherches ? Si ce n'est pas le cas, il est encore temps de vous manifester !

Enfin, il se peut que vous suiviez les conseils de ce blog et soyez devenu un adepte de la candidature spontanée, un chasseur d'entreprise. Dans ce cas, pensez également à manifester votre différence en adressant à l'ensemble des équipes de l'entreprise visée vos meilleurs voeux, en mentionnant que le vôtre est de rapidement les rejoindre pour travailler à leurs côtés. 

Souvenez vous, les valeurs de l'entreprise s'expriment dès les phases de recrutement, les valeurs du futur collaborateur s'expriment également à ce moment là ! Haut les Coeurs et belle année à tous !

Soyez-vous même en entretien... ! Oui, mais comment ?

Soyez-vous même !


Il vous est probablement arrivé d'entendre un conseil difficile à appliquer en entretien de recrutement : "soyez naturel !" ou encore "soyez vous-même !"... !

Reconnaissons-le, l'enjeu de l'entretien dénature parfois notre prestation et notre capacité à véhiculer les trésors de qualités que nous recélons
L'entretien dénature alors à l'excès notre rapport à nous-même ainsi qu'aux autres, le décideur en l'occurrence. Que signifie "être naturel" lorsque l'on tente de justifier ses compétences, son parcours, de lutter contre des concurrents inconnus ? Que signifie "être naturel" lorsque la dimension économique devient la priorité numéro un ? Voilà une injonction bien singulière ! Qu'y a t'il alors de naturel dans un entretien de recrutement ? Rien... absolument rien sauf le trac... mais c'est le début de quelque chose que l'on va explorer.

respecter ses valeurs en entretien de recrutement
Alignements de Carnac

Être aligné 

Tout d'abord, partons d'un principe simple, pour tenter d'"être naturel" ou de se sentir naturel, il convient de bien se connaître... Se connaître en identifiant ses forces, ses qualités, ses faiblesses mais aussi son comportement, ses valeurs... son code de fonctionnement. Je suis plutôt conforme à ce que je veux être quand j'ai aligné trois critères distincts :

  1. ce que je fais ou dis
  2. ce que je pense, de façon rationnelle ou intuitive
  3. ce que je ressens...
Je ressens que ce que je fais est conforme à ce que je pense : je suis aligné.

Ces critères valent ce qu'ils valent mais ils répondent souvent à une série de filtres tantôt :

- induits par notre éducation "Fais pas ci, fais pas ça...", "... peut mieux faire...", "Tu seras médecin, mon fils !", "il est interdit de critiquer son ex-employeur..."... C'est ce que nous héritons de la société, de nos familles, de notre formation, de notre culture, de nos lectures (comme ce blog).

- mais aussi induits par notre expérience "je me suis fait mordre par un chien, j'en conclue que TOUS les chiens sont dangereux..", "une fois, un recruteur m'a demandé mon âge puis à hoché de la tête, j'en conclue que mon âge sera TOUJOURS un obstacle...",  "je n'ai jamais eu à chercher un job, j'en conclue que j'en suis TOTALEMENT incapable...". Observez finement vos discours intérieurs, vous constatiez qu'ils sont emplis de "certitudes" aussi fortes que fausses.

Penser ou faire en étant "naturel" devient alors relativement complexe... notamment dans le cadre d'un entretien de recrutement. Il convient alors de nettoyer sérieusement tous les filtres qui nous détournent de ce que nous sommes "naturellement".

Connaître ses valeurs

L'idée ici, pour développer l'aspect "naturel" de votre personne est de vous recentrer sur tout ce qui est plus fort que vous, ce qui provoque une réaction vive, tant dans les faits que dans le ressenti : en gros, une sensation forte qui vous appartienne totalement, déconnectée de votre éducation, de vos expériences, de vos pensées.. mais surtout connectée à ce qui compte vraiment à vos yeux (et à votre coeur). 
Je vous donne un exemple : Vous pensez : "ce n'est pas bien de se battre dans la rue, ce sont les imbéciles qui se battent..." et pourtant, je peux mesurer 1m50 et peser 45 kilos, j'interviendrai systématiquement dans une rixe pour séparer les belligérants... C'est plus fort que moi !

Et bien vous, justement, qu'est-ce qui est plus fort que vous, qu'est-ce qui vous fait réagir de façon instinctive, de façon animale... Quelles valeurs vous animent ! Des valeurs d'enthousiasme, de générosité, de partage, de profit, de transmission...? Comment les vivez-vous en entretien et comment les vivrez-vous en poste ? 

