Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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Le blog Haut Les Coeurs ! résumé en une phrase...


 Plus de 1300 articles écrits... Tous sur l'emploi ou la recherche d'emploi... Un livre de 2000 pages environ.

Pendant 10 ans, chaque soir, lorsque j'allumais mon ordinateur pour écrire un article, je me trouvais confronté à une question existentielle... : que vais-je bien pouvoir raconter cette fois-ci ? Ce blog a connu des moments de doute, d'euphorie et existe toujours même s'il n'est pratiquement plus alimenté.

Au fond, la technique de recherche d'emploi m'intéresse peu. Je me base sur des règles de bon sens et de psychologie pour apporter un point de vue - toujours discutable, j'en ai conscience - un accompagnement destiné à éclairer ou à oxygéner celui qui ne sait plus ni où regarder, ni par quoi commencer. Mon approche pourrait se résumer en une phrase : 

"Ayez conscience de votre singularité, aimez la, exprimez la. Parce que quoiqu'il arrive, la différence entre un excellent candidat et vous : c'est vous."

Voilà, 1300 articles résumés en une phrase ! Alors bien sûr, je suis entré dans le détail de ce que peut être cette expression, l'estime de soi ou la reconnaissance, l'acceptation de ce qui peut nous différencier. J'ai façonné ces éléments sans jamais trop m'éloigner des objectifs de l'entreprise, ni de la réalité du candidat. S'est dessinée pas à pas, une approche singulière qui m'affranchit aujourd'hui de tout harcèlement marketing, j'ai quitté les réseaux sociaux et laisse venir à moi ceux qui se reconnaissent dans ma démarche.



Au quotidien, j'accompagne, j'analyse, je travaille à vos côtés. Sans chercher "à me vendre". C'est mon luxe. Au quotidien, j'analyse vos CV, avec toujours autant d'enthousiasme. Je pense être l'une des personnes qui passe(ra) le plus de temps à lire et décortiquer votre CV. Alors cela créé des liens très forts parce que l'histoire que je découvre, je la lis dans ses subtilités, ses non-dits, ses modesties, ses peurs. Chaque CV est une pièce de théâtre mettant en scène un bout de votre vie... Alors je me sens honoré de la confiance que vous me témoignez et après des années de pratique, mon regard est habitué à lire les silences ou l'absence de mots. A les mettre en harmonie d'une certaine façon.

Pierre DENIER
Au plaisir de travailler avec vous !


Je reste un indécrottable humaniste qui croit fermement en chacun d'entre nous. Cela aide à ne pas se prendre trop au sérieux et à chercher constamment à révéler ce qui est en chacun d'entre nous. Une analyse de CV dépasse le cadre du CV. Elle permet à chacun de se réapproprier son passé professionnel, de se réconcilier avec ce dernier, d'en être fier ou tout au moins de l'assumer, la tête haute quelques soient les écueils vécus. La posture tout entière du candidat s'en trouve revigorée, car ce CV devient la structure même d'une approche solide que l'entreprise saura exploiter. C'est cela mon approche, vous accompagner pour créer une sorte de trait d'union entre l'employeur et le candidat.

Je pense que je reprendrai de temps en temps l'écriture sur ce blog, juste comme ça, sans pression aucune, juste pour le plaisir de vous dire comme j'aime vous travailler à vos côtés chaque jour.


Haut les Coeurs !

La richesse infinie du parcours atypique

"j'aurais tant aimé avoir un parcours lisse, tout linéaire.. Sortir d'une grande école, intégrer un groupe international et puis, tous les sept, huit ans, changer de poste, de département, gravir les échelons et pourquoi pas, changer d'entreprise... Mais non, mon parcours ne ressemble pas à cela, et je crois que c'est exactement ce qui me fait défaut pour convaincre un recruteur..."

Voici une réflexion que j'entends très souvent de la bouche de mes clients, comme s'ils rêvaient d'une autre vie professionnelle pour ne plus avoir à se justifier, à expliquer des choix qui ne sont pas toujours... explicables.
Je sais bien que votre expertise n'est pas de passer un entretien de recrutement, qu'elle se situe ailleurs, dans un savoir être, un savoir faire, technique, théorique, académique et tous les "iques" qui s'en rapprochent..
Il est parfois usant d'expliquer une vie pleine d'aléas, de rebondissements en tous genres, de revirements, de changements.. une vie de roman, quoi ! Usant de devoir se justifier, revenir en arrière, sur des décisions prises dans un contexte qui n'est plus celui d'aujourd'hui. Alors oui, une vie linéaire semble bien reposante comparée aux tempêtes essuyées et traversées jusqu'à ce jour..

profil atypique
La richesse infinie du parcours atypique

Evidemment, ce que nous avons mis en place à 20 ans ne ressemble pas forcément à ce que l'on pourrait  faire aujourd'hui, des décennies plus tard. Certains ont payé cash de mauvaises options, par de l'ennui, du chômage, des changements dépassant le cadre professionnel, parfois de la stagnation, des retours en arrière..

Profil atypique

Mais bon, dans ce parcours, quelques succès émergent, des satisfactions, une reconnaissance, celle de nos pairs, notre quart d'heure de gloire, d'espoir, d'enthousiasme.. Selon Oscar Wilde, "l'expérience est le nom que l'on donne à ses erreurs". Alors de l'expérience, certains parmi vous en ont accumulée, beaucoup, énormément ! Une expérience parfois issue de mauvais choix, par vanité, malchance, méconnaissance, fainéantise, impatience, mais aussi de l'expérience générée par des valeurs, celles de l'apprentissage, l'orgueil, l'honnêteté, le sens des responsabilités (familiales par exemple), la résilience.. que sais-je encore !
Ne pouvant revenir sur le passé, ne pouvant le modifier, ne reste qu'une seule option : l'assumer. Assumons ! Et respectons ce que nous sommes, ce que nous sommes devenus, ce que nous continuons de devenir grâce à ce parcours sinueux... Et puis n'oublions jamais que ce "parcours" s'inscrit dans quelque chose de plus grand : la vie.. notre vie.

Confronté parfois au conformisme de recruteurs, je reste néanmoins très optimiste quant à l'ouverture de nos esprits vis-à-vis de l'atypique, du parcours "non-linéaire". J'y vois un formidable souffle, une capacité nouvelle de nos entreprises à faire autrement, à sortir du cadre, à puiser dans les Richesses Humaines (et non les ressources) ces parcours assumés, des expériences de baroudeurs, parfois paradoxales.. D'aller créer au sein d'entreprises ouvertes au non conformisme un esprit de pionniers, d'aventuriers qui expliquent leurs choix par la simple volonté et la détermination d'aller au bout de leurs envies. 

Votre CV n'est pas linéaire ? N'est pas lisse ? Jonché de creux, de bosses, de sillons ? C'est dans les sillons justement que germent les graines, que sortent les notes de musique, que les chemins se tracent. Le vrai, le véritable, l'authentique n'est jamais issu d'un laboratoire aseptisé mais bien d'une confrontation à la réalité du terrain.. Et nos vies professionnelles constituent un merveilleux champ d'expérience. Vous ne croyez pas ? 

Et peut être l'avez-vous remarqué, les fondements du parcours linéaire commencent à se fissurer. Aussi les grandes écoles qui propulsent très souvent de riches personnalités vers l'ennui d'une carrière lisse sont avides d'expériences "roots", de week-end de survie, d'excursions en autonomie, de boue, de saleté, de tempêtes.. Connaissez-vous le slogan d'HEC ? "Apprendre à Oser".. et bien cela ne s'apprend pas dans les couloirs ouatés de l'académisme, cela s'apprend en sortant des chemins tracés, en refusant de s'inscrire dans la linéarité d'un parcours tout tracé, en prenant des risques, et d'abord, celui de se tromper, de se planter magistralement... 
Alors, soyez rassuré, votre parcours tout cabossé, vaut tout l'or du monde et contient toute les richesses de développement, de résilience, d'adaptation et de courage que recherchent les employeurs !

