Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Affichage des articles dont le libellé est réseau. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est réseau. Afficher tous les articles

Hériter d'une entreprise n'est pas toujours une sinécure

Malgré les apparences, hériter d'une entreprise, d'une société n'a rien d'une sinécure… D'autant plus lorsque l'héritier en question rêve d'une autre vie : la sienne. Partagé entre devoir familial et épanouissement personnel, j'assiste régulièrement à de profondes remises en question de dirigeants accédant au poste jusqu'alors occupé par l'un de ses parents. 

"Quel sens vais-je donner à ma vie ?", "Comment vais-je me faire un prénom ?", "serai-je à la hauteur de l'enjeu et de ce que l'"On" attend de moi ?", "Comment développer une posture sans trahir ce que je suis ?", "Comment dire non… et renoncer à la gouvernance du groupe, de l'entreprise…?", "Comment grandir sans trahir ?", "Comment ne pas décevoir ?", "Comment me protéger ?"…
Des questions fondamentales que certains se posent avant d'accéder à la gouvernance, que d'autres abordent plus tard, lorsqu'ils sont confrontés aux difficultés d'un marché, à l'opposition de leur management, aux attentes dubitatives du personnel ou encore du conseil d'administration composé de Tata Hortense, de Tonton Bernard, de Papa et de Maman…

L'héritier d'une entreprise familiale

Sans tomber dans la caricature, il est complexe de remettre en cause l'un des fondements de son éducation :

"un jour mon enfant, tu reprendras l'activité familiale". 

"Les choses vont de soi, normal, j'entends tous les jours de ma jeune vie mes parents converser autour de l'entreprise, je sais depuis toujours que je rejoindrai le groupe, je suis désigné pour cela, je suis formaté… et pour couronner le tout, je suis entré dans une école de management dont les étudiants semblaient tous partager le même destin que moi !"me confiait récemment Julien, dirigeant d'une PME familiale. Il est complexe également de se positionner face aux salariés de l'entreprise qui attendent beaucoup, si ce n'est encore plus, d'un jeune dirigeant nommé à son poste parce qu'il est issu du giron familial.

Certaines entreprises sont dotées de systèmes internes dédiés exclusivement aux membres du conseil de surveillance : une charte de fonctionnement entre les différents membres de la famille, comment intégrer les nouveaux arrivants (le petit stagiaire qui porte le même nom que son illustre grand-père), quels moyens financiers sont assurés aux actionnaires, comment gérer les conflits intergénérationnels, quelle médiation privée mettre en place, comment se comprendre et partager une vision commune, quelles limites également dans l'intrusion opérationnelle (être actionnaire ou héritier n'est pas synonyme de compétence ! et il vaut mieux le prévoir)… 

En parlant de compétence, j'insiste sur la nécessité absolue pour le jeune héritier de vivre plusieurs fonctions au sein d'autres entreprises que celle(s) de sa famille. Qu'il apprenne au travers de stages,  mais aussi d'entretiens de recrutement, de fonctions professionnelles, la vie, une autre vie, en dehors du giron familial. C'est un point d'équilibre fondamental, celui qui permet de se situer précisément sur son propre cheminement, d'admettre d'autres vérités, de changer d'angle de vue et d'aborder son avenir professionnel d'une façon totalement personnelle : "qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie". Vous l'aurez compris, je crois davantage au brassage d'expérience qu'à la pensée unique, même (surtout) si elle est familiale.

Le cinglant Yvon Gattaz (papa du petit Pierre) disait :
"pour la succession des entreprises familiales, les patrons se partagent en deux catégories : ceux qui croient que le génie est héréditaire et ceux qui n'ont pas d'enfants". 
Par le coaching de carrière, faisons en sorte de ne pas tomber dans cette ironie et battons nous pour qu'il n'y ait qu'une seule catégorie de patrons héritiers : ceux qui ont une profonde volonté et motivation de diriger l'entreprise… car les autres, sans le savoir se servent de leur entreprise comme d'un effroyable outil de psychanalyse, pour le pire bien évidemment. 
Travaillant très régulièrement dans l'environnement d'entreprises familiales, je vous invite à me contacter rapidement si vous sentez que ce sujet vous concerne, le coaching s'adapte parfaitement aux questions et réflexions évoquées plus haut. A très vite.

HLC Conseils accompagne des cadres, des décideurs, des entreprises qui estiment que la course dans laquelle ils sont engagés va vraisemblablement les conduire là où l’on ne cultive que des regrets. Besoin de sortir du cadre ? Contactez moi.

Récompensez-vous vos meilleurs clients ?

"Chaque année, je constate un taux d'érosion constant de 5 à 10% du nombre de mes clients actifs… Je consacre donc un budget important à la prospection et conquête de nouveaux partenaires…"… me disait récemment un directeur commercial agissant sur le marché des biens de consommation de loisirs. Nous connaissons tous cette situation, le nombre de clients sur lequel repose l'activité de l'entreprise s'érode tranquillement, nécessitant de renouveler et de multiplier les efforts pour séduire de nouveaux partenaires et assurer, au pire, une stabilité du chiffre d'affaires.

Pourtant, avant de se lancer dans la construction d'un programme de prospection coûteux, vous pourriez vous poser la question suivante :
Comment traitez vous vos clients fidèles, ceux qui résistent à la tentation de vous quitter pour rejoindre l'un de vos concurrents. 

Fidéliser ses meilleurs clients

Je suis souvent frappé par le peu de respect que nos entreprises réservent à leurs clients les plus anciens. Par respect, j'entends tout d'abord, les règles élémentaires du comportement :
- Courtoisie, bien entendu, mais partenariat aussi, un partenariat concret, durable et… sincère.

Avez-vous remarqué, dans le secteur de l'édition comme il fait mauvais d'être un ancien client ? Mais, si, regardez, lorsque vous êtes abonné à un magazine et que vous prenez un peu de temps pour renouveler votre inscription, avez-vous constaté comme les prix, les cadeaux en tout genre vous tombent sur le coin de la tête ? En bref, le client qui s'abonnera automatiquement sans attendre, fidèle au magazine ne recevra aucun avantage, celui qui est hésitant ou nouveau, se verra couvrir de remises, de gros (voire très gros) cadeaux même s'il n'est pas forcément fidèle.

Ceux qui vous suivent, quelles que soient vos offres parce qu'ils apprécient votre marque, vos produits ou votre personnel ne réclameront jamais une remise supplémentaire parce qu'ils imaginent que vous récompensez les meilleurs clients, les plus constants. Quelle erreur, ceux qui "pinaillent", insistent, demandent de meilleurs prix seront beaucoup mieux servis que les autres, et pourtant, ils n'hésiteront pas à changer de "crémerie" au premier faux pas. Les clients difficiles et désagréables sont souvent mieux servis que ceux qui ne réclament rien. C'est là le drame.
La question est simple : vaut-il mieux investir dans la fidélisation de ses clients réguliers ou financer le "zapping potentiel" des autres...? De mon point de vue, vous vous en doutez, je choisis la première option et vous encourage à mettre en place, un VRAI dispositif de fidélisation destiné à transformer tous vos clients fidèles en ambassadeurs de votre marque, en leur faisant bénéficier de privilèges exclusifs. Vous leur devez bien cela, vous ne croyez pas ?

Comment procéder ? 

1- Tout d'abord, entourez-vous de vos meilleurs clients pour créer un club d'ambassadeurs, de "bêta testeurs", tous ceux dont l'avis poivrait être constructif dans l'élaboration d'une offre adaptée, d'un catalogue…  Imaginez un groupe de travail constitué de vos commerciaux et de vos meilleurs clients, un groupe dont l'objectif principal serait de cerner les attentes - en général - de vos clients (nous sommes tous proches de la première étape du process de vente largement aidé par l'utilisation d'un CRM bien mis à jour!). Vos commerciaux sont les personnes les plus importantes qui soient dans ce dispositif. Elles ne vendent plus mais intègrent leurs clients au processus d'élaboration de l'offre et de sa valorisation.

