Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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Une fiche récapitulative pour son entretien d'embauche

Bon... l'entretien s'est plutôt bien déroulé, vous êtes relativement satisfait, ayant pu exprimer tout ce qui vous semblait important... Vous avez obtenu un certain nombre de réponses et êtes plus que jamais déterminé à obtenir le poste.
De retour chez vous, vous expliquez sommairement à vos proches ce que vous avez retenu, vos impressions, vos ressentis.. et déjà, les détails s'envolent dans les profondeurs d'une mémoire défaillante tant la vague de satisfaction a tout emporté sur son passage.

Notes récapitulatives de son entretien d'embauche

après entretien embauche
Bien récapituler son entretien d'embauche

Alors, tant bien que mal, vous rassemblez tous les morceaux de souvenirs et tentez de reconstituer l'entretien. Mais au fait, pourquoi est-il nécessaire de reconstruire les séquences de votre échange ?

  1. Pour vous livrer à une critique objective de votre prestation, aborder les points d'amélioration, mieux préparer les sujets délicats, ceux qui ont demandé un effort particulier ou un soin spécifique. Observer les points de facilité, les phrases clé, les étapes de votre parcours qui ont marqué le recruteur.
  2. Pour garder une trace de tout ce qui a été dit, les réponses aux questions que vous avez posées, les informations relatives au poste, au contexte de l'entreprise, les subtilités du secteur d'activité, quelques noms clés que vous avez captés.
  3. Pour alimenter votre prochain entretien, qu'il soit dans le cadre de CE recrutement ou dans un autre cadre, vous pourrez aisément vous appuyer sur certains éléments de votre échange pour poser de nouvelles questions, rebondir sur une thématique, obtenir certains éclaircissements.. 
Pour récapituler sereinement et efficacement un entretien, je vous conseille de vous poser quelques minutes juste après votre rencontre... N'attendez pas que le temps efface quelques éléments déterminants. Préférez vous isoler avant de partager votre expérience avec votre conjoint, famille, etc...

Retenir les points importants de l'entretien de recrutement

Résumer un échange d'une heure n'est pas aisé, cependant, trois questions essentielles vont alimenter vos notes :

A- Qu'est-ce qui, dans cet échange, me permettra de mieux aborder l'entretien suivant ? Il s'agira ici de relever les points forts de votre prestation, les points d'amélioration, les thèmes à creuser (préparation spécifique sur une thématique technique par exemple), les changements éventuels à apporter au CV..

B- Qu'est-ce qui, dans cet échange, me permet de cerner parfaitement le poste proposé ? Evidemment, vous y noterez les éléments relatifs aux conditions de l'emploi (localisation, durée du contrat, rémunération, organisation...) et aussi tous ces détails plus subtils relatifs à l'historique du poste (création ou remplacement), les attentes des recruteurs (objectifs, insistance particulière sur un sujet..), le contexte économique de l'entreprise...

C- Enfin, qu'est-ce qui me motive profondément, me donne de l'énergie à l'idée d'obtenir ce poste (rémunération, activité, horaires - aucun tabou dans vos motivations ! Elles vous appartiennent et ne regardent que vous !). Et au contraire, qu'est-ce qui me limite, me freine dans l'obtention du poste ? Il s'agira peut-être de limites liées à votre profil (diplôme ou expérience inadéquate), de limites parfaitement subjectives (mon futur N+1 me fait peur !), ou objectives (job situé à 50 km de mon domicile, rémunération en dessous du marché, La réputation de l'entreprise est exécrable..)

Vous l'aurez compris, vous entrez de plein pied dans une cycle d'amélioration continue : Il n'existe pas d'entretien raté, au pire, il vous permet de progresser et d'améliorer votre prestation pour le prochain échange, au mieux, vous obtenez le job !

Fiche récapitulative d'entretien d'embauche à télécharger

En suivant ce lien EXEMPLE DE FICHE RÉCAPITULATIVE À TÉLÉCHARGER, vous trouverez un TYPE de fiche récapitulative d'entretien.. adaptez-la à vos besoins, transformez-la en un outil qui corresponde à vos attentes, vos besoins ! Au fur et à mesure de vos entretiens, compilez ces fiches, numérotez-les, conservez-les jusqu'à l'instant où vous obtiendrez le job de vos rêves. Elles constitueront également un excellent dossier sur lequel échanger avec vos conseillers emploi. Enfin, ces fiches constitueront un excellent indicateur de l'efficacité de vos recherches : 

- Peu voire aucun entretien : votre CV est à retravailler en priorité. Pour quelques dizaines d'euros, je ne peux que vous recommander de faire appel à un coach emploi comme votre serviteur (voir les prestations de coaching CV) ou alors de revoir la totalité de votre démarche de recherche (coaching retour à l'emploi).

- Quelques entretiens mais aucun job : c'est l'entretien d'embauche qu'il vous faut en priorité travailler. Découvrez alors la prestation de préparation à l'entretien de recrutement délivrée par HLC Conseils.

Emploi des cadres : une embellie à saisir maintenant !

Ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que les nouvelles sont bonnes et optimistes... Le moral des cadres remonte et le marché de l'emploi continue de frémir favorablement... Ouf, il était temps !

Tout le monde n'est pas concerné par ces belles étincelles, le chômage de longue durée des cadres maintient malheureusement sa progression, les seniors restent écartés par nos chers recruteurs si peu scrupuleux (et pourtant, ils jurent tous ne pas être responsables de l'insupportable progression du chômage des plus de 50 ans...).
Du coup, les bonnes nouvelles, aussi importantes soient-elles, ne constituent pas, à elles seules, un motif de satisfaction suffisant pour se réjouir béatement de la période actuelle.
Maintenant que les choses sont dites, il est grand temps de s'inscrire dans un mouvement plus vaste et de profiter de l'embellie pour reprendre ou relancer sa recherche d'emploi, réfléchir au départ jusque là impossible et, peut-être, envoyer paître un employeur qui ne vous mérite pas. C'est le moment de tester, de vous mettre en mouvement et de valider vos projets professionnels avant les congés d'été, pour démarrer une rentrée pleine de promesses, vous plaçant sur de nouvelles perspectives bien plus appétissantes que les dernières.

Offrez-vous le temps de tirer les enseignements de votre carrière, quel plaisir au quotidien vous tire de votre lit, comment orienter vos recherches vers l'emploi, la fonction la plus proche de vos aspirations. 
Rien n'est impossible, souvenez-vous que le job que vous décrocherez est aussi, et surtout, celui que vous vous autorisez à décrocher... 


Cela signifie qu'il est grand temps de relever la tête et de prendre la décision de vous rapprocher le plus possible des objectifs de vie qui sont les vôtres. Quelles leçons tirez-vous de vos échecs, de vos réussites ? Ces leçons, en quoi pourraient-elles s'avérer utiles pour votre futur employeur ? Que n'avez-vous jamais tenté, jamais osé dire ou revendiquer ? Un salaire  ? De nouvelles responsabilités ? Sortir d'un secteur d'activité pour tenter l'aventure là où l'on ne vous attend pas ? Et si enfin, vous vous autorisiez à aborder votre avenir professionnel avec joie et légèreté, quels changements pourriez-vous envisager ? Ces changements seraient-ils bons pour vous ?

