Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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Emploi des cadres : une embellie à saisir maintenant !

Ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que les nouvelles sont bonnes et optimistes... Le moral des cadres remonte et le marché de l'emploi continue de frémir favorablement... Ouf, il était temps !

Tout le monde n'est pas concerné par ces belles étincelles, le chômage de longue durée des cadres maintient malheureusement sa progression, les seniors restent écartés par nos chers recruteurs si peu scrupuleux (et pourtant, ils jurent tous ne pas être responsables de l'insupportable progression du chômage des plus de 50 ans...).
Du coup, les bonnes nouvelles, aussi importantes soient-elles, ne constituent pas, à elles seules, un motif de satisfaction suffisant pour se réjouir béatement de la période actuelle.
Maintenant que les choses sont dites, il est grand temps de s'inscrire dans un mouvement plus vaste et de profiter de l'embellie pour reprendre ou relancer sa recherche d'emploi, réfléchir au départ jusque là impossible et, peut-être, envoyer paître un employeur qui ne vous mérite pas. C'est le moment de tester, de vous mettre en mouvement et de valider vos projets professionnels avant les congés d'été, pour démarrer une rentrée pleine de promesses, vous plaçant sur de nouvelles perspectives bien plus appétissantes que les dernières.

Offrez-vous le temps de tirer les enseignements de votre carrière, quel plaisir au quotidien vous tire de votre lit, comment orienter vos recherches vers l'emploi, la fonction la plus proche de vos aspirations. 
Rien n'est impossible, souvenez-vous que le job que vous décrocherez est aussi, et surtout, celui que vous vous autorisez à décrocher... 


Cela signifie qu'il est grand temps de relever la tête et de prendre la décision de vous rapprocher le plus possible des objectifs de vie qui sont les vôtres. Quelles leçons tirez-vous de vos échecs, de vos réussites ? Ces leçons, en quoi pourraient-elles s'avérer utiles pour votre futur employeur ? Que n'avez-vous jamais tenté, jamais osé dire ou revendiquer ? Un salaire  ? De nouvelles responsabilités ? Sortir d'un secteur d'activité pour tenter l'aventure là où l'on ne vous attend pas ? Et si enfin, vous vous autorisiez à aborder votre avenir professionnel avec joie et légèreté, quels changements pourriez-vous envisager ? Ces changements seraient-ils bons pour vous ?

L'annonce d'une embellie sur le marché de l'emploi, aussi minime soit-elle, est la promesse d'une autorisation nouvelle : celle de rêver et de définir vos projets, de tester et de tout mettre en oeuvre pour vous rapprocher le plus possible de vos aspirations. 
Peut-être est-ce le moment de travailler votre réseau, de refaire votre CV, de vous réconcilier avec votre carrière pour rebondir et vous diriger là où vous rêvez d'aller. Peut-être s'agit-il d'observer vos talents, vos qualités pour les transformer en une proposition forte, un pacte irrésistible, ou tout simplement de croire qu'un autre avenir, plus bénéfique et joyeux vous attend quelque part, et qu'il n'appartient qu'à vous de le rejoindre pour... retrouver le plaisir de vous lever chaque matin.

Contactez-moi par e-mail (pierredenier@hlc-conseils.com ou via le formulaire sur la droite de cette page), je serai heureux de vous accompagner dans cette belle aventure.

Haut les Coeurs !


Projet de vie ou produire du sens

Objectifs professionnels

Je remarque que nous sommes sur-équipés pour atteindre nos objectifs professionnels, nous suivons aisément la progression de nos résultats, mettons en place un certain nombre d'indicateurs, d'actions correctives... Bref, nous sommes orientés autour de nos objectifs professionnels que, bon an, mal an, nous avons définis avec soin. Si je vous demande de me décrire vos objectifs professionnels à court terme, moyen terme et long terme, je parie que vous saurez me répondre quelque chose ! N'est-ce pas ? 

Bien sûr, toute notre énergie est concentrée autour de la réalisation de ces objectifs précis, souvent chiffrés ou argumentés, en tout cas clairs. Pourtant, je rencontre de nombreuses personnes, qui, bien que connaissant leurs objectifs et ayant travaillé sur leur projet professionnel, un projet individuel ou collectif, s'interrogent sur le sens de ce qu'elles produisent et engagent. 