2- Lorsque vous aurez cerné les attentes d'une clientèle en perte de repères, définissez précisément vos objectifs. Qu'attendez-vous de la fidélisation de votre clientèle : une augmentation du panier moyen ? Un accroissement du nombre de références commandées ? Un taux de réassort en progression ? Un recouvrement plus court et sécurisé ? Bien entendu, vous prendrez soin de segmenter votre clientèle selon des critères propres à votre activité (idéalement 3 grandes catégories de clients.. et donc trois modèles ou niveaux de fidélisation à mettre en place). Chacun de ces objectifs orientera votre réflexion sur le point suivant :

3- Concevez un programme de points, de cadeaux, de services, récompensant et encourageant l'usage et l'achat de vos produits et prestations. Attention toutefois, la fidélisation ne peut se construire autour d'une marge affaiblie par une ristourne sur vos prix de vente, entrainant vers le bas votre politique de prix. Les gains trop lointains n'encouragent personne, ils sont considérés comme inatteignables et peu fidélisant. En revanche, s'inscrire dans une mesure de l'activité à 6 mois ou un an, semble parfaitement approprié au programme de fidélisation que vous mettrez en place.

4- Vérifiez l'impact de vos efforts sur l'attitude de vos clients et corrigez le cas échéant en répondant de façon plus adaptée à leurs attentes.

Repérez vos clients ambassadeurs, ceux qui recommandent votre marque. Offrez leur un traitement VIP, de petites attentions, un remerciement systématique dès qu'un prospect s'adresse à vous parce qu'il en a été encouragé par l'un de vos clients.
A l'heure du numérique, l'aubaine de vous rapprocher de vos clients fidèles est trop belle pour la négliger. Investissez dans la construction d'un réseau, réel et concret des partenaires de votre marque, mettez en contact toutes ces entreprise qui vous font confiance et devenez l'organisateur de leurs rencontres et échanges. Des journées portes ouvertes ou des conférences proposées aux 4 coins du pays, sont d'excellents moyens pour créer de la proximité avec vos clients fidèles, sans forcément avoir quelque chose à leur vendre immédiatement.

Bref, la stratégie d'une fidélisation de la clientèle se prépare, elle est également le résultat d'une attention au quotidien dans l'accueil, le respect des engagements et la qualité du service ou des produits commercialisés.


HLC Conseils accompagne des cadres, des décideurs, des entreprises qui estiment que la course dans laquelle ils sont engagés va vraisemblablement les conduire là où l’on ne cultive que des regrets. Besoin de sortir du cadre ? Contactez moi.

*Image courtesy of samarttiw / FreeDigitalPhotos.net

Une vente ne s'arrête pas à la vente...

Je fais partie de ceux qui pensent que la vente n'a pas de fin en soi, qu'elle est diffuse dans le temps et ne s'arrête pas forcément à l'acte d'achat du client. La vente ressemble davantage un concept, à une posture qu'à un fait précis et déterminé dans le temps.
Au delà de la livraison du bien ou du service, il existe mille et une façon de rester dans une démarche de vente active et respectueuse de votre client. Cela pourrait rentrer dans les fonctions du service client, seulement, je crois dur comme fer, que le service commercial peut et doit organiser la relation avec le client au delà de l'achat.


..."Bonjour Monsieur Duschmoll, vous avez acheté chez nous une machine à laver le 10 juillet, je vous appelle pour m'assurer que vous êtes satisfait de votre achat et que tout fonctionne comme vous le souhaitez. Je vous laisse mon numéro de ligne directe, n'hésitez surtout pas à me contacter en cas de besoin ! Merci encore de nous avoir fait confiance !"
Bon, pas très compliqué tout cela... Pourtant, vous souvenez-vous d'avoir été appelé par un magasin dans lequel vous vous étiez fourni, une entreprise venant s'enquérir de votre confort (je n'évoque pas ici les questionnaires de satisfaction que vous ne cessez de recevoir dans votre boîte e-mail) ?

La vente continue, nous venons de le voir, par un appel opportun mais également par l'envoi d'une carte manuscrite signée de tous les collaborateurs du magasin ou de l'entreprise, d'une mise à jour de documentation technique ou commerciale, d'une proposition d'essai d'un nouveau produit, d'une invitation à un cocktail privé… La liste est sans fin.. et les occasions de vous rapprocher - concrètement - de vos clients est beaucoup plus vaste que vous ne le pensez. 

Les moments "creux" ou sans opportunité de vente sont nombreux dans une journée, profitez de chacun de ces instants pour contacter vos clients et... ne rien leur vendre, juste leur demander si tout va bien.
Evidemment, vous privilégierez vos clients ayant acheté un bien onéreux, ayant demandé un effort, un investissement, vous leur éviterez ainsi les méandres de la solitude de l'acheteur, n'intéressant plus personne dès lors qu'il s'est porté acquéreur d'un bien... Voulez-vous tester en appelant vos meilleurs clients ? Vous mettrez alors en route le fameux "bouche à oreille", bien plus précieux que le "j'aime" du célèbre réseau social.


credit photo Sarah Klockars-Clauser for openphoto.net

Sachez garder le silence sur vos projets

Je sais bien qu'à l'ère de la transparence, du collaboratif à tout crin, il est de bon ton de partager, communiquer sur ses idées avant même qu'elles n'aient vu le jour... Je vous déconseille vivement d'appliquer la méthode "transparence totale" et de parier sur la bonne foi d'une communauté pour faire avancer vos projets. Je sais, nous ne sommes pas nombreux à défendre le secret de votre travail ou la dissimulation, notamment des bonnes ou meilleures idées.


Je suis toujours très surpris - et effrayé - de découvrir les travaux et réflexions d'entrepreneurs en phase de lancement de leur projet, vous savez, lorsqu'ils viennent devant un parterre de concurrents, de financiers potentiels ou d'observateurs comme moi. Les meilleures idées seront toujours une source d'inspiration pour les reproduire, au mieux différemment, au pire à l'identique. Cultiver le secret va à l'encontre des lois du fameux "crowd", le participatif financier ou d'idées sensé couvrir un risque d'investissement que le marché ne souhaite prendre, les levées de fond restent modestes malgré la frénésie ou le succès de quelques très, très rares startups (Instagram par exemple).

Je ne vous invite pas à la méfiance, mais simplement à la raison : une bonne idée se protège, se travaille dans le secret d'un bureau, entre collaborateurs rémunérés autour d'un même objectif. Bien entendu, la tentation de partager est forte, se confronter à la réalité reste importante mais seulement entre professionnels. Steve Jobs dévoilait-il ses projets ? Phillipe Starck a toujours gardé secret les grands travaux sur lesquels il planchait... Cherchez bien, les grands succès sont TOUJOURS discrets en phase de développement : exactement le contraire de ce qui nous est présenté de ci ou de là.

En gros, les pratiques de brainstorming collectif que l'on retrouve dans les sessions de barcamps sont passionnantes.. à écouter et seulement à écouter. Bien sûr le collaboratif est intéressant, exaltant, surtout quand on s'abreuve de l'expérience et des idées des autres ! "On est plus forts" à plusieurs mais celui qui défend un VRAI projet, novateur, solide, brillant est toujours plus faible ou vulnérable à plusieurs... Si ce n'est une loi physique, c'est une loi de la nature humaine, cette dernière est souvent sous-estimée. La réussite profite davantage à ceux qui savent écouter et mobiliser, qu'à ceux qui parlent. 

