Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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La richesse infinie du parcours atypique

"j'aurais tant aimé avoir un parcours lisse, tout linéaire.. Sortir d'une grande école, intégrer un groupe international et puis, tous les sept, huit ans, changer de poste, de département, gravir les échelons et pourquoi pas, changer d'entreprise... Mais non, mon parcours ne ressemble pas à cela, et je crois que c'est exactement ce qui me fait défaut pour convaincre un recruteur..."

Voici une réflexion que j'entends très souvent de la bouche de mes clients, comme s'ils rêvaient d'une autre vie professionnelle pour ne plus avoir à se justifier, à expliquer des choix qui ne sont pas toujours... explicables.
Je sais bien que votre expertise n'est pas de passer un entretien de recrutement, qu'elle se situe ailleurs, dans un savoir être, un savoir faire, technique, théorique, académique et tous les "iques" qui s'en rapprochent..
Il est parfois usant d'expliquer une vie pleine d'aléas, de rebondissements en tous genres, de revirements, de changements.. une vie de roman, quoi ! Usant de devoir se justifier, revenir en arrière, sur des décisions prises dans un contexte qui n'est plus celui d'aujourd'hui. Alors oui, une vie linéaire semble bien reposante comparée aux tempêtes essuyées et traversées jusqu'à ce jour..

profil atypique
La richesse infinie du parcours atypique

Evidemment, ce que nous avons mis en place à 20 ans ne ressemble pas forcément à ce que l'on pourrait  faire aujourd'hui, des décennies plus tard. Certains ont payé cash de mauvaises options, par de l'ennui, du chômage, des changements dépassant le cadre professionnel, parfois de la stagnation, des retours en arrière..

Profil atypique

Mais bon, dans ce parcours, quelques succès émergent, des satisfactions, une reconnaissance, celle de nos pairs, notre quart d'heure de gloire, d'espoir, d'enthousiasme.. Selon Oscar Wilde, "l'expérience est le nom que l'on donne à ses erreurs". Alors de l'expérience, certains parmi vous en ont accumulée, beaucoup, énormément ! Une expérience parfois issue de mauvais choix, par vanité, malchance, méconnaissance, fainéantise, impatience, mais aussi de l'expérience générée par des valeurs, celles de l'apprentissage, l'orgueil, l'honnêteté, le sens des responsabilités (familiales par exemple), la résilience.. que sais-je encore !
Ne pouvant revenir sur le passé, ne pouvant le modifier, ne reste qu'une seule option : l'assumer. Assumons ! Et respectons ce que nous sommes, ce que nous sommes devenus, ce que nous continuons de devenir grâce à ce parcours sinueux... Et puis n'oublions jamais que ce "parcours" s'inscrit dans quelque chose de plus grand : la vie.. notre vie.

Confronté parfois au conformisme de recruteurs, je reste néanmoins très optimiste quant à l'ouverture de nos esprits vis-à-vis de l'atypique, du parcours "non-linéaire". J'y vois un formidable souffle, une capacité nouvelle de nos entreprises à faire autrement, à sortir du cadre, à puiser dans les Richesses Humaines (et non les ressources) ces parcours assumés, des expériences de baroudeurs, parfois paradoxales.. D'aller créer au sein d'entreprises ouvertes au non conformisme un esprit de pionniers, d'aventuriers qui expliquent leurs choix par la simple volonté et la détermination d'aller au bout de leurs envies. 

Votre CV n'est pas linéaire ? N'est pas lisse ? Jonché de creux, de bosses, de sillons ? C'est dans les sillons justement que germent les graines, que sortent les notes de musique, que les chemins se tracent. Le vrai, le véritable, l'authentique n'est jamais issu d'un laboratoire aseptisé mais bien d'une confrontation à la réalité du terrain.. Et nos vies professionnelles constituent un merveilleux champ d'expérience. Vous ne croyez pas ? 