L'annonce d'une embellie sur le marché de l'emploi, aussi minime soit-elle, est la promesse d'une autorisation nouvelle : celle de rêver et de définir vos projets, de tester et de tout mettre en oeuvre pour vous rapprocher le plus possible de vos aspirations. 
Peut-être est-ce le moment de travailler votre réseau, de refaire votre CV, de vous réconcilier avec votre carrière pour rebondir et vous diriger là où vous rêvez d'aller. Peut-être s'agit-il d'observer vos talents, vos qualités pour les transformer en une proposition forte, un pacte irrésistible, ou tout simplement de croire qu'un autre avenir, plus bénéfique et joyeux vous attend quelque part, et qu'il n'appartient qu'à vous de le rejoindre pour... retrouver le plaisir de vous lever chaque matin.

Contactez-moi par e-mail (pierredenier@hlc-conseils.com ou via le formulaire sur la droite de cette page), je serai heureux de vous accompagner dans cette belle aventure.

Haut les Coeurs !


Un autre regard sur le CV

Multiplier les avis sur son CV ?


Que divine t'on sur vous à la lecture de votre CV ? Que comprend-on sur vous ? Quelles informations avez-vous tendance à faire passer...? Vous en conviendrez, ces questions particulières hantent tous ceux qui s'attèlent à la rédaction de leur CV. 

Comme vous le savez sans doute, je ne crois pas à la solution miracle du CV magique, sinon, il y a bien longtemps qu'une application révolutionnaire m'aurait chassé de mon emploi. En revanche, je crois qu'il est utile d'enrichir votre connaissance de tout ce que vous émettez - tant dans le CV que dans votre lettre de motivation, et plus généralement dans l'ensemble de votre recherche d'emploi - en multipliant les points de vue. 

Ne l'oublions pas, le CV est avant tout un document de communication, totalement orienté vers votre avenir chez votre prochain employeur, structurant souvent l'entretien de recrutement... et ne peut dans ce cas, constituer une nécrologie de votre parcours professionnel (oui, je sais, le mot est violent.. mais tellement adapté).

Se mettre à la place des autres pour relire son CV
Changer de masque pour analyser son CV


Et si vous étiez ...? 


Et si, et si... vous vous mettiez à la place d'un autre, afin d'imaginer ce qu'il pourrait avoir tendance à repérer facilement dans un CV, dans le vôtre en l'occurrence : les mots qui lui parleraient, les structures, syntaxes, etc... L'autre pense différemment... Acceptez-vous de jouer avec moi ?

Allez commençons par le plus simple :

Si vous étiez ... :

...votre propre conjoint(e) ? Quel serait votre regard sur votre CV : contient-il quelques approxi-mations (dates de postes occupés, omission de période dans emploi, intitulés ou contenus de postes légèrement déformés) "bah, tu étais tout seul dans ton service, comment peux-tu dire que tu encadrais 6 personnes ?" ou bien "bah, tu n'as pas fait tout ça, tu t'ennuyais à mourir !" . Certains se reconnaitront dans ce type de commentaire. Votre conjoint pourrait s'intéresser aussi à ce que vous êtes en dehors de votre emploi, vos centres d'intérêts, le fait que vous soyez généreux en consacrant une partie de votre temps à une association, que vous soyez un bon parent pour vos enfants...

... L'un de vos ex-managers. Vous savez l'un de ces responsables que vous n'avez pas mis dans votre liste de références. Sans doute observerait-il d'abord le contenu de votre expérience au sein de son entreprise, imaginons-le très concentré à la lecture du descriptif de votre poste, un rien tatillon... 
Peut-être également très concerné par les résultats que vous affichez... Qu'aurait-il à dire ? Quel conseil pourrait-il vous donner ? Seriez-vous à l'aise face à lui ? Justement, qu'est-ce qui vous permettrait de défendre sans sourciller vos expériences à ses côtés ? Quel compliment pourrait-il faire sur vous ? Ce compliment est-il visible d'une façon ou d'une autre dans votre CV ?

... L'un de vos ex-collaborateurs. On pourrait imaginer que cette personne porte davantage son regard sur la thématique de l'encadrement, la façon dont vous relatez votre expérience du management, les résultats annoncés, le déroulé de votre parcours antérieur, expérience. Votre capacité à créer du relationnel, à fédérer les équipes... N'y a t'il pas une information qui mériterait d'être mise en avant, une attitude, un comportement à souligner ?

... Votre futur manager ou patron.. Bon, je le concède, vous ne le connaissez pas. mais justement, qu'est-ce qui pourrait l'intéresser dans votre CV ? Votre autonomie pour ne pas avoir à perdre du temps à vous chaperonner, votre organisation peut-être ? Comment exprimez-vous cette autonomie ? Comment se devine t'elle ? Vos résultats antérieurs peuvent-ils compter ? Votre formation ? Peut-il se créer un sentiment de compétition entre vous ? Comment le relativiser ? Quel équilibre entre expériences et compétences avez-vous su créer dans votre CV ? Quelle représentation peut-il construire de votre future collaboration ? Une collaboration fertile ? Tristounette ? Formelle ? Conventionnelle ? Audacieuse ? etc...

... les actionnaires de votre futur employeur.. Leur donnez-vous envie de vous recruter, les rassurez-vous quant à la réalisation concrète d'objectifs, de participation chiffrée à un développement, une optimisation, une capacité à apporter de la valeur (je déteste ce genre de questions mais cela ne nous empêche pas de jouer à faire comme si nous étions eux...). Allez, pour enfoncer le clou : donnez-vous l'impression d'être rentable ?



L'intention du CV

En peu de temps, ces questions deviennent débat, les perspectives apparaissent sous un nouvel angle, créant un horizon sensiblement différent, une facette, unique, de votre CV... 
"La vérité, comme le soleil luit de tous côtés" selon Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, illustre havrais..
Au fond, travailler à cette réflexion, c'est apporter un nouveau trait, une idée, que dis-je une nouvelle intention à votre CV. Je ne saurais vous rappeler que sur cette intention se créeront les conditions de votre retour à l'emploi !

  • ... Et si vous étiez un comptable ? Lui donneriez-voies du grain à moudre, des chiffres à croiser, des calculs à déduire ?
  • ...Et si vous étiez un membre de votre future équipe ? Quelle technicité évoquez-vous ? Vos compétences sont-elles claires ? Bien communiquées ?
  • ... Et si vous étiez votre mère (aimante si possible) ? Qu'est-ce qu'elle aimerait lire dans votre CV ? Quelles qualités avez-vous omis de révéler par modestie ou humilité ??


