Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Transformer un refus de candidature en opportunité professionnelle

 

Ne rien lâcher : transformer un refus en opportunité professionnelle

Le refus d'une candidature : un coup dur, mais pas une fin

Aïe… grande déception : le poste tant espéré vous échappe. Pourtant, votre profil semblait parfaitement correspondre aux attentes de l’employeur. Ce refus de candidature est un choc. Il remet en question votre démarche, vos efforts, et parfois même votre confiance en vous.

Les refus répétés érodent l’estime de soi, alimentent une spirale négative, et altèrent notre perception de nos propres qualités.
Autour de nous, on tente de nous rassurer : « Tu es capable, tu vas y arriver ». Mais le doute s’installe. Car nos pensées façonnent nos actes, et nos actes renforcent nos croyances.

Changer de regard : un refus n’est pas un échec

Ne rien lâcher : une posture intérieure et des actions concrètes

Oui, votre volonté de trouver un emploi est forte. Les motivations ne manquent pas : personnelles, financières, professionnelles.
Mais la volonté ne suffit pas toujours.

Prenons un peu de recul. Si les actes alimentent nos croyances, alors que faisons-nous, concrètement, après une réponse négative ?

  • On se referme sur soi, en silence ;
  • On laisse l’amertume s’exprimer auprès de notre entourage ;
  • On continue de postuler… mais avec moins d’élan ;
  • Ou pire : on se démotive durablement.

    Il est alors crucial de casser ce processus de dévalorisation.

    Et si vous osiez une réaction différente ?

    Oui, vous êtes déçu. Mais vu de l’extérieur, c’est-à-dire par l’entreprise, vous êtes peut-être juste un candidat parmi d’autres, sans signe manifeste de motivation ou de persévérance.

    Or, c’est ici que tout se joue. 99 % des candidats (selon mon expérience) acceptent le refus sans réagir. Et si vous faisiez partie du 1 % qui répond, avec justesse et sincérité ?

    Pas pour contester, ni pour blâmer.
    Mais pour exprimer votre motivation, votre envie, votre pugnacité.

    Répondre à un refus : un acte de différenciation

    Même un refus par courrier automatique peut devenir une opportunité. Voici un exemple de message bref, mais puissant, à envoyer :

    Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
    Je suis naturellement déçu(e) de cette décision…
    Mais je reste motivé(e) à l’idée de travailler pour vous, pour [raisons précises].
    Je me permettrai donc de vous adresser une nouvelle candidature spontanée dans quelques semaines.
    Je vous souhaite pleine réussite dans vos projets.

    Pourquoi cette réponse change tout :

    • Elle montre votre engagement et votre capacité à rebondir ;
    • Elle marque les esprits (car peu le font) ;
    • Elle relance votre visibilité auprès du recruteur.

      Penser stratégie : gardez votre candidature vivante

      Accompagnez systématiquement votre réponse d’un CV mis à jour. Même si le poste est pourvu, votre profil reste présent dans l’esprit du recruteur.

      🔸 1 recrutement sur 7 échoue pendant la période d’essai.
      🔸 Une motivation exprimée peut créer un lien sincère avec l’entreprise.
      🔸 Vous aurez toute légitimité à postuler à nouveau… et encore.

      Chaque « non » devient alors une occasion de vous distinguer, de vous rendre inoubliable, de démontrer votre cohérence et votre force de caractère.


      Vous souhaitez aller plus loin ?

      Je peux vous accompagner pour transformer ces blocages en leviers, et vous aider à construire une stratégie alignée avec vos objectifs.

      Introvertis et intelligence collective : quelle place dans un monde du tout collaboratif ?

      Le règne du collectif : entre utopie et norme implicite

      Aujourd’hui, l’intelligence collective est souvent présentée comme la clé du bien-être en entreprise et de la résolution de situations complexes. Le collaboratif devient la norme, presque un dogme. Si vous ne suivez pas le rythme, difficile de trouver sa place dans un univers professionnel ultra-connecté.

