Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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Créer de la motivation en entreprise ou l'organisation apprenante

Ah... les joies de l'audit, celui qui valide le bon respect des process. Des mois de préparation, des contrôles internes, d'interminables feedbacks sur les "écarts" nécessitant une action immédiate pour être prêt le jour J et obtenir la certification ou du moins contribuer à son obtention... Que de stress, de révisions, d'explications préparées pour justifier d'une pratique, argumenter ses décisions auprès de contrôleurs assermentés qui passent au tamis l'ensemble de votre quotidien professionnel.... 

Beurk... L'horreur totale, obéir à un système d'une lourdeur implacable qui explique par exemple - comment engager une dépense de quelques dizaines d'euros, quels formulaires internes remplir, comment conduire des entretiens de fin d'année, quelles questions poser à ses clients, comment s'adresser en interne à son bureau d'études, etc, etc... J'en frémis encore, me souvenant combien le sentiment d'être soumis à un système aseptisé l'emportait sur toute notion d'utilité, d'intelligence et de service à mon employeur. Quel gâchis !


Beaucoup d'entreprises ploient - volontairement - sous ces fameuses procédures, ces dernières qui n'ont qu'un seul véritable effet, celui de voir des organisations parallèles, très discrètes, qui n'ont pour but que de contourner les règles afin de maintenir l'entreprise en état de marche. Ces arrangements, ces "petites tricheries", ces mensonges entre soi, constituent des actes de résistance interne, de la résistance à la bêtise. Pourtant, ils ont un impact sur l'organisation. Un impact moral d'abord, un pacte avec le diable, ce sentiment d'agir contre le système établi, celui auquel l'on participe chaque jour en intégrant l'idée que la réalité des chiffres et des procédures - a priori - bien respectées n'est qu'une figure de l'esprit, un mensonge absolu, mais nécessaire, auquel il est recommandé de se prêter.

Ce type de management, très courant et répandu, notamment dans nos grandes entreprises, valorise le résultat, le respect d'un engagement, conforme à ce qui a été décidé "avant". L'erreur est bien là, valoriser le résultat (qui encore une fois, n'est pas tout à fait le reflet de la réalité) c'est traiter l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise comme des enfants ramenant une bonne note de l'école... Bravo, tu as une bonne note ! La réalité, c'est que tu n'as rien compris à ton cours, mais tu es capable de le répéter, du moins, le jour de l'évaluation... Aimez-vous être traités comme des enfants ? 

L'entreprise, celle qui entreprend, a pour première fonction de créer un cadre dans lequel chacun évolue et se déploie.. Cela s'appelle une organisation apprenante. J'apprends de mes expériences, de mes tests, de mes initiatives... J'apprends parce que je suis inspiré... L'inspiration est au coeur de ce système, et cette inspiration n'a rien d'un process. Elle passe par la responsabilité et l'encouragement à l'initiative, à l'effort, à la contribution pour le bien commun.
Chers entrepreneurs, je ne peux que vous inciter à passer moins de temps sur le référencement et l'organisation de vos procédures internes, et à davantage mobiliser vos équipes autour de l'initiative, du droit au test, à l'erreur si l'on veut... Cultivez l'entraînement à l'échec, apprenez de vos expériences et initiatives extérieures au manuel de process.. C'est cela une organisation apprenante qui mobilise ses collaborateurs autour d'une vision dynamique, et motivante. Le contraire de ce que je constate dans nos entreprises, le contraire de ce que vivent tous les managers et dirigeants que je coache, y compris en coaching emploi.

Lire aussi :
- L'art du compliment et de l'encouragement
- La simplicité et le management
- Les procédures tuent l'initiative et la créativité

Une valeur qui n'a pas de prix

On le dit très souvent, observez comment une entreprise traite ses employés, vous aurez une idée de la façon dont elle traite - réellement - ses clients (et inversement bien sûr…). Tout comme vous, il m'arrive de visiter un certain nombre d'entreprises et de constater combien les relations entre les salariés sont "musclées", discourtoises… Vous savez, ces instants bizarres pendant lesquels vous êtes plongé au coeur d'une joute verbale, innocent et impuissant, vous assistez mal à l'aise à l'exposition agressive de rancoeurs, de difficultés internes qui ne vous donne qu'une seule envie, celle de fuir au plus vite de ce lieu malsain. 
Défendre ses valeurs en entreprise

Des salariés souriants, heureux d'être là attirent et retiennent les clients, tous les clients. Cela va sans dire me direz vous et pourtant, observez dans les boutiques, les usines, les bureaux, vos bureaux et amusez vous à compter le nombre de phrases assassines, bourrues, directes, négatives que vous entendrez "je ne suis pas payé pour faire cela", "cela ne relève pas de ma responsabilité", "moi, on ne m'a rien dit", "cela attendra quelques jours…". Rien de méchant, mais une sensation étrange qui laisse penser que chacun n'est pas spécialement heureux de son sort.

La confiance générée chez le client est avant tout un sentiment, vous savez, ce je ne sais quoi qui ne trouve pas de réponse précise dans le respect des procédures, cette confiance n'a rien de rationnel. Elle vole, se dilue dans l'espace de l'entreprise et n'a rien à voir avec les faits. Ne vous arrive t'il pas de conserver toute votre confiance pour une entreprise qui semble concernée par votre demande, qui, même si elle échoue dans ce qu'elle vous propose, fait son maximum pour vous satisfaire ? La confiance générée chez vos clients n'a rien à voir avec ce que vous produisez ou vendez mais bien davantage avec la façon dont vous comportez en "interne", dont vous réagissez en conscience, souvent dans un autre but que celui de gagner de l'argent.

Cette confiance génère automatiquement une valeur, celle qui n'a pas de prix, celle qui fidélise et donne envie au client de revenir, de redonner sa chance, de pardonner le cas échéant. Elle est la preuve que vous partagez des valeurs communes, entre vos salariés d'abord, mais également entre toutes les parties prenantes de l'entreprise : ses actionnaires, ses clients, ses partenaires. 
Je considère souvent l'entreprise comme un écosystème, une cellule vivante qui se modifie en fonction des instants, des circonstances et des interférences. Vous allez alors créer de la confiance et peut-être de l'engagement chez vos clients par la démonstration d'un esprit commun, d'une avancée unitaire, cellulaire qui donne une vision précise de ce que vous souhaitez accomplir. Cette démarche créé la sensation que vous oeuvrez à quelque chose de plus grand que vous même, favorisant par la même occasion les sentiments d'utilité et donnant bien entendu du sens à votre démarche professionnelle.

Coach emploi, il m'arrive tous les jours,  d'intervenir dans des entreprises en panne de clientèle et de constater combien les efforts commerciaux sont vains. Dans ces entreprises, je propose presque systématiquement de poser un nouveau cadre de réflexion, celui des relations internes, transverses, verticales parce que je constate combien la restauration du lien, du sens au sein de l'entreprise est la clé pour créer l'engagement et la confiance de l'extérieur. Parole d'ancien directeur des ventes ! 
Vous avez besoin de faire un point sur le fonctionnement interne de votre entreprise, contactez moi, quelques séances investies dans un coaching peuvent rapidement développer votre activité.

L'écoute active

Le sentiment de ne pas être écouté


"Bon sang, je passe ma vie à te répéter que nous allons droit dans le mur !". Aïe, voici un échange qui semble mal engagé, non pas parce que le mur se rapproche à toute vitesse mais parce que, selon toute vraisemblance, la personne qui s'exprime a le sentiment de ne pas avoir été écoutée… Scène banale de nos vies.

Et, vous, savez-vous écouter ? Bien sûr, je n'évoque pas le fait d'entendre une voix, lointaine, se perdant dans les limbes de vos pensées mais davantage le fait d'être attentif à ce que l'autre a à nous dire, le fait de décider d'interrompre le flot de sa propre réflexion pour comprendre en conscience - et silencieusement - ce que l'autre exprime. 