Et peut être l'avez-vous remarqué, les fondements du parcours linéaire commencent à se fissurer. Aussi les grandes écoles qui propulsent très souvent de riches personnalités vers l'ennui d'une carrière lisse sont avides d'expériences "roots", de week-end de survie, d'excursions en autonomie, de boue, de saleté, de tempêtes.. Connaissez-vous le slogan d'HEC ? "Apprendre à Oser".. et bien cela ne s'apprend pas dans les couloirs ouatés de l'académisme, cela s'apprend en sortant des chemins tracés, en refusant de s'inscrire dans la linéarité d'un parcours tout tracé, en prenant des risques, et d'abord, celui de se tromper, de se planter magistralement... 
Alors, soyez rassuré, votre parcours tout cabossé, vaut tout l'or du monde et contient toute les richesses de développement, de résilience, d'adaptation et de courage que recherchent les employeurs !

Analyse de CV

Votre parcours est atypique ? Tant mieux ! Vous ne savez comment le valoriser ? Investissez enfin sur vous et confiez moi l'analyse de votre CV, je serais ravi de vous apporter des réponses très concrètes pour renforcer son impact et en faciliter la compréhension (pas la vôtre, celle de votre futur employeur). 


Haut les Coeurs !


Dois-je quitter mon job ou non ? 10 questions à se poser pour y voir plus clair...

Être bien dans son emploi


Suis-je bien dans mes pompes ? Suis-je bien dans mon job, mon emploi, cette fonction que j'exerce depuis quelques temps...? 

Voilà un ensemble de questions, de réflexions essentielles par lesquelles il nous arrive de passer. Est-ce que je passe à coté de ma vie professionnelle ou au contraire suis-je bien ancré dans un emploi qui m'épanouit ou contribue au fait que je me sente bien... ?

Je le reconnais, cette question s'adresse davantage à tous ceux qui sont en emploi. Lorsque l'on tend l'oreille lors d'une soirée entre amis, ou dans la vie de tous les jours, on remarque que beaucoup de personnes se plaignent de leur job, de la difficulté qu'elles ont à le réaliser, de la perte de certaines valeurs et du stress générés par des actes stupides ou improductifs... Parfois, ce sont les relations tendues entre collègues ou vis-à-vis de sa hiérarchie qui posent un sombre voile sur notre capacité à s'investir dans un emploi qui ne correspond plus à nos attentes.

bien quitter job emploi
Est-ce le moment de quitter mon emploi ?

Le coaching de carrière propose un accompagnement qui dépasse largement celui de la valorisation de ses compétences ou de la préparation à l'entretien de recrutement. Il permet d'évaluer un large champ personnel et professionnel destiné à explorer vos capacités, vos motivations profondes, ce que vous attendez de la vie (et aussi ce que vous provoquez pour répondre à vos attentes), tout ce qui vous fait vibrer, ce qui vous place en haute énergie, tout ce qui vous rend.. irrésistible.
Par conséquent, aborder le thème de l'épanouissement, du bien-être ou du plaisir à se lever chaque matin pour aller travailler est l'une des approches les plus fondamentales qui soit en matière de coaching emploi. Vous destinez-vous à survivre ou à vivre selon vos envies, vos besoins.. Vous destinez-vous à vous tourner le dos, à piétiner vos idéaux ou bien à respecter intégralement (et peut-être pour la première fois) vos valeurs, votre identité...

Mal-être professionnel

Je vous propose quelques axes de réflexion pour bien aborder la question du bien-être dans l'emploi :

  • 1- Commencer simplement à se poser cette question est le signe que quelque chose est à explorer. Peut-être une amélioration attendue ou espérée.. une fatigue ou l'impression d'avoir "fait le tour de la question", de tellement tout maîtriser par un effet de répétition, de routine que l'on stagne littéralement, sans continuer à apprendre, sans progresser dans sa pratique. Qu'avez-vous appris cette dernière année ? De quelle façon avez-vous progressé, dans vos méthodes, votre organisation, votre maîtrise technique... ? Êtes-vous sorti de votre zone de confort ? Vous êtes vous exposé à la nouveauté d'une pratique (management ? Finances ? Process ? Projets ambitieux ?)