      Open-spaces, CRM, messageries instantanées, groupes de discussion… tous ces outils visent à abolir les distances. Ils encouragent la transparence, la réactivité, la mise en réseau permanente. Ce modèle semble convenir à une majorité. Du moins, c’est ce que l’on prétend.

      Mais dans cet enthousiasme collectif, une question demeure : quelle place reste-t-il à ceux qui fonctionnent autrement ?

      Introvertis : les grands oubliés du collaboratif ?

      Être introverti, réservé ou solitaire est aujourd’hui presque perçu comme une anomalie professionnelle. Affirmer que l’on préfère réfléchir seul plutôt qu’en groupe revient souvent à se marginaliser.

      Pourtant, l’exposition constante, les réunions à répétition, les travaux collectifs imposés... éloignent nombre de professionnels de leur mode de fonctionnement naturel. L’introspection, le silence, la concentration ne trouvent plus leur place.

      Quand le collectif devient injonction

      Responsabiliser chaque individu à travers le groupe est devenu une règle implicite. Mais cette logique, parfois démagogique, réduit au silence celles et ceux qui n’adhèrent pas entièrement au modèle collaboratif.

      Avez-vous remarqué comme ce sont toujours les mêmes qui s’expriment ? Qui anime les discussions ? Où sont passées les voix plus discrètes ? Celles qui réfléchissent avant de parler, qui observent plus qu’elles n’interviennent ?

      Leadership individuel ou animation collective : le paradoxe

      Un paradoxe traverse aujourd’hui les approches managériales : on valorise le leadership individuel tout en encourageant la dynamique de groupe. Ces deux injonctions coexistent dans tous les programmes de formation et de coaching. Mais peuvent-elles réellement s’articuler ?

      Peut-être que certains renoncent à leur nature introvertie par peur d’être exclus du groupe, ou simplement pour éviter d’être perçus comme décalés.

      Et si l’intelligence collective passait aussi par le silence ?

      Nos organisations gagneraient à intégrer pleinement la richesse des profils introvertis. Ceux qui préfèrent la réflexion silencieuse, la concentration profonde, la distance critique. Ceux qui ne se soumettent ni à la pression hiérarchique, ni à celle des pairs, ni à la loi du nombre.

      L’intelligence collective ne doit pas se résumer à la somme des voix qui parlent le plus fort. Elle gagne en profondeur lorsqu’elle intègre aussi le regard plus discret, mais tout aussi pertinent, de celles et ceux qui prennent le temps de penser.


      Pour aller plus loin

      Vous vous interrogez sur votre place dans les dynamiques collectives actuelles ?
      Vous souhaitez mieux comprendre votre fonctionnement professionnel, ou ajuster votre posture sans vous renier ?

      Je vous invite à me contacter via le formulaire de contact pour toute demande d’accompagnement ou de réflexion autour de ce sujet.

      La Puissance de la Gratitude pour Votre Bien-Être

       

      Retrouver l’Essentiel : La Puissance de la Gratitude pour Votre Bien-Être

      Dans ces rythmes qui parfois nous échappent, dans cette course à la vitesse, au temps, à l'argent, nous nous déconnectons parfois de l'essentiel, de ce qui nous nourrit, agit pour notre bien.

      Se reconnecter à la vie et à son énergie vitale

      Nous oublions souvent ce lien extraordinaire qui nous rattache à la vie, un élan vital, une énergie, un environnement qui comblent nos besoins. Nous sommes là, sur cette terre, et tournons le dos à cette force extraordinaire qui fait que... que vous lisez ce blog en ce moment. Arrêtez-vous un instant et observez la magie de ce qui vous entoure, tout ce qui contribue au fait que vous puissiez lire sereinement ces lignes.

      En prenant le temps de vous centrer sur ce qui vous permet d'être en cet instant en pleine disponibilité à votre vie, alors vous pourrez développer un élan de reconnaissance pour ce que vous avez mis en place de façon consciente et inconsciente, pour repérer dans votre entourage des situations, des personnes qui favorisent votre épanouissement.