L'écoute active

Deux oreilles, une seule bouche


Souvenez-vous, selon la sagesse populaire chinoise, nous avons une bouche et deux oreilles pour écouter deux fois plus que nous ne parlons ! Certains semblent avoir deux bouches et - au mieux - une oreille tant ils ne peuvent s'empêcher de terminer les phrases de leur interlocuteur, de les interrompre pour leur venir en aide, leur donner tort, donner des conseils ou carrément se moquer de l'autre… Lorsque je décide d'écouter, je considère l'autre comme une personne à part entière, un être, qui existe, en dehors de moi. Je ne suis plus seul au monde et admets que d'autres opinions, d'autres harmonies existent en dehors de mon cerveau.

Je me concentre totalement sur ce que l'autre exprime, je disparais presque pour renforcer ma présence et construire une relation dense dédiée à l'échange. Je construis l'écoute en suspendant mes activités, en me déconnectant de tout ce qui pourrait parasiter mon attention. Avez-vous remarqué comme l'on s'entend formidablement bien lorsque l'autre nous écoute ? Comme les idées deviennent claires, percutantes ? 
Bien sûr, l'écoute ne signifie pas forcément l'acceptation, en revanche, en plus de la marque de respect que l'on offre à son interlocuteur, se bâtissent les conditions d'un échange équilibré, d'une compréhension des arguments opposés, pour, peut-être, les relativiser (l'assertivité est un formidable exercice d'écoute !) ou bien encore les admettre. 
Attention, comprendre, ne veut pas dire ici "sentir" ou "ressentir" comme l'autre mais davantage de discerner les schémas de fonctionnement intellectuel ou émotionnel de nos interlocuteurs pour mieux réaliser ce qui nous est exprimé.

Du coup, l'écoute active passe par le questionnement, par la volonté de comprendre, par la curiosité surtout. "Je suis curieux de t'entendre, de t'écouter…". Aussi, pour éviter toute mauvaise interprétation, je demande régulièrement, je demande pour être sûr d'avoir compris, je pose des questions, qui, quoi, comment, pourquoi… En posant des questions, je place toujours l'autre dans son discours, sans chercher à ramener la conversation à moi, à mon expérience personnelle ( l'expression de ce qui nous anime délie les langues ! La prochaine fois que vous vous lancerez dans une discussion, comptez le nombre de fois que votre interlocuteur ramènera l'échange à lui, à sa vision, à son vécu !).

Enfin, dernier point, écouter demande de la disponibilité, de la présence. Aussi, si pour une raison ou une autre, vous restez perturbé par un environnement peu propice à l'écoute (bureau, téléphone qui sonne, tweets intempestifs, bruit, mouvements…), n'hésitez pas à différer l'échange, à reporter l'entrevue, la discussion. L'écoute active, sans interruption ni jugement d'aucune sorte constitue un exercice formidable de développement personnel. Par l'accueil de ce que l'autre exprime, je contiens mes croyances et certitudes pour encourager la prise de parole et faire dire, ressortir des trésors qui n'attendent que d'être pleinement goûtés et pris en compte*. Et si vous découvriez l'écoute active avec un coach emploi ? Contactez-moi, je serai heureux d'échanger avec vous.

* L'écoute active est l'un des thèmes abordés lors du séminaire "devenir manager coach" que j'organise en Espagne.

Renforcer la confiance en entreprise en 5 étapes

Aussi loin que je me souvienne, il ne m'est jamais arrivé de rencontrer une personne, qui, chaque matin, se levait en se demandant : "comment pourrais-je passer une mauvaise journée au travail, quelles bêtises pourrais-je bien faire pour me pourrir la vie ?". 

Vous avez déjà rencontré ce genre de personne ? Moi jamais. C'est précisément sur cette observation que le principe de confiance est devenu un postulat solide me permettant de travailler sereinement avec l'ensemble de mes collègues. Je sais qu'en toutes circonstances, chacun d'entre nous a la volonté de faire de son mieux pour passer la journée la plus agréable possible, des heures éloignées de tout blâme, tout conflit et difficulté dans sa profession.


Si j'accorde ma confiance a priori, les outils de contrôle que je construis à longueur de temps, ne risquent ils pas d'altérer mon état d'esprit en me permettant, précisément, d'aller "chercher" ce qui ne va pas pour le corriger immédiatement ? La confiance en entreprise ne peut se contenter d'intentions, elle mérite également des faits, des preuves. Or, le contrôle est justement l'un des détails qui relativise la confiance accordée "je sais que tu as fait un excellent travail mais je préfère m'en assurer…" Vous ne trouvez pas que cela sonne faux ?

Par conséquent, lorsque la confiance dans une entreprise se décrète, elle s'accompagne d'un allègement des processus de contrôle ou se renforce dans l'observation de tout ce qui va bien. Lorsque nous saurons  fêter les trains qui arrivent à l'heure, l'autonomie et le plaisir au travail seront probablement élevés à un niveau jamais atteint.

Je comprends l'envie de nos dirigeants et managers de contrôler chaque détail du fonctionnement de l'entreprise. Pourtant, je constate que chaque ligne de contrôle nécessitant une explication, si possible rationnelle, constitue l'un des plus grands freins à l'initiative des salariés de l'entreprise.
"Oui mais j'ai un collaborateur qui abuse des "Stabilo" fluo (cet exemple s'applique aux pauses café, usage débordant de réseaux sociaux…)"… aïe, pensez-vous qu'instaurer le contrôle systématique (et son coût) à l'ensemble de l'entreprise se justifie vraiment à cause de la déviance d'un seul collaborateur ? Et puis entre nous, si l'ensemble des collaborateurs pique dans la caisse, peut-être devriez vous revoir votre politique totale de management… ou de recrutement (y compris de vous-même).
Si l'on me demande de me justifier constamment, alors, je perds toute notion d'autonomie et d'initiative. Si l'on en croit Maslow, le désir d'indépendance que nous traduirons ici par "autonomie" est alors malmené, m'écartant irrésistiblement de l'idée que je me fais d'une journée agréable.


A devoir se justifier pour tout et rien (du nombre de bloc-notes consommés aux masques anti-poussières en papier…(ça c'est pour l'industrie si chère à mon coeur)), le manager créé parfois les conditions d'une rémission totale de l'initiative, freinant durablement toute l'énergie et la bonne volonté de chacun, notamment dans la réalisation des trois grandes motivations humaines :

1- L'indépendance (ou la non dépendance) que j'associe à l'autonomie et le libre arbitre.
2- La sécurité, ou le fait de générer une activité pérenne et stable.
3- L'acceptation, ou le fait de travailler dans une organisation qui reconnait et souligne les efforts.

Résumons nous, si vous souhaitez libérer la confiance dans votre entreprise et renforcer durablement l'initiative, je vous propose de mettre en place les étapes suivantes :

1- Allégez les systèmes de contrôles et concentrez les sur les fonctions absolument vitales de l'entreprise (vous serez effaré du temps gagné et de la qualité de vie en forte progression…)
2- Oubliez tout ce que vous avez appris sur le pouvoir qui vient d'en haut… Décloisonnez et consacrez l'activité managériale aux fonctions support - les fonctions qui parlent d'avenir davantage que du passé (les managers vous remercieront à l'idée de consacrer moins de temps aux fonctions de contrôle et de validations !)
3- Aménagez des espaces de partage, de co-working et faites de la salle de café, l'un des espaces d'échange les plus conviviaux de l'entreprise. Veillez à ce que chacun, à quelque niveau que ce soit puisse correctement s'exprimer sans crainte de jugement.
4- Testez, testez, testez toutes les idées émises. Honorez l'initiative retrouvée par la reconnaissance des efforts, des essais (même s'ils échouent - hé oui, cela arrive)
5- Cultivez l'art positif en entreprise, soulignez tout ce qui a fonctionné et si rapport il y a, qu'il soit partagé auprès de tous les intervenants de l'entreprise parce que n'y sont mentionnés que les nouvelles qui ont fait progresser l'entreprise.