C'est vrai, le collaboratif ou participatif est beau et noble sur le papier, un pied de nez au capitalisme, il échappe à tout marché, tout égoïsme ou individualisme, en revanche, il profite et alimente les entreprises qui, elles, sont soumises aux lois du marché. Et cela, notre enthousiasme a tendance à nous le faire oublier. Pour ceux qui partagent le même employeur, rassurez vous, échanger totalement sur vos idées est essentiel, c'est même ce que je propose lors de nos séances de travail collectif en Espagne… N'hésitez pas à me contacter :)

Votre premier réseau

A l'heure des réseaux sociaux virtuels ou numériques, abreuvés que nous sommes par les recommandations les plus justes ou fantaisistes sur les secrets du retour à l'emploi par une attitude 2.0 (attention, ne pas lire "de nul" mais bien "deux point zéro" !), je ne cesse de défendre l'idée qu'aucune recette miracle n'existe (chose que vous avez constatée) mais que l'utilisation intelligente et complémentaire de l'ensemble des outils dont nous disposons (le CV, la carte de visite ou le profil numérique par exemple) favorisent la rencontre et l'échange entre nous, candidats, et les recruteurs potentiels. 

L'attitude réseau constitue sans aucun doute l'un de ces outils. Pour autant,  au delà de vos prouesses de community manager, vos talents dans l'art d'engager une conversation avec votre futur boss au travers de 140 caractères, avez-vous pensé à communiquer avec l'ensemble de votre premier réseau* ? Celui qui ne vous suit pas sur Twitter ? Celui qui ne connait pas vos photos sur Facebook ? Celui que vous ne croisez pas dans les hubs ou groupes présents sur LinkedIn et Viadeo ? 

Avez-vous tout simplement pensé à inclure les personnes que vous côtoyez quotidiennement, en dehors de tout contexte professionnel ? Vos voisins connaissent-ils votre objectif ? Les avez-vous informés de vos recherches ? Avez-vous imaginé que, même s'ils ne sont pas directement impliqués ou experts dans votre métier, ils appartiennent eux aussi à un réseau, celui de leur propre environnement professionnel, rencontrant constamment des personnes, jusqu'alors inconnues de vous, qui pourraient s'avérer utiles...?
Mais utiles à quoi, me demandez-vous ? 

Et bien pour commencer, "utiles" pour vous connecter à tout ce que vous n'aviez pas envisagé, tout ce qui contribuerait à vous laisser surprendre, à laisser entrevoir de nouveaux horizons, de nouvelles idées, de belles rencontres... Utiles car sortir de son système, c'est ouvrir une fenêtre et créer un appel d'air, un tourbillon de potentiels jusque là inexplorés.

Vous l'avez compris, je vous invite à communiquer avec ce premier réseau, questionnez, informez vos amis, vos proches, vos voisins, les commerçants de votre situation, de vos recherches. Savent-ils que vous êtes actuellement en recherche d'emploi, vous ont-ils parlé de leur entreprise, de celle de leur conjoint, de ce qui se passe dans la sphère professionnelle de leur propre réseau ? Les avez-vous sollicités pour vous mettre en contact avec leur employeur ? Bref, il ne s'agit pas ici de se transformer en super communicant de l'espace, mais bien d'ouvrir sa porte et de laisser les relations humaines faire le reste, aussi simplement que d'aller acheter une baguette à la boulangerie. Voulez-vous essayer ?

* Un merci amical à Alain qui reconnaitra sans doute l'une de nos récentes conversations
  

Bien aborder un salon de l'emploi en 4 points

Je ne compte plus le nombre de salons de l'emploi auxquels je participe, rencontrant de nombreux candidats, jeunes et moins jeunes, spécialistes ou non, tous ayant en commun la recherche d'un nouvel emploi.
Je remarque systématiquement deux catégories de candidats :
1 - Ceux qui viennent pour la première fois sans trop savoir ce qu'ils y trouveront,
2- Les autres qui viennent pour la seconde fois, prêts à ne pas répéter le manque de préparation de leur dernière visite...

Bref, la préparation du candidat est le réel élément qui marque une différence sur un salon de l'emploi. "Ben oui, mais quel genre de préparation ?" me direz-vous. Bonne question.

Tout d'abord, l'attitude, celle qui distingue le visiteur à l'improviste de celui qui vient dans un but précis. Cela passe forcément par l'image et par une tenue professionnelle appropriée. Evitez la tenue de sport, les vêtements casual et préférez celle, plus passe partout dans cet environnement, de la tenue sobre et adéquate à l'entretien de recrutement (lire l'article sur la tenue et l'entretien de recrutement).

Ensuite, ce qui distingue un candidat d'un autre, c'est sa capacité à présenter simplement ce qu'il est et ce qu'il recherche. La technique du pitch par exemple constitue un bon point de départ, mais également celle d'une préparation dans ses moindres détails vous ayant amené à définir votre projet professionnel, les cibles qui peuvent y répondre et les attentes des recruteurs potentiels.

Le point crucial réside dans la préparation de vos entretiens : qui voulez vous rencontrer et pourquoi ? Vous n'aurez vraisemblablement pas le temps de rencontrer chaque exposant, aussi pourriez vous contacter l'organisateur et obtenir la liste des professionnels présents afin de lister ceux qui répondent à vos attentes. Ensuite, inspirez-vous largement de votre projet professionnel pour "enquêter" sur les participants, quelles sont leurs perspectives, santé financière, plans à long terme, climat social... tout ce qui contribue à valider qu'ils soient - ou non - les entreprises pour lesquelles s'engager fait sens. Souvenez-vous, je défends l'idée du candidat "chasseur d'entreprises" et non l'inverse !

Dernier point, pensez à collecter les documentations des exposants, cartes de visites - y compris de candidats (n'oubliez pas que nous sommes tous entre deux jobs !), tout ce qui contribue à constituer votre base de données pour de prochaines rencontres ou plus simplement pour les partager à votre réseau. Collecter les contacts, vous donnera l'occasion de les solliciter sur l'ensemble des médias sociaux, de les remercier personnellement après une rencontre, même brève et puis d'alimenter votre "ERM" (employers relationship management..) - je reviendrai sur ce point. A défaut de solliciter, n'oubliez pas d'emmener de quoi noter les infos glanées de ci de là mais aussi de quoi distribuer... comme une bonne liasse de CV.

A bientôt et restez à l'affut des prochaines rencontres autour de chez vous, toutes les pistes sont bonnes pourvu que l'on sache exactement ce que l'on souhaite trouver !

Que faire d'un hashtag ?

Le "hashtag", cela vous dit quelque chose ? Bon, comment pourrais-je vous expliquer simplement ce mot barbare... 
Imaginez, vous êtes sur une estrade, devant des milliers de personnes. Sur l'estrade se trouvent quelques autres speakers, comme vous. Tous ceux qui sont sur l'estrade racontent quelque chose de différent, tout ce qu'ils souhaitent, de la façon dont ils le désirent, rendant, vous vous en doutez, l'attention du public particulièrement ardue (et cacophonique). 
Et bien, pour attirer l'attention de ce public perdu dans le brouhaha incessant, vous brandissez un petit drapeau, une pancarte contenant un mot, un mot clé, appuyant ou illustrant vos propos. Grâce à ce mot clé (savamment choisi) vous permettez à une partie du public de vous repérer et de se concentrer sur votre discours. C'est ça le "hashtag".

Maintenant, je reconnais que rares sont les personnes passant leur temps sur une estrade, qui plus est devant un public - et pas seulement pour des questions logistiques ! 
Si comme moi, vous ne disposez pas d'une estrade et d'un public à portée de mains, je vous recommande d'utiliser Twitter et d'appliquer la technique du "hashtag"... tadam..
Comme nous le disions à l'instant, il s'agit donc d'un mot clé (une expression clé aussi) se repérant au dièse qui l'accompagne : #. 
Exemple, si vous transmettez une information relative à l'industrie, mentionnez "#industrie" dans votre message et tous ceux qui sont ou se sentent concernés par ce thème regarderont avec davantage d'attention, le contenu de votre Tweet (votre message quoi).

