Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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Ces consultants qui cassent du manager...

Les managers en colère

Si j'étais manager, je serais rouge de colère que l'on insinue systématiquement que je suis coupable de maltraitance sur les équipes, que je ne suis qu'un "chefaillon", accroché à mon pouvoir, prêt à tout pour conserver mon image, emporté par un égo surdimensionné.
Si j'étais manager, je serais furieux du silence des syndicats dans l'acharnement médiatique, le buzz déraisonnable auquel je suis soumis depuis bientôt cinq ans.
Si j'étais manager, je serais triste que l'on me prête des intentions de manipulation, mesquines et égo-centrées, que l'on me juge sans valeur, immature et prêt à faire couler mon entreprise pour conserver le privilège de signer des notes de frais.

quand lama fâché...

Cette caricature est infâme, délirante et purement démagogique. Vous avez du le remarquer, les "grands" penseurs, philosophes de l'entreprise, souvent libérée, prônent un changement radical de paradigme managérial. Mais dans quel but exactement ?

Si j'en crois ce sondage, 75% des français travaillant dans une PME se disent heureux et ce taux grimpe à 80% pour ceux qui sont salariés d'une TPE - et encore ce sondage IFOP pour Le Pèlerin  d'avril 2016 confirmant que 75% des français sont heureux au travail. Je sais bien qu'un taux de 100% serait parfait, ceci dit, ces scores indiquent davantage une perception positive de l'entreprise par ce qui représente tout de même 80% de l'emploi en France. Je n'irai pas jusqu'à évoquer le bonheur au travail, concept me laissant très sceptique, mais si une très large majorité de mes concitoyens se dit heureuse au travail, du moins dans les PME et TPE, alors, j'ai tendance à penser que les managers des PME et des TPE, avec leurs moyens, se débrouillent plutôt formidablement bien... J'ai également tendance à penser que l'on (par on, entendre tous ceux qui conspuent le management) nous entretient dans une vision sombre et réductrice de notre santé au travail. Dans quel but ? Peut-être vendre un maximum d'heures de consulting aux entreprises...

Il est dit, dans la "philosophie" de l'entreprise libérée, que le manager, ce "scribe de l'Egypte Antique", doit évoluer, apprendre à soutenir les équipes et n'intervenir qu'en cas de blocage... Mais entre nous, ne croyez-vous pas que le manager d'aujourd'hui vit déjà cette expérience ?
Le manager n'est pas celui qui sait, il est celui qui écoute, recueille, compare, gère, pèse les conséquences, consulte, décide parfois seul, parfois accompagné, mais toujours en responsabilité, et cette responsabilité implique le respect inconditionnel de ceux qui l'entourent mais également des parties prenantes de l'entreprise. 

La peur du changement, vraiment ?

Le middle-management n'a plus la cote, chez les consultants en agilité... et coaches en tout cas (souvent non certifiés, cela va de soi). Il convient, ces "middle managers" de les "écarter" du système, de les "rééduquer" en leur faisant accepter un changement grotesque, de leur attribuer de nouvelles fonctions, de les accompagner au changement, que dis-je dans la gestion de leur peur du changement... Mais pourquoi les consultants défendent-ils à ce point ce modèle ?
Parce qu'ils auraient compris quelque chose qui échappe aux managers engagés ?
Parce que ces consultants détiendraient la clé du développement de l'entreprise, de la performance économique, du maintien de l'emploi ou mieux encore de la création de postes ?
Au nom de quoi, devrions-nous recevoir à longueur de temps, des leçons de morale, de posture, d'angélisme par tous ces consultants prônant, d'une certaine façon, l'élimination des lignes managériales dans l'organisation des PME ?

80% des français se disent heureux au travail, dans les PME et TPE... et il faudrait tout révolutionner ? Encore une fois, je ne dis pas que tout est parfait, il existe de nombreux cas de maltraitance et de souffrance au travail mais pour autant, s'avère t'il nécessaire de casser du manager à ce point ? L'humilier, le désigner comme bouc-émissaire d'un mal qui ne semble pas aussi évident que cela ? Au fond, n'est-il pas pratique d'évincer les managers pour, éventuellement, prendre leurs places en tant que consultant dans l'entreprise ? 

Ce que j'écris ici, n'est pas un exercice de réflexion, tout cela est issu de mes observations, d'heures de discussions avec ces hommes et ces femmes qui souffrent de l'image obscène que répandent bon nombre d'articles ou de billets de blog, mais également de ma propre expérience, celle d'un ex-manager d'une entreprise dite libérée devenu coach emploi (et oui, cela ne s'invente pas ! ) qui a amèrement constaté que le discours angélique de sa direction générale et des consultants qui l'accompagnaient, n'avait strictement et malheureusement rien à voir avec la réalité de mon quotidien. 
Je remercie François Geuze (l'entreprise libérée, entre communication et imposture) et Vincent Berthelot (l'entreprise libérée : entre utopie, calcul et imposture) d'avoir abordé courageusement le thème de l'entreprise libérée sous un jour correspondant en tout point à mon expérience de terrain.

Lire aussi :
- Un point de vue très personnel sur la notion de bonheur au travail
- Le drame de l'entreprise narcissique

La disponibilité en entreprise : attention danger !

La disponibilité en entreprise


- Dans mon job, je cherche à être disponible, réactif, proactif même... on peut compter sur moi en toutes circonstances...
- Waouh ! Cool... Et à part ça, tu te sens comment ? 
- Pfff, j'ai du mal à me motiver, mon travail n'a aucun sens, je cours partout, tout le temps, je suis débordé et paradoxalement, je ne me suis jamais autant ennuyé...

Evidemment, ce dialogue est fictif, jamais vous ne rencontrerez quelqu'un d'aussi fiable et engagé annonçant à demi mot qu'il s'ennuie fermement dans son poste... N'est-ce pas ? Du reste, je vous invite à travailler vos qualités si vous ne l'avez pas encore fait.

le danger du désengagement de soi et du surengagement en entreprise
... "en plus de sa compétence, il sera avenant et disponible..." (vu sur http://cadres.apec.fr/)


Le danger de l'engagement, du surengagement

Pourtant, vous le savez sans doute, cette personne existe, peut-être s'agit-il de vous ! En tout cas, une chose est sûre, si je m'amuse à filtrer les annonces emploi au tamis de mots clés comme "disponible, grande disponibilité, réactif(ve), proactif(ve), engagement"... alors la probabilité qu'une telle personne surgisse dans le monde du travail devient gigantesque. CQFD.

"Je salue ta disponibilité..." dirait un manager à son collaborateur, notamment lors du fameux entretien d'évaluation.
Super compliment me direz-vous ! À y regarder de plus près, j'y vois là au contraire le signe flagrant d'une déchéance absolue, inévitable, si l'on ne stoppe pas immédiatement la "disponibilite aïgue" à laquelle est confrontée notre société. 

Disponibilité, du latin disponibilis (jusque là, ça va) signifie "dont on peut disposer". 

Je suis disponible = je suis une personne dont on peut disposer.

Personnellement, cette idée ne m'enchante guère, "on peut disposer de moi", si et seulement si je le décide, selon les circonstances et les situations qui me conviennent et respectent la personne que je suis.