Ce jeu est sans fin et peut se pratiquer à plusieurs en convoquant de nouveaux personnages, par exemple le chargé de communication (vos canaux de communication, présence sur les réseaux sociaux, aisance rédactionnelle, lecture fluide...), le graphiste (design, police d'écriture, fluidité, liens..), le commercial maison (mise en avant des bénéfices de votre candidature...), le client de votre futur employeur...  Rien ne vous empêche de continuer en économiste, statisticien (nombre de ligne, caractères, équilibre des rubriques), imprimeur (grain du papier, qualité impression...).

Selon leurs filtres, quelle serait la lecture et l'approche de votre CV ?

Les différentes faces de votre CV

Vous comprendrez ainsi que rien n'a qu'une seule face que tout n'est qu'interprétation selon des croyances, réflexes, techniques propres à chacun. A ce titre, vous serez plus à même de savoir et de valider quel message vous souhaitez faire passer. Et en matière de recherche d'emploi, ce n'est pas si mal d'avoir les idées claires sur ce point.. vous ne croyez pas ?

Et pour terminer,.. et vous étiez coach emploi, quel regard porteriez-vous sur votre CV ?

* "Janus" par Roger Capron

Café Coaching Emploi - Mercredi 17 mai 2015

Café Coaching Emploi

Mise à jour du 15 mai - 20h00 : les rendez-vous sont tous pris ! Nous nous retrouverons en juin

J'aurai l'immense plaisir de vous rencontrer en face-à-face au coeur de Paris le mercredi 17 mai 2017.



Café Coaching Paris Bordeaux
Coaching à Paris by HLC Conseils

Échangeons à l'occasion d'un entretien de travail d'une heure, deux heures, trois ou même quatre heures en plein centre de Paris.


Que vous soyez en pleine réflexion sur votre carrière, besoin de faire le point, de vous placer dans une perspective de mouvement, sur vos projets professionnels, en recherche d'emploi (travail sur le CV, sur la confiance), en quête de développement personnel ou en phase de finalisation d'un projet d'entreprise, rencontrons-nous et explorons ensemble la situation que vous traversez à l'occasion d'un échange confidentiel, bienveillant et dynamisant. 


Ces échanges sont denses et extrêmement énergisants... et constituent une formidable opportunité de débuter l'année sous une nouvelle impulsion.


Le principe est simple, vous réservez - en cliquant sur le bouton Paypal situé plus bas - le nombre d'heures d'entretien que vous souhaitez, puis nous déterminons ensemble le créneau qui nous convient à tous les deux, vous recevrez bien entendu tous les détails relatifs au lieu de notre rencontre.

D'ici notre rendez-vous, je vous encourage à me faire part du sujet qui vous préoccupe ou bien à m'envoyer vos documents liés à notre entretien (pierredenier@hlc-conseils.com), nous aurons l'opportunité de travailler sur les thèmes qui vous tiennent à coeur, en prenant le temps de vous mettre en action. 

Contactez-moi par e-mail ou via le formulaire placé sur la droite de cette page, les créneaux horaires partent très, très vite, aussi n'attendez pas la veille pour me contacter !

A très vite


Entretien individuel


Créer de la motivation en entreprise ou l'organisation apprenante

Ah... les joies de l'audit, celui qui valide le bon respect des process. Des mois de préparation, des contrôles internes, d'interminables feedbacks sur les "écarts" nécessitant une action immédiate pour être prêt le jour J et obtenir la certification ou du moins contribuer à son obtention... Que de stress, de révisions, d'explications préparées pour justifier d'une pratique, argumenter ses décisions auprès de contrôleurs assermentés qui passent au tamis l'ensemble de votre quotidien professionnel.... 

Beurk... L'horreur totale, obéir à un système d'une lourdeur implacable qui explique par exemple - comment engager une dépense de quelques dizaines d'euros, quels formulaires internes remplir, comment conduire des entretiens de fin d'année, quelles questions poser à ses clients, comment s'adresser en interne à son bureau d'études, etc, etc... J'en frémis encore, me souvenant combien le sentiment d'être soumis à un système aseptisé l'emportait sur toute notion d'utilité, d'intelligence et de service à mon employeur. Quel gâchis !


Beaucoup d'entreprises ploient - volontairement - sous ces fameuses procédures, ces dernières qui n'ont qu'un seul véritable effet, celui de voir des organisations parallèles, très discrètes, qui n'ont pour but que de contourner les règles afin de maintenir l'entreprise en état de marche. Ces arrangements, ces "petites tricheries", ces mensonges entre soi, constituent des actes de résistance interne, de la résistance à la bêtise. Pourtant, ils ont un impact sur l'organisation. Un impact moral d'abord, un pacte avec le diable, ce sentiment d'agir contre le système établi, celui auquel l'on participe chaque jour en intégrant l'idée que la réalité des chiffres et des procédures - a priori - bien respectées n'est qu'une figure de l'esprit, un mensonge absolu, mais nécessaire, auquel il est recommandé de se prêter.

Ce type de management, très courant et répandu, notamment dans nos grandes entreprises, valorise le résultat, le respect d'un engagement, conforme à ce qui a été décidé "avant". L'erreur est bien là, valoriser le résultat (qui encore une fois, n'est pas tout à fait le reflet de la réalité) c'est traiter l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise comme des enfants ramenant une bonne note de l'école... Bravo, tu as une bonne note ! La réalité, c'est que tu n'as rien compris à ton cours, mais tu es capable de le répéter, du moins, le jour de l'évaluation... Aimez-vous être traités comme des enfants ? 

L'entreprise, celle qui entreprend, a pour première fonction de créer un cadre dans lequel chacun évolue et se déploie.. Cela s'appelle une organisation apprenante. J'apprends de mes expériences, de mes tests, de mes initiatives... J'apprends parce que je suis inspiré... L'inspiration est au coeur de ce système, et cette inspiration n'a rien d'un process. Elle passe par la responsabilité et l'encouragement à l'initiative, à l'effort, à la contribution pour le bien commun.
Chers entrepreneurs, je ne peux que vous inciter à passer moins de temps sur le référencement et l'organisation de vos procédures internes, et à davantage mobiliser vos équipes autour de l'initiative, du droit au test, à l'erreur si l'on veut... Cultivez l'entraînement à l'échec, apprenez de vos expériences et initiatives extérieures au manuel de process.. C'est cela une organisation apprenante qui mobilise ses collaborateurs autour d'une vision dynamique, et motivante. Le contraire de ce que je constate dans nos entreprises, le contraire de ce que vivent tous les managers et dirigeants que je coache, y compris en coaching emploi.