Analyse de CV

Votre parcours est atypique ? Tant mieux ! Vous ne savez comment le valoriser ? Investissez enfin sur vous et confiez moi l'analyse de votre CV, je serais ravi de vous apporter des réponses très concrètes pour renforcer son impact et en faciliter la compréhension (pas la vôtre, celle de votre futur employeur). 


Haut les Coeurs !


L'aventure de l'emploi

La recherche d'emploi, son lot d'écueils, de difficultés, de bonnes surprises, s'apparente à une exploration. 
Une aventure, rarement provoquée ou souhaitée par celui qui la vit, un cheminement faisant de vous l'explorateur de contrées inconnues, faisant face à mille dangers, avançant pas-à-pas en fonction des découvertes, des obstacles rencontrés jusqu'à la découverte d'un espace jusque là jamais foulé. 

C'est ma vision romantique d'une période souvent complexe tant sur le plan personnel que professionnel, nécessitant, à celui qui la rencontre, d'aller puiser au fond de lui-même toutes les ressources qui permettront d'aboutir à un résultat satisfaisant... l'emploi, en l'occurrence.

Je n'idéalise évidemment pas cette recherche mais je vous propose de l'envisager d'une façon différente, selon des principes dynamisants favorisant la dédramatisation de l'enjeu et libérant vos énergies pour qu'elles soient concentrées autour de votre but, davantage qu'autour de vos angoisses.


Les explorateurs ont ceci en commun, c'est que la préparation de leur voyage nécessite une minutie extraordinaire permettant d'envisager chaque étape dans ses moindres détails. Une aventure, une exploration se joue dans la préparation. Rien ne s'improvise, tout s'envisage pour imaginer les solutions éventuelles et plans B permettant de rebondir, de continuer à avancer, quelle que soit la difficulté. La préparation en question, s'articule autour de deux axes bien distincts :

  1. l'organisation rigoureuse d'une journée de recherche d'emploi laissant une large part aux rencontres, créations de relations, veille emploi, recherches d'informations sur vos secteurs d'activité, sans oublier les travaux de production liés aux envois de candidatures et mises en contacts...
  2. la préparation mentale facilitée par la volonté farouche de maintenir les liens de socialisation (familles, amis, rencontres professionnelles), mais également physique, pour développer la tonicité, déconnecter d'une recherche longue et s'octroyer des moments personnels d'oxygénation.
Un aventurier se lançant dans la route du Rhum se demande rarement ce qu'il va manger et s'il est temps pour lui d'arrêter son bateau pour lancer une ligne de canne à pêche dans l'océan ! Tout est préparé, dans les moindres détails.

Admettons que vous acceptiez de revêtir le costume d'un explorateur (costume qui vous va très bien du reste !) : vous devez d'abord vous assurer que jamais, je dis bien jamais, vous ne resterez planté quelque part, immobile, en pleine nature hostile... Les prédateurs ne seront jamais bien loin, il vous faudra donc maintenir constamment un rythme de progression, à l'image de l'homme de la forêt de Descartes, même si l'épuisement, la fatigue, la lassitude se font ressentir...

Comment toujours progresser ? Probablement en vous fixant un but suffisamment ambitieux (trouver un job selon le modèle que vous aurez défini) et tout mettre en oeuvre, de façon massive et méthodique pour atteindre vos objectifs, ceux qui ne dépendent que de vous (et pas du recruteur), par exemple : 
  • répondre chaque jour à deux annonces, après les avoir consultées sur les jobboards spécialisés ou généralistes 
  • envoyer trois candidatures spontanées, 
  • entrer en relation avec six personnes sur les réseaux sociaux professionnels
  • appeler deux contacts... 
... c'est un exemple, assez représentatif de ce qui vous attend ! Vous constatez que le recruteur n'a rien à voir avec vos objectifs ! Bien entendu, vous travaillerez vos relances, répondrez aux courriers négatifs en les traitant comme de véritables opportunités (mais il s'agit là d'un autre thème largement évoqué sur ce blog).

Comment toujours progresser ? En étant capable de recharger vos batteries pardi... Lever la tête de votre ordinateur, marcher, bouger, passer un peu de temps (et avec le sourire !) avec vos enfants, en faisant tout ce que vous ne pourrez plus réaliser lorsque vous serez en poste ! Avaler un peu de magnesium ou de vitamines C en automne ou en hiver.. Vous alléger peut-être, perdre ce(s) poid(s) encombrant(s), ou au contraire, prendre un peu d'épaisseur, du muscle..

Comment toujours progresser ? En progressant... vous-même... Qu'avez-vous appris aujourd'hui ? Je n'évoque pas les informations, hein ! J'évoque ici le renforcement de vos compétences, les enseignements tirés d'une expérience, d'un succès, d'un échec, l'exploration d'une de vos qualités, une autorisation personnelle à rester en éveil, à développer le sens de l'émerveillement, votre enthousiasme, même dans les épreuves. En vous projetant dans l'avenir, en faisant le point, objectivement sur ce que vous avez entrepris, sur ce qui reste invariant en vous, mais aussi sur la façon dont vous avez vécu certains évènements du passé, quels enseignements en tirez-vous, éventuellement quelles fautes aviez-vous commises et comment avez-vous décidé de ne plus les répéter...

Comment toujours progresser ? En changeant de discours intérieur et en vous répétant des phrases aidantes, basées sur vos qualités, vos forces, en devenant votre meilleur ami et en acceptant de vous prendre par l'épaule comme le ferait votre soutien le plus inconditionnel. En rossant l'impitoyable juge qui est en vous-même et en ne laissant pas s'installer son avis lancinant et négatif...

Comment toujours progresser ? En relevant la tête plutôt que de la garder baissée. Relever la tête consiste à prendre de la distance avec les évènements, à examiner les faits, à ne pas rester centré en examinant une situation à la seule lueur de votre prisme. Confronter les points de vue, relativiser, décortiquer suffit parfois à déconstruire ce que nous nommons "problème"..

Comment toujours progresser ? En suivant le soleil ! En ne quittant jamais ce qui vous réchauffe, vous éclaire, en déterminant votre priorité, votre trésor, votre soleil intime. Ce peut être un membre de votre famille, votre conjoint, votre enfant, un ami, un livre, une valeur personnelle, une musique, un poème, un dieu, un ange... Votre soleil quoi... ce qui vous fait avancer et vous donne toutes les raisons de croire en l'avenir.

Vous l'avez compris, l'exploration aborde une multitude d'autres sujets que la recherche d'emploi. Il s'agit de notre rapport au travail, à la famille, à la société, nos attentes, nos limites... Je considère l'exploration comme une chance, celle de découvrir et de faire connaître - un peu mieux encore - les trésors de ressources que nous recélons tous, une aventure personnelle dont l'avancée vers l'inconnu paralyse et rend immobile. Reprenez dès à présent le contrôle de votre exploration, l'issue n'en sera que plus proche. Haut les coeurs ! 

La détermination

"J'ai peur d'être lourd"

Lors d'un récent échange avec un DRH, ce dernier m'expliquait qu'il détestait les candidats "insistants", considérant qu'ils devaient attendre patiemment les instructions ou nouvelles (souvent mauvaises du reste) avant de pouvoir lever le petit doigt pour se manifester... Imaginez ma stupeur et ma totale opposition à cette aveugle obéissance.