Tu peux disposer de moi

La disponibilité évoquée ici, quelle est-elle ? Celle de réagir immédiatement à une demande formulée dans l'instant, que dis-je dans l'instant du caprice, celle de limiter son action à moyen terme, son engagement pour ne se consacrer qu'à l'actualité, qu'à l'instantanéité ?
La disponibilité reviendrait-elle alors à se transformer en une sorte de "BFM TV" humaine, au sein même de son bureau ? Que reste t'il de tout cela à l'heure même ou beaucoup d'actifs cherchent à trouver un sens à leur métier. Difficile de trouver un sens à ce que l'on ne termine jamais vraiment ! Non ?

Ce que je constate, en rencontrant de nombreux professionnels, ou candidats lors d'un recrutement,  c'est qu'ils sont tous extraordinairement disponibles à leur vie professionnelle (réponses immédiates aux e-mails, réponses à toute heure aux appels téléphoniques, présence aux réunions tardives pour ne pas empêcher le service de fonctionner, journées à rallonge, agenda ultra rempli...) et en même temps, c'est qu'ils n'ont jamais le temps de se poser pour réfléchir au sens qu'il veulent DONNER (et non pas trouver) à leur carrière (et encore, je n'évoque pas le mot vie...), au risque de sombrer dans un burnout pas piqué des hannetons. 

Ces personnes sont, au fond, tout sauf disponibles... Disponibles à elles-mêmes
Dramatique non ?

Les entreprises recherchent - au fond - des salariés indisponibles à eux-mêmes

Nos employeurs potentiels (voir les annonces sur jobboards spécialisés ou non, selon les mots clés évoqués plus haut) recherchent en fait et malgré les mots choisis, d'excellents professionnels totalement indisponibles à l'essentiel, à eux-même, pour consacrer le temps et l'énergie aux projets stimulants, d'où le risque grandissant de faire du vent
Qu'est-ce que j'entends par projet stimulant ? Ce fameux projet que l'on prend en charge de A à Z (allez, je suis près à parier que c'est exactement ce type de projet qui, vous aussi, vous motive), sans risquer de se voir interrompre à tout moment pour répondre aux sollicitations et passer à l'urgence suivante.

Comment cultiver votre disponibilité à vous-même et à ce que vous réalisez ? En vous organisant, vraiment, avec sens ! Vous le savez pertinnement....

  • En refusant de répondre au téléphone quatre heures par jour, 
  • en consultant votre messagerie une à deux fois (grand maximum) par jour, 
  • en terminant une tâche avent d'en commencer une autre, 
  • en stoppant totalement votre activité et vos échanges sur les réseaux sociaux (au moins le temps d'un travail concentré et non séquentiel), 
  • en fuyant les réunions... 
C'est vrai que vous le savez... mais vous ne le faites toujours pas... 
(bon ok, je prône la déconnection digitale à hauteur des 2/3 d'une journée de travail (Quoi !!! Mais c'est pas possible ! Il est dingue ce mec !)... Histoire de changer les règles, de bosser vraiment, et un peu plus (si, si...) et de rentrer le soir, satisfait d'avoir contribué, de s'être rendu utile, d'avoir produit, concrétisé, etc...)

Dans les années 80/90, les entreprises américaines ont développé le management de la "porte ouverte", je note que trente ans plus tard, elles prônent la méditation, la conscience, la présence à ce que l'on est, dans l'instant où l'on agit, la création d'une bulle pour soi... Sans doute faut-il y voir la réponse aux excès de l'hyper disponibilité. 

Lire aussi :

Mire TV à télécharger ici : http://www.veilleurs.info/archives/1824

Créer de la motivation en entreprise ou l'organisation apprenante

Ah... les joies de l'audit, celui qui valide le bon respect des process. Des mois de préparation, des contrôles internes, d'interminables feedbacks sur les "écarts" nécessitant une action immédiate pour être prêt le jour J et obtenir la certification ou du moins contribuer à son obtention... Que de stress, de révisions, d'explications préparées pour justifier d'une pratique, argumenter ses décisions auprès de contrôleurs assermentés qui passent au tamis l'ensemble de votre quotidien professionnel.... 

Beurk... L'horreur totale, obéir à un système d'une lourdeur implacable qui explique par exemple - comment engager une dépense de quelques dizaines d'euros, quels formulaires internes remplir, comment conduire des entretiens de fin d'année, quelles questions poser à ses clients, comment s'adresser en interne à son bureau d'études, etc, etc... J'en frémis encore, me souvenant combien le sentiment d'être soumis à un système aseptisé l'emportait sur toute notion d'utilité, d'intelligence et de service à mon employeur. Quel gâchis !


Beaucoup d'entreprises ploient - volontairement - sous ces fameuses procédures, ces dernières qui n'ont qu'un seul véritable effet, celui de voir des organisations parallèles, très discrètes, qui n'ont pour but que de contourner les règles afin de maintenir l'entreprise en état de marche. Ces arrangements, ces "petites tricheries", ces mensonges entre soi, constituent des actes de résistance interne, de la résistance à la bêtise. Pourtant, ils ont un impact sur l'organisation. Un impact moral d'abord, un pacte avec le diable, ce sentiment d'agir contre le système établi, celui auquel l'on participe chaque jour en intégrant l'idée que la réalité des chiffres et des procédures - a priori - bien respectées n'est qu'une figure de l'esprit, un mensonge absolu, mais nécessaire, auquel il est recommandé de se prêter.

Ce type de management, très courant et répandu, notamment dans nos grandes entreprises, valorise le résultat, le respect d'un engagement, conforme à ce qui a été décidé "avant". L'erreur est bien là, valoriser le résultat (qui encore une fois, n'est pas tout à fait le reflet de la réalité) c'est traiter l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise comme des enfants ramenant une bonne note de l'école... Bravo, tu as une bonne note ! La réalité, c'est que tu n'as rien compris à ton cours, mais tu es capable de le répéter, du moins, le jour de l'évaluation... Aimez-vous être traités comme des enfants ? 

L'entreprise, celle qui entreprend, a pour première fonction de créer un cadre dans lequel chacun évolue et se déploie.. Cela s'appelle une organisation apprenante. J'apprends de mes expériences, de mes tests, de mes initiatives... J'apprends parce que je suis inspiré... L'inspiration est au coeur de ce système, et cette inspiration n'a rien d'un process. Elle passe par la responsabilité et l'encouragement à l'initiative, à l'effort, à la contribution pour le bien commun.
Chers entrepreneurs, je ne peux que vous inciter à passer moins de temps sur le référencement et l'organisation de vos procédures internes, et à davantage mobiliser vos équipes autour de l'initiative, du droit au test, à l'erreur si l'on veut... Cultivez l'entraînement à l'échec, apprenez de vos expériences et initiatives extérieures au manuel de process.. C'est cela une organisation apprenante qui mobilise ses collaborateurs autour d'une vision dynamique, et motivante. Le contraire de ce que je constate dans nos entreprises, le contraire de ce que vivent tous les managers et dirigeants que je coache, y compris en coaching emploi.