Je suis d'avis que ce qui est "plus fort que vous", vos valeurs donc, peuvent être évoquées en entretien... Comment les incarnez-vous dans le quotidien professionnel ? Si l'une de vos valeurs est la dignité, que représente t'elle dans vos rapports aux autres ? Comment la manifestez-vous face à un recruteur ? Comment souhaitez-vous les honorer ces valeurs ? Les faire vivre ? Les offrir à votre futur employeur...? C'est cela pour moi le "naturel" d'un entretien de recrutement : 
c'est de donner la chance à un recruteur de vous rencontrer, vraiment, au travers de ce qui vous anime. 
Je pars du principe que l'employeur qui aura le génie de vous recruter sera forcément sensible aux valeurs qui vous animent dans la vie, alors exprimez-les, placez-les dans un contexte professionnel.

Exprimer ses valeurs

Enfin, j'attire votre attention sur le fait qu'un recruteur peu réactif à tout ce qui vous anime, tout ce qui compte VRAIMENT à vos yeux, risque d'être,  pour vous, un mauvais employeur. Le rejoindre, vous le savez probablement d'expérience, pourrait vous entraîner dans des difficultés importantes à très court terme. Aussi, soyez naturel en exprimant simplement la façon dont vous incarnez vos valeurs dans un contexte professionnel, ce sera une belle étape dans le processus de rencontre que représente le recrutement.

Par retrouver ce parler vrai, cette connexion à soi, je travaille également en cabinet d'hypnose en Charente avec mes clients, peut-être serez-vous intéressé par un accompagnement ?

Plan personnel de formation

Définir son plan de formation

Avez-vous construit votre plan d'apprentissage sur les trois années à venir ? En d'autres termes, avez-vous clairement identifié les formations personnelles qui vous permettront de rester "au top" dans votre métier. Des formations qui entretiendront vos connaissances, qui amplifieront vos savoir-faire, qui développeront votre personnalité ou qui vous permettront d'accéder à des champs de compétences jusque là inexplorés.


Vous l'avez certainement remarqué, Bob emploi propose dans son plan d'accompagnement des formations complémentaires pour changer de métier, pour vous reconvertir. Je ne suis pas un adepte des algorithmes, surtout au vu des plans d'actions proposés et encore plus lorsque les promesses sont aussi fortes que les espoirs qu'elles suscitent, mais le fond, consistant à élargir le spectre de sa recherche en s'intéressant à d'autres fonctions (pas seulement en reconversion) me semble tout à fait judicieux. S'ouvrir à de nouvelles perspectives passe par la formation, la capacité à sortir de son cercle de maîtrise pour se frotter à de nouvelles techniques, de nouvelles façons d'envisager son employabilité.

J'observe que certains de mes clients définissent un parcours d'acquisition des connaissances, en se documentant sur l'existence de formations, mais également en définissant très précisément les sources potentielles d'approfondissement de leurs compétences. 

Comment définir son parcours de formation ? 

En commençant par tirer les enseignements de vos succès et échecs. Par exemple, que vous a t'il manqué pour parvenir à un résultat satisfaisant ? Une compétence particulière, une technique, une organisation, etc...? 
Quelle compétence vous a - au contraire - été utile pour atteindre un bon résultat ? Cette compétence, qui semble être l'un des points forts de votre profil, comment pourriez-vous l'amplifier, la sublimer (pour reprendre un terme de cuisinier), la transformer en une technique formidable, totalement maîtrisée et lui permettre d'accéder à des résultats jusqu'alors inenvisagés ?

L'autre méthode consiste à mesurer les changements opérés dans vos actions du quotidien : en quoi et comment avez-vous évolué ? Comment votre métier s'est-il transformé ? Quelles techniques avez-vous maîtrisées (informatique, logiciels particuliers, usage des langues étrangères...) au fil des années ? Ces techniques sont-elles encore d'actualité ? Comment évoluent-elles ? Une formation semble t'elle opportune ? Comment vous tenez-vous informé sur les dernières tendances, quelle est votre veille emploi ou autre ?