Mon métier est de favoriser le lâcher prise de mes clients, je vous invite à me solliciter pour tout accompagnement personnel dans la conquête de cette belle confiance, qui mérite un autre traitement que d'être simplement relatée en lettres d'or dans le site corporate de votre entreprise. Vous ne croyez pas ? A très vite.

HLC Conseils accompagne des cadres, des décideurs, des entreprises qui estiment que la course dans laquelle ils sont engagés va vraisemblablement les conduire là où l’on ne cultive que des regrets. Besoin de sortir du cadre ? .

Image courtesy of Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net


Formons nos Seniors à former nos Juniors

A l'heure où une proposition de loi destinée à mieux encadrer les stages (voir : les propositions de stage) est examinée à l'Assemblée Nationale, je ne peux m'empêcher de penser à l'incroyable force que représente le mentoring en entreprise ou la transmission d'un savoir, d'une expérience d'un "ainé" que nous appellerons un Senior, auprès de jeunes professionnels découvrant leur métier.

transmission seniors apprentissage juniors
Organiser le mentoring des Seniors en entreprise

Alors qu'en 2013, le nombre de départs à la retraite bondissait de 24%, les entreprises se préparent encore timidement à la révolution qui les attend : le départ massif à la retraite d'actifs et l'arrivée également massive de nos jeunes pousses, aujourd'hui sur les bancs de nos écoles. Par préparation, j'entends cette capacité à organiser la transmission d'un savoir, quel qu'il soit, aux nouveaux arrivants. Il en va bien entendu de la pérennité de nos entreprises dans un contexte où la compétitivité reste et restera déterminante.
Vous l'avez sans doute remarqué, de nombreux métiers disparaissent, ne sont plus enseignés bien qu'ils soient toujours pratiqués, en partie du moins, dans nos entreprises. Au nom du "progrès" ou d'un avenir si différent de ce que nous connaissons aujourd'hui, certains métiers se désintègrent (faute de professeurs parfois ou d'engouement…) et les rares personnes détenant un savoir particulier vieillissent… Le contrat de génération prend alors une dimension stratégique, consistant à préparer l'avenir pour maintenir une activité sensible ou menacée faute de compétences (du coup, la "chasse aux talents" ferait mieux de se convertir en "transmission des talents").

Comment les entreprises pourraient-elles d'ores et déjà s'organiser ?

Tout d'abord en examinant sérieusement le business modèle, notamment sous l'aspect de l'activité : quelle est mon activité clé ? C'est une question qui va de soi dans de nombreux cas, mais elle semble tellement évidente que rares sont les entreprises à connaître précisément la ou les compétences clés nécessaires à son bon fonctionnement. Du coup, la célèbre formule d'Henry Ford :
"les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan d'une entreprise : sa notoriété et ses hommes
... prend tout son sens, l'activité clé de l'entreprise, dans tous les cas, dépend de compétences clés détenues par certaines personnes. 
Ces compétences peuvent s'acquérir rapidement par l'observation et l'expérimentation, d'autres, nécessitent un long apprentissage, un cheminement avant la totale et parfaite maîtrise (et cela, le 2.0 a souvent tendance à l'oublier…). 

La première mission de ceux qui anticipent, et ce quel que soit leur niveau hiérarchique, est de détecter chaque compétence clé de l'entreprise nécessitant un cycle d'apprentissage long (cela parlera forcément aux métiers de la confection, de l'industrie métallurgique, de santé, de services spécifiques (marché de l'art par exemple…), etc, etc…).
Aujourd'hui, ces compétences appartiennent en partie à quelques salariés que nous appellerons les Seniors. Certains seront d'excellents pédagogues, d'autres non (voir le billet sur déterminer ses qualités). Pour autant, leur permettre de développer une posture de mentor (expliquer clairement, patiemment, pédagogiquement, humainement, sympathiquement, respectueusement, efficacement, clairement…) constituerait pour ceux qui le souhaitent une opportunité extraordinairement motivante : "Comment, à l'aube de ma retraite, transmettre toute l'expérience que j'ai acquise durant quarante et quelques années ?". 

Le plan de formation de l'entreprise prend alors une tournure inédite, formons d'abord nos employés les plus âgés et expérimentés. Étonnant, non ? Formons-les à la communication, à l'écoute, à la formation aussi… 
Ce plan de formation prendrait des airs de plan de continuité, bien plus prometteur et concret que la fameuse "vision" du dirigeant qui ne va, en général, pas plus loin que le jour du départ à la retraite de l'un se ses employés clés.

L'organisation et l'adaptation du poste des mentors s'avèrent essentielles afin qu'ils puissent sereinement intégrer cette nouvelle mission dans leur emploi du temps.
Personnellement, j'ai eu la chance d'être tutoré lorsque tout jeune, un chef d'entreprise m'a transmis son expérience. Ce chef d'entreprise est un repère important dans ma vie professionnelle, un exemple que j'ai cherché à reproduire tout au long de ma carrière (y compris dans mon attitude…). 
Bref, tout cela pour dire que le tutorat est l'expérience professionnelle la plus fantastique que j'ai eu à vivre, en tant que tuteur ( du reste j'enseigne toujours en école de commerce…) et en tant que jeune bénéficiaire.

En revanche, afin de conserver une distance bienveillante entre le mentor et le jeune encadré, faire appel à une personne extérieure, neutre, qui sera pour l'un et l'autre une soupape veillant au bon déroulé de la transmission me parait nécessaire !

HLC Conseils accompagne des cadres, des décideurs, des entreprises qui estiment que la course dans laquelle ils sont engagés va vraisemblablement les conduire là où l’on ne cultive que des regrets. Besoin de sortir du cadre ? Contactez moi.


L'inspiration de ce billet provient de ce rapport très, très complet sur les départs massifs à la retraite : http://www.observatoire-retraites.org/uploads/tx_orpublications/LORC5.pdf

Image courtesy of Ambro / FreeDigitalPhotos.net

Lire aussi :
- Chômage : accompagnons plutôt les recruteurs
- reconnaître ses propres atouts
- Evoquer le plan de carrière

Une vente ne s'arrête pas à la vente...

Je fais partie de ceux qui pensent que la vente n'a pas de fin en soi, qu'elle est diffuse dans le temps et ne s'arrête pas forcément à l'acte d'achat du client. La vente ressemble davantage un concept, à une posture qu'à un fait précis et déterminé dans le temps.
Au delà de la livraison du bien ou du service, il existe mille et une façon de rester dans une démarche de vente active et respectueuse de votre client. Cela pourrait rentrer dans les fonctions du service client, seulement, je crois dur comme fer, que le service commercial peut et doit organiser la relation avec le client au delà de l'achat.


..."Bonjour Monsieur Duschmoll, vous avez acheté chez nous une machine à laver le 10 juillet, je vous appelle pour m'assurer que vous êtes satisfait de votre achat et que tout fonctionne comme vous le souhaitez. Je vous laisse mon numéro de ligne directe, n'hésitez surtout pas à me contacter en cas de besoin ! Merci encore de nous avoir fait confiance !"
Bon, pas très compliqué tout cela... Pourtant, vous souvenez-vous d'avoir été appelé par un magasin dans lequel vous vous étiez fourni, une entreprise venant s'enquérir de votre confort (je n'évoque pas ici les questionnaires de satisfaction que vous ne cessez de recevoir dans votre boîte e-mail) ?

La vente continue, nous venons de le voir, par un appel opportun mais également par l'envoi d'une carte manuscrite signée de tous les collaborateurs du magasin ou de l'entreprise, d'une mise à jour de documentation technique ou commerciale, d'une proposition d'essai d'un nouveau produit, d'une invitation à un cocktail privé… La liste est sans fin.. et les occasions de vous rapprocher - concrètement - de vos clients est beaucoup plus vaste que vous ne le pensez. 