Le "hashtag", c'est aussi un levier, un gyrophare clignotant mettant en valeur vos propos. Une personne en recherche d'emploi peut ainsi utiliser une infinité de mots clés pour attirer l'attention d'un employeur, d'un recruteur : #CV #MBA #comptable #recrutezmoi #recrutement #topcandidat #job #.... Tout ce que vous voulez en fait, même une courte phrase.. si possible légère ou humoristique - mais courte, sans espace, sans signe autre que des lettres. L'idée est malgré tout d'utiliser un "hashtag" suivi par les recruteurs ou personnes ciblées.

Enfin, vous pouvez aisément lancer une initiative comme une chaîne d'entraide, à l'image des #FF suivis d'une liste de membres de Twitter (ça veut dire Follow Friday ou plus simplement : "comme chaque vendredi, je vous conseille de suivre ces personnes".. mais c'est plus long en français). Ainsi, chaque lundi ou n'importe quand du reste (chaque jour à 15heures..), on pourrait lancer les #MR (Monday Recruitment) et mettre en avant nos relations en recherche d'emploi. 
Vous le comprenez, les possibilités sont nombreuses pour ceux qui feront preuve de créativité, mais je suis intimement persuadé que le "hashtag" peut être un outil intéressant à exploiter en recherche d'emploi. A bientôt sur Twitter : @PierreDenier

Tout est CV !

Quelle que soit sa forme, un CV récapitule une somme d'informations ayant un rapport direct avec votre expérience professionnelle. Qu'il soit présenté par compétences, sur vidéo, sur des sets de table, par expériences, sur 50 pages ou en un tweet de 140 caractères, ne négligez pas les différentes approches que vous offre cet outil de communication.

Tout ce qui va sans dire va mieux en le disant, mais j'aimerais récapituler avec vous les nombreuses voies d'accès à vos informations professionnelles, celles qui permettront à un recruteur potentiel de détecter chez vous le trésor d'employabilité que vous représentez. Vous constaterez avec soulagement qu'il existe de très nombreuses possibilités à explorer et que finalement, les options qui s'offrent à vous sont presque aussi nombreuses que le nombre de jours que compte votre calendrier. 

1- Première grande famille d'accès à vos informations professionnelles : Internet

Tout d'abord par votre présence sur les réseaux sociaux, professionnels ou non, dédiés à un secteur d'activités ou généralistes, chaque information divulguée relève d'une stratégie, celle qui vous assure de véhiculer le message spécifique en direction de recruteurs travaillant leur "sourcing" de candidats. 
Les informations y sont directes (notamment lorsque vous remplissez un formulaire), contrôlées (surtout si elles sont congruentes) ou totalement involontaires (critique d'un employeur, déclaration fracassante sur tel ou tel aspect de vos journées..), elles revêtent un caractère formel ou familier (bon, on ne va pas vous refaire un couplet sur le personnal branding mais admettons que certaines informations mises à la disposition de tout à chacun ne favorise pas forcément la mise en lumière de vos compétences professionnelles (tout est question de nuances me direz-vous !)).
Sur internet, vous aurez la possibilité de remplir différents CV en ligne, des supports ergonomiques, simples à utiliser, mais qui, ne l'oublions pas, ne reflèteront que ce que vous voudrez bien y faire figurer (tant sur le fond que sur la forme).
Internet vous permettra également de construire une vitrine sous forme de blog ou de site dédié à la présentation de ce que vous êtes, ce que vous valez, votre expérience... Certaines initiatives sont malheureuses, d'autres sont brillantes d'inventivité et d'intelligence.
Toujours dans le domaine numérique : les CVthèques, bases de données pour un grand nombre de recruteurs, qui, au gré de leur investissement et de leur disponibilité temps parcourant les centaines de milliers d'options qui s'offrent à eux en filtrant aussi précisément que possible le flot d'informations pertinentes et exploitables.
Vous souhaitez démontrer vos compétences ? Travaillez sur la diffusion d'informations professionnelles en direction d'un public ciblé (et potentiellement employeur), mettez en lumière vos réalisations, travaillez sur un book numérique de vos travaux, une références'thèque qui ne s'appuiera pas sur le nom de vos ex-employeurs ou sur l'intitulé de vos diplômes mais bien sur des réalisations, une vidéo, un journal... Bref, tout est CV, tout est prétexte à communiquer sur ce que vous maîtrisez le mieux : vous.

2- Deuxième famille d'accès à vos informations professionnelles : le terrain, vous.

Ben oui, lorsque nous remettons une carte de visite, lorsque nous nous présentons rapidement, nous énumérons systématiquement un élément du CV (le fameux), nous donnons une information résumée, synthétisée et tronquée d'une réalité qui est la nôtre. Nous sommes des CV en puissance (on est loin de l'image du CV papier ou du profil sur réseau social, non ?). 
Chaque occasion de rencontre représente une opportunité de délivrer une information professionnelle, de véhiculer un message, une idée mettant en valeur ce que vous incarnez sur le plan professionnel. Inutile de brandir un CV (papier) à tire-larigot (tiens, c'est la première fois que j'écris cette expression), vous êtes, à vous seul, le meilleur du CV orienté, "focusé", précis !
Vous souhaitez que votre CV professionnel soit lu par un maximum de personnes, autant le distribuer, sur un salon professionnel, sous forme de tracts, d'annonces, de campagnes, d'évènements. La stratégie du grand nombre peut aussi s'adapter à une démarche terrain, démarche qui a toujours suscité des retours dans la presse (pas forcément d'emploi malheureusement).

Vos contacts sont générés par vos initiatives, l'appel téléphonique, l'entretien réseau, la candidature spontanée, la pêche aux informations et l'ensemble des points qui vous permettront de qualifier VOTRE offre lorsque vous aurez déterminé la totalité de votre projet professionnel.

Le terrain, c'est votre capacité à écrire, envoyer une candidature par courrier, parce que la poste existe toujours et le nombre de lettres reçues au bureau est tellement en baisse que votre courrier sera probablement mieux parcouru (je sais, c'est un peu vieux jeu mais un bon CV et une bonne lettre de motivation se remarquent davantage lorsqu'ils sont seuls et entre les mains d'un manager plutôt qu' accompagnés de 300 autres candidatures.. non ?). Le terrain, c'est votre attitude, le sourire, rien de très factuel mais pourtant tellement essentiel. Le terrain, c'est vous.

3- Troisième grand famille d'accès à vos informations professionnelles : les autres.

Sans revenir sur le concept de réputation, le bouche à oreille, le réseau (le vrai, hein, celui dans lequel vous vous engagez !) constituent des vecteurs importants de communication sur votre vie professionnelle. Vous remarquerez que l'attitude, le comportement au travail sera largement aussi important que le "comment", l'impression générale et dominante, celle qui marque, réside dans l'attitude, la façon de vous comporter, l'impression qui permet de décider ou de provoquer sera quant à elle dominée par ce que l'on appelle le professionnalisme, la compétence.. On ne s'engage auprès de son réseau que vis-à-vis d'une personne compétente et qui saura s'intégrer dans une équipe. Avez-vous déjà recommandé un bon professionnel parfaitement infect dans ses relations ?
L'information vous concernant, véhiculée par les autres est systématiquement une information interprétée, une information filtrée par la culture, l'état émotionnel, l'histoire de tout à chacun.. Autant vous dire que vous ne la maîtrisez pas vraiment sauf si, volontairement, vous travaillez à simplifier vos messages, balayant d'un revers de manche tout jargon stylisé n'entraînant que sur interprétation.

