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Les questions pièges n'existent pas !

Allez, je vais vous faire un aveu, je ne crois pas aux questions « pièges » en entretien de recrutement. Voilà, tout est dit !

Une question dite « piège » se veut déstabilisante, non pas pour faire tomber mais pour observer la capacité du candidat à réagir, à se dépatouiller d’une situation embarrassante, mettant souvent en exergue une posture paradoxale. Le hic, c’est qu’une question difficile pour l’un pourrait représenter une aubaine pour un autre candidat… Peut-on alors parler de piège ? Ou doit-on plutôt évoquer une perche tendue par le recruteur… ?

Vous me voyez venir, encore une question de perspective… Pffiou, heureusement qu’elle existe celle-là !

Puisque certains se régalent de ces questions - je parle des candidats - je ne peux que vous encourager à parcourir les billets de ce blog. Certains textes, qui à défaut d’apporter une réponse précise, vous permettront de réfléchir et de vous demander : « et moi, que répondrais-je à une telle question ? ». Et oui, un piège que l’on sait identifier n’est plus un traquenard mais un obstacle à contourner, la clé résiderait donc dans la préparation de l’entretien de recrutement.

Par préparation, je ne vous invite pas à répéter de façon automatique une réponse apprise ici et ailleurs, au contraire. En revanche, que vous ayez peaufiné votre approche, la cohésion de vos objectifs, de ce que vous pourrez apporter à l’entreprise, une vision claire de ce que vous êtes et de ce que vous seriez dans l’entreprise, voilà l’essentiel des éléments qui vous permettront de naviguer avec un maximum de visibilité et de vous faire éviter les écueils d’un discours légèrement paradoxal (« j’indique que je sais manager une équipe mais je n’ai à ce jour aucune expérience de l’encadrement …»).

Tout type de question peut survenir, comme ça, à n’importe quel moment de l’entretien, une question sans rapport avec la précédente, Boom, bing, bam… La seule façon de ne pas s’emmêler les pinceaux ? Sourire, accepter de se prêter au jeu, relever la difficulté de certaines questions « dites donc, elle est corsée celle-là ! », demander quelques précisions, car les questions ardues ou piquantes sont souvent mal posées. Enfin, de mon point de vue, le plus grand piège serait l’absence de question…

Et vous, vous souvenez-vous d'avoir répondu à l'une de ces questions ?

4 commentaires:

  1. jacqueline08:12

    bonjour, et si une question a un sous entendu malhonnête, suite à un questionnaire sur mon dernier poste dans le public non renouvelé faute de budget, une personne lors d'un entretien m'a dit ouvertement que je pouvais bien dire ce que je voulais car un licenciement dans le public sous entendait souvent un problème !!!
    Voyez ce n'est pas toujours facile, je n'ai pas bien accepté cette remarque et j'ai argumenté assez fermement en soulignant que je n'acceptais pas de me faire traiter de menteuse. Je ne vous cache pas que je n'ai pas eu de réponse pour ce poste !!!merci pour vos conseils

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  2. Anonyme17:02

    Je ne sais pas si les questions piège existent mais certaines sont clairement là pour vous déstabiliser. Cela n’a peut-être aucun rapport avec le sujet d’aujourd’hui mais j’ai postulé il y a presque 3 ans pour un poste d’ingénieur commercial dans une société de formation. Le DG me demande alors si je veux avoir des enfants rapidement, qu’il craignait de me donner ce poste car je venais de me marier et qu’il était sur que j’allais avoir un enfants dans l’année (il disait que c’était logique et qu’il était prêt à parier dessus). Et bien il avait bien tort (je n’ai toujours pas d’enfant, sourire) et je suis bien contente d’avoir trouvé un autre poste ailleurs, à la hauteur de mes espérances. Voilà une petite parenthèse assez drôle avec le recul. Bonne fin de journée à tous.

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  3. Article très intéressant, merci.

    Je m'arrête tout particulièrement sur cette partie :

    "En revanche, que vous ayez peaufiné votre approche, la cohésion de vos objectifs, de ce que vous pourrez apporter à l’entreprise, une vision claire de ce que vous êtes et de ce que vous seriez dans l’entreprise, voilà l’essentiel des éléments qui vous permettront de naviguer avec un maximum de visibilité et de vous faire éviter les écueils d’un discours légèrement paradoxal (« j’indique que je sais manager une équipe mais je n’ai à ce jour aucune expérience de l’encadrement …»)."

    qui selon moi est la clés de tout entretien. Toute expérience est vendeuse et est une excellente manière de se démarquer. Il faut juste bien l'utiliser.

    La cohérence de ses propos avec son parcours, le poste et l'entreprise est essentielle.
    Selon moi il n'y a pas plus de 10 questions maitresses en entretien, toutes les autres sont des dérivées ou des compléments de ces questions.

    Le jeu, avant l'entretien, va consister à préparer à la fois ces questions, leur réponse et le lien entre chacune d'elle. Ce que l'on dit en entretien doit être une série de petites histoires pouvant être racontées de manière indépendante tout en gardant un lien cohérent entre chacune d'elles.

    Le jeu pendant l'entretien va consister à rapporter chacune des questions du recruteur vers un terrain que vous connaissez, une des petites histoires préparées au préalable.
    Je pense que tout ne se joue pas sur un entretien, tout se joue avant l'entretien.

    Pour finir il faut toujours se rappeler que si un recruteur vous voit en entretien c'est que vous l'avez tout les deux décidés. Vous venez pour un poste, vous avez besoin de lui. Il vous reçoit pour un poste, il a besoin de vous. Vous êtes légitime à votre place, s'il vous fait sentir le contraire, c'est qu'il a mal fait son travail.

    Encore merci pour ces articles tous plus utiles et pertinents les uns que les autres.

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  4. Emilie12:09

    Comment réagir face à des questions ardues ou piquantes? Le recruteur veut-il, en posant ces questions, voir notre réaction? notre capacité à réagir? Lors d'un entretien on m'a demandé si j'étais mobile et j'ai répondu que je cherchais un emploi dans telle région. Le recruteur m'a rétorqué: "C'est inadmissible les candidats de votre âge qui ne veulent pas bouger, vous voulez rester chez Papa et Maman c'est ça?". Alors que ça n'était pas pour cette raison du tout, j'ai gardé mon calme et ai argumenté mon choix et les raisons qui me poussaient à rester dans la région. Mais, cette question n'était-elle pas pour tester ma répartie? Ne fallait-il pas que je m'impose face au recruteur?
    Parfois on se demande ce qu'il se cache derrière les questions des recruteurs, sont-elles vraiment là pour nous aider?

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