Troisième possibilité, recueillir les impressions, feedbacks de ceux qui vous entourent, votre réseau, ceux avec qui vous travaillez ou avez travaillé... Avec les personnes de confiance, lancez une opération 360° en questionnant sur l'image renvoyée, leurs impressions relatives à votre comportement, à votre technicité, quels sont, d'après eux, les axes d'amélioration, vos points forts. 
Il se peut que leur avis soit radicalement différent de ce que vous ressentez, de ce que vous pensez... et si vous aviez tort ? Et s'ils détectaient en vous un potentiel que vous ignorez ? Pensez-vous qu'un renforcement du potentiel en question puisse vous être utile ?

La quatrième possibilité consiste à observer ceux qui vous inspirent, par quels chemins sont-ils passés, quelles sont leurs connaissances, leurs apprentissages, quels enseignements ont-ils intégrés qu'il vous faut aussi acquérir ? Plongez vous dans les reportages, les bibliographies sur vos mentors, les interviews, questionnez, demandez, intéressez-vous aux parcours de ceux qui semblent correspondre, au moins en partie, à l'atteinte de certaines de vos aspirations...

Lorsque vous aurez défini un cadre d'apprentissage, d'éléments à comprendre, à mieux maîtriser, immergez-vous alors avec "délice" dans les catalogues de formations, les programmes d'écoles ou d'universités, les offres de MOOC, les livres références, ouvrages en tout genre nécessitant concentration, journaux professionnels, et créez un plan de formation idéal...

Définir un plan en trois temps

Ce plan de formation idéal, vous ne le suivrez pas forcément. En revanche, il vous permettra de mettre en mouvement - à très court terme - : 

  • un cycle d'apprentissage constitué de connaissances accessibles par leur gratuité (inscrivez-vous à votre médiathèque et soyez curieux du puits de sciences que représente internet), 
  • prévoyez des formations payantes, accessibles par votre Compte Personnel de Formation mais également par un investissement personnel maîtrisé ou encore l'aide de financements publics. Ces formations payantes nécessitent de solliciter des ressources qu'il vous faudra identifier. Appuyez vous sur des organismes tels que Pôle Emploi par exemple..
  • dernière option, favorisez les rapprochements avec les entreprises en préparant un plan de mise en situation professionnelle, destiné à vous familiariser avec une technique ou le développement d'une compétence nouvellement acquise.


Trois formes d'apprentissages, complémentaires, non exhaustives que vous pouvez d'ores et déjà prévoir dans vos agendas sur les années à venir (y compris vos plans de lecture), ces formations marqueront votre entrée dans l'amélioration continue de vos compétences, avec ou sans l'accord de vos employeurs et futurs employeurs. En gros, cela ne dépend que de vous, et aucunement de la chance d'avoir fait des études ou non. Soyez curieux et ouverts, l'avenir vous le rendra.

Haut Les Coeurs !

Lire aussi :
- misez tout sur vous ! Qui d'autre le fera autrement...?

Relancer sa recherche d'emploi

Casser le rituel

Qu'avez-vous entrepris de différent la semaine dernière ? De quelle façon avez-vous rompu le rituel de votre recherche d'emploi ? Avez-vous osé passer ce coup de fil  tant redouté ? Vous êtes vous surpris à envoyer une candidature "coup de coeur" ? Êtes-vous sorti de chez vous pour consacrer une matinée à la visite d'un salon pour accéder au marché caché ?

Vous le savez mieux que personne, la recherche d'un emploi ne prend pas la journée... lorsque l'on se concentre uniquement sur les annonces parues dans les différents jobboards.  Et cette inactivité est souvent à la base d'une estime de soi chancelante, d'une profonde remise en question de votre personne, exposant la perception de l'avenir à toutes sortes de dangers et de peurs inquiétantes. 
Casser le rituel, l'habitude ou la routine et changer régulièrement un détail est une des clés pour provoquer un changement important. 
Gardez à l'esprit ce joueur de golf qui en déviant d'un millimètre la position de son club, projettera la balle à un endroit très éloigné de ce qu'il aurait atteint sans procéder à l'ajustement. 
Votre CV, c'est la balle... et il est destiné à atteindre votre futur employeur.

Changer régulièrement un détail pour relancer sa recherche d'emploi
Un détail peut tout changer !