Lire aussi :
- L'art du compliment et de l'encouragement
- La simplicité et le management
- Les procédures tuent l'initiative et la créativité

Process de recrutement : l'obstination suicidaire d'appliquer le principe de précaution

Prise de risque


Il ne vous a pas échappé, que bon nombre d'influenceurs économiques font l'apanage de la prise de risque et des vertus de l'échec. Pour réussir, il est souvent utile et formateur d'avoir tenté, testé, essayé mais aussi échoué. Les coaches, mentors, relatent les expériences d'illustres entrepreneurs, qui, à force de travail, de prises de risques, d'échecs aussi, sont parvenus à se hisser au firmament de la gloire. Vous connaissez certainement Michaël Jordan, célèbre basketteur dont s'inspirent bon nombre de managers 

“j’ai manqué plus de 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matches. 26 fois, on m’a fait confiance pour réaliser le tir gagnant à la fin d’un match et je l’ai raté. J’ai échoué, échoué et encore échoué dans ma vie. Et c’est pourquoi je gagne” 

Mais aussi Thomas Edison inventeur de l'ampoule et ses 10000 tests qui n'ont pas fonctionné : 

"Je ne me décourage pas car chaque tentative infructueuse qu'on laisse derrière soi, constitue un autre pas vers la réussite" 

Tous ces modèles sont consacrés par les gurus du marketing et du développement personnel, tous inspirent... 


le recrutement a tout à apprendre de ceux qui prennent des risques
Le recrutement n'est pas un risque


La peur de l'échec

Dans le monde du recrutement, c'est l'inverse. On hait l'échec. On ne le supporte pas, on le déteste et aucune prise de risque ne semble l'emporter sur tout projet de recrutement. 

La prise de risque dans le cas d'un recrutement, c'est admettre qu'un profil non imaginé, non projeté, non recopié, non façonné au préalable soit tout à fait en mesure de "faire le job". Du coup, de nombreuses solutions tendent à limiter "la prise de risque", à commencer par des assurances "anti-échec" comme les tests de personnalité, de bons placements "pépères" qui certes ne créeront pas d'étincelles mais ramolliront à tous les coups les envolées vers les sommets jusque là jamais atteints. 

Zone de confort

Le recrutement est sclérosé, totalement incapable de favoriser la prise de risque en sortant des sentiers battus, en créant sans cesse des recettes de profils qui génèrent, bon an mal an, les mêmes résultats.
Le paradoxe réside dans le fait que le futur collaborateur sera encouragé à prendre des risques, à sortir de sa zone de confort, à tester, améliorer ses approches pour contribuer au développement de l'entreprise. 
Le profil recherché est un aventurier, capable de sortir du cadre, de changer les règles, mais surtout... bien conforme à ce qu'on lui demande : ne faire prendre aucun risque au recruteur.

Lorsque je lis qu'un licenciement est toujours un échec, une épreuve douloureuse qu'il convient d'éviter par humanisme d'abord, puis par intérêt, je constate que dans certains cas, le licenciement est également une véritable opportunité pour le salarié, celle de le délivrer d'une situation dans laquelle il se sentait probablement mal. Nous sommes bien d'accord, 

le licenciement dit toujours quelque chose sur les capacités d'un salarié à accomplir sa mission, mais il dit aussi de façon criante qu'il y a eu une erreur dans le recrutement...

... et cela, si le recruteur pouvait l'éviter...

A l'heure où nos DRH envoient leurs managers suivent des cours de leadership, des stages intensifs destinés à renforcer la capacité décisionnelle, à sortir du cadre, à innover, à envisager la notion d'échec sous un nouveau jour, etc, etc... je constate combien leur propre comportement, leur stratégie (qu'elle soit numérique ou non) va à l'encontre de tout ce qu'ils rêvent de mesurer et d'accomplir au sein de leur établissement. 
Ils recrutent selon un process référencé (bien rangé dans le manuel des procédures) des candidats répondant à un profil "secure"et les envoient immédiatement en stage commando pour apprendre à renforcer leur posture, leadership et tous les mots à la mode qui font l'éloge de l'esprit entrepreneurial.

Le DRH est-il vraiment un stratège ?

Lorsque le DRH se positionne - généralement lui-même- comme "fin" stratège du développement de l'activité de l'entreprise, j'attends de lui qu'il sache apporter de nouvelles solutions, audacieuses, risquées peut-être, qu'il ose pour son entreprise de nouvelles démarches, qu'il tente, par tous les moyens, de créer un appel d'air, de tester, d'entreprendre, y compris, et surtout, en admettant une bonne fois pour toutes que l'échec fait partie de l'expérience.

Et au fond, que serait la réussite d'un recrutement dont on aurait annulé toute prise de risque... Un "recrutement moyen", insipide,  qui ne serait pas dénoncé durant la période d'essai ? Plaçons nous dans une perspective à plus long terme, non pas dans le temps de la responsabilité du recruteur mais bien dans celui de la vie de l'entreprise... 
Pensez-vous réellement qu'un recrutement "comme tous les autres" soit aussi porteur de résultats positifs au bout d'une dizaine d'années, ne pensez-vous pas qu'au bout du compte, ce recrutement "assuré" coûte une véritable fortune à l'entreprise ?

Ce n'est pas l'erreur de recrutement qui coûte cher, c'est l'obstination suicidaire des recruteurs à appliquer le principe de précaution dans leurs stratégies.


Proposition de valeur

Dernier point, j'invite les cabinets de recrutement à réfléchir sur cette fameuse notion de prise de risque, sur la peur de l'échec, eux-mêmes qui utilisent toutes formes de solutions pour en limiter les contours, revendent parfois des formations aux managers pour les transformer en entrepreneurs... Et vous, quel genre d'entrepreneurs êtes-vous ? Ne vendez-vous que de l'assurance ? Ne pourriez vous pas valoriser votre activité en intégrant et assumant cette part de risque, cette acceptation de l'échec qui a tant fait pour l'humanité ? 
Peut-être est-il grand temps de revoir vos arguments commerciaux et de mieux maîtriser vos argumentaires et propositions de valeurs pour vous différencier et contribuer, de façon concrète au vrai développement de vos clients.

Je coache de nombreux recruteurs dans leur positionnement professionnel. Si vous souhaitez différencier votre activité et vous épanouir dans un vrai rôle de révélateur de talents et de qualités professionnelles, contactez moi, quelques séances de coaching emploi vous permettront d'atteindre vos objectifs personnels et professionnels.

Lire aussi :
- Je n'aime pas les tests de personnalité et je n'y crois pas un seul instant
- Croyez en vos projets aussi fous soient-ils !
- Chômage : accompagnons plutôt les recruteurs !

Managers : quand vous jouez au dur...

"On me considère comme un "tueur" en entreprise, assez distant et très autoritaire… J'ai même appris que mon surnom est "le Sergent"… comme le nom de l'auberge des Thénardier dans Les Misérables*".
Cela ne se voit jamais en entreprise mais Luc souffre de sa réputation, il est peu apprécié de ses collaborateurs, l'ambiance dans le service dont il est responsable est reconnue pour être travailleuse, concentrée, appliquée… silencieuse aussi… mais surtout glaciale. Du coup, les arrêts maladie y sont fréquents, les demandes de mutation nombreuses et les cachoteries deviennent systématiques et pesantes. 
Luc, connu pour ne ressentir aucune émotion, me confie son malaise, sa souffrance profonde, lui qui, tout au fond, est profondément sensible, affecté et touché par les autres. 