Les moments "creux" ou sans opportunité de vente sont nombreux dans une journée, profitez de chacun de ces instants pour contacter vos clients et... ne rien leur vendre, juste leur demander si tout va bien.
Evidemment, vous privilégierez vos clients ayant acheté un bien onéreux, ayant demandé un effort, un investissement, vous leur éviterez ainsi les méandres de la solitude de l'acheteur, n'intéressant plus personne dès lors qu'il s'est porté acquéreur d'un bien... Voulez-vous tester en appelant vos meilleurs clients ? Vous mettrez alors en route le fameux "bouche à oreille", bien plus précieux que le "j'aime" du célèbre réseau social.


credit photo Sarah Klockars-Clauser for openphoto.net

Bien intégrer un nouveau collaborateur en 10 points

Prendre ses nouvelles fonctions

Ne vous est-il jamais arrivé de poser un pied dans une entreprise et de comprendre immédiatement que vous n'êtes pas à la bonne place, que rien ne ressemble à ce qui vous a été "vendu", présenté… Bref, vous remettez en question votre décision d'avoir démissionné (au pire) pour rejoindre ce nouvel employeur. Cela ne vous est jamais arrivé ? Moi si. Je me suis trompé d'employeur à deux reprises, j'ai fait confiance, j'ai cru, je n'ai pas vérifié, enfin pas vraiment, je me suis fait avoir… et je l'ai toujours compris à l'instant même où je poussais la porte de l'entreprise pour la première fois (merci les recrutements à distance !). 
C'est une impression, rien d'autre, une perception défavorable, immédiate, un sentiment bizarre que l'on préfère étouffer en se disant que l'on exagère et que l'on voit le mal partout et que finalement tout s'arrangera très rapidement… sauf que rien ne s'arrange.

Savez-vous ce qu'aurait pu mettre en place l'employeur pour m'éviter cette très désagréable sensation : l'organisation d'un accueil adapté.
"Qui êtes-vous ? Bon, je n'ai pas été prévenu de votre arrivée, asseyez-vous ici, on va tâcher de vous dénicher un ordinateur… mais il faudra attendre pour obtenir votre adresse e-mail, le responsable informatique est en congés et ne reviendra que dans 15 jours !"… Gloups. 

Comment demander de l'engagement à ce nouveau collaborateur qui n'est pas attendu ? Comment dans ces conditions lui transmettre une culture d'entreprise motivante, stimulante et respectueuse ? Comment lui donner envie, lui procurer le plaisir essentiel à sa performance et son épanouissement au travail ?

faciliter le succès d'un recrutement par une excellente intégration
L'accueil d'un nouveau collaborateur


Voici comment lui préparer le meilleur accueil possible, celui qui laissera une remarquable première impression :

1- Préparez son bureau sur lequel vous disposerez les fournitures essentielles (crayons, bloc-notes, calculatrice, etc…), 

2- Désignez une personne en charge de l'accueil dès l'arrivée du nouveau collaborateur. La désignation d'un parrain me semble être la solution la plus adaptée.

3- Remettez un livret de bienvenue (ok, il vous faudra probablement le rédiger au préalable) contenant :

  • toute la documentation commerciale et corporate de l'entreprise, 
  • le règlement intérieur, 
  • les horaires, 
  • le nom et la fonction des personnes de l'entreprise (le département, leur e-mail et numéro de téléphone),
  • L'ensemble des procédures et leur référentiel,
  • Le fonctionnement du CE et les avantages proposés,
  • Un récapitulatif des restaurants, hôtels proches de l'entreprise,
  • Les accès à l'intranet,
  • L'usage interne des réseaux sociaux,
  • Les dates des grands évènements  de l'entreprise (présence sur les salons, journées portes ouvertes..)
  • Un courrier personnalisé du dirigeant, présentant les valeurs et ses engagements (rarissime…),
4- Remettez l'ensemble des codes et identifiants - dès le premier jour- aux différents logiciels et progiciels internes (même si la formation est prévue plus tard), une adresse e-mail aura été préparée et son bon fonctionnement testé en amont. Ah oui, demandez à l'informaticien de sourire...

5- Les cartes de visite auront été imprimées quelles que soient la durée du contrat et la fonction du nouvel arrivant - le coût est dérisoire, l'impact maximal. Je recommande aussi cette pratique pour l'arrivée de stagiaires.

6- Un nouvel ordinateur sera remis, il contiendra un disque dur nettoyé (il m'est arrivé de trouver les dossiers personnels de mon patron qui m'avait "refilé" son PC), des logiciels formatés et sera immédiatement opérationnel (préparation en amont à prévoir par le service informatique (qui bien sûr sera informé en amont de l'arrivée du collaborateur).

7- Organisez un programme précis d'intégration en planifiant une rencontre avec chaque manager, chaque responsable de département, remettez au nouveau son planning pour chaque jour et chaque heure en indiquant les lieux de rencontres (bureau ovale, salle de réunion N°4,…) ainsi que le nom et la fonction de l'interlocuteur.

8- Dès la première demie-journée, prévoyez une visite complète de l'entreprise et la présentation de chaque service et de chaque salarié (penser à désigner un guide parfaitement au courant des fonctions et prénoms de chacun… pour éviter les malaises !) "je te présente.... euh... c'est comment déjà ton nom ?".

9- Le premier déjeuner est essentiel, prévoyez un repas en équipe (les plateaux repas en salle de réunion ou une table réservée "Chez Momo*" feront merveille !),

10- Enfin, tout cela ne fonctionnera qu'à partir du moment où l'annonce de l'arrivée d'un nouveau collaborateur aura été officialisée auprès de TOUS les membres du personnel, que le "parrain" en charge de l'accompagnement sera connu de tous et qu'un remerciement anticipé pour l'excellence de l'accueil aura été délivré…

Pas de révolution, du bon sens, de l'hospitalité et la volonté de favoriser l'intégration du nouveau collaborateur constituera l'objectif premier de cette démarche. Pour avoir orchestré plusieurs intégrations en entreprise et coaché de nombreux arrivants dans leur nouvelles fonctions, ces instants resteront gravés dans tous les esprits, favorisant par la même occasion une ambiance beaucoup plus chaleureuse et humaine.. / Coach emploi

*Chez Momo : DROUAZ MOHAMMED 53 Avenue JEAN JAURES  -  94110, ARCUEIL / au 01 49 12 17 05 proposant le meilleur couscous de la région parisienne chaque vendredi ! Je lui dois mon premier déjeuner avec ma collègue Nathalie qui deviendrait ensuite mon épouse. Merci Momo !

*Crédit photo  Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net


La "fréquence de l'enjeu" en entreprise

Sans rentrer dans des considérations purement scientifiques, il arrive fréquemment que certains d'entre nous imaginent une solution à un problème posé sur la base des conséquences potentielles et des dégâts ou gênes occasionnées en cas d'échec, en cas de pépin. Du coup, des stratégies entières sont échafaudées autour d'une résolution de problème, des dossiers complexes sont montés, imaginés, des groupes de travail construisent des raisonnements, des procédures qui, lorsqu'elles seront mises en place devraient, logiquement, résoudre ou éviter une fâcheuse situation. En gros, imaginer les conséquences d'une difficulté, d'un dysfonctionnement potentiel, entraine parfois la mise en route de projets de résolution dignes de la construction du canal de Panama. Des équipes entières sont employées à résoudre à l'avance l'émergence de toutes sortes de difficulté.
Vous avez alors des armées de cadres, de managers, d'opérationnels, de participants qui se regroupent régulièrement pour concevoir un plan d'action qui sera scrupuleusement suivi en cas d'impasse…


Seulement voilà, si l'importance des dégâts occasionnés par un hypothétique dysfonctionnement suscite l'émoi et provoque la mise en route de projets complexes, il n'en reste pas moins que ce dysfonctionnement est soumis à la loi des probabilités. Quel est vraiment le risque de voir arriver la catastrophe que l'on redoute ? Toute la question est là… Or, nous n'avons en tête que les conséquences probables, sans tenir compte d'un quelconque traitement statistique. 
Cette approche est bien connue des aérodromphobes* qui n'ont à l'esprit que la conséquence du danger dans le fait de monter en avion plutôt que la probabilité dérisoire de voir se produire un incident à bord de l'engin… Leur stratégie consiste le plus souvent possible à ne jamais prendre l'avion !