Vous l'avez compris, le champ d'intervention est vaste et les moyens de diffuser toute information professionnelle vous concernant sont nombreux. Testez ceux qui vous inspirent, choisissez les meilleurs vecteurs de communication selon le projet professionnel que vous aurez construit, mais surtout, n'oubliez pas d'être acteur de vos choix et de vos stratégies !
J'accompagne chaque jour de nombreuses personnes dans la construction et la réalisation de leur projet professionnel, n'hésitez pas à me contacter, nous travaillerons aussi sur les aspects mentionnés dans cet article. Haut Les Coeurs !!!

Lettre d'introduction


Envoyer une candidature spontanée, revient à s'adresser à un inconnu, qui n 'a pas forcément besoin d'une nouvelle recrue. Le résultat peut varier selon le type d'emploi recherché mais le résultat est souvent très incertain.

Je vous propose une autre approche qui peut s'avérer plus efficace : adressez vos candidatures à des personnes avec lesquelles vous avez un quelconque lien.

Quel type de lien me direz-vous ? "Monsieur Machin m'a conseillé de vous adresser ma candidature, il m'a rappelé que nous étions de la même école, à quelques années d'intervalle" ou bien "je vous adresse ma candidature sur les recommandations de M. Truc qui fut l'un de vos fournisseurs / clients / etc...". Ces lettres d'introduction ont généralement de bien meilleurs résultats que les candidatures spontanées.

Aussi, cultivez votre réseau, questionnez, soyez curieux, vous retiendrez des noms de décideurs, d'entreprises. Cherchez dans vos souvenirs, vous ressortirez des noms de collègues croisés durant des stages, creusez sur l'ensemble des réseaux sociaux ou autres, observez qui est en contact avec qui, vous en ressortirez forcément avec quelques recommandations. Enfin, dans le module Coaching emploi, nous travaillons sur l'approche "réseau", celle qui vous permettra d'obtenir le sésame de la recommandation.

N'hésitez pas à vous concerter et partager vos expériences, vous êtes près de 45.000 personnes (merci !) à lire ce blog chaque mois. Ce serait dommage de ne pas en profiter !

4 conseils pour cultiver son réseau


"Bonjour, je vous adresse mon CV car je recherche un poste de XXX, merci de le faire suivre auprès de personnes intéressées par mon profil". Voilà qui est plutôt expéditif, vous ne trouvez pas ? Expéditif et inefficace, oserais-je dire...

Bien sûr l'intention est bonne, s'appuyer sur son réseau pour retrouver rapidement un emploi, remuer ciel et terre, rester en mouvement, actif, volontaire, à l'affût...

Réfléchissons un instant aux conséquences d'un tel mail. Au mieux, il agace car malheureusement, la personne contactée ne dispose pas d'un "réservoir" de jobs en attente de candidats, au pire, le message exaspère car il s'agit du vingtième de la journée.

Agacement, exaspération, rien de bien reluisant autour de l'auteur du message !

Pour autant, s'appuyer sur le réseau est une pratique courante et intelligente qui favorise parfois le retour à l'emploi... seulement quand la sollicitation est bien réalisée. Alors comment procéder ?

Règle N°1 : ne pas demander un emploi mais un conseil !

Règle N°2 : ne pas demander un emploi mais solliciter un rdv téléphonique ou en face-à-face afin d'échanger et d'enrichir votre connaissance d'un secteur d'activité, d'un métier, d'une pratique.

Règle N°3 : ne pas demander un emploi en expliquant le comment du pourquoi de votre recherche, concentrez-vous sur un message bref, simple et courtois.

Règle N°4 : en toute circonstance, rester poli, courtois, aimable, agréable, simple, sympa quoi!

Enfin, il est probable que certains ne répondront pas à vos demandes, ce n'est pas grave, laissez de côté les "toi, mon Coco, tu me le paieras !" et concentrez-vous sur ceux qui accepteront de vous recevoir !

Dernier point, vous pouvez également vous constituer un nouveau noyau dur en assistant aux séminaires de développement professionnel et personnel made in "Haut Les Coeurs !!!", vous rencontrerez des gens formidables qui constitueront votre nouveau cercle relationnel !

Twitter et la recherche d'emploi


Mais non, mais non, les comptes Twitter ne sont pas réservés aux Community Managers ou aux responsables communication !

Bon, on est tous d'accord pour admettre qu'une communication concentrée sur 140 caractères n'a pas vraiment de sens. En revanche, avoir accès à un large éventail d'informations filtrées et commentées prend une bien autre dimension, notamment dans le cadre d'une recherche d'emploi.

Vous souhaitez connaître les tendances d'un marché, l'évolution d'un métier, les dernières pratiques exercées, vous désirez rester à la page : constituez alors une ou plusieurs listes de comptes suivis en fonction de vos intérêts et vous serez surpris de recevoir régulièrement une importante littérature, pages professionnelles, études et avis que vous aurez pris soin de filtrer afin de ne pas être submergé d'informations non désirées. S'agissant d'un réseau social, vous aurez l'occasion de poser des questions, d'entrer en relation avec certaines entreprises, tissant un lien, qui, j'en suis convaincu, pourrait devenir très utile à terme.

Rien ne vous oblige à envoyer des messages, néanmoins, lorsque vous tomberez sur une information intéressante, pensez "solidaire" et faites la suivre à l'ensemble de vos contacts. Pour résumer, Twitter s'avère être un très bon outil de veille, d'échanges et, cerise sur le gâteau, il est gratuit !

Pour vous inscrire et me suivre : http://twitter.com/pierredenier
A bientôt !

Se mettre en situation de dépendance

On s'en rend compte tous les jours, rechercher un nouvel emploi ne dépend pas des autres mais bien de soi. Pas d'autre possibilité que de retrousser ses manches de chemise et de creuser, dénicher, explorer les pistes qui mèneront vers le job convoité. Certains (de, moins en moins tout de même) confient leurs recherches aux cabinets spécialisés, rencontrant les chasseurs de têtes / placeurs pour se voir proposer sur un plateau d'argent différentes possibilités d'emploi. Seulement voilà, même si ces cabinets vous permettent de rencontrer un ou plusieurs employeurs potentiels (pas de votre choix, hein), il n'en reste pas moins que vous aurez à convaincre et rencontrer un décideur à l'occasion d'un entretien de recrutement (quelle qu'en soit la forme du reste).

Il est tentant de confier ses recherches à un cabinet chargé de vous mettre en contact avec différentes entreprises, pourtant, la maîtrise du process vous échappe totalement, vous n'êtes plus en position de choix ou de construction de votre avenir mais vous vous placez surtout en situation de dépendance, de soumission auprès d'experts dont la mission consiste surtout à faire suivre votre CV à n'importe qui et à postuler à n'importe quoi. Vous l'avez compris, je défends une certaine idée de la posture du candidat, celle qui consiste à mettre en place un mode opératoire dont le seul objectif est d'atteindre les cibles que l'on se détermine, soi-même, sans personne. Ce mode opératoire, nous le travaillons en séances de coaching, il passe par l'exploration de vos atouts, le renforcement de vos capacités, la construction d'un projet professionnel en fonction des envies et perspectives, le ciblage de tous les employeurs qui vous intéressent, la construction d'outils adaptés (du CV au profil RS en passant par les rencontres réseau) et la préparation personnelle à chacune de ces étapes, jusqu'à l'intégration en entreprise. Bref, tout sauf le hasard, tout sauf la "réflexion" d'un autre concernant votre avenir.

N'hésitez pas à me contacter, je reste à votre écoute tout cet été pour vous accompagner dans la construction de vos projets et la mise en route de ces derniers dès la rentrée. Haut Les Coeurs !!!