Lire aussi :
- L'art du compliment et de l'encouragement
- La simplicité et le management
- Les procédures tuent l'initiative et la créativité

Process de recrutement : l'obstination suicidaire d'appliquer le principe de précaution

Prise de risque


Il ne vous a pas échappé, que bon nombre d'influenceurs économiques font l'apanage de la prise de risque et des vertus de l'échec. Pour réussir, il est souvent utile et formateur d'avoir tenté, testé, essayé mais aussi échoué. Les coaches, mentors, relatent les expériences d'illustres entrepreneurs, qui, à force de travail, de prises de risques, d'échecs aussi, sont parvenus à se hisser au firmament de la gloire. Vous connaissez certainement Michaël Jordan, célèbre basketteur dont s'inspirent bon nombre de managers 

“j’ai manqué plus de 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matches. 26 fois, on m’a fait confiance pour réaliser le tir gagnant à la fin d’un match et je l’ai raté. J’ai échoué, échoué et encore échoué dans ma vie. Et c’est pourquoi je gagne” 

Mais aussi Thomas Edison inventeur de l'ampoule et ses 10000 tests qui n'ont pas fonctionné : 

"Je ne me décourage pas car chaque tentative infructueuse qu'on laisse derrière soi, constitue un autre pas vers la réussite" 

Tous ces modèles sont consacrés par les gurus du marketing et du développement personnel, tous inspirent... 


le recrutement a tout à apprendre de ceux qui prennent des risques
Le recrutement n'est pas un risque


La peur de l'échec

Dans le monde du recrutement, c'est l'inverse. On hait l'échec. On ne le supporte pas, on le déteste et aucune prise de risque ne semble l'emporter sur tout projet de recrutement. 

La prise de risque dans le cas d'un recrutement, c'est admettre qu'un profil non imaginé, non projeté, non recopié, non façonné au préalable soit tout à fait en mesure de "faire le job". Du coup, de nombreuses solutions tendent à limiter "la prise de risque", à commencer par des assurances "anti-échec" comme les tests de personnalité, de bons placements "pépères" qui certes ne créeront pas d'étincelles mais ramolliront à tous les coups les envolées vers les sommets jusque là jamais atteints. 

Zone de confort

Le recrutement est sclérosé, totalement incapable de favoriser la prise de risque en sortant des sentiers battus, en créant sans cesse des recettes de profils qui génèrent, bon an mal an, les mêmes résultats.
Le paradoxe réside dans le fait que le futur collaborateur sera encouragé à prendre des risques, à sortir de sa zone de confort, à tester, améliorer ses approches pour contribuer au développement de l'entreprise. 
Le profil recherché est un aventurier, capable de sortir du cadre, de changer les règles, mais surtout... bien conforme à ce qu'on lui demande : ne faire prendre aucun risque au recruteur.

Lorsque je lis qu'un licenciement est toujours un échec, une épreuve douloureuse qu'il convient d'éviter par humanisme d'abord, puis par intérêt, je constate que dans certains cas, le licenciement est également une véritable opportunité pour le salarié, celle de le délivrer d'une situation dans laquelle il se sentait probablement mal. Nous sommes bien d'accord, 

le licenciement dit toujours quelque chose sur les capacités d'un salarié à accomplir sa mission, mais il dit aussi de façon criante qu'il y a eu une erreur dans le recrutement...

... et cela, si le recruteur pouvait l'éviter...

A l'heure où nos DRH envoient leurs managers suivent des cours de leadership, des stages intensifs destinés à renforcer la capacité décisionnelle, à sortir du cadre, à innover, à envisager la notion d'échec sous un nouveau jour, etc, etc... je constate combien leur propre comportement, leur stratégie (qu'elle soit numérique ou non) va à l'encontre de tout ce qu'ils rêvent de mesurer et d'accomplir au sein de leur établissement. 
Ils recrutent selon un process référencé (bien rangé dans le manuel des procédures) des candidats répondant à un profil "secure"et les envoient immédiatement en stage commando pour apprendre à renforcer leur posture, leadership et tous les mots à la mode qui font l'éloge de l'esprit entrepreneurial.

Le DRH est-il vraiment un stratège ?

Lorsque le DRH se positionne - généralement lui-même- comme "fin" stratège du développement de l'activité de l'entreprise, j'attends de lui qu'il sache apporter de nouvelles solutions, audacieuses, risquées peut-être, qu'il ose pour son entreprise de nouvelles démarches, qu'il tente, par tous les moyens, de créer un appel d'air, de tester, d'entreprendre, y compris, et surtout, en admettant une bonne fois pour toutes que l'échec fait partie de l'expérience.

Et au fond, que serait la réussite d'un recrutement dont on aurait annulé toute prise de risque... Un "recrutement moyen", insipide,  qui ne serait pas dénoncé durant la période d'essai ? Plaçons nous dans une perspective à plus long terme, non pas dans le temps de la responsabilité du recruteur mais bien dans celui de la vie de l'entreprise... 
Pensez-vous réellement qu'un recrutement "comme tous les autres" soit aussi porteur de résultats positifs au bout d'une dizaine d'années, ne pensez-vous pas qu'au bout du compte, ce recrutement "assuré" coûte une véritable fortune à l'entreprise ?

Ce n'est pas l'erreur de recrutement qui coûte cher, c'est l'obstination suicidaire des recruteurs à appliquer le principe de précaution dans leurs stratégies.


Proposition de valeur

Dernier point, j'invite les cabinets de recrutement à réfléchir sur cette fameuse notion de prise de risque, sur la peur de l'échec, eux-mêmes qui utilisent toutes formes de solutions pour en limiter les contours, revendent parfois des formations aux managers pour les transformer en entrepreneurs... Et vous, quel genre d'entrepreneurs êtes-vous ? Ne vendez-vous que de l'assurance ? Ne pourriez vous pas valoriser votre activité en intégrant et assumant cette part de risque, cette acceptation de l'échec qui a tant fait pour l'humanité ? 
Peut-être est-il grand temps de revoir vos arguments commerciaux et de mieux maîtriser vos argumentaires et propositions de valeurs pour vous différencier et contribuer, de façon concrète au vrai développement de vos clients.

Je coache de nombreux recruteurs dans leur positionnement professionnel. Si vous souhaitez différencier votre activité et vous épanouir dans un vrai rôle de révélateur de talents et de qualités professionnelles, contactez moi, quelques séances de coaching emploi vous permettront d'atteindre vos objectifs personnels et professionnels.

Lire aussi :
- Je n'aime pas les tests de personnalité et je n'y crois pas un seul instant
- Croyez en vos projets aussi fous soient-ils !
- Chômage : accompagnons plutôt les recruteurs !

L'importance du plan B

La pression de l'objectif

"Je ne m'autorise pas d'autres horizons que celui que je me suis fixé, il est vital pour moi d'atteindre mon objectif…"

Voilà ce que j'appelle se mettre la pression ! Entre nous, je ne suis pas convaincu de l'efficacité d'un tel discours que je crois profondément déséquilibrant et source infinie de frustration, surtout si tout ne se passe pas comme prévu. Je crois davantage aux vertus du Plan B, quitte à décevoir les adeptes de la loi de l'attraction, de la pensée positive et de l'optimisme à tous crins. 