En entreprise, les projets engagés relèvent souvent du même fonctionnement, il est très fréquent que l'on consacre des efforts gigantesques dans la résolution de problèmes potentiels dont la probabilité de se réaliser n'est pas connue, précise… voire quasi inexistante. Ce biais, d'abord cognitif et mis à jour par les travaux de Tversky , puis étendu au fameux principe de précaution, en entrainé trois grandes conséquences en entreprise :

1- Les budgets financiers sont alloués en fonction de l'importance ou de la valeur de l'enjeu, davantage qu'en fonction de leur probabilité de réalisation (pour faire simple, on dilapide les budgets pour résoudre les "au cas où…" plutôt que de construire "le jour où...").

2- Les équipes travaillent sur toutes sortes de scénarios improbables (positifs - les commerciaux en savent quelque chose- comme négatifs), on se fatigue à vouloir décrocher le billet de loterie à 1 million d'euros plus qu'à générer 10 gains à 100.000 euros (beaucoup plus probables à décrocher… non ?). Ce travail, souvent vain, entraîne démotivation, fatigue et désengagement.

3- La vision ou les objectifs de l'entreprise se diluent, perdent leur sens, leur intérêt et génèrent des flux formidables de résistances, de "oui mais…", de "à quoi bon…"provoquant du même coup l'émergence d'attitudes toxiques pour chacun d'entre nous.

Par conséquent, lorsque vous travaillez sur un projet de développement, d'optimisation dont les enjeux sont potentiellement importants pour l'entreprise, n'oubliez pas de traiter l'aspect purement statistique qui vous permettra du même coup de ménager votre énergie et vos moyens autour de projets qui "risquent" de voir le jour*.

*(dont j'ai fait partie - j'ai du reste suivi un stage en juillet 2000 chez Air France, stage au cours duquel l'on ne cessait de vanter l'absence de risque vu qu'un avion comme le Concorde parvenait à voler… Ce stage a eu lieu une quinzaine de jours avant que ce fameux Concorde ne s'écrase en région parisienne!)
*Ce billet est dédié à Olivier, directeur de projets chez un grand opérateur de téléphonie mobile et internet.

Savoir abandonner une mauvaise stratégie

Chers managers, ne cherchez plus à accomplir de miracles ! Ôtez rapidement votre tenue de super-héros  et sachez ne pas persister dans l'accomplissement d'une tâche dont vous ne mesurez pas l'ampleur des efforts. 

N'avez-vous jamais eu tendance, de temps en temps, à vous obstiner, furieusement, encore et encore, en dépit du bon sens, vous sentant éternellement "juste sur le point de", que dis-je, vous sentant "à deux doigts" (dixit Michel Sapin) du Saint Graal… Vous vous transformez alors en super héros, espèce disparue de votre entreprise, acceptant avec fierté et dignité (?) de continuer, longuement, péniblement de vous rapprocher d'un objectif improbable.

Shopping - Andreas Englund

Seulement voilà, le vrai talent consiste parfois à relever la tête pour constater avec discernement et objectivité que… vous n'y arriverez pas de la façon dont vous l'aviez initialement prévue. Mince alors, que la honte plane éternellement sur vos épaules. Vous le saviez et vous avez préféré vous obstiner en vous détournant de toute lucidité. Abandonner une stratégie est, de temps en temps, la meilleure des décisions que vous puissiez prendre. En soi, aucune idée, aucun objectif n'est absurde. Seule la stratégie est adaptée ou non. Or lorsqu'un objectif semble désespérément inabordable, je conseille souvent de réviser les fondements de votre stratégie, peut-être que le chemin emprunté n'est pas le bon. 

Abandonner n'est pas le signe d'une faute inexcusable. Elle est la preuve d'une intégrité, celle d'une efficacité dédiée au résultat et à l'avancée, davantage qu'à l'effort et à l'invariance du résultat. L'erreur n'est pas dans le choix d'une mauvaise stratégie ou d'une mise en mouvement inefficace, l'erreur n'est pas d'avoir testé telle voie, mais davantage dans le fait de s'entêter à produire une action sans jamais en mesurer la portée, sans jamais s'offrir le temps d'une pause destinée à garder le discernement nécessaire. 

Uns stratégie efficace consiste alors à se doter de moyens de mesures, de "balises", d'étapes clés qui montreront l'avancée des travaux et provoqueront le mouvement et la mise en route d'actions réfléchies. Lorsque je choisis d'emprunter tel chemin ou d'accomplir telle stratégie, je dois systématiquement concevoir des paramètres qui me montreront que je suis sur la bonne voie
A quels critères, serai-je certain d'avancer comme je le souhaite ? Pas banal comme question ! Pourtant, à bien y regarder, nous sommes très souvent condamnés à nous casser les dents sur une stratégie mal adaptée parce que l'on ne prend pas suffisamment le temps de la décortiquer en étapes clés, en une succession de passages obligés qui, eux, chaque fois qu'ils seront franchis, nous montreront sans faiblir que nous avons raison de produire nos efforts.

Stage positionnement professionnel et recherche d'emploi

Chers lecteurs, je vous propose de trouver ci-dessous toutes les informations utiles qui, je l'espère, vous donneront l'envie de nous rejoindre en séminaire d'une semaine en Espagne*, n'hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire,

A bientôt !


* possibilités de co-voiturage ou de prise en charge depuis l'aéroport. Voyagez léger :) 

Une semaine de coaching en Espagne

Certains le savent déjà, j'organise chaque mois des séminaires de coaching pour des personnes en questionnement sur leur (re)positionnement professionnel. Alors que je souhaitais garder cette formule relativement discrète puisqu'elle n'est pas mon activité principale, j'entends de ci de là qu'elle constitue une véritable opportunité pour certains de mettre rapidement en oeuvre un plan d'action de retour à l'emploi ou de recherche d'un nouvel employeur ou d'un nouveau tournant dans sa carrière…


Le concept est simple, je propose à un petit groupe de trois personnes de nous déconnecter de la vie quotidienne pour passer une semaine entière en Espagne à réfléchir sur différents thèmes de nos vies professionnelles, puis à mettre en oeuvre toutes les stratégies permettant de réaliser les objectifs définis.

Au total, en dehors des travaux personnels de recherche et de "cogitation", 26 heures de coaching se répartissent de la façon suivante :

- 20 heures de coaching collectif en pilotage de recherche d'emploi (généralement en matinée).
- 6 heures de coaching individuel en développement personnel.

La convivialité est un élément déterminant… mais également réconfortant et bienveillant, notamment pendant cette période de recherche d'emploi, aussi, nous veillons à aménager des temps d'échanges, de randonnées dans les pinèdes, d'oxygénation dans les montagnes de romarin et de découverte de la province de Valencia, ce serait dommage de ne pas profiter du cadre exceptionnel que la nature nous offre. Vous ne croyez pas ?

L'hébergement en chambre individuelle sur le lieu du séminaire est compris dans la prestation (le transport jusqu'à Valence est à la charge du stagiaire mais le co-voiturage fonctionne aussi très bien, ainsi que les vols low-cost !). Il est demandé à chacun d'apporter son talent de cuisinier (autant que faire se peut !) pour faire de cette semaine une véritable parenthèse destinée à vous remplir d'énergie, de sourires, de motivation et de plans d'action !

Altura


En attendant de créer un site présentant plus en détail la prestation, vous trouverez ICI et quelques informations complémentaires, je vous invite également à me contacter pour tout renseignement.

Hasta la Vista !

Être en phase… enfin. Ou comment éviter la surchauffe...