  • 2- Avez-vous faim de travail ? En d'autres termes, avez-vous l'impression d'être un moteur éteint, ou au contraire sollicitez vous les nouveaux défis ? Vous sentez-vous stimulé intellectuellement ? Et comment faites-vous pour entretenir vos neurones professionnels ? Vous emparez-vous de tous les travaux possibles ? Travaillez-vous trop ? Pas assez ? De certains travaux ? Lesquels en particulier ?

  • 3- "Pleurez-vous chaque matin devant votre biscotte" (cette expression n'est pas la mienne, mais celle d'une cliente que j'ai accompagnée), le ventre noué, retardant le plus possible votre départ ? Votre emploi est-il écologique, compatible avec votre projet de vie ? Partez-vous fatigué ou au contraire plein d'énergie ? Quelles sont vos relations avec vos collègues ?

  • 4- Vous demandez-vous régulièrement s'il est temps de changer d'emploi ? Repoussez-vous souvent cette décision parce que vous craignez de perdre quelque chose (la sécurité d'un emploi, d'un salaire, des repères, une identité sociale, etc...), parce que cela fait si longtemps que vous travaillez pour cette entreprise que la peur vous saisit à l'idée de vous confronter au marché de l'emploi... Tous les signes de lassitude anxiogène sont à traquer pour vous remettre en mouvement.

  • 5- Parvenez-vous à vous investir dans d'autres sphères que votre vie professionnelle ? Pour rééquilibrer un manque, une envie, une valeur ? Avez-vous cette énergie pour vous libérer totalement du mal-être professionnel, vous ouvrir à d'autres horizons, rencontrer d'autres personnes ? Libérez-vous la pression qui vous ronge d'une façon satisfaisante pour votre équilibre ?

  • 6- Une impression de gâchis vous vient-elle parfois à l'esprit ? Cette sensation de gaspiller votre énergie, votre intelligence ? De ne pas l'exploiter complètement, de tourner en sous-régime et de ressentir un immense décalage entre votre potentiel, votre intelligence et ce qu'il vous est possible de réaliser au sein de votre entreprise, ménageant les susceptibilités, ou cherchant à ne pas dépasser pour répondre aux attentes non masquées d'un management en mal d'humanité.

  • 7- Le principe de réalité vous empêche t'il de vous poser cette question ? Vous ramène t'il à la dure réalité d'une fatalité bien encombrante. Par exemple, votre conjoint est-il(elle) en poste ? Quelle est votre marge de manoeuvre ? Êtes-vous seule(e), avec des enfants ? Sans ? Dans un lieu étranger, isolé ? Les charges financières, les responsabilités vous donnent-elles l'impression d'être bâillonné, étouffé par une situation inextricable ?

  • 8- Travaillez-vous dans un environnement qui vous tire vers le haut ? Un management stimulant qui cherche à vous faire progresser ? Existe t'il dans votre entreprise des perspectives d'évolution ? Des "plans de carrière", une politique de formation digne de ce nom ? Et si non, qu'avez-vous mis en place pour évoluer, pour communiquer sur votre évolution ?

  • 9- Une question qui fâche : votre employeur vous paye t'il à votre juste valeur ? Pas assez ? Trop (oui, cela arrive aussi de se saisir prisonnier d'un salaire trop élevé...) ? Votre salaire reconnaît-il vos efforts ? Un emploi sous payé est souvent assorti d'un haut turnover. Quelle est la politique salariale des concurrents ? Que disent les personnes que vous rencontrez ? Existe t'il un système de reconnaissance autre que la reconnaissance verbale (si déjà elle existe !!) satisfaisant pour vous ?

  • 10- Aborder cette question implique t'il un changement radical, comme un changement de lieu de vie, changement d'employeur ou carrément un changement de métier ? Ou bien, des aménagements peuvent-ils être mis en place ? Des compromis qui rendront la vie meilleure, plus agréable, tant professionnellement que personnellement ?


Ces 10 questions, peut-être les vous êtes-vous déjà posées.. Elles permettent d'observer, sans passion, les conditions de votre emploi, pour reconstruire, d'une manière ou d'une autre, les conditions d'accès à une vie professionnelle plus satisfaisante.