Ma réponse fut celle-ci : "quel paradoxe que d'exiger auprès de ses propres collaborateurs d'insister toujours et encore, jusqu'à l'obtention de leurs objectifs et en même temps, d'écarter les candidats qui spontanément sont dans cette posture !". Cela ne tient pas un seul instant, en contradiction totale avec les valeurs de l'entreprise.

La détermination est LA clé de votre recherche d'emploi
Octave Lapize - Vainqueur tour de France 1910


Dans notre culture, on ne veut pas gêner, le rapport à l'autorité reste fort et insister dans sa candidature fait preuve de goujaterie, d'insolence, d'insurrection presque... "j'ai peur d'être lourd...".

Cependant, il nous est tous arrivé d'atteindre des objectifs ambitieux en faisant preuve d'opiniâtreté, de pugnacité, de détermination (ou alors, les objectifs n'étaient pas ambitieux). Nous avons tous de la volonté, de la motivation, mais ce qui nous distingue souvent les uns des autres, c'est la détermination. Vous savez, celle-là même qui fait que, parfois, un candidat moins compétent est retenu, alors que votre dossier est parfait sur tous les plans.

Pourquoi ce rappel, parce la motivation ne suffit plus

Je vous invite à vous replonger dans vos épopées professionnelles, de vous remémorer les victoires, les succès dont vous êtes le plus fier. Etait-ce simple ? N'avez-vous jamais affronté des obstacles, ne vous êtes-vous jamais heurté à un "non" ? Si, bien sûr... mais la détermination, en cet instant était si forte, que vous ne vous êtes jamais arrêté au "non" et avez continué votre route, rempli de détermination. 

Aujourd'hui, votre objectif, votre résolution s'appelle l'emploi. Vous êtes motivé, c'est évident. Vous êtes empli de volonté, c'est évident. En revanche, faites-vous preuve de détermination ? Êtes-vous prêt à appeler un interlocuteur, sans cesse, jusqu'à temps que vous lui ayez parlé personnellement ?  Avez-vous déjà envoyé trois fois de suite une candidature spontanée à une entreprise, surtout si elle vous a répondu négativement ? Avez-vous confirmé votre volonté en déposant un CV tous les jours au comptoir de l'accueil d'une entreprise ciblée ? Avez-vous osé faire tous ce que les autres candidats ne feront jamais ? Vous êtes vous autorisé à insister parce qu'il en va de votre vie et que personne, ne décidera pour vous, ce qui est bon, ou non ? 

La détermination, c'est vrai, peut exaspérer des DRH... Et alors, vous êtes déterminé parce que ce poste, vous le désirez, or, vous ne l'avez pas, pas encore. Donc, exaspéré ou pas, le DRH ne vous a toujours pas convoqué. Soyez déterminé, ne vous contentez pas d'un non, surtout pour les postes importants, surtout lorsqu'il s'agit de votre avenir. 
Arrêtez cette obéissance néfaste et insistez comme vous le feriez au service d'une entreprise. Vous êtes trop nombreux à me dire : "je ne lâche rien lorsqu'il s'agit de négocier quelque chose pour mon employeur, mais quand il s'agit de moi, je ne sais plus faire...". Si, vous savez faire : vous ne lâchez rien, en toutes circonstances. Parce qu'au bout du chemin, après avoir essuyé un certain nombre de refus, je parie que vous serez convoqué pour que l'on comprenne d'où vient votre motivation hors norme.

Lire aussi : 

Crédit photo Presse Sports

Recrutement : réagir à une réponse négative*

Candidature non retenue

"Malgré tout l'intérêt que présente votre candidature... bla, bla, bla...".

Voici le début d'un courrier type que connaissent bon nombre de personnes en recherche d'emploi. La nouvelle n'est pas réjouissante, d'autres candidats ont été préférés et vont poursuivre la fabuleuse aventure du recrutement... sans vous. 

recrutement : réagir à une réponse négative
Est-ce votre dernier mot ?

La tentation de jeter son ordinateur par la fenêtre est à son paroxysme... et la logique voudrait que vous passiez à autre chose, au prochain envoi de votre CV, sans vous retourner, ni pleurer sur le sort que vous réserve cette réponse automatique. Je n'aurai qu'un seul conseil, évitez les raisonnements trop logiques, n'attendez pas une autorisation pour être choisi, sélectionné. Vous avez suffisamment passé de temps et d'énergie sur votre CV, peut-être m'en avez vous confié l'analyse. Vous le vouliez cet emploi, n'est-ce pas ? (moi, je vous le confirme car vous êtes très nombreux à me le dire chaque jour...!).
Alors relevez la tête et ne laissez pas toute la responsabilité de votre avenir, de l'initiative de vous rencontrer, aux autres... 
Soyez différent, pensez différent (ça vous rappelle quelque chose ?), soyez celui qui choisit son employeur, celui qui insiste et se bat pour provoquer la rencontre, sans se résigner au premier obstacle.

Dépendre du regard de l'autre

Nous vivons dans un monde d'autorisation, de permission, attendant, je-ne-sais-quel regard bienveillant pour oser questionner sur notre avenir. Non, réhabilitons notre égo plutôt que de l'étouffer en permanence, et affirmons-nous haut et fort, laissons le nous inciter à nous faire connaître, à nous exposer, à dépasser nos limites, surtout celles qui sont communément admises. Pourquoi ce laïus ?
Parce que si l'on devait se contenter d'une réponse négative à chaque fois que nous entreprenons quelque chose, alors nous n'avancerions pas beaucoup dans nos vies, et ce principe vaut aussi dans le cadre d'une recherche d'emploi
Du coup, je conçois la réponse, même négative, d'un recruteur, comme une excellente opportunité de revenir vers lui... Tant pis, il n'avait qu'à ne pas répondre.

Prendre la main

Quelle pourrait être l'attitude à adopter ? 
  1. Tout d'abord le remercier de vous avoir tenu au courant de l'avancée du recrutement. 
  2. Ensuite, puisque vous le souhaitiez cet emploi, exprimez votre déception, après tout, elle est réelle, et tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime, n'est-ce pas ! Exprimer sa déception, peut être l'opportunité de revenir sur ses atouts, de formuler une motivation "push", beaucoup plus offensive que ce que vous vous permettiez, jadis. Exprimer sa déception, c'est aussi laisser la place à une certaine spontanéité, un non calcul, une "contre-logique" moins formalisée... remarquable, plus attachante, d'une certaine façon. Enfin, concluez votre réponse par deux nouveaux éléments 
  3. Le premier, consistera à refuser la résignation : "malgré votre décision, je continuerai à postuler chez vous... je veux faire partie de vos équipes...", vous joindrez bien entendu votre CV. Cela s'appelle de la détermination. Vous démontrerez une forme de pugnacité, d'ambition, nécessaire à l'entreprise et de capacité à ne pas vous contenter d'un "non". Manifestez-vous jusqu'à l'obtention d'un entretien... Comme vous l'avez fait avec l'élu(e) de votre coeur, ou comme vous serez amené à le faire avec vos clients, fournisseurs, collègues...
  4. Le second, extrêmement rare, vous vous en doutez, relève de votre savoir-être : souhaitez bonne chance à l'entreprise pour la suite de son recrutement, marquez une différence élégante, radicalement décalée, de celles que l'on remarque... Selon Mozart Consulting, 1 CDI sur 7 n'est pas confirmé durant la période d'essai. Le process d'embauche est probablement perfectible, cela constitue une faille, dans laquelle je vous encourage de vous précipiter : l'opportunisme, quand il s'agit de son avenir, est fortement conseillé ! Vous ne croyez pas ? 


Haut Les Coeurs, les amis. Ne laissons pas la résignation nous envahir.