Avis de la rédaction : si vous vous reconnaissez dans ce type de pensée, alors lisez ce billet jusqu'au bout !

"Tiens, il vient de lever les yeux au ciel… Il doit penser que je suis un abruti ou alors il s'ennuie. S'il s'ennuie à ce point, peut-être devrais-je parler plus fort, en tout cas, demain ce ne sera pas simple de se lever en se disant "hier, j'ai ennuyé une personne". Du reste, qu'est-ce qu'il regarde au plafond ? La petite tâche que j'ai aperçue en arrivant, comme un éclat de moustique ou comme si quelqu'un avait jeté une groseille en l'air… ? En parlant de groseilles, j'ai promis de ramener une bouteille de Beaujolais à la maison, je me demande bien quel goût il aura cette année… De toute façon, l'important en le dégustant, ce sera d'être sympa avec Philippe, il traverse une période difficile, je comprends tellement ce qu'il ressent, j'en ai mal au ventre pour lui… Qu'elle est agaçante cette petite pendule qui fait tic-tac, elle m'empêche de penser et de me concentrer, un peu comme l'odeur de Javel qui empeste dans ce bureau… Dire qu'un Monsieur Javel a existé, comme un Monsieur Poubelle ! Et moi, je vais laisser un nom à la postérité ? Je me demande bien sur quoi, incapable que je suis de profiter de l'instant, de tenir en place, de me poser pour aller au bout des choses, au bout de mes explorations... " etc, etc, etc, etc, etc… Un dialogue interne sans fin, un cerveau constamment en ébullition, depuis toujours, sollicité par tout et parfois rien, un cerveau que l'on rêve plus calme, serein, silencieux…. Ça vous parle ?


Toutes ces questions, idées fugitives, intuitions qui viennent de partout, de nulle part, surgissant à chaque instant, suivant une logique, à part, bien à soi…. "Bon sang, qu'est-ce que j'aimerais être neuneu… et ralentir un peu pour… pour quoi au juste, pour souffler… et me détendre un peu".

Il arrive que l'on découvre en soi une aptitude liée à l'hyper activité cérébrale en observant ses propres enfants, notamment dans leurs rapports aux autres et en constatant combien leur raisonnement semble proche du nôtre. "Mon enfant semble un peu différent des autres, comme décalé et tout en lui me rappelle étrangement ces sensations que j'ai si souvent ressenties…". On reconnaît facilement l'intelligence de nos enfants tout en refusant la nôtre.

Si vous vous sentez concerné par ces mots, l'expérience centrale que je vous invite à considérer, pourquoi pas en coaching, c'est de travailler sur le bon tempo, le vôtre tout d'abord, celui qui vous place dans l'instant de la vie, sans vous projeter très loin en avant ou au contraire en vous arc-boutant sur un souvenir du passé. Être présent, en disponibilité, commence probablement par l'acceptation et la reconnaissance d'une aptitude appelée douance ou hyper-sensibilité. Ce fameux faux rythme créant le décalage ou une bizarre impression de différence, tantôt paralysante et silencieuse, tantôt jugée comme arrogante et prétentieuse surtout lorsque vous savez ce que quelqu'un va raconter avant même qu'il ait ouvert la bouche… Tout n'est qu'une question de nuance et de dosage me direz-vous… Seulement voilà, le mode d'emploi pour réaliser le bon dosage n'est jamais livré ni dans les familles, ni à l'école, et encore moins dans les entreprises (alors quand j'entends parler de gestion de talents, cela me fait doucement sourire !)…

Pour que vous vous sentiez un peu moins seul(e), sachez qu'il existe d'autres personnes, comme vous, tout aussi concernées par l'hyper-sensibilité. Dans mon activité de coach mais aussi en tant que membre de Mensa, je croise régulièrement ces personnalités extraordinaires, complexes, fascinantes et lorsque j'ai le privilège de les accompagner dans un cheminement personnel, je suis systématiquement admiratif des déclenchements et prises de conscience réalisées lors de nos entretiens. Alors, voici un conseil d'ami : comme vous êtres près à le faire pour votre enfant, commencez par reconnaître votre douance en vous offrant la plus belle des lucidités, celle d'un dépistage auprès d'un professionnel pour gagner enfin une certitude,  une vérité formidablement libératoire… enfin. 

Bon, il a quel goût le Beaujolais ?

L'amour de soi

Dîtes donc, il serait peut-être temps d'arrêter de vous faire du mal et de commencer à avoir un minimum de compassion pour vous vous faire du bien, vous ne croyez pas ? Vous n'en avez pas assez de vous torturer le cerveau en écoutant sans cesse l'air de l'oiseau de mauvais augure, vous savez, cette petite voix qui ne cesse de vous juger, de vous critiquer, cette petite voix à laquelle vous êtes tellement habitué ? Cela remonte à quand la dernière fois où vous avez éprouvé une belle tendresse vis-à-vis de… vous-même… 



Qu'est-ce que cela donnerait, si plutôt que de ressasser un sempiternel "tu es incapable et en plus, tu es nul" vous commenciez à vous observer simplement, sans jugement, avec le même regard bienveillant que vous porteriez sur votre meilleur ami… Ben oui, dîtes vous à votre meilleur ami qu'il est incapable, qu'il est nul ? N'avez vous pas tendance à l'encourager, lui rappeler combien vous avez confiance en lui, combien vous l'admirez, le sentant capable de parvenir à réaliser ses objectifs… Pourquoi ne pas vous regarder plus tendrement, avec amour si j'ose dire, en laissant de côté la carapace que nous avons construite au fur et à mesure de notre vie pour échapper à la douleur sourde de l'incompréhension ressentie ou du manque d'amour aussi. N'attendez pas des autres qu'ils vous donnent ce que vous-même n'éprouvez pas ou ne vous autorisez pas à expérimenter… 

Un regard bienveillant, tendre et sans jugement. Cela ressemble à s'y méprendre à de la résilience, construisant sur un traumatisme des qualités propres permettant d'avancer, tant bien que mal, sur un chemin digne dont la faille peut un jour se révéler lumineuse et motivante. Bien entendu, les exercices de relaxation, de conscience pure, de méditation ou encore de sophrologie permettent d'avancer plus sereinement et entièrement. Pourtant, sans corriger ce regard, sans s'autoriser à s'aimer simplement, avec bienveillance, compassion, les travaux de développement personnels peuvent se heurter à un mur intérieur bien difficile à contourner. 

Je n'évoque pas ici l'estime de soi, mais l'amour de soi, élément inconditionnel de l'ouverture vers les autres et certainement pas du repli sur soi. Comment travailler et apprendre à s'aimer ? Par l'apprentissage de la relation aux autres, par nos amis, notre conjoint, dans certains cas par la famille, peut-être par une thérapie appropriée, des séances d'hypnose, de PNL, par l'acceptation de ce que l'on est grâce à un travail de connaissance personnelle (qu'est-ce que je veux, comment je fonctionne, qu'est-ce que je peux corriger dans ma façon d'être et d'avoir pour "mieux être", quelles sont mes valeurs, quel est mon regard à moi…). 
Vous pouvez aussi commencer à vous regarder dans un miroir et à vous sourire comme vous pourriez sourire à quelqu'un que vous aimez profondément.

Reconnaître ses propres atouts

Savoir s'encourager

Vous arrive t'il de vous féliciter ? Là, comme ça, rien que pour vous, dans le secret de l'intimité, vous vous penchez sur vos réalisations et dîtes : "tu peux être fier(e) de toi, tu as fait du bon travail..."
Certes, il vous est arrivé d'entendre quelques compliments à votre égard, ils vous font plaisir, on est d'accord, mais bon... vous restez parfois sceptique quant à la valeur des propos, parce qu'"il n'y a rien d'extraordinaire" à ce que vous avez réalisé... vous semble t'il...

Courir après la reconnaissance des autres et ne pas reconnaître ses propres atouts, les siens, à soi relève de la gageure, de l'épuisement, d'une course effrénée, sans fin demandant de puiser d'une façon extraordinaire dans nos réserves d'énergie.