Icehotel - Jukkasjärvi


A cet instant, il m'explique son cheminement, le "combat" qu'il a du mener en interne pour faire sa place, lui, l'autodidacte venant de nulle part, pour gagner la confiance de ses supérieurs. Il s'est engagé au delà de ses forces, sacrifiant ses temps libres à la finalisation de dossiers sensibles, engageant toute sa personne au service de l'entreprise, qui du reste, l'a conforté dans son comportement en lui confiant davantage de responsabilité.
"Plus je m'engageais, plus j'étais intransigeant avec moi-même et plus je grimpais rapidement les innombrables échelons de l'entreprise !". Un cercle vicieux dans lequel la récompense des efforts s'appelle l'ascenseur social, une récompense payée au prix fort dans certains cas.

Lors de nos échanges, Luc est l'opposé de l'image qu'il véhicule dans son service. Il est jovial, sensible, courtois, il exprime librement sa sensibilité, baissant - pour une fois- le masque de l'intransigeance et de l'autorité… sa voix s'en trouve même transformée, plus ronde, plus douce, plus souriante également, plus délicate aussi. Rapidement, nous abordons des sujets plus intimes, ses joies, ses motivations personnelles, ses rêves, son enfance, ses craintes, le rejet qu'il redoutait tant chez ses parents, dans sa famille et chez tous les autres… Qu'il baisse la garde à cet instant nous a tous les deux beaucoup ému, son excès d'autoritarisme, sa tyrannie n'avait d'égale que la peur qu'il avait enfouie. L'expression dure qu'il arborait si souvent et depuis si longtemps en entreprise cachait une fragilité, une émotivité dont on l'accusait pourtant d'être dépourvu.

Ce témoignage fait écho à la lecture de "Objectif zéro sale con" ou bien encore "Petit chef ou Vrai patron," livres dans lesquels, ceux que l'on qualifie de "sales cons" doivent être rapidement renvoyés du service pour ne pas nuire à la santé générale de l'entreprise. 
Je comprends tout à fait ce principe que je ne partage absolument pas, (après tout, nous sommes tous les cons de quelqu'un, non ?), mais je défends l'idée que davantage que l'exclusion, une once de compassion injectée dans nos entreprises, permettrait à chacun de vivre pleinement sa fonction, avec émotion (eh oui, j'y crois encore !) et sensibilité sans jeu de rôle stérile (ou jeu de pouvoir) duquel ne ressort aucun gagnant. Je n'approuve pas le comportement de Luc (ni lui du reste), mais au delà de la tyrannie apparente, je perçois une profonde souffrance. Cette souffrance peut faire l'objet de ma compassion, même si je sais que ce mot n'est jamais employé dans le monde de l'entreprise. E,n tout cas, je sais que cette compassion sera toujours détectée par la personne que je considère comme étant "sans coeur".
Et vous, jouez-vous un rôle en entreprise ? Entrez dans les jeux de pouvoir ? Êtes vous la même personne dans la sphère personnelle et au bureau ? Que se passerait-il si vous étiez "authentiquement vous" dans l'entreprise, que pourriez-vous craindre ? 

J'accompagne de nombreux managers dans leur cheminement professionnel, n'hésitez pas à me contacter, quelques séances de coaching emploi constituent une opportunité formidable  d'observer sa carrière sous un nouveau regard. Haut Les Coeurs !

Lire aussi :

* L'auberge des Thénardier s'appelle "le Sergent de Waterloo"

La mauvaise humeur est aussi positive !

Tout le monde il est beau

Tout le monde fuit les grincheux, c'est connu ! Celui qui peste, grogne, fait la tête, soupire, gémit, exprime sa colère n'est pas forcément le compagnon rêvé, pourtant, les faits sont là, celui que nous fuyons comme la peste a probablement un esprit d'analyse et de concentration supérieur à tous les joyeux lurons que nous sommes, il obtient globalement de meilleurs résultats - cela me fait tout bizarre d'écrire ces lignes après avoir défendu l'éclat de rire !

Mince alors, y aurait-il des aspects positifs à entretenir une pensée négative ? Puis-je arrêter de culpabiliser si je ne me lève pas gai comme un pinson, irradiant de bonheur et de bonne humeur ? A l'heure du développement de la pleine conscience, de la méditation et du développement personnel contemplatif, j'ai le regret de vous informer que les ours mal léchés se concentrent plus facilement et observent avec davantage d'attention ce qui les entoure. La décontraction positive altère sensiblement notre capacité d'attention… 

et si la mauvaise humeur nous apportait son lot de bonnes choses ?
Les vertus de la mauvaise humeur

La morosité, le "grinchisme" décuplent naturellement notre vigilance, remettant en cause, ou doutant de la certitude par scepticisme ancré. Soyez sceptique et observez votre comportement : n'est-il pas plus réfléchi ? Plus lent ? Plus adapté et précis ? 

L'état d'esprit positif entraine une baisse de vigilance et d'attention, c'est probablement l'un des aspects les plus négatifs à cet état si clairement plébiscité ! La mémoire se dilue davantage et s'éparpille risquant d'entraîner la création de souvenirs faussés ou inexacts. Le grincheux, sceptique se laissera alors moins manipuler, demandant une argumentation solide pour prendre sa décision. Entre nous,

Steve Jobs appartenait il au monde des joyeux...?


Dans le monde professionnel, la mauvaise humeur peut être un atout déterminant - je sais, je ne vais pas dans le sens de l'histoire, mais que voulez-vous, tout comme vous, il m'arrive de rencontrer un nombre très important de personnes grincheuses. Selon les études de J. Forgas*, la construction d'une stratégie nouvelle, la remise en question de principes sclérosant sourirait davantage aux grincheux de tous poils. Arrêtez de lutter systématiquement contre la sinistrose, peut-être peut-elle nous apporter davantage que nous ne l'imaginons. Bien sûr, je ne parle pas d'état dépressif, pathologique, mais juste de ces accès de mauvais humeur qui nous culpabilisent tant dans cette société où le conformisme se veut forcément positif (l'économie de marché est du reste basée sur cet état d'esprit positif… quitte à prendre des risques spéculatifs abyssaux parce que l'on croit en l'idéologie positive) !

Dans nos entreprises de "winners", je croise bon nombre de commerciaux qui savent pertinemment qu'ils n'atteindront jamais les objectifs fixés par les actionnaires. "Nous allons droit dans le mur, mais il vaut mieux montrer qu'on y croit, sinon c'est la porte, surtout en ce moment !"… Alors, ils se rendent en masse en séminaire de coaching, en formation, pour "apprendre" à atteindre leurs objectifs, et obéissent à l'incantation positive pour, en fin d'année, essayer de comprendre pourquoi leurs objectifs n'ont toujours pas été atteints. Je caricature un peu, je le sais, mais interrogez les managers sur les injonctions paradoxales et vous aurez une idée du pouvoir destructeur de la pensée positive à tout crin.