Changer un détail

Plus vous penserez à changer un détail, à ajuster une réponse, à modifier une technique, comme ça, pour voir, plus vous saurez tirer des enseignements de votre recherche, ce qui fonctionne, ce qui marche moins... Ce qui vous met à l'aise, ce que vous découvrez sur vous, sur les autres...
Que pourriez-vous changer dans vos habitudes ? A peu près tout, du moins, expérimenter librement une méthode, un horaire différent... que sais-je... Ah zut, vous non plus vous ne savez pas ? Et bien lorsque vous aurez lu ces propositions, prenez l'engagement d'en tester au moins une par semaine !


  1. Envoyer une candidature par courrier postal, puisque cela ne se fait plus, alors il serait dommage de vous en priver !
  2. Refuser par écrit une réponse négative... Oui, je sais que vous ne l'avez jamais fait, mais votre détermination passe aussi par là
  3. Passer un coup de fil en dehors des horaires de bureau, tôt le matin, mais surtout à partir de 18 heures lorsque tout "risque" de filtre et barrage administratif s'est envolé vers d'autres cieux
  4. Même si vous n'avez ni l'expérience, ni le diplôme demandé, candidater à une annonce coup de coeur
  5. Changer de temps en temps ses photos de CV et de profils sur les réseaux sociaux
  6. Lister les entreprises qui nous plaisent, rechercher des informations les concernant sur l'un des 50 journaux régionaux listés sur ce blog et leur envoyer une candidature spontanée, recommencer même s'ils nous envoient une réponse négative
  7. Insister LOURDEMENT... pour une fois... il s'agit de votre avenir, ne l'oubliez pas !
  8. Apprendre à répondre différemment au téléphone, à décrocher en donnant son nom
  9. Remettre en main propre son CV dans une entreprise, en candidature spontanée ou réponse à une annonce
  10. Changer de style vestimentaire durant une semaine, se voir différemment, sous un autre jour
  11. Essayer la campagne de relai de candidatures sur Twitter #I4EmploiR initiée par le talentueux Alban Jarry
  12. S'autoriser une coupure dans la journée, une pause, sportive pourquoi pas...
  13. Distribuer des tracts aux heures de sorties des bureaux (après tout c'est une façon de diffuser de l'information !)
  14. Donner une pile de CV à ses propres amis.. qui eux-mêmes le distribueront dans leur réseau professionnel
  15. Diffuser un article sur les réseaux sociaux et animer un échange, oser donner son avis, solliciter celui des autres en étant acteur de la communication
  16. Candidater en utilisant un réseau social - a priori - inapproprié (Foursquare, Pinterest, Snapshot...)
  17. Profiter de sa période de chômage pour faire ce que l'on n'a jamais le temps de faire : aller chercher ses enfants à l'école, préparer le goûter, visiter un musée, aller au cinéma, faire du sport...
  18. Modifier son agenda hebdomadaire en inversant certaines plages horaires, en testant des temps décalés, en sollicitant différemment sa concentration, son corps
  19. Apprendre à dire "je suis expert en..." car si vous ne savez pas le dire, qui le dira à votre place ?
  20. Changer le message sur le répondeur téléphonique, une voix chaleureuse, dynamique, souriante
  21. Mettre un message, un logo sur sa carte de visite, un mot que l'on aimerait que les gens aient à l'esprit en pensant à nous
  22. Améliorer la signature de son e-mail en ajoutant ses profils sur les réseaux sociaux, une courte présentation, un numéro de téléphone, etc..
  23. Demander de l'aide à un professionnel de l'emploi, obtenir un regard extérieur, relever la tête du guidon et retrouver le plaisir de se lever chaque matin (tiens, cela me rappelle quelqu'un !)
  24. Participer à une réunion collective de recherche d'emploi, parler, partager, refuser la solitude
  25. Se documenter TRÈS sérieusement sur un secteur d'activité porteur, monter une veille digne de ce nom et devenir LE spécialiste dans son domaine, mettre en place une veille professionnelle en se concentrant sur quelques uns des 600 journaux professionnels recensés sur ce blog
  26. Passer du temps dans les sandwicheries et brasseries près des entreprises ciblées, elles regorgent d'employés, de cadres, de gens comme nous, prêts à donner un renseignement sur leur entreprise
  27. Changer d'espace de travail, tester un nouveau bar ou café, s'asseoir parmi des gens, se concentrer différemment, voir du monde
  28. Déjeuner à l'extérieur en compagnie d'une personne dont le regard ou l'expérience pourrait s'avérer riche d'enseignement dans sa recherche
  29. Lister tout ce que l'on a jamais tenté, par peur, par convention ou conformisme... parce que "cela ne se fait pas" : ici l'on trouvera un gisement sans fond d'idées originales
  30. S'inscrire et tester un nouveau réseau social... Il en existe à profusion, forgez vous une opinion en les pratiquant
  31. Contacter méthodiquement son premier réseau (relations sociales, voisins, commerçants, parents d'élèves...) et constituer une liste de personnes "relai" travaillant dans des entreprises intéressantes
  32. Ecrire une carte pour souhaiter un bon anniversaire à l'un de vox ex-collègues, une carte personnalisée à des personnes qui font partie de votre réseau
  33. Demander un entretien à son conseiller Pôle Emploi plutôt que d'attendre d'être convoqué, appelez le chaque semaine jusqu'à ce que vous le rencontriez
  34. S'inscrire et suivre de façon assidue les cours délivrés dans le cadre d'un MOOC (et s'engager à aller jusqu'au bout !)
  35. Organiser un brainstorming avec ses proches, recueillir leurs solutions, idées...
  36. Imaginer une approche personnelle comme l'on établit un business Model, quel est le coeur de mon offre, comment la faire connaître, sur qui m'appuyer, qui sont mes "clients" potentiels
  37. S'immerger dans la pratique de l'anglais (ou d'une autre langue) - regarder un DVD en anglais, sous-titré anglais, écouter la BBC, lire, etc...
  38. Apporter des gâteaux à ses ex-collègues pour garder un contact sympathique avec votre réseau, l'entretenir, les rappeler à son bon souvenir
  39. Mettre à jour toute l'organisation de ses documents dans son ordinateur, lister, recenser, ordonner
  40. Fermer son ordinateur la moitié du temps pour se concentrer sur des rencontres extérieures, des visites
  41. Devenir l'explorateur du marché caché de l'emploi grâce à LinkedIn
Cette liste mérite d'être étoffée mais si vous appliquez chacun de ses changements aussi régulièrement que possible, à votre rythme, dans la seule intention de tester, de mesurer l'évolution et de tirer une expérience des variations, alors, il est probable que vous fassiez des progrès considérables dans votre recherche d'emploi, gardant pour acquis que vous créerez des opportunités différentes et nouvelles en transformant votre attitude au fil des jours. Haut Les coeurs !