Quitter son job ?

Des questions pour prendre de la distance, relativiser ou... décider et poser des actes concrets. Si ces questions résonnent, je ne peux que vous encourager à mettre en place une réflexion sérieuse destinée à remettre du mouvement dans votre vie professionnelle. Je vous accompagnerai dans cette démarche et vous propose de prendre connaissance de l'un des modules de coaching (très abordable, je vous rassure car j'applique une politique du prix juste)  dédié à cette réflexion vitale.

A bientôt !

Projet de vie ou produire du sens

Objectifs professionnels

Je remarque que nous sommes sur-équipés pour atteindre nos objectifs professionnels, nous suivons aisément la progression de nos résultats, mettons en place un certain nombre d'indicateurs, d'actions correctives... Bref, nous sommes orientés autour de nos objectifs professionnels que, bon an, mal an, nous avons définis avec soin. Si je vous demande de me décrire vos objectifs professionnels à court terme, moyen terme et long terme, je parie que vous saurez me répondre quelque chose ! N'est-ce pas ? 

Bien sûr, toute notre énergie est concentrée autour de la réalisation de ces objectifs précis, souvent chiffrés ou argumentés, en tout cas clairs. Pourtant, je rencontre de nombreuses personnes, qui, bien que connaissant leurs objectifs et ayant travaillé sur leur projet professionnel, un projet individuel ou collectif, s'interrogent sur le sens de ce qu'elles produisent et engagent. 

"Quel sens je donne à mon engagement ? Quel est le sens de mon travail ?"
... vaste question à laquelle je me garderai bien de répondre. En revanche, bien que sur-équipés en objectifs professionnels, je rencontre régulièrement des salariés, employés, cadres, managers qui ont perdu l'enthousiasme, la motivation, le plaisir de se lever chaque matin...

Travailler sur son projet de vie redonne du sens à nos actions et au travail
Le Dormeur - Georges Seurat

Regardons les choses sous un autre angle. Un angle d'équilibre : connaissez-vous votre projet de vie ? Quels sont vos objectifs personnels à court, moyen et long terme ? Les avez-vous écrits ces objectifs, les avez-vous pensés, en terme de réalisation, de stratégie, de méthodologies, d'actions surtout... Que faites-vous quotidiennement pour réaliser votre projet de vie ?

Ne trouvez-vous pas effarant que nous soyons bien plus conscients et connaisseurs de nos objectifs professionnels et si peu regardant sur nos objectifs personnels ? Le travail, justement, est l'une des stratégies permettant d'atteindre son projet de vie. 
N'attendez pas que votre emploi ait du sens, un sens venant de je-ne-sais-où, mais décidez de lui donner un sens en l'utilisant comme béquille, marche-pied permettant de vous rapprocher de vos objectifs personnels. 
En une phrase, le sens que vous accordez à votre travail ne dépend que de vous, ne peut venir que de vous...

Projet de vie

Chaque action, chaque instant de mon travail, de mon emploi, me remplit de joie... Suis-je angélique, optimiste ? Peut-être un peu... je suis surtout réaliste, chaque élément de mon travail me permet de me rapprocher de mon projet de vie, soit en le finançant, soit en me permettant d'apprendre, de découvrir, de me comporter d'une façon conforme à ce que je décide d'être... Mon projet de vie est familial, financier, physique, social, culturel, spirituel...et pour chacun des ces éléments, je connais mon but, mes objectifs, à court, moyen et long terme... 

"Même le travail le plus ordinaire produit du sens" Richard Sennett 

Je sais bien que pour beaucoup d'entre nous, le fait d'envisager sa vie personnelle sous l'angle des objectifs est rebutant "c'est bon, j'ai suffisamment d'objectifs au boulot, je ne vais pas m'en coller d'autres à la maison !". Ben si, justement. Il s'agit probablement du meilleur moyen de redonner du sens à votre quotidien, en sachant exactement pourquoi vous faites ce que vous avez à faire... pourquoi, chaque matin, vous vous extirpez d'un lit bien douillet pour commencer une nouvelle journée de travail. Du coup, tous les métiers ont un sens, celui que vous déciderez de lui donner. Si vous souhaitez avancer dans cette réflexion, je serais ravi d'échanger avec vous et de vous accompagner - le cas échéant - au cours de l'une des prestations de coaching de carrière.