Accepter et reconnaître


Il se peut qu'une dose de scepticisme soit la clé d'une efficacité accrue. Je n'encourage pas à développer l'humeur négative, mais je n'encourage pas plus à épouser, coûte que coûte, le "politiquement positif". Repartir gonflé à bloc n'est pas la solution la plus efficace, apprenons à détecter dans notre mauvaise humeur des opportunités précieuses d'analyse, dans notre cher scepticisme, une force créative jusque là ignorée et volontairement combattue, un véritable drame… La tempérance, arrêter de lutter pour devenir un autre, accepter ses bons côtés, comme ses facettes les plus sombres semble finalement plus approprié que de se concentrer uniquement sur la magie du positif… 
Un équilibre dans lequel l'optimisme et la motivation laissent parfois la place à la prudence et à la mauvaise humeur apparait fondamentalement plus efficace que toute idéologie positive, assénée de gré ou de force ! N'oublions pas qu'accepter et reconnaître sa part d'ombre est l'une des clés de l'estime de soi, nous engageant dans le cercle vertueux d'un mieux-être, généralement positif celui-là… :) C'est aussi comme cela que je construis mes protocoles de coaching emploi.


Lire aussi :


Chimère relationnelle : "l'autre pense comme moi"

"J'en ai marre de ce mec, il n'a toujours pas compris que j'attends autre chose d'une relation…". Aïe, voilà un couple qui semble bien fragile, des relations difficiles et frustrantes entre adultes responsables. Cela vous rappelle quelque chose ? Pour ma part, cela me renvoie à quelques disputes (rien de grave, je vous rassure !), reprochant à l'autre de se comporter d'une façon inadaptée, répondant si peu à ce que j'imaginais comme étant bon pour notre (surtout le mien) fonctionnement, notre (surtout le mien) épanouissement.

Seulement voilà, je me surprends à attendre de mon conjoint qu'il devine ce que j'ai imaginé, ce que je pense, et alors là, évidemment, je ne connais que la frustration et la colère. Par quel miracle, la personne étant en face de moi (mon conjoint, mais aussi mon collaborateur !…) pourrait elle deviner la teneur de mes pensées, de mes attentes, si à aucun moment, je ne lui exprime clairement… Voilà le drame de bien des échanges tronqués, des jugements catégoriques : 

"je juge celui qui est en face de moi comme étant incapable de répondre à mes attentes et de satisfaire mes besoins"

Nous projetons toutes nos attentes et besoins chez les autres
Chimère relationnelle : "l'autre pense comme moi"

L'autre, mon conjoint, mon collègue,  devient le seul responsable de mon insatisfaction, je l'assomme de critiques acerbes (ou de pensées assassines- gnarf, gnarf), histoire de le réveiller un peu et de lui faire prendre conscience de mon malheur, peut-être réagira t-il… s'il m'aime vraiment (ou s'il comprend combien je suis important)…
A cet instant, tout ce qu'il entreprend est scruté, passé au laser. Je me concentre uniquement sur ses actes, sur ses manquements, sur tout ce qui me sépare au quotidien de mes besoins.

Le besoin n'est pas une valeur. Le besoin nous met en contact avec ce qui manque, intimement, qu'il soit primaire ou secondaire. Tout est question d'intensité, selon l'environnement de la personne, selon notre fragilité aussi.  
Nous avons cette fâcheuse tendance à projeter nos attentes sur les autres, imaginant qu'ils sont animés par les mêmes besoins, notamment relationnels. Je lisais récemment une célèbre étude de Lee Ross démontrant que nous imaginons très, trop, facilement que nos interlocuteurs pensent de la même façon que nous. Cela s'appelle "l'effet de consensus", nous évaluons la conduite des autres à partir de notre propre attitude ou de nos attentes.

Pourtant, nos besoins ne sont pas tellement différents d'un individu à l'autre, nous avons tous besoins de boire, manger, de nordir notre affectivité, etc, etc… (la liste des 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson est ici), ce qui varie entre nous, c'est l'intensité, la forme de nos réponses, de nos cultures et bien souvent, les ressemblances dissimulent complètement les nuances si chères à nos attentes les plus intimes. 
Le dernier point qui pimente la satisfaction de nos besoins, relationnels notamment, c'est que ces derniers fluctuent ou évoluent en fonction de nos expériences personnelles, en fonction de la satisfaction d'autres besoins vitaux (le fait de ne pas avoir peur de mourir de faim par exemple, ou d'avoir un toit sur la tête, permet de se concentrer davantage sur la satisfaction d'un besoin affectif ou relationnel ou encore culturel… Le passage au besoin supérieur ne me parait pas automatique mais disons que l'environnement agit beaucoup sur son intensité).

Selon Marshall Rosenberg, un bon moyen de casser le cercle vicieux de la relation accusatrice, consiste à savoir exprimer :
a- ce que l'on ressent : "je me sens triste…" parce que le ressenti est le nôtre et qu'il n'est pas systématiquement partagé (eh non, le monde n'est pas à notre image !).
b- … à telle occasion : "lorsque je vois que tu n'as pas sorti la poubelle…". Bien distinguer ce qui déclenche le ressenti négatif
c- … puis à exprimer ses attentes, ses besoins : "parce que j'ai besoin de vivre dans une maison propre…" ou "parce que j'ai besoin d'un partage des tâches plus équilibré…", ce besoin là, cette attente est la cause du ressenti négatif, et cette cause nous appartient totalement, pas à l'autre.

Pour résumer, et cela vaut autant dans nos relations personnelles que professionnelles, arrêtons de penser que tous les autres voient le monde comme nous et apprenons à exprimer nos attentes, nos besoins car eux-mêmes sont la seule cause d'un malaise personnel. 
Enfin, si les attentes de l'un et de l'autre ne sont jamais comblées au sein d'un couple, ou dans son emploi, peut-être envisager de mettre un terme à une relation peu épanouissante ! Mais là est un autre sujet !

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L'importance du plan B

La pression de l'objectif

"Je ne m'autorise pas d'autres horizons que celui que je me suis fixé, il est vital pour moi d'atteindre mon objectif…"

Voilà ce que j'appelle se mettre la pression ! Entre nous, je ne suis pas convaincu de l'efficacité d'un tel discours que je crois profondément déséquilibrant et source infinie de frustration, surtout si tout ne se passe pas comme prévu. Je crois davantage aux vertus du Plan B, quitte à décevoir les adeptes de la loi de l'attraction, de la pensée positive et de l'optimisme à tous crins. 

La réalisation d'un objectif ambitieux nécessite de mettre en place une série de remparts destinés à rendre vos avancées plus conformes à la réalité et à vos capacités. Cela revient à créer sa propre stratégie dans laquelle, les hypothèses de contretemps, d'échecs, de difficultés seront intégrées ou envisagées… pour ne pas tomber de trop haut quand (et j'élimine le "si") elles se présenteront.

J'ai en tête l'exemple d'entrepreneurs qui débutent une activité avec passion et enthousiasme et qui, douloureusement, se réveillent un jour en constatant que les objectifs (financiers et commerciaux surtout) qu'ils se sont fixés en adoptant la positive attitude et le renoncement à toute forme d'échec, les mènent droit dans le mur… Ils n'avaient à aucun moment envisagé que les choses puissent tourner différemment que ce que leur impose l'optimisme… pour finalement renoncer à poursuivre leur ambition.