Garder le moral pendant sa recherche d'emploi

Garder le moral


Vous le savez tous, il est souvent salutaire de se déconnecter des médias pour s'épargner un flot ininterrompu de nouvelles, toutes plus catastrophiques les unes que les autres. Ne vous laissez pas envahir par le marasme ambiant, une atmosphère lourde à laquelle vous ne pouvez pas vraiment grand chose !
entretien dynamique positive durant sa recherche d'emploi
garder le moral pendant sa recherche d'emploi

Rester positif en 8 étapes


Alors, comment rester positif pendant sa recherche d'emploi ? Par positif, je n'entends pas béat ou naïf, hein, mais juste cet état d'esprit qui vous permet de rayonner autour de vous et de provoquer votre propre bienveillance ainsi que celle des personnes auxquelles vous êtes confronté. 

1- Tout d'abord, à défaut d'être branché à longueur de temps sur une chaîne d'informations générales ou économiques, continuez de vous intéresser de très près à tout ce qui concerne votre secteur d'activité, profitez de vos journées pour renforcer une compétence, une aptitude, vos qualités. Cherchez, questionnez les acteurs de votre métier, lisez les revues professionnelles et ne restez pas en marge de l'évolution cyclique liée à votre précédente activité.

2- A l'instar de Jean-Noël Chaintreuil sur son blog, prenez l'habitude de raisonner en commençant vos phrases par "et si...?". Juste comme ça, pour tester vos idées, vos envies et les observer pour n'en retenir que les éléments qui vous rapprocheront de vos objectifs.

3- A propos d'objectifs : fixez vous des objectifs... SMART ! (j'ai toujours un mal fou à me souvenir de chaque lettre, mais dans notre cas, j'insisterai sur M de mesurables et R de réalisables). Vous pourriez - par exemple, déterminer un objectif de nombre d'entretiens professionnels chaque semaine, de nombre de contacts à prendre, d'heures d'apprentissage, etc, etc... Transformer les réponses négatives en opportunité. Cela fait partie, vous l'avez compris de ce que nous mettons en place dans l'une des 4 séances de Coaching emploi .

4- Fuyez les "bouffeurs" d'énergie ! Vous les reconnaitrez très facilement aux soupirs de lassitude qu'ils provoquent autour d'eux. Vous savez, ceux qui vous tordent les boyaux par une simple et "innocente" remarque, ceux qui vous font regretter de vous être levé ce matin, bref, les emmerdeurs nécessitent trop d'énergie et cette dernière doit être uniquement concentrée autour de ce qui vous permettra de réaliser votre objectif.

5- Travaillez votre réseau pour élargir vos horizons en restant dans l'air du temps et en renforçant vos opportunités de rencontres. Vous vous souviendrez de ces conseils qui vous permettront de mettre en place des relais efficaces et puissants au service de votre communauté toute entière (et de vos objectifs bien sûr..). Souvenez vous de ne pas cibler les DRH sur les réseaux sociaux :)

6- Sortez, rencontrez, provoquez. D'une part pour rompre cette satanée solitude qui s'immisce si facilement dans le quotidien d'une personne en recherche d'emploi, n'hésitez pas à partager votre expérience et recueillir celles des autres qui comme vous, connaissent ou ont connu une situation similaire à la vôtre, sollicitez des spécialistes de la recherche d'emploi, coach emploi, des groupes d'intervenants dans votre région.. Bref, tout est bon à prendre et soyez assurés de la bienveillance de l'immense majorité de ces personnes.

7- Bâtissez un emploi du temps rythmé, soutenu vous permettant de pratiquer une activité sportive, de vous lever tôt chaque matin, d'occuper efficacement vos journées (il y a un temps pour tout, n'est-ce pas ?). L'organisation, l'analyse de votre emploi du temps, de l'énergie consacrée à telle ou telle activité sera au coeur de votre stratégie de recherche d'emploi.

8- Sachez aussi vous récompenser par une balade, un cinéma, une sortie sportive, quelque chose qui vous plaise (mais pas dans le frigo !) dès que vous aurez atteint un objectif important, profitez aussi de la vie, de cette période qui n'est pas follement amusante, parce que dès que vous retrouverez un emploi, vous vous souviendrez que la période de recherche fut globalement courte et que vous auriez peut-être du vous ménager un peu de temps pour vous. Dernier point, concentrez-vous sur ce qui va bien dans votre vie, le rayon de soleil de ce matin, un appel d'un copain... Concentrez-vous sur ces jolies choses et compilez-les par écrit dans votre carnet des plaisirs.

Haut Les Coeurs !!!

Lire aussi :
- Bien s'informer sur les entreprises
- L'objectif SMART ne suffit pas



Recherche d'emploi de longue durée

"Cela fait longtemps que je n'ai pas travaillé dans une entreprise, comment cacher cela sur un CV ?". Voilà une question récurrente dont je comprends tout à fait le malaise ou la crainte qu'elle sous-entend. Vous êtes nombreux à me la poser et j'ai à chaque fois la même réponse : vous ne parviendrez jamais à "gommer" ou "dissimuler" une période d'inactivité auprès de celui qui prend le temps d'examiner votre candidature. Je défends l'idée d'un CV présentant le pacte de la future collaboration entre l'employeur et le salarié, je n'imagine pas un seul instant, malgré la tentation légitime, de transformer un pan entier du CV pour en atténuer sa portée.

Bien, maintenant que nous savons ce que nous ne ferons pas par souci d'honnêteté et de responsabilité, je vous propose plusieurs pistes pour contourner (et non pas casser) cet obstacle.

1- Vous commencerez la rédaction de votre CV par une rubrique ne comportant aucune date et s'attachant à mettre en avant les compétences clés que vous proposez à votre futur employeur. Il s'agit de ce que j'appelle le pacte de la future collaboration, présentant l'ensemble des compétences professionnelles que vous proposez à votre interlocuteur : "voilà ce que je peux t'offrir, voilà en quoi ma candidature répond à ton besoin". Cette rubrique, courte (6, 7 lignes maximum) est construite de façon percutante, favorisant la mémorisation du message par le recruteur (lire l'empan).

2- Un CV sans date est un CV incompréhensible dans lequel aucun repère commun n'est proposé. Alors plutôt que de mentionner les dates du poste sur la partie gauche du CV, inversez les et indiquez sur la partie droite de votre feuille.  De cette façon, les postes occupés apparaîtront directement, sans mise en avant excessive d'une période d'inactivité.

3- Pour la partie comportement, efforcez vous à travailler votre réseau. J'entends par réseau cette somme de contacts professionnels que vous solliciterez pour garder intacte une connaissance du secteur privilégié, pour garder également un pied dans le monde professionnel, pour échanger, comprendre, évoluer et rester en alerte. Il s'agit enfin de la meilleure façon pour rencontrer sans demander un poste et finalement développer un rapport d'égalité avec vos interlocuteurs. Se faire connaître passe systématiquement par la quantité et qualité des conversations que vous provoquerez.

4- Rester en éveil par l'accumulation d'expériences, même bénévoles, rester en mouvement. L'auto formation est essentielle, testez la, toujours pour vérifier vos connaissances. 

5- Enfin, développez votre présence sur les réseaux sociaux, engagez la conversation pour créer les opportunités de rencontres.

Rien n'est simple, pour autant, ce retour à l'emploi ne dépend que de la somme d'actions et d'initiatives que vous pourrez engager auprès de recruteurs ou contact professionnels. Je travaille régulièrement avec des personnes en recherche depuis plusieurs mois, voire années, d'un emploi. Je constate que dès les premières mises en mouvement, les opportunités de rencontres s'accélèrent. Bien entendu l'estime de soi est au coeur du process, il fait partie d'un travail approfondi essentiel, mais croyez moi, le bout du tunnel est souvent plus proche que ce que l'on peut imaginer. N'hésitez pas à me contacter pour tout accompagnement dans ce cheminement. Haut Les Coeurs !!!