Haut les Coeurs ! .. et à bientôt.

La détermination

"J'ai peur d'être lourd"

Lors d'un récent échange avec un DRH, ce dernier m'expliquait qu'il détestait les candidats "insistants", considérant qu'ils devaient attendre patiemment les instructions ou nouvelles (souvent mauvaises du reste) avant de pouvoir lever le petit doigt pour se manifester... Imaginez ma stupeur et ma totale opposition à cette aveugle obéissance.

Ma réponse fut celle-ci : "quel paradoxe que d'exiger auprès de ses propres collaborateurs d'insister toujours et encore, jusqu'à l'obtention de leurs objectifs et en même temps, d'écarter les candidats qui spontanément sont dans cette posture !". Cela ne tient pas un seul instant, en contradiction totale avec les valeurs de l'entreprise.

La détermination est LA clé de votre recherche d'emploi
Octave Lapize - Vainqueur tour de France 1910


Dans notre culture, on ne veut pas gêner, le rapport à l'autorité reste fort et insister dans sa candidature fait preuve de goujaterie, d'insolence, d'insurrection presque... "j'ai peur d'être lourd...".

Cependant, il nous est tous arrivé d'atteindre des objectifs ambitieux en faisant preuve d'opiniâtreté, de pugnacité, de détermination (ou alors, les objectifs n'étaient pas ambitieux). Nous avons tous de la volonté, de la motivation, mais ce qui nous distingue souvent les uns des autres, c'est la détermination. Vous savez, celle-là même qui fait que, parfois, un candidat moins compétent est retenu, alors que votre dossier est parfait sur tous les plans.

Pourquoi ce rappel, parce la motivation ne suffit plus

Je vous invite à vous replonger dans vos épopées professionnelles, de vous remémorer les victoires, les succès dont vous êtes le plus fier. Etait-ce simple ? N'avez-vous jamais affronté des obstacles, ne vous êtes-vous jamais heurté à un "non" ? Si, bien sûr... mais la détermination, en cet instant était si forte, que vous ne vous êtes jamais arrêté au "non" et avez continué votre route, rempli de détermination. 

Aujourd'hui, votre objectif, votre résolution s'appelle l'emploi. Vous êtes motivé, c'est évident. Vous êtes empli de volonté, c'est évident. En revanche, faites-vous preuve de détermination ? Êtes-vous prêt à appeler un interlocuteur, sans cesse, jusqu'à temps que vous lui ayez parlé personnellement ?  Avez-vous déjà envoyé trois fois de suite une candidature spontanée à une entreprise, surtout si elle vous a répondu négativement ? Avez-vous confirmé votre volonté en déposant un CV tous les jours au comptoir de l'accueil d'une entreprise ciblée ? Avez-vous osé faire tous ce que les autres candidats ne feront jamais ? Vous êtes vous autorisé à insister parce qu'il en va de votre vie et que personne, ne décidera pour vous, ce qui est bon, ou non ? 

La détermination, c'est vrai, peut exaspérer des DRH... Et alors, vous êtes déterminé parce que ce poste, vous le désirez, or, vous ne l'avez pas, pas encore. Donc, exaspéré ou pas, le DRH ne vous a toujours pas convoqué. Soyez déterminé, ne vous contentez pas d'un non, surtout pour les postes importants, surtout lorsqu'il s'agit de votre avenir. 
Arrêtez cette obéissance néfaste et insistez comme vous le feriez au service d'une entreprise. Vous êtes trop nombreux à me dire : "je ne lâche rien lorsqu'il s'agit de négocier quelque chose pour mon employeur, mais quand il s'agit de moi, je ne sais plus faire...". Si, vous savez faire : vous ne lâchez rien, en toutes circonstances. Parce qu'au bout du chemin, après avoir essuyé un certain nombre de refus, je parie que vous serez convoqué pour que l'on comprenne d'où vient votre motivation hors norme.