Que se passe t-il si mon plan A ne fonctionne pas ? Qu'est-ce qui pourrait alors constituer une bonne sortie ?
L'importance du plan B

Je ne suis pas Steve Jobs

Tout d'abord, rappelons que l'immense majorité des entreprises qui se créent ne s'appellent pas Apple ou Instagram. Pourquoi cette précision ? Parce que je rencontre trop de créateurs  dont le véritable objectif est une vie facile, si possible rapidement, "dès que tout tournera correctement, je lèverai le pied".  D'autres encore sont tellement figés dans les clichés véhiculés par les médias qu'ils en oublient les facettes moins glorieuses. Après tout, notre modèle à tous,  Steve Jobs est à l'entreprise ce que Rocco Siffredi est à la relation amoureuse..
L'idée de ce succès presque immédiat, facile, est une chimère qui déforme complètement nos esprits et nous entretient dans un rapport schizophrène, notamment lorsque, en dépit des résultats les plus alarmants, nous maintenons une inconscience douce nommée optimisme ou pensée positive. 
Le succès n'est rien d'autre qu'une conséquence possible, la conséquence d'efforts, d'actions massives - le point commun entre tous les entrepreneurs à succès n'est pas l'optimisme mais la capacité de travailler plus que d'autres - entrepris dans le réalisme pur des fins de mois difficiles, notamment lorsque l'activité peine à progresser.

Absence de perspectives

L'absence de plan B a un effet dévastateur, il fige notre cerveau dans un schéma unique et il restreint notre capacité à élargir nos horizons en nous ouvrant aux idées du monde entier. A trop savoir ce que l'on veut, nous formatons notre attention sur une hypothèse sans embrasser l'ensemble des options et possibilités qui nous sont offertes.
Se concentrer sur un seul objectif est bien entendu utile, mais gare aux premières déceptions et à l'absence de réactions envisageables faute de détermination et d'ouverture aux autres mondes, ceux qui n'appartiennent pas au spectre de l'objectif.

La personne qui lance son activité traverse plusieurs âges, au fil des années, elle construit son apprentissage en s'ouvrant totalement à ce qui l'entoure, en absorbant ce qui pourrait lui être utile, en ouvrant au maximum ses capteurs, en misant sur sa progression. Avant d'entrer dans l'âge de la maturité, elle découvrira l'énergie de l'enfance ou de l'adolescence, mais cet âge est également celui de la modestie, celui de l'absence de toute suffisance adulte, de toute déformation stérile et nuisible, un âge de dépendance aussi, une dépendance à l'échange avec les autres… et pour cela, ne pas avoir les idées arrêtées est une excellente méthode !

Une entreprise dont le succès semble immédiat (c'est en tout cas la façon dont l'entreprise a choisi de communiquer) a toujours son petit secret, cette partie que le grand public ne connait pas (les insomnies de l'entrepreneur, une aide financière conséquente de la famille par exemple, une idée empruntée, des relations complexes, une communication basée sur le fantasme…). 
Les autres construisent leur succès :


Le plan B ouvre des perspectives nouvelles

Le plan B, vous l'avez compris est l'élément qui permet en toute circonstance de rester en mouvement pour atteindre un objectif d'accomplissement, de réalisation de soi. Il prend en compte la réalité d'une activité, la possibilité d'un échec ou d'un "plan A" mal ficelé.

  1. Ce plan B est très simple à envisager, il s'agit de répondre seulement aux deux questions suivantes : Que se passe t-il si mon plan A ne fonctionne pas ?
  2.  Qu'est-ce qui pourrait alors constituer une bonne sortie ?

Le plan B est l'un des meilleurs remèdes contre l'insomnie et le mal-être permanent (qui peut aussi s'appréhender au travers de séances d'hypnose), celui dont vous n'entendez jamais parler sur les réseaux sociaux

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La santé de l'entreprise passe d'abord par celle se son dirigeant

Je viens d'apprendre une triste nouvelle, le décès d'un dirigeant d'une petite entreprise dans un accident de la circulation, entraînant par la même occasion la fermeture inéluctable de la société et le licenciement d'une quinzaine de personnes. Pas très gai tout cela. 

Pourquoi cette introduction ? Parce que je trouve que les responsables d'entreprise, notamment les plus petites, font preuve d'irresponsabilité en jouant à ce point avec leur santé, leur énergie, engageant un véritable bras de fer avec leurs limites physiques et morales. Beaucoup de mes clients sont des personnes qui "n'ont pas le temps", qui courent constamment, écrasés par la charge de leur activité, l'engagement disproportionné qu'ils investissent dans leur entreprise. Aucun répit, une galopade constante les éloignant de toute baisse de rythme, des réponses aux mails le soir, des rendez-vous organisés par leurs assistants, la gestion du personnel, l'inquiétude du carnet de commandes s'effritant dangereusement, la volonté de transmettre un patrimoine réduit au fond de commerce chancelant… Le poids de la responsabilité solitaire parfois difficile à assumer. 

mise en danger de l'entreprise par la mauvaise santé de son dirigeant


Henry Ford affirmait que les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes, j'ajouterais qu'une troisième est primordiale : la santé de son dirigeant dont dépend directement sa pérennité et son avenir. Pourtant, nous connaissons tous ces responsables qui, tard le soir, règlent les affaires courantes de la société, emportent avec eux leur lot d'insomnie, de stress, négligeant les examens de santé, organisant des traversées de l'hexagone durant la nuit pour optimiser leur journée, nous connaissons tous ces managers qui préfèrent avaler un sandwich en voiture, ingurgitant des hectolitres de café… Ceux qui tous les matins campent à Orly pour prendre le premier avion..
On s'intéresse beaucoup, à juste titre, à la santé des salariés, leurs conditions de travail, leur état général, je constate au quotidien, que peu s'intéressent à la santé des dirigeants d'entreprise, notamment celles qui comptent peu de salariés.

Les bourreaux de travail nuisent à la santé de l'entreprise mais les dirigeants qui tirent sur leurs limites physiques et psychiques mettent carrément la survie de leur société dans la balance. Un pépin de santé et l'entreprise ferme. Sous cet angle, vous serez peut-être d'accord avec moi pour reconnaître que le capital le plus important de cette dernière devient donc la santé de son dirigeant.

Coach emploi, je travaille au quotidien avec des responsables d'entreprises dont le principal leitmotiv de nos premiers entretiens est "je n'ai pas le choix". Au cours de nos échanges, ils acceptent de poser leur cuirasse pour prendre un peu de recul et reconsidérer leur rythme, leur santé, leurs relations aux autres, leur relation au travail, au sens de la responsabilité, ils déterminent souvent qu'une existence d'autres choix est envisageable… mais surtout, ils apprennent à apprécier leur relation à eux-même, acceptant l'idée de poser quelques limites personnelles pour renouveler une énergie non durable. Un coach, ça sert aussi à faciliter cette prise de distance. Vous sentez-vous concerné par ce rythme incontrôlable ? Faites rapidement un point, il se peut qu'au delà de votre santé, vous ne mettiez irrémédiablement votre entreprise en danger. 