Construire son réseau en 6 points

Vous le savez tous, construire un réseau autour d'un rêve virtuel ne mène nulle part. Ce fameux réseau, celui qui suscite tant de fantasmes et de fausses idées ne se construit finalement que sur du concret, du réel, du solide... Evidemment, par réseau, j'entends celui qui permet d'exercer son influence, d'optimiser l'atteinte de vos objectifs et de soigner son employabilité, quelle que soit la conjoncture. 

Sur quelles bases construire ce réseau ? 

1- Tout d'abord en contactant toutes les personnes que vous avez rencontrées dans votre vie professionnelle ou estudiantine. Vos copains de promo, vos ex-collègues (du moins ceux qui vous ont positivement marqué) font aujourd'hui partie de votre réseau, à vous de les recontacter grâce aux différents médias professionnels ou non et d'entretenir une proximité avec eux.

2- Faites le point sur les personnes qui influencent réellement votre activité. Avec qui passez-vous le plus de temps ? Qui contactez vous le plus souvent et pourquoi  ? Qui semble s'intéresser à vous ? Vous retiendrez quelques noms, quelques personnes influentes et auprès desquelles vous semblez à votre tour exercer une certaine influence. Ce sont précisément ces personnes qui constituent le "noyau dur" de votre réseau.

3- Justement, puisque nous parlons de ce noyau dur, commencez à organiser quelques rencontres permettant à deux (ou plus) de vos connaissances de se rencontrer et d'apprendre à se connaître. Soyez un entremetteur de luxe, le meilleur, la "Madame Claude" du réseau, appréciée par sa capacité à mettre en relation deux personnes de son premier cercle.

4-  En dehors de vos cercles, vous avez certainement identifié les personnes qui pourraient apporter quelque chose à votre gestion de carrière, à votre recherche d'emploi. Pensez immédiatement à la façon dont vous pourriez les rencontrer, physiquement. Où sont-ils ? Quelles sont leurs activités, prévoient-ils des déplacements ? Connaissez-vous quelqu'un qui pourrait vous mettre en relation ? Bref, transformez votre base de données en véritable CRM, une plateforme pratique vous permettant de cerner et de synthétiser immédiatement l'ensemble de votre activité réseau (N'hésitez pas à me contacter, j'ai mis en place certains de ces outils dans le cadre de mon activité de conseil).

5- Pensez à budgeter la création de votre réseau, vous devrez parfois participer à des réunions ou conférences payantes, offrir un café, un repas, vous déplacer, verser une cotisation, payer votre abonnement à un réseau social professionnel.. Bref, rien ne se fait sans coût, sans mise ou sans effort.

6- Consacrez un certain temps, chaque jour à la construction de votre réseau. A titre d'exemple, je consacre chaque jour une heure à une heure trente à mes contacts réseau, je réponds aux sollicitations, organise des rencontres. Cette activité est loin d'être négligeable en terme de temps, une belle organisation vous permettra de mener de front l'ensemble de ces démarches.

Pour toute aide relative à l'approche, la façon de solliciter votre réseau, ou encore d'optimiser votre gestion du temps, n'hésitez pas à me contacter, nous travaillerons sur l'ensemble de ces points pour vous permettre d'atteindre rapidement vos objectifs. A bientôt !

Rompre la solitude


« Oh, je ne m'en fais pas pour toi, je sais que tu retrouveras rapidement du travail ». Les semaines passent, les mois aussi, beaucoup de CV envoyés, quelques entretiens qui se comptent sur les doigts de la main, une fois ou deux fois dans la short list, une liste pas assez short du reste. Et puis au final, rien. Rien de rien. 

Si vous vous reconnaissez dans cette description, n'hésitez pas à solliciter de l'aide, vous avez besoin d'un regard extérieur, objectif. Vous avez besoin de parler à d'autres personnes que celles de votre entourage. Un bilan de compétences peut être l'occasion de faire un point sur vos démarches, voyez de quelle façon le Pôle Emploi ou tout autre organisme peut vous aider à le financer. 

N'oubliez pas que cette démarche est la vôtre, elle vous appartient et que malheureusement, personne ne viendra vous chercher là où vous êtes si vous ne faîtes pas ces premiers pas. C'est moche, mais c'est une réalité. En quoi consistent ces premiers pas ? En travaillant sur votre démarche de recherche, votre gestion du temps, occuper vos journées à des activités de recherche rythmées, à haute valeur ajoutée, à contacter votre réseau pour des entretiens professionnels.

Votre pire ennemi en cette période, c'est la solitude dans votre recherche, solitude intellectuelle mais aussi solitude tout court. Pour lutter contre elle, pas d'autres solutions que d'entreprendre, d'être actif et d'aller au devant des autres, provoquer la rencontre, susciter l'intérêt. Sans cet effort, vous perdrez pied rapidement.

Solennellement je vous le demande, sortez de l'isolement, vous gagnerez rapidement en Tonus, vitalité et conviction et croyez moi vous ressentirez vraiment une différence dans vos démarches. 

N'hésitez pas à me solliciter  hlc.france@gmail.com ou à me questionner (le premier entretien est gratuit) pour des séances de coaching, en quelques heures seulement, nous travaillerons à la mise en place d'un agenda spécifique menant votre recherche vers l'extérieur, vers ceux qui auront, à un moment ou un autre, quelque chose à vous apporter.

Hauts les Coeurs !

Résilience ou rebondir après l'échec


"Mon dernier emploi s'est soldé par un échec cuisant, un licenciement violent, viré comme un mal-propre, d'autres ont été préférés à moi. Horreur, malheur, comment vais-je bien pouvoir évoquer ce sujet devant un recruteur sans passer pour un perdant...".

Voilà une question d'envergure qui me laisse toujours songeur. Tout d'abord, elle reflète la violence d'une société, celle que nous connaissons, celle que nous créons aussi. Une société qui, finalement, laisse une bonne partie de nos concitoyens sur le carreau sous le regard parfois indifférent de ses acteurs, dont nous sommes tous.

Je n'aborderai pas ici les conséquences d'une période de chômage sur l'aspect financier ou moral des personnes qui sont concernées, nous les connaissons toutes et je les ai maintes fois abordées sur ce blog.
Néanmoins, attention de ne pas tomber dans le désespoir le plus sombre quant à la justification de cette période difficile. Il semblerait que la façon dont nous vivons cet échec professionnel déforme quelque peu notre objectivité. Je le dis sans malice, mais ce que nous ressentons en ressassant et ruminant une situation nous ayant mené à l'échec nous écarte souvent de ce que pourrait penser ou percevoir le simple "observateur" (un recruteur par exemple). En d'autres termes, nous avons tendance à voir plus noir que noir... ce qui, vous l'admettrez n'aide pas forcément à aborder sereinement cette mauvais expérience.

Alors que nous nous focalisons sur la façon dont nous pourrons bien nous justifier pour expliquer un licenciement subi, nous perdons de vue plusieurs points :

1- Une majorité de personnes a connu au moins un revers cuisant dans son parcours professionnel. Parmi ces personnes, se trouve certainement le recruteur que vous craignez.
2- L'immense majorité des travailleurs a peur de perdre son emploi, par conséquent, personne ne se sent véritablement à l'abri considérant que cela pourrait leur arriver à tout moment.
3- Les ruptures conventionnelles ou licenciements pour faute n'ont jamais été aussi nombreux qu'aujourd'hui. Inélégance et hypocrisie d'un système malade.
4- Enfin, bien plus important que l'échec professionnel, vous devrez communiquer sur votre capacité à rebondir, à "digérer" cette situation pour passer de façon constructive à autre chose.