Lire aussi : 

* méthode testée et validée

Je n'aime pas les tests de personnalité, et je n'y crois pas un seul instant

J'ai tous les âges de la terre


"Je suis capable de tout, du meilleur comme du pire, je possède une multitude de facettes, tout et son contraire. J'ai plusieurs âges en même temps, parfois jeune, naïf, intenable mais parfois aussi, sage, hyper-mature, comme si je percevais la totalité des secrets du monde qui m'entourent, contenant en moi l'âme de l'humanité. Je reconnais tout cela en moi, et plus j'avance, plus je me rends compte que je suis tout sauf un profil, une définition figée pour l'éternité… d'un recrutement aléatoire ou d'une carrière brisée par je ne sais quel expert en personnalité."

J'ai travaillé directement avec plus de 4.500 personnes en développement personnel à l'occasion de séances de coaching emploi. La phrase débutant ce billet aurait pu être prononcée, à peu de choses près, par chacune d'entre elles. Plus je me connais et plus je m'éloigne d'une définition précise parce que je comprends que cette dernière repose sur un ensemble d'éléments qu'il me convient d'explorer, un à un, avant de commencer à savoir qui je suis. "Je sais qu'on ne sait jamais" comme dirait Gabin.

Tout comme vous, j'entends parler, de ci de là de l'efficacité des tests de personnalité, notamment dans le cadre professionnel, de l'émergence de logiciels formidables, qui, s'appuyant sur des milliers d'analyses de comportements, peuvent parfaitement définir ce que nous sommes, notre comportement et même déterminer notre avenir. Le Big Data serait l'efficience absolue en terme de définition de personnalité. Pratique non ? 

les tests de personnalité ne sont pas fiables


Voilà exactement le genre de propos qui me fait froid dans le dos. Ce même dos qui refuse tant les étiquettes et qui lutte contre le fait d'être défini comme un vulgaire produit. Croyez vous réellement qu'une définition de ce que vous êtes, de votre personnalité a du sens ? Ne sommes nous pas en interdépendance de tout ce qui nous entoure, ne sommes nous pas un maillon, un élément d'un schéma bien plus complexe qu'il n'y parait ? Comment admettre l'idée d'être "défini" par un test de personnalité issu d'analyses et de traitements statistiques sans tenir compte de tout ce qui est autour de nous, notre culture, notre expérience, nos relations, nos croyances, nos valeurs, notre histoire ? Sans tenir compte non plus, qu'il nous arrive de répondre n'importe quoi aux questions incompréhensibles, ou d'essayer de cocher ce qui semble le plus "vendeur".

Ce que je reproche dans la plupart des tests de personnalité, c'est qu'ils ne tiennent jamais compte du contexte, non pas celui de la pièce dans laquelle vous répondez aux questions* mais bien de celui dans lequel vous évoluerez.  Vous savez, cet historique de l'entreprise qui n'est que très rarement connu et assumé ou toujours relaté de façon très… partiale, la prise en compte de l'état d'esprit de certains collaborateurs, les mécontentements internes, la clientèle, les pannes logiciel, "ça rame depuis qu'ils ont changé le serveur..." etc, etc…. , c'est-à-dire tout ce qui parasite et ne permet pas d'utiliser pleinement ses compétences et capacités.

Les tests de personnalité ne tiennent pas compte de l'historique de l'environnement


Rien de ce qui concerne ces éléments impalpables de l'entreprise n'est injecté dans le test. Imaginez un instant un test prenant en compte le fait que personne dans l'entreprise ne s'entend, qu'il existe une lutte effroyable entre différents services, que le turnover s'est accéléré (d'ailleurs, sans que les raisons aient été finement analysées…), qu'un dirigeant est parachuté ou adepte du corporatisme, que le taux de service a chuté de 25% en deux ans… vous savez, tous ces éléments qui font le quotidien de nos entreprises. 

Alors comment mesurer et déterminer mon comportement et mes capacités s'il n'est pas finement (et honnêtement) analysé au travers de ce qui se passe aujourd'hui dans l'entreprise, de ses forces, de ses blessures, de ses névroses, de son potentiel non révélé et non exploité ? Il s'agit alors d'un test de personnalité qui n'a rien à voir avec la réalité de l'entreprise, c'est celui d'une personnalité qui s'exprimerait dans le meilleur des mondes, celui des manuels scolaires, celui qui ne sent pas la sueur et qui semble si déconnecté du quotidien. 
Vous connaissez mon point de vue, le succès de l'intégration d'un nouveau collaborateur dépend de la capacité de l'entreprise à bien l'accueillir et à mettre en oeuvre toutes les conditions lui permettant de prendre son envol. Le reste n'est qu'anecdotique.

L'autre point, c'est cette tendance à mettre en place des procédures coûteuses - et ni plus ni moins efficaces que d'autres - s'entourant d'un maximum de précautions destinées à limiter le plus possible la responsabilité d'un échec du recrutement.
"Si je me plante, ce n'est pas complètement de ma faute, c'est surtout à cause du test de personnalité que j'ai suivi parce qu'il est mentionné dans la procédure F457-3 du manuel de management…". 
Exaspérant. Chers recruteurs, familiarisez-vous avec la notion d'échec du recrutement
Un test de personnalité ne constitue pas une aide au recrutement. Il embrouille et limite, mais surtout il déresponsabilise celui qui n'est plus à même ou plus autorisé à prendre une décision professionnelle. Je fais partie de ceux qui pensent que la crise majeure que nous traversons dans les entreprises est essentiellement une crise de responsabilité, au nom du Saint risque zéro, de la qualité totale, nous fabriquons des personnes, des cadres, des managers de moins en moins encouragés à prendre - en responsabilité, c'est à dire en dehors des procédures - une décision pour l'entreprise, surtout quand elle est grande ou engagée dans une démarche de maîtrise de tous ses process internes


*quoique… : une entreprise bien connue spécialisée dans les tests de personnalité a voulu me convaincre de la qualité de ses produits en me les faisant tester : à un temps de réponse long à une question précise, ils concluaient que j'avais hésité, cette hésitation a pondéré toute leur analyse… A aucun moment, ils n'avaient imaginé que ma connexion internet était lente, que l'ouverture de chaque question prenait du temps et que ce temps, je l'utilisais à faire autre chose…

Chômage : Accompagnons plutôt les recruteurs !

Former les chômeurs ? Quelle blague !

J'interviens très souvent auprès d'associations de chômeurs et recueille régulièrement une multitude de  témoignages, de parcours, parfois difficiles, d'audaces, d'aventures mais aussi d'angoisses, d'incertitudes et de profondes désillusions. J'y rencontre tous types de fonctions, souvent administratives ou industrielles, de l'employé au dirigeant en passant par toutes les strates de cadres aujourd'hui condamnées.
Dans le même temps, je travaille avec de jeunes diplômés ou futurs diplômés, qui se projettent dans une carrière professionnelle prometteuse, qui envisagent souvent de partir à l'étranger pour décrocher un premier emploi, une première expérience, vivre le commencement, le lancement de leur carrière dans les meilleures conditions. 
Enfin, Pôle Emploi me sollicite parfois pour rencontrer des personnes qui n'ont aucune formation, ayant quitté le système scolaire très tôt, ayant décroché comme on dit, vivant au jour le jour dans la plus grande des précarités, bien éloignés des concepts moquettés que l'on retrouve dans beaucoup de stratégie de marque employeur. La vraie vie.

Au final, je rencontre beaucoup de personnes, des gens comme vous et moi, nos voisins, nos enfants, nos parents et tous ont un même but : travailler

Attention, je ne parle pas du fantasme d'un travail bien payé à ne rien faire ! Je ne parle pas non plus d'un travail automatiquement lié à la notion de plaisir, "on verra ça pour plus tard", non, je parle d'un emploi qui nous resitue dans la sphère sociale, qui nous permet de construire une place, dans la société, et de contribuer, simplement au développement d'une entreprise, d'un groupe.. tout cela en échange d'un salaire pour continuer à fonctionner normalement.