      Observer et ressentir la gratitude au quotidien

      Prendre conscience de votre corps et de votre environnement

      Notez comme votre corps fonctionne en ce moment, ce qui va bien, ce qui vous porte, comme la digestion est confortable, comme vos muscles agissent, comme chaque particule, chaque cellule de votre corps s'harmonise à celles d'à côté pour vous permettre de vivre une expérience agréable... observez votre corps, cette mécanique fascinante qui veille sur vous, pour vous.

      Notez comme vous êtes installé dans un endroit qui vous plaît, sous un toit qui est le vôtre, sous lequel vous êtes en sécurité, à l'abri... Observez ces meubles, celui-ci que vous appréciez tant, chargé de souvenirs agréables. Même l'écran sur lequel vous lisez ces lignes délivre suffisamment de lumière pour que les mots soient visibles...

      Reconnaître les relations et ressources qui vous soutiennent

      Peut-être ressentez-vous de la reconnaissance pour votre conjoint qui vous laisse tranquille en ce moment, sans jugement, pour vos enfants en bonne santé dont vous entendez les rires juste à côté, pour cet emploi qui vous permet de payer les factures, notamment celles d'internet ou de téléphonie mobile.

      Entrer pleinement dans le monde de la gratitude

      En prenant conscience de ce qui vous entoure, des rouages, des interactions, en éprouvant un sentiment de reconnaissance pour ce que vous appréciez, ce que vous observez comme comblant vos besoins, aussi minimes soient-ils, alors vous entrez de plein pied dans le merveilleux monde de la gratitude...

      Cette gratitude est une émotion formidablement puissante et réparatrice consistant à reconnaître consciemment tout ce qui contribue à votre fonctionnement, votre épanouissement ou votre bien-être... Reconnaître d'abord pour ensuite exprimer sa gratitude, dire merci, aux autres, à soi.

      Savourer chaque instant de satisfaction

      Dès lors que vous éprouvez une émotion de satisfaction, arrêtez-vous quelques instants pour la savourer davantage... Reconnaissez tous les éléments qui contribuent à ce bien-être et dites... merci.

      Merci à mon corps, merci à mes muscles, merci à toutes ces cellules qui agissent en permanence, merci à mon estomac... Exprimez votre gratitude de vous sentir à l'abri, dans un logement qui vous protège, dont vous appréciez tel ou tel meuble, merci à la vie, merci à moi-même d'avoir su obtenir cet appartement, etc.

      Éprouvez de la gratitude à savoir vos enfants en bonne santé, pour votre emploi, vos collègues...

      La gratitude, clé du mieux-être et de l’épanouissement

      Ressentez intérieurement cette émotion forte, une émotion intime qui contribue à améliorer votre mieux-être, à renforcer votre épanouissement et à reconnaître que... tout ne va pas si mal...

      Exprimez le plus souvent possible votre gratitude, dites-la, pensez-la, écrivez-la (oui, écrivez à votre corps, votre appartement, votre téléphone !) et n'oubliez pas que la gratitude est au cœur de la plupart des spiritualités ancestrales. Elle permet très simplement de considérer sa vie sous un nouvel angle et d'agir très profondément sur votre sentiment général de satisfaction (eh oui, cela compte pour aller mieux ! Vous ne croyez pas ?).

      Une approche différente pour traiter le mal-être

      Tous ceux que je rencontre lors d'un rendez-vous savent comme je concentre, aussi, une bonne partie de notre séance sur ce qui va... bien...

      Vous comprenez maintenant en quoi cette approche se différencie radicalement d'autres pratiques (qui durent souvent plusieurs années) plus inscrites dans l'expression et la conscientisation d'un mal-être. Mon métier ? Traiter le mal-être en vous aidant à actionner vos capacités les plus puissantes, les plus adaptées, toutes celles qui agissent rapidement et durablement sur votre bien-être.

      Contactez-moi pour avancer ensemble vers votre bien-être

      Si cet article vous parle, je vous invite à prendre rendez-vous avec moi, que ce soit au cabinet d'Angoulême en Charente ou à distance, nous explorerons ensemble les outils les plus adaptés au renforcement de votre bien-être au quotidien.