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La simplicité et le management

Qu'il est compliqué de faire simple en entreprise ! Par simple, j'entends tout procédé dépouillé, esthétique même, mais aussi un cadre de fonctionnement éloigné de tout artifice, de tout jeu d'influence… Un je ne sais quoi de naturel, allant de soi…

simplifier le management pour une meilleure efficacité et un développement de l'entreprise

Comment faire simple en entreprise ? D'abord en cultivant l'art du désencombrement si cher à Dominique Loureau dans "l'Art de la Simplicité". Se désencombrer l'esprit, c'est reconnaître la réalité de l'entreprise dans sa globalité, sans chercher à la réduire en un relevé de compte et d'indicateurs de performances.  La représentation (relative) du comment ça marche, complexifie durablement les rapports internes et les échanges d'information, alors que la simplicité du "why" si cher à Simon Sinek et appliqué par Steve Jobs a l'immense particularité de relayer le superflu au rang de quasi inutilité.

Ici, la simplicité en entreprise repose sur la connaissance et le partage de la vision, sur la raison d'être et le sens que l'on attribue à sa fonction ou bien à la finalité de la société. Le reste n'est qu'un frein à la mise en route et à l'accomplissement, aussi, je considère que le management se concentre presque exclusivement sur la complexification des schémas de fonctionnement, ce qui, reconnaissons le, fatigue tout le monde , y compris lui-même, assez rapidement. C'est exactement ce que nous appelons en cocahing le travail sur l'environnement. Comment libérer mon action par un travail de repérage et de traitement de tout ce qui me "bouffe" de l'énergie et me détourne de mon objectif.

Avez-vous remarqué combien de temps, d'argent et d'énergie nous dépensons à rechercher les solutions permettant de résoudre un problème sans observer le pourquoi, l'origine même du problème ? Nous devenons des experts en rustine, collant un pansement de ci de là sur une énième ex-solution qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui. Faire simple, c'est aussi imaginer que rien n'est figé, rester alerte, conscient des perspectives et des évolutions, en développant des aptitudes purement humaines : l'attention aux autres, l'observation fine des circonstances et constater combien les mutations sont constantes et réelles.

La simplicité demande du génie, le génie humain, la précision, l'excellence… mais aussi la remise en cause de ses idées et concepts, une remise en cause permanente. Et cela demande de changer de posture, d'y travailler, individuellement et collectivement.
Les méthodes utilisées et (toujours enseignées) sont calquées sur le cartésianisme : "je prends chaque composante de l'entreprise et je lui colle un process "adapté"". Le résultat est souvent grotesque, un méli mélo de composantes qui ne communiquent plus en elles, et qui, pire encore, oublient régulièrement le pourquoi de leur fonction, de leur existence. 

Tiens, pour tester l'art de la simplicité et de la vigilance en entreprise, pourriez-vous, en une phrase (simple), décrire l'identité de votre entreprise ? Votre vision à moyen terme ? La communiquez-vous ? A t-elle du sens ? Vous stimule t-elle ? Et comment sont organisés vos process, autour d'une vision globale ou bien d'indicateurs de performance, plus ou moins mal menés…?

*credit photo de pakorn / FreeDigitalPhotos.net

Une valeur qui n'a pas de prix

On le dit très souvent, observez comment une entreprise traite ses employés, vous aurez une idée de la façon dont elle traite - réellement - ses clients (et inversement bien sûr…). Tout comme vous, il m'arrive de visiter un certain nombre d'entreprises et de constater combien les relations entre les salariés sont "musclées", discourtoises… Vous savez, ces instants bizarres pendant lesquels vous êtes plongé au coeur d'une joute verbale, innocent et impuissant, vous assistez mal à l'aise à l'exposition agressive de rancoeurs, de difficultés internes qui ne vous donne qu'une seule envie, celle de fuir au plus vite de ce lieu malsain. 
Défendre ses valeurs en entreprise

Des salariés souriants, heureux d'être là attirent et retiennent les clients, tous les clients. Cela va sans dire me direz vous et pourtant, observez dans les boutiques, les usines, les bureaux, vos bureaux et amusez vous à compter le nombre de phrases assassines, bourrues, directes, négatives que vous entendrez "je ne suis pas payé pour faire cela", "cela ne relève pas de ma responsabilité", "moi, on ne m'a rien dit", "cela attendra quelques jours…". Rien de méchant, mais une sensation étrange qui laisse penser que chacun n'est pas spécialement heureux de son sort.

La confiance générée chez le client est avant tout un sentiment, vous savez, ce je ne sais quoi qui ne trouve pas de réponse précise dans le respect des procédures, cette confiance n'a rien de rationnel. Elle vole, se dilue dans l'espace de l'entreprise et n'a rien à voir avec les faits. Ne vous arrive t'il pas de conserver toute votre confiance pour une entreprise qui semble concernée par votre demande, qui, même si elle échoue dans ce qu'elle vous propose, fait son maximum pour vous satisfaire ? La confiance générée chez vos clients n'a rien à voir avec ce que vous produisez ou vendez mais bien davantage avec la façon dont vous comportez en "interne", dont vous réagissez en conscience, souvent dans un autre but que celui de gagner de l'argent.

Cette confiance génère automatiquement une valeur, celle qui n'a pas de prix, celle qui fidélise et donne envie au client de revenir, de redonner sa chance, de pardonner le cas échéant. Elle est la preuve que vous partagez des valeurs communes, entre vos salariés d'abord, mais également entre toutes les parties prenantes de l'entreprise : ses actionnaires, ses clients, ses partenaires. 
Je considère souvent l'entreprise comme un écosystème, une cellule vivante qui se modifie en fonction des instants, des circonstances et des interférences. Vous allez alors créer de la confiance et peut-être de l'engagement chez vos clients par la démonstration d'un esprit commun, d'une avancée unitaire, cellulaire qui donne une vision précise de ce que vous souhaitez accomplir. Cette démarche créé la sensation que vous oeuvrez à quelque chose de plus grand que vous même, favorisant par la même occasion les sentiments d'utilité et donnant bien entendu du sens à votre démarche professionnelle.

Coach emploi, il m'arrive tous les jours,  d'intervenir dans des entreprises en panne de clientèle et de constater combien les efforts commerciaux sont vains. Dans ces entreprises, je propose presque systématiquement de poser un nouveau cadre de réflexion, celui des relations internes, transverses, verticales parce que je constate combien la restauration du lien, du sens au sein de l'entreprise est la clé pour créer l'engagement et la confiance de l'extérieur. Parole d'ancien directeur des ventes ! 
Vous avez besoin de faire un point sur le fonctionnement interne de votre entreprise, contactez moi, quelques séances investies dans un coaching peuvent rapidement développer votre activité.

Je n'en peux plus des présentations power-point !

J'assistais hier à la présentation des comptes d'une grande entreprise spécialisée dans la distribution de vins et spiritueux. Tandis que le directeur financier s'appuyait sur une série effroyablement ennuyeuse de tableaux, graphiques en tous genres, j'observais l'auditoire qui, comme moi, réprimait un nombre incalculable de bâillements. A l'image de nos mâchoires, tout le monde décrochait et sombrait dans une rêverie digestive peu agréable tant l'inquiétude d'être sollicité - sournoisement - ou jugé  par ses pairs emplissait la salle inondée de soleil.