Ainsi, pour paraphraser un journaliste sportif entendu en 2010 sur France-Info - au sujet de la contreperformance des Bleus - "ce n'est pas la hauteur de la chute qui est importante, c'est celle du rebond...". C'est ce que l'on appelle la résilience, qualité qui pourrait bien devenir la plus importante de toutes. Bon courage !

Une photo sur le CV ou sur le profil ?


Nous partagions récemment une réflexion autour de la photo sur le CV.  Je défends l'idée qu'une photo est nécessaire, qu'elle permet à la fois d'apporter une respiration visuelle au CV, une personnalisation du document, qu'elle contribue à véhiculer une attitude et qu'enfin, elle favorise la mémorisation des informations contenues en permettant au recruteur d'"ancrer" votre image et d'y associer les merveilles que vous avez communiquées.

Les commentaires ont été nombreux, surtout sur Viadeo, les avis sont partagés et très souvent, l'argument selon lequel une photo est un objet de discrimination éventuelle et qu'elle n'apporte aucune information sur les compétences, m'est opposé. Je respecte totalement ces points de vue et je constate que finalement, la réponse appartient à chacun, comme d'habitude en somme.

Un commentaire d'un autre type m'a interpelé, et c'est l'objet de ce billet. J'ai lu quelque part un avis précisant que la photo sur le Cv était inutile, contrairement à celle que l'on pourrait mettre sur son profil d'un réseau social. Pour couper court, j'ai choisi de mettre ma photo sur tous les supports, ce qui rend mes profils et mon CV congruents.
Mais ce commentaire m'a fait réfléchir et je pense plutôt l'inverse : la photo que vous collez sur le CV, vous l'adressez à une personne que vous avez identifiée, que vous sollicitez dans votre recherche d'emploi et qui contribue de très près à réaliser vos objectifs, bref, vous maîtrisez la diffusion de votre image. 

Celle que vous placez sur un profil de réseau social est consultée par un nombre important de personnes dont vous n'entendrez jamais parler, qui n'ont aucune offre (décente) à vous proposer, qui viennent comme ça, parce que votre image, tout autant que le titre de votre profil, ont activé leur curiosité. Plus vous affichez une photo attirante, esthétique, différente - et plus vous verrez le nombre de visiteurs augmenter. Cela n'est pas proportionnel avec la qualité des contacts que vous nouerez, et là, pour le coup, je crois que la photo est un outil parfois terrible de discrimination silencieuse, insidieuse et qui échappe à tout contrôle...

Encore une fois, je crois à la nécessité de mettre une photo sur tous vos supports de candidature, une photo unique, réussie (pas trop bricolo), récente, qui construit votre image, ceci dit, je crois que celle du CV est encore plus indispensable que celle du profil pour trouver un emploi. C'est peu dire que j'y crois, non ?

Message de remerciement

D'une main légèrement moite, vous refermez la porte du bureau et vous dirigez vers votre voiture ou la station de métro ou de bus la plus proche. Voilà, ça y est, vous venez de terminer votre entretien de recrutement. Pfiouu, pas facile mais globalement, vous êtes relativement satisfait et bigrement motivé à l'idée de continuer le process. Bon sang, vous l'aviez attendu cet instant ! Reste maintenant quelques heures ou jours à attendre une réponse, un coup de fil vous indiquant que vous restez dans la course.

Que faire en attendant cette nouvelle ? Comment s'assurer que le recruteur se souviendra de vous lorsqu'il aura rencontré tous les candidats ? Bonne question, n'est-ce pas !

Je vous conseille vivement de vous démarquer par votre politesse, votre savoir-être et d'adresser un message court, par e-mail, à la personne qui vous a reçu. Dans les 24 heures suivant votre entrevue, pensez à remercier cette personne de vous avoir consacré du temps, indiquez que vous avez particulièrement apprécié la présentation de l'entreprise et de l'environnement du poste et qu'enfin, vous êtes déterminé à participer à l'aventure qui vous a été décrite. 

Trouvez vos mots, votre style mais le fond tournera autour de cette idée, celle d'une motivation hors norme, exprimée et assumée, celle d'un savoir-être (qui entre nous n'a rien de révolutionnaire mais qui, du fait de sa "rareté", sera remarqué) incarné et enfin, l'assurance que votre candidature soit remémorée et finalement mise en avant par ce simple remerciement.

Tiens, je vais même aller plus loin, il vous arrivera peut-être de recevoir un message négatif à l'issue d'une série d'entretiens, vous informant que votre candidature ("malgré tout l'intérêt... bla bla bla") n'est finalement pas retenue. Comment réagir de façon unique et remarquable (dans le vrai sens du terme) ? 
Pareil, écrivez un message court au recruteur, remerciez le de vous avoir reçu et accordé de son précieux temps, mentionnez votre déception mais surtout, pensez à lui souhaiter bonne chance pour la suite. Je peux vous assurer que vous serez la seule personne à agir de cette façon, renforçant ainsi votre impact, votre réputation... pour de prochains recrutements dans cette même structure, ou plus simplement en cas de désistement (avant ou pendant la période d'essai) du candidat initialement sélectionné.

Créer un blog emploi


Les blogs emploi ont le vent en poupe... c'est indéniable. Certains d'entre vous seront peut-être intéressés par la démarche, souhaitant relayer leur recherche par une mise en avant de leur expertise, de leurs connaissances ou de leurs compétences.

Certains de ces blogs ne contiennent qu'un CV et un "coup de gueule" contre le chômage... cela ne sert pas à grand chose, vous n'êtes pas qu'une mauvaise humeur, et, vous l'admettrez, cette démarche n'est pas forcément ce qu'il y a de plus valorisant auprès d'un recruteur.
D'autres, au contraire, fourmillent de trésors, de richesses et de partage, reléguant parfois la recherche d'un job au deuxième rang...

Pour ceux qui souhaitent tenter l'aventure, je vous adresse ces quelques rappels de bon sens :
1- Votre objectif prioritaire est de retrouver rapidement un emploi, grâce à votre projet professionnel, sachez à qui vous souhaitez vous adresser. Déterminez vos cibles pour adapter définir la ligne éditoriale. 
2- Raconter sa vie n'intéresse que très peu de lecteurs - donc peu de recruteurs.
3- Votre richesse, c'est votre expertise métier, la partager ne vous rendra pas plus pauvre.
4- Plutôt que de parler de vous, parlez de ceux que vous admirez ou bien des entreprises qui vous attirent (tout le monde s'est créé une alerte sur son nom ou son entreprise), vous devriez être "repéré" par ceux que vous convoitez. "Parlez-moi de MÔA, il n'y a que cela qui m'intéresse !"
5- Faites vous remarquer sur votre sens de l'analyse, de la prospective, bref, sur l'expertise que vous pourriez apporter à un employeur.
6- Préférez les billets courts, accessibles et souvenez-vous que la complexité ne souffre que d'une seule coquetterie : celle d'être exprimée en toute simplicité !
7- Faites-vous plaisir, faites-vous plaisir et arrêtez tout dès que la rédaction de ce dernier se transforme en corvée !

Un exemple ? J'aime particulièrement le blog de Céline Réveillac : Com&Greenwashing  que je trouve remarquable, Céline mettant en avant son expertise de la communication, enthousiasme, pratiques professionnelles, lecture agréable, tous les ingrédients sont là pour que ce blog relaie efficacement ses démarches de recherche d'emploi.

Utilisez les plateformes gratuites mises à votre disposition (Blogger (c'est ce que j'utilise), Wordpress...) elles regorgent de solutions et de modèles, parmi lesquels, vous trouverez sans aucun doute le format de vos rêves.. ou du moins celui qui vous permettra de vous lancer !