Entretien d'embauche : Expliquer son départ de sa dernière entreprise

Expliquer son départ lors de l'entretien de recrutement


Forcément, la question que vous redoutez tant, vous sera posée...
"Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?"
Cette question est logique, elle participe à la découverte du candidat, de son parcours et beaucoup de recruteurs sont parfaitement conscients des difficultés actuelles et des accidents de carrière nommés licenciements, ruptures conventionnelles, démissions...

Dans tous les cas, la vérité s'impose, tout mensonge se retournant inéluctablement, parfois tardivement j'en conviens, contre le candidat. Les motifs de rupture sont variés, parfois déguisés par l'ex-employeur mais peuvent être également provoqués par le salarié lui-même. 
Une règle d'or : ce n'est pas la rupture en elle-même qui est intéressante, c'est la leçon que vous en tirez pour continuer votre cheminement et apporter encore plus de compétences et de savoir-être chez votre futur employeur, ce qui vous permet de rebondir après l'échec. En d'autres termes, la rupture est un fait, une réalité sur laquelle vous allez vous appuyer en entretien, davantage que vous en justifier

Comment aborder son licenciement économique licenciement pour faute et rupture conventionnelle lors de l'entretien de recrutement
Expliquer son départ de son dernier employeur

Expliquer son licenciement économique

Les raisons d'un licenciement ne s'improvisent pas, et méritent d'être relatées d'une façon très concise. Préparez votre réponse, utilisez des faits, des chiffres, notamment en matière de licenciement économique. De quelle façon aborder son licenciement économique ? :


  1. Abordez tout d'abord le contexte de l'entreprise (CA en berne, secteur d'activité en souffrance, fusion, délocalisation...), les raisons sont malheureusement extrêmement nombreuses..
  2. Puis, mentionnez les conséquences, compression des charges, de la masse salariale, PSE, non renouvellement des contrats à durée déterminée... 
Personne ne vous reprochera d'avoir involontairement perdu votre emploi. Le licenciement économique n'a rien de personnel, aussi, la rancoeur ou la colère - que je comprends tout à fait - n'a pas sa place dans l'entretien de recrutement. Préparez cette question en vous plaçant du point de vue de l'entreprise,  en revanche, illustrez toujours la façon dont vous vous êtes remis en selle, dont vous abordez ce nouveau cap professionnel, l'opportunité que constitue - pour vous - ce licenciement économique (par exemple, une formation en cours, découvrir une autre culture d'entreprise, prendre du recul sur vos aspirations...) 