Coach emploi, je consacre mon activité aux personnes en recherche d'emploi. De travailler avec eux à la construction d'une stratégie, d'une recherche plus efficace, de mettre en valeur leur propre parcours… Pourtant, à bien y regarder, je le répète ici encore, je ne rencontre que des génies. Tadam. Oui, je constate combien chacun d'entre nous possédons une richesse extraordinaire, en termes d'aptitudes, de compétences, d'intelligences, de qualités, de motivations, d'engagements et qu'il suffit d'ouvrir les yeux, avec un minimum de clairvoyance et de talent pour se rendre compte qu'il existe en chacun d'entre nous un potentiel formidable qui contribuera inévitablement au développement de l'entreprise qui saura les recruter. Et savez-vous pourquoi je ne vois que cela ? Parce que c'est exactement ce que je cherche, parce que c'est exactement ce qui m'intéresse.

Dans ce blog, je ne critique jamais les recruteurs (quoique). Néanmoins, lorsque je découvre que le chômage des seniors a augmenté de 70% ces quatre dernières années, lorsque je découvre que 47% des jeunes sans diplôme sont au chômage, que les jeunes descendants d'immigrés sont massivement au chômage ou encore que 28% des jeunes diplômés envisagent une expatriation à vie, eh bien je me dis que le coaching ne doit pas être proposé à ceux qui recherchent un emploi mais davantage à ceux qui en proposent un, aux recruteurs. Si notre société construit un modèle dans lequel on "fait sa carrière" entre 30 et 45 ans et tout ce qui dépasse est à jeter, alors, je considère que les fameux DRH, leviers de la stratégie de développement des entreprises (vous comprenez que je sois dubitatif…) nous plongent dans une situation inextricable en orientant à ce point leur politique de recrutement. 

Chers responsables des ressources humaines, arrêtez de vous réunir, de participer aux conférences, de construire des serious games, des tests, de réfléchir à la marque employeur, au recrutement 2.0, au CV anonyme... et faites vous coacher ! Nettoyez la tuyauterie ! Remettez-vous personnellement en question !
Je ne doute pas de votre envie de faire progresser l'entreprise, la société même, mais à l'évidence, votre stratégie ne fonctionne pas ! Regardez les chiffres ! Observez l'échec de vos décisions ! C'est assez brutal, mais puisque je contribue au financement massif de l'accompagnement des chômeurs par mes impôts, tout comme vous, je me dis qu'il serait sans doute plus profitable d'accompagner réellement les recruteurs pour qu'ils remettent en cause leurs pratiques, abandonnent leurs a-priori, développent leur intelligence émotionnelle, se débarrassent du clonage, du corporatisme, qu'ils s'entourent d'experts du recrutement, de personnes expérimentées, dont l'une des premières qualités serait l'ouverture d'esprit. Souvenez vous, je défendais l'idée d'un diplôme d'état du recruteur suite à la polémique née d'un reportage TV sur le recrutement...

Bref, cessons de former nos chômeurs à chercher un emploi, à rentrer dans les cases de la sélection mais investissons massivement sur la formation des recruteurs afin qu'ils se débarrassent des stéréotypes qui expliquent aussi ces progressions fortes de chômage que nous constatons chaque jour autour de nous ! J'en ai assez de lire de beaux et longs discours de nos chers responsables des ressources humaines et de constater que les pratiques de recrutement écartent impitoyablement et durablement certains d'entre nous.

Credit photo screationzs / FreeDigitalPhotos.net

Bien intégrer un nouveau collaborateur en 10 points

Prendre ses nouvelles fonctions

Ne vous est-il jamais arrivé de poser un pied dans une entreprise et de comprendre immédiatement que vous n'êtes pas à la bonne place, que rien ne ressemble à ce qui vous a été "vendu", présenté… Bref, vous remettez en question votre décision d'avoir démissionné (au pire) pour rejoindre ce nouvel employeur. Cela ne vous est jamais arrivé ? Moi si. Je me suis trompé d'employeur à deux reprises, j'ai fait confiance, j'ai cru, je n'ai pas vérifié, enfin pas vraiment, je me suis fait avoir… et je l'ai toujours compris à l'instant même où je poussais la porte de l'entreprise pour la première fois (merci les recrutements à distance !). 
C'est une impression, rien d'autre, une perception défavorable, immédiate, un sentiment bizarre que l'on préfère étouffer en se disant que l'on exagère et que l'on voit le mal partout et que finalement tout s'arrangera très rapidement… sauf que rien ne s'arrange.

Savez-vous ce qu'aurait pu mettre en place l'employeur pour m'éviter cette très désagréable sensation : l'organisation d'un accueil adapté.
"Qui êtes-vous ? Bon, je n'ai pas été prévenu de votre arrivée, asseyez-vous ici, on va tâcher de vous dénicher un ordinateur… mais il faudra attendre pour obtenir votre adresse e-mail, le responsable informatique est en congés et ne reviendra que dans 15 jours !"… Gloups. 

Comment demander de l'engagement à ce nouveau collaborateur qui n'est pas attendu ? Comment dans ces conditions lui transmettre une culture d'entreprise motivante, stimulante et respectueuse ? Comment lui donner envie, lui procurer le plaisir essentiel à sa performance et son épanouissement au travail ?

faciliter le succès d'un recrutement par une excellente intégration
L'accueil d'un nouveau collaborateur


Voici comment lui préparer le meilleur accueil possible, celui qui laissera une remarquable première impression :

1- Préparez son bureau sur lequel vous disposerez les fournitures essentielles (crayons, bloc-notes, calculatrice, etc…), 

2- Désignez une personne en charge de l'accueil dès l'arrivée du nouveau collaborateur. La désignation d'un parrain me semble être la solution la plus adaptée.

3- Remettez un livret de bienvenue (ok, il vous faudra probablement le rédiger au préalable) contenant :

  • toute la documentation commerciale et corporate de l'entreprise, 
  • le règlement intérieur, 
  • les horaires, 
  • le nom et la fonction des personnes de l'entreprise (le département, leur e-mail et numéro de téléphone),
  • L'ensemble des procédures et leur référentiel,
  • Le fonctionnement du CE et les avantages proposés,
  • Un récapitulatif des restaurants, hôtels proches de l'entreprise,
  • Les accès à l'intranet,
  • L'usage interne des réseaux sociaux,
  • Les dates des grands évènements  de l'entreprise (présence sur les salons, journées portes ouvertes..)
  • Un courrier personnalisé du dirigeant, présentant les valeurs et ses engagements (rarissime…),
4- Remettez l'ensemble des codes et identifiants - dès le premier jour- aux différents logiciels et progiciels internes (même si la formation est prévue plus tard), une adresse e-mail aura été préparée et son bon fonctionnement testé en amont. Ah oui, demandez à l'informaticien de sourire...

5- Les cartes de visite auront été imprimées quelles que soient la durée du contrat et la fonction du nouvel arrivant - le coût est dérisoire, l'impact maximal. Je recommande aussi cette pratique pour l'arrivée de stagiaires.

6- Un nouvel ordinateur sera remis, il contiendra un disque dur nettoyé (il m'est arrivé de trouver les dossiers personnels de mon patron qui m'avait "refilé" son PC), des logiciels formatés et sera immédiatement opérationnel (préparation en amont à prévoir par le service informatique (qui bien sûr sera informé en amont de l'arrivée du collaborateur).

7- Organisez un programme précis d'intégration en planifiant une rencontre avec chaque manager, chaque responsable de département, remettez au nouveau son planning pour chaque jour et chaque heure en indiquant les lieux de rencontres (bureau ovale, salle de réunion N°4,…) ainsi que le nom et la fonction de l'interlocuteur.