      Je serais ravi de vous accompagner sur ce chemin vers un mieux-être durable et une pleine reconnaissance de ce qui vous soutient réellement.

      A bientôt !

      ... et merci infiniment d'avoir pris le temps de lire ce billet :)

      Bien conclure l'entretien d'embauche

      Les dernières minutes d'un entretien de recrutement - comment bien conclure l'entretien d'embauche ?

      L'entretien se déroule plutôt correctement et vous vous félicitez d'avoir aussi bien préparé l'entrevue... Cela valait le coup de rester concentré, professionnel du début jusqu'à la fin, vous avez placé vos arguments, présenté vos compétences, vos qualités professionnelles, abordé les points techniques, posé quelques questions, marqué la différence avec d'autres candidats... tout roule, il est temps de conclure l'entretien.

      Conclure un entretien, c'est facile me direz-vous. Pourtant, il représente un instant particulier dont l'écho vous permettra, ou non, d'obtenir le poste convoité. En d'autres termes : 
      ce n'est pas parce que l'ensemble de votre échange s'est merveilleusement bien passé que vous devez baisser la garde et risquer de faire une mauvaise dernière impression, celle là même dont se souviendra inévitablement le recruteur.
      Il est certain que l'entame d'un entretien d'embauche est essentielle, vous y êtes préparé, savez vous présenter, avez fait le tour de vos qualités. Mais comment conclure l'entretien ?

      bien terminer un entretien de recrutement
      Bien conclure un entretien d'embauche

      Faire une bonne dernière impression

      Dans les cinq dernières minutes, vous ne réussirez pas forcément à inverser la tendance si votre prestation était moyenne. En revanche, aussi brillant fussiez-vous durant l'entretien, tout peut s'écrouler dans ces derniers échanges par manque de vigilance.

      1- Rester concentré

      Règle numéro un, rien n'est acquis, rien n'est gagné jusqu'à temps que vous ayez franchi la porte d'entrée des bureaux du recruteur. Rien, rien, rien. Par conséquent, votre concentration restera entière, votre capacité à réfléchir, à synthétiser également. Il est tentant de se laisser aller à la décontraction, à la blague, à la totale spontanéité lorsque votre interlocuteur vous raccompagne à l'ascenceur, c'est pourtant là que se joue une bonne partie de votre recrutement.

      2- Confirmer sa motivation

      Règle numéro deux, puisqu'il s'agit de laisser une impression positive, je vous propose de confirmer votre motivation, comme vous le ferez à nouveau dans votre e-mail de remerciement, en affirmant votre intérêt, votre envie de prendre en charge tel projet ou de rejoindre les équipes qui vous ont été décrites. 
      Une affirmation de se type s'exprime avec enthousiasme, avec énergie et certainement pas de façon éteinte et monocorde. Je pense que dans les cinq dernières minutes, c'est à vous de laisser une teinte positive en vous positionnant comme volontaire et déjà projeté dans vos futures fonctions.

      3- Rester calme

      Règle numéro trois, évitez toute précipitation. Vous savez, lorsqu'il ne reste plus que quelques instants, vous pourriez être tenté de terminer rapidement, de mettre dans un sac tout ce que vous n'avez pas eu l'occasion de dire, de refaire l'article complet de vos compétences, de vos atouts, etc... Mauvaise idée. A cet instant, vous n'aborderez que la conclusion, votre conclusion, affirmant votre motivation, rien d'autre. Ne pas s'étendre, ne pas répéter en boucle ses compétences, c'est aussi vous offrir la possibilité de maîtriser votre temps : il reste une minute pour conclure et vous n'êtes pas brouillon, improvisant une formule alambiquée, quittant précipitamment votre interlocuteur, le manteau sous le bras, vos dossiers à la main, sacoche ouverte... comme un voleur (ou partir comme un pet sur une toile cirée)...
      Tranquillement, avant de préparer vos effets, vous regardez le recruteur, le remercierez de l'agréable échange et confirmerez sereinement votre motivation, avec assurance, prestance. Puis, lentement, placez vos documents dans votre sacoche, éventuellement remettez une carte de visite. Vous mettrez votre manteau à l'extérieur du bureau... ce qui évitera que dans un grand mouvement, vous ne renversiez quoique ce soit... ou que votre col de veste, en ce moment fatidique, ne soit retourné... Ah oui, c'est dans la rue que vous rallumerez votre téléphone pour lire le SMS d'encouragement du conjoint !
      Une astuce, lorsque vous le pourrez en début d'entretien, demandez sur combien de temps se déroulera l'échange, de façon à garder un oeil sur votre montre. Être maître du temps, est une clé extrêmement positive, vous ne croyez pas ? Celui qui maîtrise le temps, maîtrise peut-être mieux qu'un autre ses dossiers ou sa gestion de projets.