"Quel sens je donne à mon engagement ? Quel est le sens de mon travail ?"
... vaste question à laquelle je me garderai bien de répondre. En revanche, bien que sur-équipés en objectifs professionnels, je rencontre régulièrement des salariés, employés, cadres, managers qui ont perdu l'enthousiasme, la motivation, le plaisir de se lever chaque matin...

Travailler sur son projet de vie redonne du sens à nos actions et au travail
Le Dormeur - Georges Seurat

Regardons les choses sous un autre angle. Un angle d'équilibre : connaissez-vous votre projet de vie ? Quels sont vos objectifs personnels à court, moyen et long terme ? Les avez-vous écrits ces objectifs, les avez-vous pensés, en terme de réalisation, de stratégie, de méthodologies, d'actions surtout... Que faites-vous quotidiennement pour réaliser votre projet de vie ?

Ne trouvez-vous pas effarant que nous soyons bien plus conscients et connaisseurs de nos objectifs professionnels et si peu regardant sur nos objectifs personnels ? Le travail, justement, est l'une des stratégies permettant d'atteindre son projet de vie. 
N'attendez pas que votre emploi ait du sens, un sens venant de je-ne-sais-où, mais décidez de lui donner un sens en l'utilisant comme béquille, marche-pied permettant de vous rapprocher de vos objectifs personnels. 
En une phrase, le sens que vous accordez à votre travail ne dépend que de vous, ne peut venir que de vous...

Projet de vie

Chaque action, chaque instant de mon travail, de mon emploi, me remplit de joie... Suis-je angélique, optimiste ? Peut-être un peu... je suis surtout réaliste, chaque élément de mon travail me permet de me rapprocher de mon projet de vie, soit en le finançant, soit en me permettant d'apprendre, de découvrir, de me comporter d'une façon conforme à ce que je décide d'être... Mon projet de vie est familial, financier, physique, social, culturel, spirituel...et pour chacun des ces éléments, je connais mon but, mes objectifs, à court, moyen et long terme... 

"Même le travail le plus ordinaire produit du sens" Richard Sennett 

Je sais bien que pour beaucoup d'entre nous, le fait d'envisager sa vie personnelle sous l'angle des objectifs est rebutant "c'est bon, j'ai suffisamment d'objectifs au boulot, je ne vais pas m'en coller d'autres à la maison !". Ben si, justement. Il s'agit probablement du meilleur moyen de redonner du sens à votre quotidien, en sachant exactement pourquoi vous faites ce que vous avez à faire... pourquoi, chaque matin, vous vous extirpez d'un lit bien douillet pour commencer une nouvelle journée de travail. Du coup, tous les métiers ont un sens, celui que vous déciderez de lui donner. Si vous souhaitez avancer dans cette réflexion, je serais ravi d'échanger avec vous et de vous accompagner - le cas échéant - au cours de l'une des prestations de coaching de carrière.

Haut les Coeurs ! .. et à bientôt.

Quelle place les entreprises laissent-elles aux introvertis ?

Quelle est la place des introvertis (30 à 50% d'entre nous) dans l'intelligence collective et le collaboratif à tout crin ? C'est une question que je me pose souvent, tant l'exercice collaboratif semble devenir la solution miracle au bien-être en entreprise et au règlement de situations complexes. Notre monde est collectif et si vous n'adhérez pas au système gare à vous...

Selon certains, rien ne remplace la force d'un élan collectif, 1 + 1 = 3, l'échange, la mise en commun, la transparence, le décloisonnement, la responsabilisation par l'environnement et l'écosystème, la quasi immédiateté des traitements de réponses, l'open space, l'intranet, les CRM, les discussions instantanées sur messagerie, les groupes de discussion... tout cela abolit les distances entre collaborateurs, entre eux d'abord, mais aussi dans leur propre sphère intime, diluant confusément les barrières entre vie personnelle et professionnelle. 
Ce monde rapide, foisonnant, ultra stimulant, excité, bruyant parfois, cette mise à plat systématique et exposition à ses pairs convient à de nombreuses personnes, c'est du moins ce qu'elles prétendent, tant il est admis que la collaboration et le collectif sont des valeurs humaines, généreuses non égo-centrées. 