Lire aussi : 

Crédit photo Presse Sports

L'hirondelle qui murmurait à l'oreille des hommes

L'hirondelle qui murmurait à l'oreille des hommes

J'ai vu ce matin ma première hirondelle de l'année ! Chouette, non ? Heureux, je l'ai observée longuement, posée sur un fil de téléphone tendu mollement au dessus de mon jardin, je me suis rapproché doucement et voici ce qu'elle m'a dit :

"Salam ! Comment vas-tu ? Tu es mon premier humain de ce printemps ! Je suis ravie ! Tu vas me porter chance j'en suis sûre ! Chez nous, les hirondelles, nous avons un dicton : "Homme qui prend le temps de lever la tête, pour le meilleur nous fête..."et j'ai bien vu en toi le plaisir sur ton sourire, la photo que tu as essayé de prendre pour l'envoyer à ta famille. 

Observer la nature et tirer des leçons de développement personnel
Rencontre inspirante avec une hirondelle

Partout où je passe, je déclenche la sympathie, surtout en ce moment... Pourtant, personne ne sait que mon parcours pour venir jusqu'ici a été long ! Tout le monde imagine que je viens de nulle part alors qu'il y a 10 jours, je traversais le désert, à deux becs d'y rester, j'y ai laissé quelques plumes, crois moi ! 

La traversée du désert

Un vrai parcours du combattant, pas linéaire pour deux ronds, surtout pour moi qui suis si légère et fragile.. Tu savais que je ne pèse que 20 grammes ? Non, hein, tu me crois forte, tu penses que je vaux les 200 points du mille bornes, que je traverse le mur du son, en sifflotant ! 

Non, tu ne sais rien de ma vérité... C'est vrai que je suis rapide, mais seulement avec le vent dans le dos, je suis tellement légère qu'une rafale de vent chaud me soulève si haut que je ne peux plus redescendre pour me nourrir, que je ne peux traverser les zones de fortes dépressions qu'en les contournant, méthodiquement. 

Faire de ses faiblesses un atout

Je n'ai pas l'air comme cela, mais je suis la spécialiste du contournement d'obstacle, je ne résiste pas à la résistance. De ma faiblesse, j'en fais un atout. Certes, ma légèreté m'empêche d'affronter les épreuves que la Nature m'envoie régulièrement, mais elle me permet également de me laisser porter par les vents dominants, préservant mes forces, économisant mon énergie... 
Mon talent est de me placer là où je suis la mieux portée... dans la direction qui me va... 
J'ai traversé toute la moitié de l'Afrique, appelée par une envie - qui remonte à fort longtemps - de goûter les moucherons européens qui pullulent dans les marais et dans vos champs.. Miamm, miamm ! 

Je n'ai besoin de rien

Et quand j'aurai repris des forces - il me manque encore 2 ou 3 grammes- eh bien, j'ai l'intention de trouver un compagnon et de m'installer tout l'été avec lui ! J'ai repéré une grange où il ferait bon vivre ! Tu sais ce qui me fait plaisir ? Vous frôler, vous les humains, en volant en rase-motte, vous observer vous enfermer dans vos voitures, ou dans de grandes boîtes sur rail qui vous emmènent là où je ne pourrai jamais vous suivre.. C'est votre choix !
Le mien étant de me dire, le plus souvent possible : "je n'ai besoin de rien".. Si tu veux bien, je vais te laisser car j'ai repéré un nuage de moucherons que je ne veux pas manquer ! Bon vent !"