La réalisation d'un objectif ambitieux nécessite de mettre en place une série de remparts destinés à rendre vos avancées plus conformes à la réalité et à vos capacités. Cela revient à créer sa propre stratégie dans laquelle, les hypothèses de contretemps, d'échecs, de difficultés seront intégrées ou envisagées… pour ne pas tomber de trop haut quand (et j'élimine le "si") elles se présenteront.

J'ai en tête l'exemple d'entrepreneurs qui débutent une activité avec passion et enthousiasme et qui, douloureusement, se réveillent un jour en constatant que les objectifs (financiers et commerciaux surtout) qu'ils se sont fixés en adoptant la positive attitude et le renoncement à toute forme d'échec, les mènent droit dans le mur… Ils n'avaient à aucun moment envisagé que les choses puissent tourner différemment que ce que leur impose l'optimisme… pour finalement renoncer à poursuivre leur ambition.

Que se passe t-il si mon plan A ne fonctionne pas ? Qu'est-ce qui pourrait alors constituer une bonne sortie ?
L'importance du plan B

Je ne suis pas Steve Jobs

Tout d'abord, rappelons que l'immense majorité des entreprises qui se créent ne s'appellent pas Apple ou Instagram. Pourquoi cette précision ? Parce que je rencontre trop de créateurs  dont le véritable objectif est une vie facile, si possible rapidement, "dès que tout tournera correctement, je lèverai le pied".  D'autres encore sont tellement figés dans les clichés véhiculés par les médias qu'ils en oublient les facettes moins glorieuses. Après tout, notre modèle à tous,  Steve Jobs est à l'entreprise ce que Rocco Siffredi est à la relation amoureuse..
L'idée de ce succès presque immédiat, facile, est une chimère qui déforme complètement nos esprits et nous entretient dans un rapport schizophrène, notamment lorsque, en dépit des résultats les plus alarmants, nous maintenons une inconscience douce nommée optimisme ou pensée positive. 
Le succès n'est rien d'autre qu'une conséquence possible, la conséquence d'efforts, d'actions massives - le point commun entre tous les entrepreneurs à succès n'est pas l'optimisme mais la capacité de travailler plus que d'autres - entrepris dans le réalisme pur des fins de mois difficiles, notamment lorsque l'activité peine à progresser.

Absence de perspectives

L'absence de plan B a un effet dévastateur, il fige notre cerveau dans un schéma unique et il restreint notre capacité à élargir nos horizons en nous ouvrant aux idées du monde entier. A trop savoir ce que l'on veut, nous formatons notre attention sur une hypothèse sans embrasser l'ensemble des options et possibilités qui nous sont offertes.
Se concentrer sur un seul objectif est bien entendu utile, mais gare aux premières déceptions et à l'absence de réactions envisageables faute de détermination et d'ouverture aux autres mondes, ceux qui n'appartiennent pas au spectre de l'objectif.

La personne qui lance son activité traverse plusieurs âges, au fil des années, elle construit son apprentissage en s'ouvrant totalement à ce qui l'entoure, en absorbant ce qui pourrait lui être utile, en ouvrant au maximum ses capteurs, en misant sur sa progression. Avant d'entrer dans l'âge de la maturité, elle découvrira l'énergie de l'enfance ou de l'adolescence, mais cet âge est également celui de la modestie, celui de l'absence de toute suffisance adulte, de toute déformation stérile et nuisible, un âge de dépendance aussi, une dépendance à l'échange avec les autres… et pour cela, ne pas avoir les idées arrêtées est une excellente méthode !

Une entreprise dont le succès semble immédiat (c'est en tout cas la façon dont l'entreprise a choisi de communiquer) a toujours son petit secret, cette partie que le grand public ne connait pas (les insomnies de l'entrepreneur, une aide financière conséquente de la famille par exemple, une idée empruntée, des relations complexes, une communication basée sur le fantasme…). 
Les autres construisent leur succès :


Le plan B ouvre des perspectives nouvelles

Le plan B, vous l'avez compris est l'élément qui permet en toute circonstance de rester en mouvement pour atteindre un objectif d'accomplissement, de réalisation de soi. Il prend en compte la réalité d'une activité, la possibilité d'un échec ou d'un "plan A" mal ficelé.

  1. Ce plan B est très simple à envisager, il s'agit de répondre seulement aux deux questions suivantes : Que se passe t-il si mon plan A ne fonctionne pas ?
  2.  Qu'est-ce qui pourrait alors constituer une bonne sortie ?

Le plan B est l'un des meilleurs remèdes contre l'insomnie et le mal-être permanent (qui peut aussi s'appréhender au travers de séances d'hypnose), celui dont vous n'entendez jamais parler sur les réseaux sociaux

Lire aussi :

Chausser ses lunettes roses

Nous avons la fâcheuse tendance de fixer notre mémoire sur des éléments négatifs, douloureux, marqués par une vive émotion, souvent peu agréable. L'incidence d'une mémoire s'accrochant plus facilement aux souvenirs désagréables est d'altérer notre perception de l'instant et de nous amener à davantage considérer la partie vide d'un verre à moitié rempli.
On a beau faire, notre cerveau s'accroche naturellement comme une sangsue à tous les souvenirs négatifs. Et oublie, ou zappe plus facilement les émotions positives attachées à un évènement particulier. Combien d'expériences heureuses passent à la trappe de la mémoire alors qu'une seule plus désagréable emporte tout sur son passage ?

Malheureusement, je n'ai pas de recette miracle pour éliminer les expériences malheureuses ou difficiles de nos vies, en revanche, commencer à considérer à égalité les bons moments nous permettrait d'envisager que le verre à moitié rempli de vide est surtout à moitié rempli d'eau. 

Il y a des fleurs partout pour qui sait les voir
La vie en rose...

On essaye ?

Tout d'abord, transformez vous en observateur des choses sympathiques, même les plus anodines qui ponctuent nos journées. Cherchez activement tous les stimulateurs simples (le bruit des oiseaux qui chantent, le sourire d'une personne croisée dans la rue, une confirmation de contrat, un éclat de rire de vos enfants, un bon film, une lecture inspirante, etc….). Transformez vous en chasseur / collectionneur de micro plaisirs, avide de goûter pleinement tous ces petits riens du quotidien.

Prenez votre temps ! Forcez-vous (les premiers jours) à vous poser, quelque part chez vous, à votre fenêtre de bureau, dans la rue, au bord d'un champ pour observer et traquer tous ces petits plaisirs totalement gratuits et généreux si abondants autour de nous. Plus vous prendrez votre temps pour observer combien ces petites choses vous font du bien et plus vous vous ferez du bien… Physiologiquement d'abord en délivrant un flot continu d'hormones (cytosine par exemple) qui apaisent et vous comblent de sentiment de sécurité, de calme, mais également en modifiant sensiblement votre perception de ce qui vous entoure (un peu comme si vous chaussiez des lunettes roses). 