Licenciement pour faute 

Le licenciement pour faute est plus complexe à aborder. Ceci dit, facilement vérifiable par votre futur employeur, il doit, lui aussi, être abordé en toute transparence et honnêteté. N'oubliez pas que les recruteurs passent leurs journées avec des candidats souvent plongés dans les mêmes situations que vous et repèrent assez facilement le bonimenteur du candidat honnête. Errare Humanum Est, n'est-ce pas ? Pour vous aussi. Vous n'êtes pas non plus à l'abri d'une erreur.

Prenez votre inspiration, et très brièvement, en une courte phrase, assumez ce qui s'est passé, cela vous permettra d'afficher une attitude calme et rassurante, d'autant plus si vous en tirez des enseignements, en montrant que vous avez appris ou franchi un cap dans votre carrière.
N'oubliez pas que :
ce n'est pas la hauteur de la chute qui compte, c'est celle du rebond... 
...et ce rebond, vous allez le vivre et l'incarner chez votre futur employeur. Toute expérience, même difficile, mérite une analyse et peut s'aborder positivement en termes d'enseignements. Vous pouvez convenir que ce licenciement a été un véritable coup de massue, mais que aujourd'hui, avec le recul, vous retirez de cette expérience, la satisfaction d'avoir évolué, appris et réalisé un certain nombre d'objectifs... C'est une façon comme une autre de positiver sur votre ancien employeur.

La confiance et la responsabilité étant au coeur du process de recrutement, préparez systématiquement votre réponse, de façon très concise et factuelle. Inutile de ressasser le passé, de vous complaire dans la plainte et le regret.

Le licenciement est un fait, appartient à votre passé mais ne vous résume ou caractérise JAMAIS. 

Par conséquent, ce que vous faites aujourd'hui de cet accident a beaucoup plus de valeur que n'importe quelle autre explication plus ou moins bancale et très souvent relatée dans l'émotion..

Expliquer sa démission

Dans le cadre d'une démission ou d'une rupture conventionnelle, le départ est "accepté" par le candidat. Je relativise le mot "accepté", car dans de nombreux cas, le salarié n'a aucune autre issue que de quitter l'entreprise, pour se mettre à l'abri et se préserver (notamment dans le cas de relations tendues avec sa hiérarchie, ses collègues, aux limites d'un burnout...). 
Les conflits et disputes ne sont pas l'argument à mettre en avant - vous vous en doutiez. 
Préférez aborder le fait que vous ayez fait le "tour de la question", que vos fonctions avaient évolué, que vous êtes en quête d'évolution, surtout au bout de quelques années. 
Qu'il s'agissait là d'une décision difficile à prendre mais que vous et votre employeur avez convenu que vos motivations pourraient être réalisées ailleurs... Le fond laissant entendre que vous avez mûrement réfléchi cette décision, qu'elle a été acceptée par votre employeur. Vous avez donc atteint et réalisé vos objectifs et visez une évolution pour illustrer et exploiter davantage vos qualités professionnelles... Ce qui explique le fait que vous soyez aussi motivé à l'idée de participer au recrutement en question...

Dans tous les cas, les raisons l'emportent moins que votre façon de réagir, de rebondir, de positiver le cas échéant. Les faits sont têtus et obtus, mais la réalité prend une toute autre tournure lorsque vous la transcendez en un potentiel, un gisement d'opportunités. Le fond, l'emporte sur la forme. Cette dernière doit être coute et précise, elle nécessite une véritable préparation et ne peut s'improviser.



Recrutement : réagir à une réponse négative*

Candidature non retenue

"Malgré tout l'intérêt que présente votre candidature... bla, bla, bla...".

Voici le début d'un courrier type que connaissent bon nombre de personnes en recherche d'emploi. La nouvelle n'est pas réjouissante, d'autres candidats ont été préférés et vont poursuivre la fabuleuse aventure du recrutement... sans vous. 

recrutement : réagir à une réponse négative
Est-ce votre dernier mot ?