Ahurissant, non ? Je n'en croyais pas mes oreilles ! L'hirondelle qui murmure à l'oreille de l'homme... Que m'a t'elle dit au fond ? Elle m'a rappelé plusieurs choses que je souhaite partager avec vous :


  1. Sa réalité n'est pas la mienne, tout ce que je peux imaginer sur sa vie n'est que suppositions, projections.. fantasmes. La carte n'est pas le territoire et non, l'autre ne pense pas comme moi.
  2. L'hirondelle fait du bien... je suis heureux en l'observant. Cependant, il m'arrive d'oublier d'observer tout ce qui existe autour de moi, quand l'hirondelle n'est plus là. C'est parce que je prends le temps d'observer que je me procure du bien-être et non pas parce que j'observe ce charmant oiseau.
  3. L'hirondelle est légère et vulnérable. De ses faiblesses elle en a fait des atouts extraordinaires en maîtrisant parfaitement sa technique, son art de voler... Une présupposée "faiblesse" est toujours relative et constitue systématiquement une force pour qui veut bien s'en servir. Et moi, quelle est la technique artistique, professionnelle, personnelle ou autre que je maîtrise le mieux ? Quels sont mes talents ? Qu'ai-je appris ? Comment pourrais-je les développer, continuellement et les appliquer au service de mes résolutions ?
  4. J'aime ce qui procure du plaisir comme d'apercevoir les grues au printemps, la tour Eiffel dans le métro depuis la station Bir Hakeim, entendre le fou rire d'un enfant,  tout ce qui me donne le sourire... Alors je décide de le rechercher en observant tout autour de moi, en toutes circonstances, à tout moment.
  5. Traverser le Sahara quand on pèse 20 grammes me semble incroyable... Je pèse quelques grammes de plus, quel pourrait être mon Sahara, qu'est-ce qui me donnerait suffisamment de détermination pour contourner chaque obstacle que pourraient présenter mes objectifs ?
  6. Je croyais que c'était simple d'être une hirondelle, qu'elle a juste de la chance d'apparaître comme cela au mois d'avril.. ET dans mon entourage, y a t'il des gens que j'estime chanceux et dont, au fond, je ne connais rien ? Et si j'apprenais à les connaître ? A entrer en relation avec eux ? 

Vivement que je rencontre une mouche... Peut-être me racontera t'elle d'autres histoires d'hirondelles !

Lire aussi :
- Collectionner les vents


Changer de discours intérieur

Que dit-elle votre petite voix, seconde après seconde ? A t'elle l'habitude de soupirer ? De chouiner, de souligner les manques, de se plaindre, de critiquer ? Cette petite voix, c'est votre discours intérieur, c'est le message qu'elle délivre à chaque instant, colorant vos humeurs à la lueur de votre éducation, de votre expérience, de vos croyances... 
Un discours que vous n'avez pas réellement choisi... jusque maintenant, puisque je vous propose de le changer manu militari pour vous mettre - enfin - vraiment sérieusement à la réalisation de vos projets !

Imaginez un instant qu'une personne, appelons la Tatie Danièle, vous accompagne constamment en critiquant tout ce que vous entreprenez, tout ce que vous émettez... "T'es nul !", "Bah dis donc, t'es vraiment pas doué !", "Tu vas encore tout rater !", "c'que t'es moche...." Exaspérant, non ? Il y a fort à parier que vous prendriez vos jambes à votre cou pour fuir la pression négative infligée par l'autre "casse-bonbons...", pas vrai ?

Arrêter l'auto sabotage en construisant un nouveau discours intérieur intérieur
Votre petite voix s'appelle t'elle Tatie Danièle ?

Eh bien, ce n'est pas si sûr... Je constate jour après jour, combien nous sommes indulgents envers cette petite voix, qui, très souvent, a cette fâcheuse tendance à ruiner nos efforts, décourager nos ardeurs, anéantir notre estime et pulvériser notre confiance...
Non, nous nous accrochons comme une teigne à cette compagne, lui reconnaissant le "mérite" d'avoir toujours été là... Du coup, on n'y fait plus très attention, elle fait partie du fond sonore, une ritournelle à laquelle nous sommes habitués depuis de si nombreuses années.

Pour être totalement honnête, on ne la reconnait pas vraiment, on ne l'écoute plus, on ne fait plus très attention à elle... Pourtant, son message ne change pas d'un iota, elle continue son oeuvre de destruction massive, dans un silence abrutissant.