Bref, se focaliser sur les évènements positifs n'est pas une lubie new-âge mais bien une rééducation tant physiologique que mentale destinée… à se faire du bien.

Ensuite, le fait d'observer consciemment dans son quotidien les évènements les plus positifs, aussi anodins soient-ils, vous comblera de gratitude. C'est marrant, on regrette souvent de ne pas avoir ceci ou cela (de l'argent, un travail, une maison, une voiture…) alors que l'on passe nos journées sans remarquer tout ce qui nous est offert. Je me pose dix secondes pour observer le vol d'une hirondelle ou sentir le parfum d'une rose ne dépend que de moi. Agir positivement de cette façon sur moi, ne dépend que de moi.
En PNL, nous travaillons sur la façon d'ancrer l'ensemble de ces éléments positifs pour les emmener partout avec soi et les solliciter dès qu'une occasion se présente. Pour autant, si je n'ai pas la chance de travailler avec vous, je vous propose de vous acheter un beau cahier et d'y consigner tous les jours, toutes les jolies petites choses qui vous sont arrivées, auxquelles vous avez assisté. Retranscrivez-les fidèlement en quelques mots, pensez, pourquoi pas à y associer les émotions positives ressenties (joie, sérénité, gratitude, émerveillement, inspiration, fierté, etc…).

Effet garanti, satisfait ou remboursé ! Je vous souhaite d'apprendre à regarder ces beaux moments remplis de tous ces instants précieux.



Les procédures tuent l'initiative et la créativité

Je rencontre chaque jour des managers fatigués, las, parfois désespérés, qui comptent les jours les séparant de la retraite. Regardez autour de vous, écoutez les personnes qui vous accompagnent, repérez les "comme un lundi…!" lancés autour de la machine à café. Des indices souvent légers en apparence renferment un profond sentiment d'impuissance, de lassitude… et pour tout dire, de déprime pas si passagère que cela.

Les joies de l'audit interne

Chouette! Voilà un billet un positif me direz-vous ! Je discutais hier avec une directrice du développement d'une grande entreprise d'équipements industriels qui constatait amèrement sa perte de motivation dans son travail. "Il y a encore quelques années, je participais avec passion aux travaux de l'entreprise, rien ne me semblait impossible, les initiatives étaient réellement encouragées, nous avions l'impression de vivre  (elle et ses collaborateurs) comme des pionniers, même dans ce groupe aux dimensions mondiales". Depuis quelques temps, la course aux rendements à deux chiffres, l'essoufflement des marchés ont vu l'émergence de méthodes "rationnelles" destinées à réduire les temps de production et, accessoirement, à optimiser la qualité des produits commercialisés ou délivrés.

Mon expérience d'accompagnement des managers et dirigeants au quotidien, montre de façon évidente, la corrélation entre l'arrivée de process soi-disants destinés à l'amélioration des performances de travail et la baisse de motivation de ceux qui doivent les appliquer. La mise en place des procédures en entreprise a ceci de particulier : il est difficile de vouloir s'opposer à un système sensé améliorer le fonctionnement de l'entreprise tout en adhérant complètement à des méthodes qui tuent la créativité, l'intuition et l'intelligence humaine… Ce que nous sommes quoi... Un système pernicieux, légèrement schizophrène, que l'on met soi-même en place parce qu'il semble, sur le papier, utile au développement de l'entreprise alors que l'on sait pertinemment, qu'il nous condamne à un enfermement (pas si flexible que cela) dans un monde où l'on chasse chaque défaut, quitte à ne rien produire.

Si je participe à la création d'un process en entreprise, j'en deviens le complice, l'acteur. Volontairement, par loyauté sans doute, je creuse le propre sillon de ma future baisse de motivation, éventuellement de mon départ. 
J'appelle cela de la manipulation pure, une véritable violence (apparemment inoffensive puisque nous nous précipitons aux ateliers et groupes de projets pour en faire partie) créant parallèlement un sentiment de trahison, de culpabilité, à l'idée de tricher sans cesse pour obtenir des chiffres ou des résultats à la fois conformes à ce que l'on a pu imaginer, aux objectifs décalés, mais également utiles au développement économiques de l'entreprise. Se mettent alors en place (et les managers victimes de procédures lourdes et absurdes ne me contrediront pas) des système parallèles de désobéissance ou de tricherie permettant d'échapper aux sacro-saintes procédures internes. 
Le zéro défaut recherché est proche de la perfection. Croyez-vous à la perfection ? Souhaitez-vous la perfection ? Ne pensez-vous pas que la qualité totale si chère (dans tous les sens du terme) pourrait avantageusement être remplacée par une volonté commune et souvent exprimée de "juste" bien faire son travail et avoir la satisfaction d'être en règle avec ses propres valeurs plutôt qu'avec celles du lean ou de Monsieur Toyota.

Bien sûr, l'initiative est demandée, revendiquée.. elle s'inscrit pourtant dans un cadre rigide, celui du référentiel des procédures, celui qui anéantit le libre arbitre lorsqu'il est à ce point le critère objectif de la performance "si nous suivons tous scrupuleusement les procédures, alors elles nous mèneront au résultat attendu. C'est mathématique". 
Comment ne pas éprouver de la peur en désobéissant aux règles mises en place par la collectivité, par soi-même aussi, dans une période où la perte de l'emploi est l'une des angoisses les plus fortes qui soit ? Comment développer l'autonomie, la créativité dans un travail qui demande un respect inconditionnel des référentiels que l'on a soi-même mis en place (avec des consultants aussi, c'est vrai). Aujourd'hui, je constate que nous souhaitons tous ou très souvent de la créativité dans nos métiers, du relationnel, de l'autonomie, de la polyvalence, du plaisir dans la réalisation, et non dans l'obéissance… Est-ce aussi votre cas ?

J'entends parfois certains railler l'expression "remettre l'humain au coeur du système", je pense pourtant qu'elle est d'une urgence absolue pour le développement de nos entreprises, de l'initiative mais surtout pour nous-mêmes. L'humain, n'est pas un moyen, il est une fin en soi… Il serait peut-être temps qu'on le comprenne dans nos entreprises. 
Besoin de faire le point sur votre rapport au travail ? Besoin de mettre en place des stratégies de comportement, de renouveler l'énergie et de la dépenser en totale écologie avec vos valeurs ? Contactez-moi, il est grand temps de relever la tête. Haut Les Coeurs !

Credit photo David Castillo Dominici / FreeDigitalPhotos.net

Quand on veut on peut… mais encore plus quand on y croit !

Quand on veut on peut 


Le thème de la réussite ou du succès dans nos entreprises est l'un des sujets de prédilection de tout consultant en développement professionnel ou coach emploi. Voici de quoi alimenter encore un peu plus, l'abondante littérature d'un point de vue purement personnel.