Se revendiquer solitaire, introverti, silencieux, timide, est devenu la tare professionnelle : "quoi, tu ne te reconnais pas dans l'intelligence du groupe ?". Je mets en garde contre l'overdose de collaboratif, contre ces travaux de groupe, cette exposition permanente qui éloigne de toute introspection, de toute authenticité aussi ou intégrité... Regardez bien autour de vous, peut-être en vous aussi : où sont passés les introvertis ? Personne n'ose aujourd'hui remettre en cause la force du collectif, les contradicteurs du "dogme pluriel" ont disparu, s'inclinant devant la loi du nombre ou du plus fort. 
Responsabiliser chacun au travers de l'engagement collectif est une erreur, une démagogie réduisant au silence tous ceux qui n'adhèrent pas au fonctionnement collectif et souhaite appartenir au groupe ou - au moins - ne pas en être rejeté... Avez-vous remarqué comme ce sont toujours les mêmes qui animent ou donnent leur avis ? Quelle est la place des autres ? 

Ne trouvez-vous pas qu'il existe un paradoxe incroyable entre deux phénomènes fort présents en entreprises : l'émergence du leadership dans la conduite de projets d'un côté et l'animation collective de ces mêmes groupes de projets...? Comment se fait-il que ces deux grandes tendances cohabitent en premières pages dans tous les catalogues de coaching et de formation de la terre ? Peut-être parce que certains abandonnent leur nature introvertie de peur d'être éjectés par le dogme collectif.

Quelle place laissent nos entreprises "libérées" aux solitaires et introvertis ? C'est une vraie question que je pose, car je suis intimement convaincu que les systèmes de gouvernance collégiaux se privent totalement de la force et de l'intelligence de ceux qui donnent le meilleur d'eux-mêmes dans l'analyse silencieuse, concentrée, dans la réflexion et le calme, dans l'esprit solitaire qui lui, ne répond en aucune manière ni aux pressions hiérarchiques, aux pressions des pairs, ni à la loi du nombre.

Lire aussi :

L'importance du plan B

La pression de l'objectif

"Je ne m'autorise pas d'autres horizons que celui que je me suis fixé, il est vital pour moi d'atteindre mon objectif…"

Voilà ce que j'appelle se mettre la pression ! Entre nous, je ne suis pas convaincu de l'efficacité d'un tel discours que je crois profondément déséquilibrant et source infinie de frustration, surtout si tout ne se passe pas comme prévu. Je crois davantage aux vertus du Plan B, quitte à décevoir les adeptes de la loi de l'attraction, de la pensée positive et de l'optimisme à tous crins. 

La réalisation d'un objectif ambitieux nécessite de mettre en place une série de remparts destinés à rendre vos avancées plus conformes à la réalité et à vos capacités. Cela revient à créer sa propre stratégie dans laquelle, les hypothèses de contretemps, d'échecs, de difficultés seront intégrées ou envisagées… pour ne pas tomber de trop haut quand (et j'élimine le "si") elles se présenteront.

J'ai en tête l'exemple d'entrepreneurs qui débutent une activité avec passion et enthousiasme et qui, douloureusement, se réveillent un jour en constatant que les objectifs (financiers et commerciaux surtout) qu'ils se sont fixés en adoptant la positive attitude et le renoncement à toute forme d'échec, les mènent droit dans le mur… Ils n'avaient à aucun moment envisagé que les choses puissent tourner différemment que ce que leur impose l'optimisme… pour finalement renoncer à poursuivre leur ambition.

Que se passe t-il si mon plan A ne fonctionne pas ? Qu'est-ce qui pourrait alors constituer une bonne sortie ?
L'importance du plan B

Je ne suis pas Steve Jobs

Tout d'abord, rappelons que l'immense majorité des entreprises qui se créent ne s'appellent pas Apple ou Instagram. Pourquoi cette précision ? Parce que je rencontre trop de créateurs  dont le véritable objectif est une vie facile, si possible rapidement, "dès que tout tournera correctement, je lèverai le pied".  D'autres encore sont tellement figés dans les clichés véhiculés par les médias qu'ils en oublient les facettes moins glorieuses. Après tout, notre modèle à tous,  Steve Jobs est à l'entreprise ce que Rocco Siffredi est à la relation amoureuse..
L'idée de ce succès presque immédiat, facile, est une chimère qui déforme complètement nos esprits et nous entretient dans un rapport schizophrène, notamment lorsque, en dépit des résultats les plus alarmants, nous maintenons une inconscience douce nommée optimisme ou pensée positive. 
Le succès n'est rien d'autre qu'une conséquence possible, la conséquence d'efforts, d'actions massives - le point commun entre tous les entrepreneurs à succès n'est pas l'optimisme mais la capacité de travailler plus que d'autres - entrepris dans le réalisme pur des fins de mois difficiles, notamment lorsque l'activité peine à progresser.