La tentation de jeter son ordinateur par la fenêtre est à son paroxysme... et la logique voudrait que vous passiez à autre chose, au prochain envoi de votre CV, sans vous retourner, ni pleurer sur le sort que vous réserve cette réponse automatique. Je n'aurai qu'un seul conseil, évitez les raisonnements trop logiques, n'attendez pas une autorisation pour être choisi, sélectionné. Vous avez suffisamment passé de temps et d'énergie sur votre CV, peut-être m'en avez vous confié l'analyse. Vous le vouliez cet emploi, n'est-ce pas ? (moi, je vous le confirme car vous êtes très nombreux à me le dire chaque jour...!).
Alors relevez la tête et ne laissez pas toute la responsabilité de votre avenir, de l'initiative de vous rencontrer, aux autres... 
Soyez différent, pensez différent (ça vous rappelle quelque chose ?), soyez celui qui choisit son employeur, celui qui insiste et se bat pour provoquer la rencontre, sans se résigner au premier obstacle.

Dépendre du regard de l'autre

Nous vivons dans un monde d'autorisation, de permission, attendant, je-ne-sais-quel regard bienveillant pour oser questionner sur notre avenir. Non, réhabilitons notre égo plutôt que de l'étouffer en permanence, et affirmons-nous haut et fort, laissons le nous inciter à nous faire connaître, à nous exposer, à dépasser nos limites, surtout celles qui sont communément admises. Pourquoi ce laïus ?
Parce que si l'on devait se contenter d'une réponse négative à chaque fois que nous entreprenons quelque chose, alors nous n'avancerions pas beaucoup dans nos vies, et ce principe vaut aussi dans le cadre d'une recherche d'emploi
Du coup, je conçois la réponse, même négative, d'un recruteur, comme une excellente opportunité de revenir vers lui... Tant pis, il n'avait qu'à ne pas répondre.

Prendre la main

Quelle pourrait être l'attitude à adopter ? 
  1. Tout d'abord le remercier de vous avoir tenu au courant de l'avancée du recrutement. 
  2. Ensuite, puisque vous le souhaitiez cet emploi, exprimez votre déception, après tout, elle est réelle, et tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime, n'est-ce pas ! Exprimer sa déception, peut être l'opportunité de revenir sur ses atouts, de formuler une motivation "push", beaucoup plus offensive que ce que vous vous permettiez, jadis. Exprimer sa déception, c'est aussi laisser la place à une certaine spontanéité, un non calcul, une "contre-logique" moins formalisée... remarquable, plus attachante, d'une certaine façon. Enfin, concluez votre réponse par deux nouveaux éléments 
  3. Le premier, consistera à refuser la résignation : "malgré votre décision, je continuerai à postuler chez vous... je veux faire partie de vos équipes...", vous joindrez bien entendu votre CV. Cela s'appelle de la détermination. Vous démontrerez une forme de pugnacité, d'ambition, nécessaire à l'entreprise et de capacité à ne pas vous contenter d'un "non". Manifestez-vous jusqu'à l'obtention d'un entretien... Comme vous l'avez fait avec l'élu(e) de votre coeur, ou comme vous serez amené à le faire avec vos clients, fournisseurs, collègues...
  4. Le second, extrêmement rare, vous vous en doutez, relève de votre savoir-être : souhaitez bonne chance à l'entreprise pour la suite de son recrutement, marquez une différence élégante, radicalement décalée, de celles que l'on remarque... Selon Mozart Consulting, 1 CDI sur 7 n'est pas confirmé durant la période d'essai. Le process d'embauche est probablement perfectible, cela constitue une faille, dans laquelle je vous encourage de vous précipiter : l'opportunisme, quand il s'agit de son avenir, est fortement conseillé ! Vous ne croyez pas ? 


Haut Les Coeurs, les amis. Ne laissons pas la résignation nous envahir.

Lire aussi : 

* méthode testée et validée

Indiquer son âge dans le CV

Faut-il indiquer son âge dans le CV ? 


Peut-être faites-vous partie de cette école qui estime que l'âge n'apporte aucune information pertinente au recruteur. Je partage sensiblement cet avis, à la nuance près que que l'âge ne précise évidemment pas vos compétences (ou leur absence...) mais vous situe en tant que personne et non pas juste en tant que ressource (humaine) à consommer sans considération...