En 1982, Albert Bandura (université de Stanford) mettait en évidence l'importance des croyances dans nos réussites. Vous vous en souvenez certainement, nous avons déjà évoqué certaines croyances limitantes, des vues de l'esprit auxquelles nous sommes fortement attachés et qui conditionnent notre aptitude ou notre façon d'orienter nos actions. Ces croyances, peuvent également s'avérer formidablement efficaces pour nous permettre de réaliser ou d'atteindre des objectifs spécifiques. Je m'explique : Ce cher Albert a détaillé dans cet article, les mécanismes de la croyance en notre propre efficacité sur nos réussites. 
"Plus je me sens efficace et plus mon aptitude concrète à réussir dans une situation précise est avérée…"


Quand on croit, on peut 

Ce ne sont donc pas les capacités de la personne à réussir dans une entreprise qui déterminent en premier lieu son succès, mais davantage sa conviction intime d'être efficace : Quand on croit, on peut !

développer la confiance en soi en s'appuyant sur une technique pragmatique
Quand on croit on peut


Je vous propose de travailler sur cette croyance utile en quatre étapes, à votre avis, comment la renforcer simplement ?

Se remémorer

1- Tout d'abord, en vous attachant objectivement à vous remémorer toutes les situations de votre vie au cours desquelles, vous avez fait preuve d'efficacité.
Par exemple, à tel moment, vous avez su gérer un dossier complexe, sortir rapidement d'une impasse, etc, etc… Travaillez sur les circonstances, détaillez le plus possible en utilisant la mémoire visuelle (qui est avec vous, quelles sont les couleurs vous environnant, à quoi ressemblez-vous, quelle est votre attitude, que voyez-vous précisément, etc….). 
Plus vous détaillerez ces expériences et plus votre cerveau se connectera à ces états d'efficacité. Pensez également aux sons, qu'entendez-vous ? Quelles sont les paroles prononcées, le ton de votre voix, celui des autres ? Y a t'il des bruits extérieurs ? Une musique, un marteau piqueur, le téléphone…. Puis, souvenez vous de vos perceptions liées au toucher, le fait de tenir un dossier dans votre main, de décrocher au téléphone…
Bref, un souvenir en plusieurs dimensions constituera sans doute la première étape de votre construction cognitive d'une croyance utile. Pour info, nous entrons de plain-pied dans la PNL...

S'encourager

2- Collectionnez les encouragements (vous l'avez compris, nous mettons de côté la modestie et l'humilité…).
Les collectionner, c'est se mettre en capacité de les recevoir, de les écouter, de les accepter sans dire "non, non, ce n'est rien…". Collectionner les encouragements peut parfois consister à demander un feed-back extérieur, faire le point sur une action précise, qu'elle soit couronnée de succès ou non ! Petit truc, pensez à relever les compliments, compilez les dans un carnet, votre "carnet des bravos" dans lequel, chaque témoignage positif, clin d'oeil amical est répertorié. Vous vous plairez, les jours sombres, à vous souvenir de tous ceux qui croient en vous…!

Choisir ses mentors

3- Et si vous observiez ceux qui ont réussi là où vous tentez de réussir ? Quelle est leur stratégie ? Quels sont les obstacles qu'ils ont du contourner ? A quoi a ressemblé leur démarche, leur posture ? Il ne s'agit pas de singer, de copier, mais de s'inspirer, de se conforter dans l'idée que "oui, c'est possible, certains ont même réussi".
Les mentors deviennent alors une source inépuisable de réflexion et d'énergie… Personnellement, j'ai une liste d'une soixantaine de mentors, de Bernard Hinault (mon idole…) à Sylvain Tesson en passant par Soeur Emmanuelle.
Je ne cherche pas à leur ressembler (quoique j'aimerais bien pédaler comme Bernard) mais un passage dans leur vie, une expérience qu'ils ont relaté m'inspire dans l'attitude et la foi que je veux conserver dans ma démarche. J'y crois aussi parce que je sais exactement comment d'autres s'y sont pris, de quelle façon, ils ont su faire face aux épreuves…

Mettre en pratique

4- Enfin, le dernier point qui permet de cultiver cette croyance essentielle, c'est le savoir, l'apprentissage.
Je vais développer une croyance forte parce que chaque jour, je travaille sur l'apprentissage de techniques, de connaissances spécifiques, qui, toutes, renforcent mon sentiment de maîtrise et de capacité. Par la preuve, par le choix d'avancer et de construire, je me mets sur le chemin de la réussite (à condition de savoir ce que je veux ! Mais là est un autre thème…).

Êtes-vous tenté par la construction d'une croyance aidante ? Si oui, Albert vous prédit une belle réussite ! N'hésitez pas à me contacter pour faire le point sur vos croyances et mettre en place les stratégies qui conviennent à vos projets.

Lire aussi :
- Renforcer sa confiance en misant tout sur soi




Quelques fondamentaux pour bien manager une force de vente

Dans mon activité de coach emploi et coach de carrière, j'interviens régulièrement en entreprise, notamment auprès de managers en charge de l'animation des équipes commerciales
Comment favoriser le développement des commerciaux, leur permettre d'exprimer leurs qualités et leur potentiel tout en veillant à la réalisation des objectifs prioritaires de l'entreprise ? Comment les accompagner au quotidien, construire une relation de confiance avec des équipes souvent éloignées (géographiquement) du siège et de leurs collègues ?



1- La vente ne s'improvise pas. 

Contrairement à l'idée reçue, un beau parleur, un "tchatcheur" n'est pas forcément un bon commercial. Le manager veillera à assurer une formation continue à l'ensemble des équipes commerciales. Cette formation, régulière, constitue une opportunité extraordinaire de remise en question de ses habitudes, une confrontation aux techniques et usages d'autres personnes et l'occasion formidable de progresser, de se sentir accompagné au sein de l'entreprise, cette dernière veillant à l'apprentissage de ses collaborateurs.
A quand remonte la dernière formation professionnelle de vos équipes commerciales ? Entre une formation sur la gestion du temps, la relation commerciale, l'intelligence émotionnelle, les techniques de vente, l'usage d'un CRM, un approfondissement technique sur les produits ou services commercialisés, j'invite tous les responsables commerciaux (n'attendez pas/plus les RH !) à construire un plan de formation individuel pour les équipes de vente.


2- L'accompagnement sur le terrain.

Vigilance sur ce point. J'ai constaté très souvent que le manager prend la "main" lors d'une visite chez un client avec son commercial. Rien de plus décourageant et de démotivant. 
La visite du manager avec son collaborateur est pourtant intéressante, elle permet de :

- Reconnaître objectivement la qualité de travail du commercial
- Observer le terrain, j'entends par là les réactions de la clientèle, les informations de marché
- Entretenir une relation privilégiée avec son collaborateur
- Faire un point précis et complet sur l'ensemble de l'activité d'un secteur 
- Relever le nez et sortir de ses statistiques pour retrouver le goût de la raison !
- Devenir un manager soutien ou support, un véritable relai en cas de difficulté avec un client et donc partager avec le "terrain" les difficultés quotidiennes.