8- Dès la première demie-journée, prévoyez une visite complète de l'entreprise et la présentation de chaque service et de chaque salarié (penser à désigner un guide parfaitement au courant des fonctions et prénoms de chacun… pour éviter les malaises !) "je te présente.... euh... c'est comment déjà ton nom ?".

9- Le premier déjeuner est essentiel, prévoyez un repas en équipe (les plateaux repas en salle de réunion ou une table réservée "Chez Momo*" feront merveille !),

10- Enfin, tout cela ne fonctionnera qu'à partir du moment où l'annonce de l'arrivée d'un nouveau collaborateur aura été officialisée auprès de TOUS les membres du personnel, que le "parrain" en charge de l'accompagnement sera connu de tous et qu'un remerciement anticipé pour l'excellence de l'accueil aura été délivré…

Pas de révolution, du bon sens, de l'hospitalité et la volonté de favoriser l'intégration du nouveau collaborateur constituera l'objectif premier de cette démarche. Pour avoir orchestré plusieurs intégrations en entreprise et coaché de nombreux arrivants dans leur nouvelles fonctions, ces instants resteront gravés dans tous les esprits, favorisant par la même occasion une ambiance beaucoup plus chaleureuse et humaine.. / Coach emploi

*Chez Momo : DROUAZ MOHAMMED 53 Avenue JEAN JAURES  -  94110, ARCUEIL / au 01 49 12 17 05 proposant le meilleur couscous de la région parisienne chaque vendredi ! Je lui dois mon premier déjeuner avec ma collègue Nathalie qui deviendrait ensuite mon épouse. Merci Momo !

*Crédit photo  Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net


Stage positionnement professionnel et recherche d'emploi

Chers lecteurs, je vous propose de trouver ci-dessous toutes les informations utiles qui, je l'espère, vous donneront l'envie de nous rejoindre en séminaire d'une semaine en Espagne*, n'hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire,

A bientôt !


* possibilités de co-voiturage ou de prise en charge depuis l'aéroport. Voyagez léger :) 

Je n'ai pas le droit à l'erreur


Un conseil pour vous pourrir la vie, continuez de vous coller une pression maximale en répétant à l'infini : "je n'ai pas le droit à l'erreur"... Une certitude, une affirmation solennelle qui n'a pour conséquence que de retarder une action, une décision ou de placer l'attention ou la concentration sur le dérapage éventuel, davantage que sur sa bonne réalisation.




Le droit est relatif aux règles qu'il nous incombe de respecter dans notre vie de citoyen, il est admis, décidé par une instance représentative. Il s'agit parfois de règles communément admises, tacites, des principes moraux parfois issus de la religion.
Dans la cas d'une affirmation purement personnelle, du style "JE n'ai pas le droit à l'erreur", ce droit est admis, conçu par soi-même, seul devant l'ampleur des enjeux qui nous attendent, jugeant, en notre âme et conscience sur la base de nos émotions, de nos ressentis, de notre expérience, vécu, de nos relations, de notre environnement, de nos capacités (pas toujours actuelles) de nos jugements aussi... un jugement pas forcément des plus objectifs, vous en conviendrez.
Bref, notre instance représentative (notre code civil personnel) est un ensemble de faits objectifs et subjectifs, amplifiés, déformés, minimisés, cachés, niés, reconnus... à l'image de tout le système qui nous gouverne, celui de nos filtres personnels au travers desquels nous prenons (ou pas) telle ou telle orientation.
Vous l'avez compris, la notion même de droit commence à prendre l'eau, il ne s'agit pas d'un droit, ni d'un devoir, il ne s'agit de rien du tout si ce n'est de votre interprétation construite sur une palette de faits des plus objectifs ou subjectifs. Une affirmation en elle même devient alors un objet relatif, ni forcément vrai, ni forcément faux, un peu tout à la fois, à l'image de ce que nous sommes, quoi !

Arrêtons nous un instant sur cette notion d'"erreur". Pour ma part, je n'encourage pas la culture de l'erreur, je me suis rarement réjoui d'échouer, "chic, je me suis planté"me parait totalement absurde. Pourtant, les étagères de nos librairies regorgent d'encouragement et de revival à la "loose culture"..  Dans la quête effrénée du toujours plus, du bonheur absolu, d'une vie sans pépin, nous refusons d'admettre que nous pouvons nous tromper, et dans ce refus, ce déni, nous nous enfermons dans une forme d'aveuglement étouffant, rompant définitivement l'émergence de solutions, de créativité, de surprises et de possibilités...
De plus, l'erreur se traduit souvent par un résultat non conforme à nos attentes, nous nommons "erreur" un mauvais résultat, la conséquence d'une décision... Du coup, se dire que l'on n'a pas le droit à l'erreur entraîne souvent une non-décision, une stagnation puis une estime de soi peu reluisante... Un cercle infernal en somme.
A cette notion d'erreur, vient s'ajouter le regard des autres, la crainte d'un jugement (de qui exactement ?), mais surtout la peur de ne plus exister aux yeux des autres, un peu comme si l'on s'évaporait (relire 1984), tout à coup, sans aucune existence, aucune structure pour nous rattraper. Le néant. Gloups...

"L'erreur est le nom que l'on donne à ses expériences" selon Oscar Wilde. J'adore cette citation, elle pointe le chemin, les voies, différentes et variées, davantage que le résultat acquis. Vous ne trouvez pas que refuser l'échec, ressemble à un déni de réalité, "si l'on n'apprend pas à échouer, on échoue à apprendre" pour Tal Ben Shahar, par conséquent, on peut aborder la question de l'erreur différemment, en admettant qu'un objectif ambitieux (le résultat attendu) peut faire l'objet de plusieurs stratégies, plusieurs voies, plusieurs chemins différents.

Je ne peux alors que vous encourager à peaufiner vos stratégies au lieu de tourner en rond en ressassant cette notion d'erreur, en cherchant le chemin le plus acceptable (répondant à votre environnement, vos valeurs...). Donnez vous la permission d'être un être humain que diable ! Et encouragez vous à reconnaître davantage les efforts mis en place que la seule notion de résultat, cela contribuerait à vous rapprocher de vous même. On essaye ?

Prise de recul, misez sur la simplicité

Une recherche d'emploi est souvent accompagnée d'incertitudes, de doutes, de données parfois complexes à assimiler, de paramètres liés à l'environnement à prendre en compte, au contexte économique, à la saison, aux humeurs des uns, des autres, aux articles divers foisonnant sur la toile, les conseils d'experts, de coachs en tout genre (dont votre serviteur, je dois le reconnaître !), les points de vue, "faites pas ci, faites pas ça", "l'avenir du recrutement est ici et surtout pas là..." Bref, une jungle épaisse qui nécessite une bonne dose de simplicité, du bon sens... et un miminum de confiance en votre intuition, cette petite voix qui vous dit tant de choses intéressantes.


Disons le clairement, la méthode miracle pour trouver un emploi n'existe pas, le CV parfait qui assure une embauche à tous les coups n'est pas né, le recrutement magique (celui qui intéresse le candidat, hein ! Pas la machine à dollars qui concerne les entreprises en mal d'inspiration humaine) reprenant une formule et un comportement respectueux de chacun et considérant le candidat comme une fin en soi plutôt qu'un moyen, ce recrutement est celui qui fait le moins parler de lui et qui, pourtant, est appliqué dans bon nombre d'entreprises qui ont choisi la discrétion pour manifester leurs valeurs.