Ce que je vous propose, c'est que vous puissiez vous rencontrer, oui, vous rencontrer avec vous même en commençant, pourquoi pas par la fréquentation de vos réalisations, de vos succès, de vos réussites. Quelles sont les étapes de votre carrière professionnelle, comment avez-vous évolué et pourquoi vous a t'on confié telle ou telle responsabilité ?
Il ne s'agit pas forcément de mettre en place un bilan de compétences (qui ne vous révèlera que les informations que vous lui aurez transmises...) mais davantage de vous remémorer les grandes lignes de votre carrière pour en faire ressortir les réalisations, ce que pensaient vos collègues, votre hiérarchie... Demandez-vous : pour quelles raisons suis-je parvenu à aller au bout de tel projet, de tel enjeu (y compris personnel), de telle situation... ?
Bref, la reconnaissance passe souvent par la connaissance de vos propres atouts, de ce que vous êtes, plutôt que ce que vous faites, il convient alors de dépasser la sphère professionnelle pour vous reconnecter à votre identité et ce que vous êtes (le coaching emploi est une bonne ressource pour entamer cette réflexion, non ?)

Il arrive que l'on aie une fâcheuse tendance à répéter un schéma familial ou un système de croyance du type : "c'est normal de travailler dur..." ou bien "on a rien sans efforts...", nous plongeant parfois dans l'incapacité de reconnaître la valeur de l'effort ("après tout, c'est normal...") ou tout simplement l'avancée de nos travaux. Sans "psychologiser", je vous invite à vous interroger objectivement : d'où vient mon système de croyance ? Pourquoi ai-je décidé de l'adopter ? Se peut-il que cette certitude s'avère fausse au moins dans un cas ? Enfin, que dirais-je à une amie dans la même situation, est-il pensable que je lui déclare : "écoute ma cocotte, tu n'as rien fait de bien, puisque tout ce que tu as réalisé est normal, c'était juste ton boulot !".. euh, vous imaginez ?

Enfin, comme nous l'évoquons souvent sur ce blog et durant nos séances de coaching ou d'hypnose à Angoulême, adopter ce genre de croyance peut avoir de nombreux "avantages", notamment ceux de ne pas se lancer, de rester dans une zone de confort - pas forcément agréable j'en conviens, mais moins inquiétante que la perspective d'un inconnu... Lorsque j'évoque les "avantages", je ne suis en aucun cas dans le jugement, il est parfois difficile de sortir de schémas automatiques, pourtant, cette sortie repose sur une question : est-ce que mon fonctionnement actuel me permet de réaliser ce qui est important pour moi et de m'épanouir ? Si la réponse est positive, alors, ne changez rien et continuez d'avancer de cette façon qui semble si bien vous convenir, en revanche, si la réponse est négative, n'entrez pas forcément en psychothérapie pour de nombreuses années et testez le coaching sur quelques séances de façon à mettre (enfin) en mouvement un système  plus conforme et adapté à vos attentes et projets.

Le meilleur "défaut" de l'entrepreneur ? La curiosité


Vous êtes entrepreneur ou porteur de projet, avez-vous une idée de ce qui pourrait être le "défaut" le plus essentiel à votre activité ? La curiosité, rien de moins...

Quelqu'un de créatif trouvera son inspiration dans chaque situation de la vie, qu'elle soit personnelle ou professionnelle. "Comment la développer ?" me demanderez-vous... Peut-être en Prenant l'habitude de vous arrêter, de ressentir, d'humer, de questionner, d'interroger ceux qui développent une aptitude particulière, un talent, pour reprendre une expression à la mode. Pourquoi ? Parce qu'ils vous transmettront avec plaisir (souvenez vous du concept intéressant / Intéressé !) la synthèse d'heures et d'heures d'apprentissage, de tests. Parce que de leurs expériences vous tirerez un enseignement extraordinairement puissant et efficace pour vos mises en action ou inspirations diverses.



Prenez le temps d'observer, de comprendre comment fonctionnent certains systèmes, comment réagissent les clients, les consommateurs, les badauds, les internautes, les personnes de votre entourage. Demandez vous "il est où le truc ?", amusez-vous à systématiquement chercher les 1001 façons qui pourraient être utilisées pour renforcer ou améliorer telle idée tel concept. L'initiative ou la décision que vous vous en tirerez sera toujours fondée sur la curiosité, sur votre esprit d'ouverture et votre capacité à vous étonner et à aller encore plus loin.

Nous sommes tellement plongés dans nos activités respectives que nous en oublions de relever la tête pour puiser et dénicher tout ce qui pourrait être différent ou efficace. L'étonnement, c'est cette aptitude qui consiste à observer différemment les choses, à recevoir, à accueillir dans sa globalité une information pour l'appréhender totalement. Or, pour s'étonner, il est nécessaire de prévoir dans nos agendas des plages horaires de réflexion, de contemplation, nous permettant de nous laisser surprendre par tout ce que l'on n'observe pas forcément dans notre quotidien.

Difficile à faire ? Non, prendre le temps parfois est la clé pour en gagner par la suite. Apprenez à observer en profondeur, rien d'autre. Observez tout, minutieusement. Rapidement, vous vous poserez des questions sur le fonctionnement de telle promotion repérée chez un concurrent (pourquoi maintenant, pourquoi ce produit, pourquoi avoir choisi ce mode de communication, par quel mécanisme travaille t-il son résultat, quel est son objectif...?). N'hésitez pas non plus à questionner, pas forcément vos concurrents (quoique..), mais au moins les acteurs que vous aurez identifiés autour de la réalisation d'un projet. Soyez avide de comprendre, de tester et de nouveautés, votre capacité à créer de nouvelles offres pour vos clients s'en trouveront décuplées !

Créer sa bulle...


"Moi, la porte de mon bureau est toujours ouverte ! Et je le fais savoir, tout le monde peut venir me voir!".
Voici une des raisons pour lesquelles certains se condamnent à rattraper le travail tard dans la soirée, très tôt le matin ou durant le week-end. Les interruptions constantes sont une forme de nuisance anxiogène qui détruit la productivité ou 'efficacité au travail. Evidemment, il est important de rester connecté à ses collègues, de favoriser la collaboration, la vision commune, l'échange sous toutes ses formes, mais il arrive parfois (souvent ?) que la somme de toutes les interruptions sur une journée soit très éloignée d'une collaboration fructueuse et utile, allant dans le sens du développement de l'activité.

Laisser l'opportunité à chacun d'envahir votre temps et votre espace laisse présager d'une séance de travail continuellement interrompue, sauf si vous fixez les limites dans le cadre duquel l'on pourra vous solliciter. Bien entendu, ces interruptions peuvent prendre plusieurs formes : 

- Le téléphone qui sonne régulièrement.
- Être sur le chemin de la machine à café.
- Rester connecté aux e-mails ou autres réseaux sociaux.


Pour certains travaux de production ou de réflexion, je vous encourage à créer une bulle, une zone dans laquelle vous seul pourrez entrer de façon à favoriser la concentration et l'efficacité. Cette bulle peut être un espace physique réservé, un temps dans la journée ou bien une création de votre esprit permettant de construire ce lieu privilégié.