En revanche, ces visites doivent s'inscrire dans un quotidien "normal", ne favorisez pas les rencontres à fort enjeu commercial, acceptant sans condition une remise ou un discount que vous interdisiez à vos équipes d'appliquer.


3- Les échanges réguliers.

Une force de vente est souvent isolée, sur la route, dans son véhicule à écouter en continu à la radio des informations négatives. 
Au delà du sacro-saint reporting, favorisez les échanges avec les commerciaux. D'abord pour faire un point régulier, mais aussi et surtout leur communiquer quelques informations de marché, devenez un relai, une plate forme de renseignements que vous partagez allègrement et régulièrement. Un reporting, ça marche encore mieux dans les deux sens !
L'indépendance d'un commercial est essentielle, pourtant, elle ne peut et ne doit se transformer en solitude ou autarcie. Au delà d'un point téléphonique ritualisé, organisez chaque trimestre une rencontre - par région ou selon le cas au siège - afin de rassembler l'ensemble de la force de vente autour d'une formation, d'un échange de pratique ou d'un lancement de promotion ou de produit…
Diplômé ou pas, le manager commercial n'est pas celui qui sait. Il est celui qui encourage et pose le cadre permettant à chacun d'explorer son potentiel. Plus qu'ailleurs, il est un manager coach (pub : j'accompagne le manager dans cette démarche !).


4- Le statut de star.

Attention ! Une force de vente contribue au développement de l'activité, certes, pas plus, ni moins que TOUS les autres services de l'entreprise. Une bonne vente engage la satisfaction d'un client qui confiera  ses prochaines commandes parce que l'ensemble des engagements auront été respectés. Un succès commercial est donc le succès de toute l'entreprise, sachez alors célébrer les victoires avec tous ceux qui ont contribué directement à leur réalisation plutôt que d'offrir à vos meilleurs commerciaux des cadeaux inimaginables. 
Pour aller un peu plus loin sur ce point, je trouve dangereux qu'une relation entre un commercial et son client devienne trop personnifiée. Le commercial valorise l'offre de l'entreprise, il n'est pas souhaitable qu'il entre pas dans un jeu relationnel personnel l'empêchant par la suite d'assurer objectivement cette valorisation (et de repartir avec le fichier client - qui appartient à l'entreprise - proser ses services à vos concurrents). L'intégration des nouveaux commerciaux constitue alors une étape essentielle dans la politique RH de l'entreprise (malheureusement souvent négligée…).
N'oublions pas qu'une remise ou une faveur importante accordée au client est toujours assumée (qu'on le veuille ou non) par l'ensemble des équipes opérationnelles (délais plus courts, marge réduite, rendements plus élevés, etc…).
Le membres de l'équipe commerciale, malgré leur visibilité, ne sont pas des stars, ce sont de bons professionnels comme le sont leurs collègues. En revanche, la reconnaissance, pas forcément financière, restera un enjeu majeur de cohésion (dans les autres services également), cette reconnaissance pouvant se réaliser simplement, pourvu qu'elle soit sincère (une petite carte, un appel téléphonique, une boîte de chocolats, un merci, une tape dans le dos, un sourire, un déjeuner, un café… mais pas forcément un voyage au Brésil !).

Supervisant et accompagnant de nombreuses équipes commerciales, mon expérience de coach est avant tout une expérience de terrain (voir mon parcours), je vous encourage à me contacter si vous souhaitez examiner ou travailler sur votre posture de manager auprès des équipes que vous encadrez. A bientôt !






"Si j'avais confiance en moi…" et autres croyances

"Si j'avais confiance en moi, je changerais beaucoup de choses dans ma vie… Je quitterais mon job pour faire quelque chose qui me plaise vraiment, je déménagerais aussi, j'aurais une autre vie ! Mais tant pis, je n'en suis pas capable, il me manque cette confiance indispensable, 'faut bien se faire à cette raison !"

J'aurais pu remplacer le "si j'avais confiance en moi" par "si j'avais les bons diplômes", "si je n'étais pas aussi vieux", "si j'avais eu un peu de chance", "si j'avais les capacités"etc, etc… la liste est sans fin.
Combien parmi nous rêvent d'une vie différente, plus agréable, plus complète, soupirant d'aise en imaginant la joie de réussir dans tel ou tel domaine de notre vie... et puis, souriant doucement en levant les yeux au ciel, nous balayons de la main nos vies fantômes en nous agrippant à la certitude que cette vie ne nous est pas destinée faute de confiance, de diplôme, du bon âge, de chance…. Cette croyance nous paralyse tellement que nous renonçons parfois à toute recherche, investigation pour évaluer le potentiel du projet.


Seulement voilà, au delà de cette croyance tenace et sacrément limitante, il se peut que cette croyance nous rende service, qu'elle nous empêche de nous confronter à la réalité, une réalité qui pourrait s'apparenter à l'inconfort et la peur de l'inconnu. La rêverie est souvent plus douillette et rassurante que l'action. La paralysie est parfois si forte qu'elle se structure et se conforte dans l'incapacité permanente à remettre en cause une croyance aussi ancrée en soi.

Plutôt que de juger de notre capacité à générer de la confiance, remettons en cause le fait même de produire ou de penser une telle certitude. 
"Alors que parfois, j'ai fait preuve de confiance en moi (se remémorer une ou deux situations précises), je préfère aujourd'hui croire que la confiance me fait TOUJOURS défaut…" Ça sonne bizarre, non ? C'est pourtant le schéma que nous suivons régulièrement en nous accrochant à ces croyances limitantes, un peu comme si nous tenions éperdument à cet état, parfois douloureux, qui justifie amplement notre difficulté à mettre en route, à changer. 
Ce n'est pas toujours simple de modifier ces croyances, on les assimile régulièrement à un blocage, parfois névrotique, une maladie nous transformant en patient (et parfois pour très longtemps) chez le psy… Pour ma part, je considère que le système de croyances dans lequel nous avons l'habitude d'évoluer ne fait pas de nous des malades mais juste des personnes qui cherchent leur chemin dans l'obscurité, sans aucun repère… et qui, parfois, tournent en rond ou font du surplace.

Stop ! Si vous le souhaitez, mettez en place l'identification de ces repères et acceptez d'ouvrir les yeux, un tout petit peu pour commencer, puis de plus en plus. Le chemin que vous arpentez s'illuminera, un sentiment de clarté, de précision vous permettra de vous repérer et d'avancer en confiance, parce que vous y verrez plus clair. Cette construction de repères, ce nouvel éclairage, c'est le cadre proposé par le coaching emploi. C'est le cadre que je vous propose d'expérimenter en quelques séances pour vous mettre en route sur la voie et la concrétisation de ce changement perçu comme un rêve "inaccessible".