Ce que je vous propose, c'est de commencer à la reconnaître cette petite voix, et à noter au fil de la journée, tous les discours négatifs que vous avez tendance à vous répéter "je n'y arriverai jamais"... "qu'est-ce que je fais là ?"... "mais que va t'on penser de moi ?"... "Et si je me trompais totalement...?". 
Il s'agit tout d'abord de repérer votre discours intérieur, de l'identifier, pour savoir si Tatie Danièle vous suit en permanence...
Lorsque nous identifions, lorsque nous reconnaissons, nous quittons la croyance pour entrer dans la connaissance, le savoir, le tangible. Ce savoir est le pilier de la nouvelle construction de votre discours intérieur...

Au fond, s'entendre dire depuis de si longues années que l'on est nul, cela repose concrètement sur quoi ? Sur une expérience malheureuse ? Sur une déception ? Sur un "rateau" remontant au CM2 (Agnès m'aimait "par amitié" et ce fut le drame) ? Sur la remarque d'un "supérieur" (je pouffe, à cause du mot "supérieur")... auquel vous avez donné ensuite raison ? 
A reconnaître son discours intérieur, il est possible de décortiquer la logique qui vous habite, cette vieille habitude que l'on ne remet plus en question...
Alors plutôt que d'inverser la vapeur en changeant la petite voix en une déclaration de foi béate (du style "je suis TOUJOURS fantastique"), je vous propose de construire les piliers de votre nouveau discours...

Prenons un exemple, vous remarquez que votre discours intérieur vous répète sans cesse "tu n'y arriveras jamais"... Chic ! Voilà une occasion de corriger un travers bien handicapant ! 

1- Depuis quand je me dis cela ? Y a t'il un moment particulier qui m'a convaincu de cette affirmation ? Voyons voir... 
Ah oui, je me souviens de mon professeur de sport de 5ème qui voulait - pour je ne sais quelle raison - que je grimpe en haut du corde lisse, et devant mes fesses qui ne parvenait à se soulever, à crié devant toute la classe (et surtout devant la sublissime Isabelle Martin): "quel plat de nouilles... tu n'y arriveras jamais !". Le pire, c'est qu'il a eu raison, je n'y suis jamais arrivé... (gloups - moment émouvant...).

2- Dis donc, les gens qui n'y arrivent JAMAIS, dans TOUS les domaines, je n'en rencontre pas souvent.... Y a t'il un domaine dans lequel il t'arrive de réussir, de parvenir à tes fins..? 
- Euh, oui, bien sûr, je ne suis pas si neuneu ! 
- Cool... Peux-tu me donner quatre exemples de réussites, d'aboutissement dont tu es particulièrement fier ? (les amateurs de dialogues se régalent !) 
Et la personne donne ses exemples...

3- OK, super, Wow ! Je suis impressionné ! Es-tu d'accord avec moi si je te dis que le "je n'y arriverai JAMAIS" repose sur une erreur, un biais, une imposture puisque tu viens de faire la preuve que tu as réussi dans quelques domaines de ta vie ? 
Si vous êtes un mininum ouvert à la discussion, il est fort probable que vous répondiez 
- "oui, je suis d'accord".

4- Alors dis moi, que serait-il plus juste de penser pour te permettre de corriger ce discours intérieur ? - "Que je SAIS que je suis capable de réussir !" lancez-vous triomphalement, les épaules relevées, et l'oeil fier (imaginez la fanfare à cet instant, les confettis et les applaudissements venant du monde entier !)

5- Alors ce que je te propose, maintenant que tu as reconnu ton discours intérieur, à chaque fois que tu entendras "je n'y arriverai jamais", tu te souviendras des exemples que tu viens de me citer et tu affirmeras, "je sais que je suis capable de réussir !". Si tu es rigoureux, si tu t'engages à le faire sérieusement, je peux t'assurer qu'en quelques jours de répétition, tu intègreras cette nouvelle habitude qui deviendra tout aussi évidente que celle dont tu t'assommais continuellement depuis toutes ces années...

Êtes vous prêt à relever le défi ? A corriger sérieusement toutes ces années de dérive ? Haut Les Coeurs ! 

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