La simplicité est probablement l'attitude la plus raisonnable à adopter par le candidat pendant toute sa recherche. Restez fidèle au bon sens et commencez par ménager votre énergie en vous concentrant sur une recherche pragmatique.. et logique. En gros, reprenez vos fondamentaux :


1- Projet professionnel :

Un candidat maîtrisant parfaitement son projet professionnel, ce qui l'anime, ce qu'il sait produire, ce qu'il a réalisé, ses atouts, ses forces, ses ressources, ses cibles mais surtout, ce qu'il sera en mesure de proposer à son futur employeur est une des clés de la recherche d'emploi. Pas de recette miracle, mais du bon sens : vous ne risquez pas d'atteindre votre objectif si vous ne l'avez pas parfaitement identifié, si vous ne savez pas pourquoi l'atteindre et ce qu'il vous procurera.


2- Méthodologie :

Partir dans tous les sens est une tactique... de camouflage. L'idée est donc de se recentrer en focalisant son attention et son énergie sur trois démarches distinctes :


  • les réponses aux annonces (facilitées par la connaissance parfaite de votre projet professionnel)
  • les candidatures spontanées (très efficaces, je vous l'assure, surtout si VOUS avez consciencieusement choisi l'entreprise à laquelle vous vous adressez)
  • Les entretiens professionnels, ou entretiens réseaux.

Le reste rentre, à mon humble avis, dans la famille de la dispersion (conversations sur réseaux sociaux, pages facebook, CV par SMS, etc, etc.. regardez sur internet, vous n'aurez que l'embarras du choix.

Ces trois démarches nécessitent un tableau de bord, des objectifs précis en nombre et qualité, une série d'actions correctives qui vous placeront dans une dynamique positive plutôt que dans l'attente. Ces trois démarches nécessitent aussi une part de volonté ou de courage : les relances téléphoniques par exemple (c'est plus courageux d'appeler à 18h30 un recruteur que de lui faire parvenir un Twitt en moins de 140 caractères), mais encore un déplacement sur place, des rencontres "pince-fesses" réunions d'entrepreneurs à la CCI, au Medef, aux CJD, bureaux d'anciens élèves, conférences... L'éventail IRL est largement plus important que celui que vous déploierez dans votre réseau virtuel (je sais, je vais à l'encontre de ce que l'on peut lire partout... en revanche, votre réseau virtuel peut et doit être rencontré, sinon, il ne sert à rien, mais vraiment à rien...).

3- Santé et efficacité :

Un bon candidat est un candidat en pleine forme morale et physique... et internet ne vous aidera pas à vous faire prendre l'air. Ménagez la monture, que diable ! Fixez dans vos agendas, une plage horaire de 30 minutes pour souffler à l'extérieur, dans un square, dans la rue, dans votre jardin ! Bougez, buvez de l'eau, ralentissez le café, les sodas. L'oxygénation est également nécessaire pour activer vos neurones, stopper un cercle infernal de stress ou de mal-être...
Organisez vos journées en fixant des objectifs qui soient atteignables, simples (encore une fois), respectueux de votre rythme familial (c'est tout de même une occasion rare de passer un autre temps en famille), de votre écologie personnelle, mais également en phase avec le monde de l'entreprise. Prévoyez des séances courtes de travail, votre cerveau n'en sera que plus efficace et productif... 
Alternez les séquences, ne travaillez pas trop près du frigo et privilégiez l'écriture manuscrite dans vos réflexions ou apprentissages (c'est moins propre mais rentre beaucoup plus facilement dans votre mémoire). 

Vous savez que l'enthousiasme est contagieux, il se cultive en acceptant de se faire du bien dans une période difficile, se faire du bien de 1001 façons mais toujours en respectant et honorant nos propres valeurs, là tout au fond de nous. Passer du temps sur Facebook, sur Twitter et autres réseaux distrayants, c'est vous assurer en fin de journée une beau remord provoquant l'impression que la recherche ne donne rien (avec ce désagréable sentiment de n'avoir pas optimisé convenablement votre journée... et de gaspiller votre temps, de la dilapider...)


4- Préparation :

Une bonne préparation à l'entretien est un atout formidable, celui qui différencie le touriste du professionnel. Là encore, il ne s'agit pas de tout connaître dans les moindres détails sur l'entreprise mais de maîtriser un minimum d'éléments qui situeront votre discours dans un environnement cohérent, rendant votre argumentation claire et précise. Cette préparation est votre meilleur atout, celle que vous aurez intégrée à votre façon de vous projeter, d'être déjà le collaborateur sélectionné...

Bon courage dans vos démarches !

Une gestion de projet efficace

La période de recherche d'emploi est fréquemment vécue de façon douloureuse tant la pression exercée par son environnement ou par soi-même est importante. Je ne cherche évidemment pas à minimiser l'enjeu d'un retour à l'emploi, en revanche, je vous invite à favoriser les situations qui renforceront votre énergie plutôt que celles qui la grignotent inexorablement, au fil des jours, parce que les évènements ne sont pas conformes à vos objectifs.

Afin de relâcher sensiblement la pression ou l'angoisse d'une embauche différée, je vous propose d'adapter vos objectifs à la hauteur de vos actions quotidiennes. Ainsi, vous avez légitiment l'objectif global de retrouver dans un laps de temps aussi court que possible un poste répondant à certaines critères. Cet objectif, global, est le résultat final à atteindre, comme un projet que vous devriez gérer de A à Z, en respectant certains nombres d'étapes indispensables à sa réalisation. Des étapes réalistes, atteignables et vous plaçant dans une dynamique de mouvement.

Première étape : l'analyse de la situation, de votre situation, du contexte dans lequel vous évoluez. Où sont les emplois, qu'attendent les employeurs, quelles sont vos compétences, quel est votre projet professionnel ? L'analyse n'est en aucun cas une stratégie d'action. Il s'agit davantage d'une évaluation objective vous permettant de déterminer les axes de concentration et d'efforts rendant efficaces vos démarches.

Deuxième étape : le plan d'actions. Comment vais-je construire ma stratégie autour, non pas d'un seul objectif global, mais d'une multitude d'autres étapes menant vers le résultat escompté. Définissant des objectifs quantitatifs et qualitatifs intermédiaires (nombre de candidatures, entretiens réseaux, rencontres professionnelles, coups de fil...), je construis ma démarche sur plusieurs axes en découpant mon objectif final en sous-objectifs indispensables (de la construction du CV à l'actualisation des profils sur réseau sociaux en passant par la préparation des entretiens...).

Troisième étape : la planification. Je planifie et répartis toutes mes micro-actions dans un agenda, par séquences courtes et diversifiées, je travaille sur la liste des ressources nécessaires à l'accomplissement de mon sous-objectif (rencontrer un tel ou un tel, faire appel à un coach, m'acheter tel livre, tel logiciel...). Bien entendu, les ressources sont autant extérieures qu'intérieures, elles dépendent de mon intervention et de ma capacité à les mobiliser. A ce stade, l'approche budgétaire et l'anticipation financière peut être abordée précisément.

Quatrième étape : Le contrôle. En fonction des objectifs que je me suis fixés (s'ils ne sont pas fixés, ils ne risquent pas d'être atteints, hein !), je mesure les avancées et me concentre sur les succès, les réalisations, tout ce que j'ai réussi à accomplir. Souvenez-vous, il est important de célébrer les victoires ! Par exemple, cette semaine, vous aviez prévu de contacter par téléphone quatre personnes, objectif atteint, vous pouvez marquer le coup en allant faire un tour, lire un bon livre ou croquer dans un morceau de votre chocolat préféré ! Je mesure sur un tableau de bord l'ensemble de mes démarches pour corriger éventuellement ma façon d'agir et entrer ainsi dans une démarche de cercle vertueux visant à améliorer au fur et à mesure toutes mes avancées.