Personnellement, je n'ai rien retenu, si ce n'est que les indicateurs sont au vert. 
Ces présentations sont mortelles pour l'entreprise. Je n'évoque pas seulement les comptes mais je pense également à ces présentations commerciales ou marketing, ponctuées de power-point approximatifs, chargées de textes répétés à l'envi par ceux qui les ont rédigés. De grâce, ménagez notre patience et notre curiosité en supprimant ces présentations stériles dont la seule conclusion est digne d'intérêt. 

pourquoi les présentations power-point sont inefficaces

J'encourage les managers à parler, s'exprimer, argumenter et défendre leurs idées avec passion. Que la rhétorique soit enseignée, que le coeur soit consacré au fond de le pensée davantage qu'à une présentation blafarde projetée par un vidéo-projecteur exténué et bruyant. 
Arrêtons de nous user la vue à force de déchiffrer des lignes de nombres parfaitement inutiles et présentons nos conclusions avec fougue et panache pour réveiller un auditoire assoupi et désabusé. 
Les présentations power-point sont le mal absolu, elles rallongent les durées de réunion, d'abord parce qu'une fois sur dix, le document semble perdu dans les méandres d'un ordinateur décidément capricieux, ensuite parce que chaque ligne de texte ou de chiffre est lu par le speaker, lecteur officiel d'un document illisible pour le public. 
On explique, on décortique, on répète pour aborder un résultat, tantôt bon, tantôt médiocre. Venons en aux faits ! Le résultat est celui-ci, voici mes recommandations !

Apprenons à échanger, à nous parler, à susciter l'intérêt, le questionnement aussi. Apprenons à argumenter, à transmettre et communiquer, aussi de façon unique, différente, originale. Apprenons à réveiller, passionner, secouer les esprits pour trouver de nouvelles voies, de nouveaux chemins si utiles à nos chères entreprises. 
Arrêtons de financer des formations power-point ou microsoft excel pour que les tableaux soient parfaits, beaux, bien présentés… mais formons nos managers et collaborateurs à expliquer plus simplement leur métier, leur travail, à défendre le coeur de leur profession, de leur expertise, à avoir suffisamment confiance en leurs compétences pour se responsabiliser et assumer une position, non pas parce que les chiffres l'imposent, mais parce que le bon sens et l'intelligence le dictent.

Enfin, la présentation orale, sans aucun support, sans aucune note me parait beaucoup plus vertueuse qu'une série de slides présentés avec des tirets, des puces, des effets magiques et des fautes d'orthographe. Je défends la relation, l'échange, la sueur, la contradiction dans nos réunions plutôt que le manichéisme des colonnes bien présentées et des photos ridicules soi-disant impactantes. 

J'espère que vous penserez à ce billet lorsque vous préparez votre prochaine "prez" ou assisterez à une réunion ! Haut Les Coeurs !

Credit photo Ambro / FreeDigitalPhotos.net

L'écoute active

Le sentiment de ne pas être écouté


"Bon sang, je passe ma vie à te répéter que nous allons droit dans le mur !". Aïe, voici un échange qui semble mal engagé, non pas parce que le mur se rapproche à toute vitesse mais parce que, selon toute vraisemblance, la personne qui s'exprime a le sentiment de ne pas avoir été écoutée… Scène banale de nos vies.

Et, vous, savez-vous écouter ? Bien sûr, je n'évoque pas le fait d'entendre une voix, lointaine, se perdant dans les limbes de vos pensées mais davantage le fait d'être attentif à ce que l'autre a à nous dire, le fait de décider d'interrompre le flot de sa propre réflexion pour comprendre en conscience - et silencieusement - ce que l'autre exprime. 

L'écoute active

Deux oreilles, une seule bouche


Souvenez-vous, selon la sagesse populaire chinoise, nous avons une bouche et deux oreilles pour écouter deux fois plus que nous ne parlons ! Certains semblent avoir deux bouches et - au mieux - une oreille tant ils ne peuvent s'empêcher de terminer les phrases de leur interlocuteur, de les interrompre pour leur venir en aide, leur donner tort, donner des conseils ou carrément se moquer de l'autre… Lorsque je décide d'écouter, je considère l'autre comme une personne à part entière, un être, qui existe, en dehors de moi. Je ne suis plus seul au monde et admets que d'autres opinions, d'autres harmonies existent en dehors de mon cerveau.

Je me concentre totalement sur ce que l'autre exprime, je disparais presque pour renforcer ma présence et construire une relation dense dédiée à l'échange. Je construis l'écoute en suspendant mes activités, en me déconnectant de tout ce qui pourrait parasiter mon attention. Avez-vous remarqué comme l'on s'entend formidablement bien lorsque l'autre nous écoute ? Comme les idées deviennent claires, percutantes ? 
Bien sûr, l'écoute ne signifie pas forcément l'acceptation, en revanche, en plus de la marque de respect que l'on offre à son interlocuteur, se bâtissent les conditions d'un échange équilibré, d'une compréhension des arguments opposés, pour, peut-être, les relativiser (l'assertivité est un formidable exercice d'écoute !) ou bien encore les admettre. 
Attention, comprendre, ne veut pas dire ici "sentir" ou "ressentir" comme l'autre mais davantage de discerner les schémas de fonctionnement intellectuel ou émotionnel de nos interlocuteurs pour mieux réaliser ce qui nous est exprimé.

Du coup, l'écoute active passe par le questionnement, par la volonté de comprendre, par la curiosité surtout. "Je suis curieux de t'entendre, de t'écouter…". Aussi, pour éviter toute mauvaise interprétation, je demande régulièrement, je demande pour être sûr d'avoir compris, je pose des questions, qui, quoi, comment, pourquoi… En posant des questions, je place toujours l'autre dans son discours, sans chercher à ramener la conversation à moi, à mon expérience personnelle ( l'expression de ce qui nous anime délie les langues ! La prochaine fois que vous vous lancerez dans une discussion, comptez le nombre de fois que votre interlocuteur ramènera l'échange à lui, à sa vision, à son vécu !).

Enfin, dernier point, écouter demande de la disponibilité, de la présence. Aussi, si pour une raison ou une autre, vous restez perturbé par un environnement peu propice à l'écoute (bureau, téléphone qui sonne, tweets intempestifs, bruit, mouvements…), n'hésitez pas à différer l'échange, à reporter l'entrevue, la discussion. L'écoute active, sans interruption ni jugement d'aucune sorte constitue un exercice formidable de développement personnel. Par l'accueil de ce que l'autre exprime, je contiens mes croyances et certitudes pour encourager la prise de parole et faire dire, ressortir des trésors qui n'attendent que d'être pleinement goûtés et pris en compte*. Et si vous découvriez l'écoute active avec un coach emploi ? Contactez-moi, je serai heureux d'échanger avec vous.

* L'écoute active est l'un des thèmes abordés lors du séminaire "devenir manager coach" que j'organise en Espagne.