      4- Partir avec des réponses

      Règle numéro quatre, c'est une règle commerciale, partez en connaissant le timing, le process de recrutement. Cette information alimenta vos relances et vous permettra de garder le lien avec le recruteur, y compris lorsque vous ne serez plus en face de lui ! On ne part jamais d'un entretien sans savoir quelle est la prochaine étape.

      5- Rester neutre

      Règle numéro cinq : aucune question n'est vraiment anodine, pas forcément dans l'intention du recruteur (je ne crois pas qu'il cherche à piéger un candidat dans les dernières secondes en vous posant la question qui vient de nulle part) mais surtout dans votre façon d'y répondre, de réagir... Soyez toujours concentré sur votre but, ne vous en détournez pas. 
      La pression retombe, pas votre concentration. Par conséquent, lorsque l'échange devient davantage "informel", ne jugez pas, ne commentez pas (actualité, politique...) et inversez plutôt l'échange autour de VOTRE curiosité, posez des questions, simples, sur le parcours de la personne par exemple... Intéressez-vous à l'autre !

      Faire bonne impression

      Vous avez des questions ?

      Ces minutes sont souvent identifiables grâce au recruteur qui vous demandera soudain : "vous avez des questions ?". 
      Bien sûr vous en avez, plein même. Mais puisque l'entretien de recrutement est toujours votre première réunion de travail avec votre futur employeur, vous aurez veillé à poser un certain nombre de questions durant toute la rencontre, et pas forcément uniquement dans les trois dernières minutes. 
      Aussi, si vous avez eu l'occasion de poser l'ensemble des questions que vous aviez préparées (notamment en construisant une veille emploi adaptée) durant l'entretien, vous n'aurez plus qu'une seule question à poser :
      "vous avez répondu à toutes mes interrogations, je suis très motivé par le poste et il n'y a plus qu'une seule question que j'aimerais vous poser : que pensez-vous de ma candidature ?"


      Quelles questions poser à un recruteur ?

      ... L'heure tourne, la fin de l'entretien approche, le recruteur s'agite davantage sur son siège et vous demande :

      "Avez-vous des questions ?"

      Quelle question saugrenue ! Bien sûr que j'ai des questions ! La rémunération n'a pas été abordée, mon voyage de noce m'oblige à m'absenter dès le premier mois et je n'ai pas demandé si c'était possible, j'ai lu des avis déplorables sur l'ambiance et j'aimerais bien avoir des précisions... Bref, oui, j'ai des questions.. et celles-là, je ne les poserai pas. Du coup, je m'enfonce dans mon fauteuil, je reste silencieux, je bredouille quelques mots confus n'ayant rien de judicieux à demander...

      Question piège recrutement
      Avez-vous des questions ?

      Cela vous rappelle quelque chose ? Pourtant, cette question est un immense classique de l'entretien ! Un passage obligé, à l'instar du col du Tourmalet dans le tour de France ! Cette phrase n'a l'air de rien tant elle parait simple, ne pose aucune difficulté en particulier, puisque totalement dévouée à votre information et portant, elle déstabilise plus d'un candidat !