Je défends l'idée d'un CV à la lecture rapide, fluide, direct, répondant à la "micro-question" qui pourrait traverser l'esprit alerte d'un recruteur. "Quel est l'âge de ce candidat...?"

Plusieurs stratégies s'offrent à vous, chers candidats :

Il est nécessaire d'indiquer son âge sur le CV
Indiquer son âge sur le CV

Cacher son âge sur le CV

Je comprends la réticence de ne pas mentionner son caractère "junior" ou "senior", de peur d'être impitoyablement écarté par le recruteur. Je la comprends mais je ne la partage pas pour les raisons suivantes :

  1. Vous avez l'âge que vous avez, comme le sexe, l'origine... Ce sont des parties intégrantes de votre personne, que vous les camoufliez ou non, elles sont là et restent.
  2. Cacher son âge n'exclue en rien le fait que l'on puisse le déduire en se référant par exemple à l'année d'obtention du baccalauréat (à l'âge de 18 ans environ...)
  3. Cacher son âge, c'est déjà commencer à se justifier, à - le mot va en choquer certains - demander pardon d'exister... d'avoir de l'expérience et faire comme si... 
  4. Avez-vous envie de travailler pour un employeur qui ne supporte pas les jeunes ou les plus âgés ? Ce type d'employeur vous donnerait-il envie de vous engager à son service ? N'oubliez pas, les valeurs d'une entreprise s'expriment dès le recrutement.
  5. Ce n'est pas vous qui avez le mauvais âge, c'est le recruteur qui n'est pas à sa place.
  6. Ne pas mentionner son âge, lorsqu'il peut être retrouvé, c'est s'exposer à de mauvaises interprétations de la part du recruteur. Dites les choses plutôt que d'espérer qu'elles ne soient déduites ou ignorées.
  7. Lorsqu'un CV est lu en quelques secondes, ne faites pas perdre de temps au recruteur en ne l'informant pas d'un élément qui pourrait l'intéresser.

Mettre sa date de naissance sur le CV 

Il m'arrive très fréquemment d'analyser des CV contenant une date de naissance, voire un lieu de naissance. Entre nous, que vous soyez né le 16 avril, le 17, le 18 ou n'importe quelle autre date n'a aucune espère d'importance. 
Au contraire, il se peut que certains dates résonnent mal dans l'esprit d'un recruteur particulièrement attaché au signe astrologique "je ne m'entends pas avec les Lions !".
Indiquer sa date de naissance pollue d'une certaine façon. Trop de détails tue notre capacité à retenir les informations mentionnée dans le CV. Aussi, plutôt que de laisser calculer votre âge à partir d'une année de naissance, je crois plus utile de donner directement votre âge en années... C'est la seule information valable.
Quant au lieu de naissance, je vous encourage à ne pas le divulguer dans votre CV, l'usurpation d'identité peut démarrer avec ces quelques informations, votre date de naissance, lieu de naissance... 
Un point cependant sur le lieu dans lequel vous avez grandi, il pourra être stipulé dans la rubrique "Formation", je vous invite à noter votre baccalauréat, CAP ou BEP en mentionnant le lycée dans lequel vous avez étudié... Ce sera probablement l'occasion de parler de vous, vos origines, ce qui, sans aucun doute, vous distinguera d'un autre excellent candidat. 

N'oubliez pas, la différence entre vous et autre super candidat, c'est vous !


Indiquer son âge sur le CV

C'est l'option que je garde. Encore une fois, aucune obligation à le mentionner mais je crois que 

mentionner son âge, c'est considérer qu'il ne constitue en aucun cas un obstacle à l'obtention du job. 

C'est assumer son expérience, courte ou longue... En ayant à l'esprit que 

l'important n'est jamais votre expérience d'hier, mais toujours ce que vous en faites aujourd'hui et demain chez votre futur employeur.


Ci-dessous, une ancienne vidéo à faibles moyens (pardon pour la qualité), qui vous convaincra, je l'espère dans le fait de mentionner votre âge sur votre CV. 
Par ailleurs, si vous "bloquez" dans la construction et la rédaction de votre CV, je vous encourage à m'en confier l'analyse détaillée. Les très nombreux témoignages vous conforteront dans l'idée que les résultats sont excellents, tant au niveau du retour à l'emploi que sur le regain de confiance et d'énergie que procure mon travail. 
A très vite et Haut les Coeurs !