Enfin, il ne s'agit pas d'une étape mais d'une façon importante de libérer la pression autour de l'objectif du retour à l'emploi, ayez d'autres projets, non professionnels ou alors radicalement différents (comme réfléchir à une activité parallèle). Se concentrer aussi sur un projet personnel ou familial vous placera dans un état d'esprit d'accomplissement ou de réalisation, permettant de "souffler" et de continuer à construire dans une période ou les efforts sont essentiellement absorbés par la recherche d'emploi. C'est une façon astucieuse de ne pas placer toute son énergie dans un seul but et de la répartir harmonieusement pour la régénérer selon les différents résultats obtenus.

Ted et l'entretien de recrutement

Les conférences TED


Avez-vous déjà visionné une conférence TED ? Il m'arrive de rester collé à mon écran et d'enchaîner les présentations de conférenciers plus fantastiques les uns que les autres. Tous ont ceci en commun : nous restituer en quelques minutes, une somme considérable de savoir, de recherche et d'expérience accumulée tout au long de leur vie d'experts... Un régal.
La sélection des conférenciers est drastique, rude, les formats sont validés, le rythme du flot est calibré, rien n'est laissé au hasard. On ne rate pas une conférence estampillée Ted... 

Ted

L'apparente facilité avec laquelle les conférenciers délivrent leur message érudit est consternante. De l'humour, mais pas trop, quelques anecdotes personnelles pour se mettre au niveau de tout le monde et une préparation qui n'a rien à envier à celle de champions olympiques. 
Le public se laisse emporter, ravi de découvrir un thème, une spécialité jusqu'alors inconnue, heureux de voyager en suivant attentivement le tour d'horizons de talentueux intervenants.

Pourtant, je crois fermement que tous les spécialistes qui prennent place sur la tribune sont d'abord et avant tout d'excellents professionnels avant d'être conférenciers. Ce qui les distingue avant tout, c'est une maîtrise remarquable de leur métier et la passion de le partager avec le plus grand nombre. Ce sont tous de formidables professionnels, comme vous.

Peut-être pourriez vous vous inspirer de ces conférenciers pour préparer l'entretien d'embauche, que dis-je,  votre prochain entretien de recrutement et ainsi présenter votre projet professionnel.

s'inspirer des conférences TED pour l'entretien d'embauche
S'inspirer des conférences Ted pour aborder l'entretien de recrutement


1- Tout d'abord, assumez votre expertise, n'oubliez pas que vous êtes le spécialiste de votre métier lors de cet échange. Par conséquent, travaillez à votre propre reconnaissance et validez la (faites vous accompagner le cas échéant), observez vos qualités.

2- La différence entre ceux qui performent dans l'exercice de présentation orale et les autres repose uniquement sur la préparation : que connaissez-vous de vous ? Que voulez-vous ? Qu'attendent de vous interlocuteurs ? Que savez-vous de votre futur employeur ? Quelles sont vos sources d'information ? Quel voyage proposez-vous à ceux qui vous écoutent...?

3- Abordez cet entretien comme une opportunité d'échange, d'approfondissement. L'entretien de recrutement est dans tous les cas votre première réunion de travail. Alors souriez et donnez le meilleur de votre belle personne ! C'est l'un des points les plus travaillés lors de nos séminaires de préparation intensive à la recherche d'emploi.

4- Les supports de présentation des conférences TedX sont juste parfaits. Le vôtre de support s'appuie sur de nombreux outils : Votre tenue, votre carte de visite, votre CV, vos références prêtes et propres, vos profils à jour sur les réseaux, une étude le cas échéant, votre programme d'intégration basé sur un 30-60-90 jours impactant.

Avec une vraie préparation, digne d'un conférencier TedX, vous emmènerez vos interlocuteurs en voyage et leur laisserez un souvenir inoubliable... Suivez chaque lien pour travailler les sujets spécifiques ou contactez moi pour mettre en place un programme de préparation digne de ce nom. A bientôt !

Lire aussi :
- Comment présenter un Ted Talk

Tous malhonnêtes ?

L'un des derniers sujets à la mode est le CV et les mensonges qu'il véhicule. De l'arrangement d'un diplôme, aux dates falsifiées gommant par la même occasion une période de chômage plus ou moins longue, en passant par la maîtrise des langues étrangères, nous apprenons que trois CV sur quatre contiennent (au moins) un mensonge et que 90% des candidats déclarent arranger leur CV. Entre nous, est-ce vraiment un scoop ?


Lorsque tout le monde déclare mentir sur son CV et que quelques uns crient "au loup" sur cette tendance grandissante, je ne peux m'empêcher de penser que le mensonge trouve son origine, non pas dans la mythomanie, mais davantage dans la peur, la peur de perdre ce que l'on a ou ce que l'on vise. La peur est au centre d'une démarche de construction du CV qui vise à justifier, coûte que coûte, un parcours, un choix, des études (ou leur absence) ou tout autre mouvement dans une vie professionnelle pour obtenir une sécurité, un poste, un travail. 

Aujourd'hui, le mensonge sur le CV est davantage pointé du doigt que ce qui le provoque et là, je crois que nous entrons dans une autre dimension du mensonge, non plus celui de l'arrangement individuel (celui qui nous concerne tous devant notre page blanche), mais davantage l'aveuglement absurde et destructeur d'une société qui ne s'aperçoit plus qu'elle se ment à elle même. Les mensonges ne sont pas dus à la malhonnêteté "naturelle" des candidats mais bien à une peur associée à une perte d'emploi, de revenus, de statuts, d'équilibre, de confort... Un candidat ayant menti sur son CV est d'abord un candidat qui vise à ne pas perdre un objectif, parce que la perte de cet objectif lui fait peur, peut-être est-il alors plus motivé qu'un autre qui n'aurait pas menti (je sais, j'exagère le trait) !

Tout comme vous, je n'aime pas le mensonge, la tricherie, tout comme vous, je prétends que l'honnêteté est ce qui permet de vivre un peu plus en accord avec soi-même, en changeant de regard sur nos épreuves et difficultés, nous pouvons assumer une part d'honnêteté bien plus épanouissante que le mensonge. 
En revanche, ce que je condamne de toutes mes forces, ce sont ces discours moralisateurs d'entreprises se plaignant de ne plus recevoir un seul CV "non arrangé", comme si l'inquiétude générée par le climat actuel n'avait aucune incidence sur nos comportements (y compris celui des entreprises bien sûr), comme si cela ne comptait pas, comme si elles vivaient dans un monde juste, absolument honnête et transparent et que nous, pauvres humains, soyons si bas qu'il nous faille mentir. Celui qui aujourd'hui me semble le plus malhonnête est celui qui dénonce la tricherie de tous les candidats sans tenir compte du contexte. 

Je ne crois pas que que les outils changeront nos pratiques et que nous cesserons subitement de mentir, en entretien, sur nos déclarations ou autres actes de candidatures. En revanche, j'estime indispensable de changer les pratiques des recruteurs (ce sera plus facile, ils sont moins nombreux !), qu'ils communiquent davantage sur l'amour de leur travail plutôt que sur les stratégies leur permettant de ne plus lire les CV, de ne plus recevoir les candidats, qu'ils cessent également  de nous faire comprendre qu'ils s'ennuient à mourir en nous recevant ou bien en "analysant" nos parcours et qu'ils apprennent enfin à dénicher le meilleur, les pépites, l'exceptionnel en chacun d'entre nous plutôt que de s'intéresser à tout ce qui nous a fait trébucher, en gros, qu'ils mobilisent davantage nos motivations, envies et réussites plutôt que nos peurs.

Car souvenons nous que le plus simple pour ne pas avoir à tricher sur son CV est encore de ne pas avoir à chercher un emploi !