A l'image d'un sportif se préparant à son épreuve, la bulle peut se construire autour de quelques éléments bien distincts, mais elle nécessite toujours une vraie préparation en amont - avec un coach par exemple, une préparation liée à la connaissance de soi (votre fonctionnement, vos valeurs, votre comportement, ressources...), à l'entraînement régulier (n'attendez pas de miracles !), une préparation que j'appelle optimisation des performances cérébrales (pardon pour l'expression) que j'articule autour de la mémorisation, lecture rapide, estime de soi, relaxation, conditionnement, mind mapping et gestion du temps.  Bref, lorsque vous aurez exploré ces voies de l'efficacité professionnelle et personnelle  (n'hésitez pas à me contacter, je vous ferai suivre mes protocoles d'intervention), vous pourrez entrer dans votre bulle en suivant ces quatre principes :

1- un environnement adapté à la production de travaux et facilitant votre "installation" dans une démarche de concentration. Par exemple, refermer votre porte et prévenir vos collègues de votre indisponibilité, décrocher le téléphone, laisser un message de réponse automatique sur votre e-mail, déconnecter internet...
2- Travailler votre respiration, en conscience pour mettre votre corps en condition optimale d'efficacité. La respiration est régulière, ample et calme.
3- Après avoir longuement travaillé, peaufiné et répété vos facteurs clés de succès (en gros, recenser et faire vivre les ingrédients de votre succès), vous pourrez réactiver les images, les sons ou toute autre illustration  dynamisantes et stimulantes qui répondront à votre objectif.
4- A l'issue de la séance de travail, vous reprendrez votre souffle et descendrez de votre état de concentration pour revenir sur le plancher des vaches... en ouvrant à nouveau votre porte par exemple !

Pas de miracle, l'efficacité n'est pas continue, en revanche, elle se gère au fil de la journée et s'optimise constamment en fonction de votre état et de votre environnement. C'est ce que je vous propose dans mon programme d'optimisation des performances cérébrales et de l'efficacité professionnelle. Et vous, de quelle façon avez-vous élaboré votre bulle ?


Créer une culture d'entreprise

Créer une véritable culture d'entreprise... le rêve, non ?
Composée de nombreux éléments, la culture d'entreprise se distingue essentiellement par le fait qu'elle est largement partagée par ses collaborateurs. Unique, spécifique, elle n'apparait pas non plus au bilan de l'entreprise (pour paraphraser Henry Ford), n'est jamais formalisée et pourtant elle est existe, palpable, concrète et si précieuse... notamment quand elle manque.


Beaucoup d'ingrédients caractérisent la culture d'entreprise et la rende si différente de celle d'un concurrent. La recette ? Un cocktail complexe de valeurs, d'épopées, de jargon, de processus ou de méthodes de travail, une histoire, un contexte géographique, un uniforme, un mythe (dont abusent certaines start up !), un leader... bref, un peu de tout cela à la sauce du dynamisme économique de l'entreprise.
Cette culture d'entreprise aussi subjective que concrète, ne doit jamais être écartée de toute réflexion et déploiement de stratégie. Le manager qui la balaierait d'un revers de main pour lancer une nouvelle idée risque d'échouer dans sa tentative et de fissurer le "pacte", l'engagement commun ou la réunion autour de ces valeurs et fonctionnements communs.

Largement véhiculée lors des entretiens de recrutement, elle assure une reconnaissance entre pairs, entre adeptes du même fonctionnement. Peu de tests calibrent le recrutement sous cet angle, les pays anglo-saxons, parlent de fit culturel, "ça le fait ou ça ne le fait pas" et sur ce point, les logiciels de candidatures automatiques restent, de mon point de vue, bien dérisoires. Pourtant, dès les premiers jours du nouvel arrivant dans l'entreprise, transmettre la culture reste l'étape incontournable, le rite initiatique auquel chacun s'est prêté. Autour de ses rites se construiront par la suite la cohésion du groupe, l'image de marque, la notoriété, l'idée que l'on se fait de l'entreprise (de l'extérieur), mais également le sens ou celui que l'on accorde à la notion de sens, favorisant par la même occasion la motivation des collaborateurs. Plus solide que n'importe quel process, une culture d'entreprise est le ferment d'une organisation entendue et précise qui s'applique au quotidien.

La culture d'entreprise connaît des hauts et des bas, des phases de rejet, violents notamment dans le cadre de structuration des services, d'assimilations, tout ce qui écarte du "avant".. Elle est parfois gage d'aveuglement, tellement convaincus d'être les meilleurs que l'on se repose sur un acquis, sur un mythe, une idée, sans avoir pris le temps de relativiser et prendre ses distances pour davantage de recul.

Comment entretenir ou créer une culture d'entreprise ? En incarnant ses valeurs, en partageant davantage son ou ses expériences. Le chef d'entreprise est le personnage clé de la culture d'entreprise, il véhicule son histoire, son parcours, son cheminement, les obstacles qu'il a du franchir, la persévérance dont il a du se draper  pour continuer d'avancer. Créer une culture d'entreprise demande beaucoup d'humilité, de partage et de sensibilité.. C'est étonnant d'en mesurer les formidables effets lorsque l'on sait sur quoi elle repose. Et vous, quelle est votre culture d'entreprise ? N'hésitez pas à me contacter pour tout travail sur ce thème, il figure parmi ceux que j'aime particulièrement !

Le SMART ne suffit pas, pensez au B.A.-BA

"Je ne lâcherai rien tant que mon objectif professionnel ne sera pas atteint !" Waouh, quelle énergie ! Si cela n'est pas l'expression d'une incroyable motivation, alors je n'y connais rien ! Pour autant, je ne pense pas que cet état d'esprit permette d'aborder sereinement mais aussi durablement un objectif ambitieux qui souvent ne se réalise pas en un claquement de doigts. Se mettre en mouvement, vous le savez, répond à une réflexion profonde liée à la nature de votre objectif, son environnement, les circonstances dans lesquelles se dérouleront chaque action - si possible - planifiée, dans un timing maîtrisé. 

Objectif B.A. - BA

On parle ici du sacro-saint "objectif SMART", un ensemble de paramètres à valider avant d'arpenter le chemin qui mène à la réalisation d'un projet. 
Tout d'abord, j'identifie un but précis, adapté à mes besoins (Spécifique), je peux constater immédiatement si j'ai atteint cet objectif  (Mesurable), cet objectif me demandera de sortir de ma zone de confort pour réaliser un effort particulier (Ambitieux), je m'assure que je ne suis pas en train de rêver et de courir après une chimère (Réaliste), je me fixe une date butoir, une période liée à la réalisation de l'objectif (Temporel). Tout cela, vous connaissez par coeur, c'est certain.

Maintenant, je vous propose de valider votre objectif d'une façon plus personnelle, moins technique si vous voulez. Nous parlerons d'un objectif B.A.-BA.
Partons du principe qu'une profonde motivation répond à une forme de bénéfice. A ce titre, je vous invite à vous poser les questions suivantes :

- Quels seront les bénéfices d'atteindre cet objectif ? Ici sont évoqués les bénéfices concrets (gain de temps, davantage de ressources financières, etc, etc...), mais aussi les bénéfices moins tangibles (meilleure estime de moi, image correspondant à mes attentes, plaisir, accomplissement...). Il se peut parfois que les bénéfices "concrets" interfèrent et contredisent les bénéfices plus indirects. Votre motivation est-elle alors réelle et profonde ? B comme Bénéfices.

- Existe t'il d'autres moyens, d'autres alternatives pour atteindre les bénéfices qui accompagneraient la réalisation de l'objectif ? Ben oui, ne suis-je pas en train de monter une "usine à gaz" alors que je pourrais faire autrement, plus simplement pour des bénéfices comparables. A comme Alternatives.

- Est-ce que atteindre cet objectif est vraiment bon pour moi et mes proches ? Est-ce que je fais une bonne action, en ma faveur, pour moi et ceux qui me sont chers. Bah oui, c'est bien beau d'atteindre un objectif mais si je sais que le prix à payer est - par exemple - de m'éloigner de mes enfants, est-ce que là, tout au fond de moi, j'aurais vraiment envie de me décarcasser pour atteindre un objectif, même s'il est SMART...? Je devine la réponse, pas vous ? BA comme Bonne Action

Se fixer un objectif ambitieux nécessite de valider vos motivations profondes, qu'il soit SMART ou pas,  il se peut que l'on baisse plus facilement les bras si l'on ne s'est pas assuré que les motivations derrière l'objectif sont bien les vôtres et qu'elles vous font entièrement vibrer. C'est le B.A. -BA et on l'oublie trop souvent.