      Rester silencieux vous place immédiatement dans la catégorie de ceux qui se laissent porter par le vent, cet espace réservé aux indifférents, indifférents à leur sort, indifférents à l'emploi qu'ils auraient pu occuper. Cette question si simple d'aspect "avez-vous des questions ?" a deux avantages :

      1. le premier, essentiel à mes yeux, vous permet de vous distinguer, de marquer une différence - vis-à-vis des autres candidats, par la pertinence de votre question, par l'intérêt que vous portez à votre carrière, à l'entreprise qui vous accueillera... 
      2. le second avantage réside dans le fait de vous permettre de vous engager avec davantage de certitude, de vous positionner clairement, en parfaite connaissance de l'environnement, vous assurant que le job en question vous correspond bien !

      Liste de questions à poser

      Je vous invite à préparer quelques questions à l'avance, selon l'annonce à laquelle vous avez répondu, selon le poste auquel vous prétendez.. Elles pourront s'inspirer de ces exemples :

      - Il se peut que l'on vous ait demandé "où vous voyez-vous d'ici 5 ans ?".. A votre tour de questionner le recruteur sur les perspectives à moyen et long terme, disons sur 5 à 10 ans. Vous illustrerez ainsi votre capacité à vous projeter, notamment dans une perspective de résultats, de performance. Bien entendu, vous glanerez par la même occasion de précieuses indications sur l'évolution de l'entreprise, sa vision, son ambition.. et donc la façon dont vous vous inscrirez dans ce développement.

      - "Comment décririez-vous la culture de l'entreprise ?". Vous laisserez alors le recruteur exprimer avec ses propres mots, dans son vocabulaire, dans sa compréhension, les valeurs, l'ambiance, l'historique de l'entreprise. Il relatera les virages décisifs, les moments clés.. cela peut s'avérer utile, vous ne croyez pas ?

      - Il est toujours utile de comprendre les raisons profondes de la création d'un poste ou de son évolution au fil des années. Serez-vous le premier à occuper le job ? Héritez-vous d'une situation complexe, remplacez-vous quelqu'un parti à la concurrence, décédé, renvoyé, etc... ? Vous pourriez alors demander "pour quelles raisons le poste est-il vacant aujourd'hui ?", et noter, le cas échéant, la facilité ou l'embarras du recruteur à vous répondre.

      - Une question plus personnelle pourrait éventuellement être posée à la personne que vous avez en face de vous.. Une question qui casse les codes et inverse le rapport de l'échange. Une question qui pousse le recruteur à s'exprimer en dehors d'une communication plus officielle, à se livrer davantage et casser ainsi, parfaitement involontairement, la frontière entre lui et vous : "Que trouvez-vous chez Tartempion (l'entreprise en question) que vous n'avez jamais trouvé ailleurs ?". J'adore cette question, légère, pertinente, créant un vrai rapport d'échange entre le recruteur et le candidat. Une question qui pourrait amener des réponses riches en enseignements et informations... des informations introuvables sur le site officiel. 

      - Enfin, THE question, LA grande question que personne n'ose poser et qui, pourtant, permettrait à bon nombre de candidats de mieux dormir.. Une question directe, obligeant le recruteur à orienter ses réflexions autour de vous et de ce qui va bien dans votre profil : "Que pensez-vous de ma candidature ?".
      C'est une question simple, non ? Et pourtant, elle n'est jamais posée ! Il s'agit en fait d'une question clé, décisive, permettant de conclure un entretien sur une note positive, même si votre interlocuteur ne répond rien. N'oubliez pas, ce n'est pas la réponse qui importe, c'est la façon dont réfléchit le recruteur, la façon dont il pense votre candidature qui compte vraiment...

      Bien, je vous laisse compléter cette liste, étoffez-la, prévoyez des points relatifs au contexte de l'entreprise, aux informations glanées au cours de vos recherches. S'il vous est nécessaire de préparer votre prochain entretien de recrutement, d'optimiser votre approche, de présenter correctement vos compétences, vos expériences, je vous invite à investir quelques dizaines d'euros dans une séance de coaching dédiée à la seule préparation à l'entretien d'embauche. Il s'agira probablement d'un investissement précieux qui vous démarquera de tous les autres candidats.
      A très vite !