Absence de perspectives

L'absence de plan B a un effet dévastateur, il fige notre cerveau dans un schéma unique et il restreint notre capacité à élargir nos horizons en nous ouvrant aux idées du monde entier. A trop savoir ce que l'on veut, nous formatons notre attention sur une hypothèse sans embrasser l'ensemble des options et possibilités qui nous sont offertes.
Se concentrer sur un seul objectif est bien entendu utile, mais gare aux premières déceptions et à l'absence de réactions envisageables faute de détermination et d'ouverture aux autres mondes, ceux qui n'appartiennent pas au spectre de l'objectif.

La personne qui lance son activité traverse plusieurs âges, au fil des années, elle construit son apprentissage en s'ouvrant totalement à ce qui l'entoure, en absorbant ce qui pourrait lui être utile, en ouvrant au maximum ses capteurs, en misant sur sa progression. Avant d'entrer dans l'âge de la maturité, elle découvrira l'énergie de l'enfance ou de l'adolescence, mais cet âge est également celui de la modestie, celui de l'absence de toute suffisance adulte, de toute déformation stérile et nuisible, un âge de dépendance aussi, une dépendance à l'échange avec les autres… et pour cela, ne pas avoir les idées arrêtées est une excellente méthode !

Une entreprise dont le succès semble immédiat (c'est en tout cas la façon dont l'entreprise a choisi de communiquer) a toujours son petit secret, cette partie que le grand public ne connait pas (les insomnies de l'entrepreneur, une aide financière conséquente de la famille par exemple, une idée empruntée, des relations complexes, une communication basée sur le fantasme…). 
Les autres construisent leur succès :


Le plan B ouvre des perspectives nouvelles

Le plan B, vous l'avez compris est l'élément qui permet en toute circonstance de rester en mouvement pour atteindre un objectif d'accomplissement, de réalisation de soi. Il prend en compte la réalité d'une activité, la possibilité d'un échec ou d'un "plan A" mal ficelé.

  1. Ce plan B est très simple à envisager, il s'agit de répondre seulement aux deux questions suivantes : Que se passe t-il si mon plan A ne fonctionne pas ?
  2.  Qu'est-ce qui pourrait alors constituer une bonne sortie ?

Le plan B est l'un des meilleurs remèdes contre l'insomnie et le mal-être permanent (qui peut aussi s'appréhender au travers de séances d'hypnose), celui dont vous n'entendez jamais parler sur les réseaux sociaux

Lire aussi :

Je ne cesse de me poser des questions...

Comment arrêter de me poser des questions ?


"Je ne cesse de me poser des questions, je n'arrête pas, tout est prétexte à une cogitation sans fin, un remue-méninges lancinant duquel rien ne sort…aucune réponse, des questions, rien que des questions...".
Cela vous rappelle quelque chose ? Des moments de rumination, ceux pendant lesquels vous broyez du noir, mangez le négatif à la louche…

Dans ce témoignage, un mot est fondamental, absolument fondamental : c'est le mot "questions". Selon la nature des questions que vous vous posez, vous orientez votre personne, vos émotions vers un type de ressenti, ici, un ressenti désagréable plaçant la personne en situation de souffrance.

Le meilleur moyen de changer son état d'esprit est de se poser un autre genre de questions, changer de perspective pour aborder une situation, jusque là inextricable, sous un autre jour, avec une énergie personnelle différente (si possible meilleure, hein !). 
Je vous propose de vous inspirer de ces quelques nouvelles questions qui changeront des "Que vont penser les autres de moi ?", "Qu'ai-je donc fait au bon Dieu ?", "Pourquoi (encore) moi ?", "Comment vais-je me sortir de ce p… de b… de m… ?" et vous permettront forcément de prendre un peu de distance et d'éclairer votre chemin :

… se poser les bonnes questions
Arrêter le petit vélo dans la tête

1- Quels sont les faits ? Concrètement, que se passe t'il ? Quelle est précisément la situation et en quoi constitue t'elle un problème ? Il arrive que l'on ressasse une situation délicate en perdant de vue les faits et en s'éloignant de toute objectivité… Vous savez, cette objectivité qui nous rend responsable de nos actes (et surtout de nos non actes)…

2- Qu'ai-je fait pour résoudre le problème ? Qu'ai-je mis en oeuvre, concrètement ? Une situation parait parfois plus insurmontable qu'elle ne l'est en vérité. Méfions nous de nos a priori, ceux qui répondent aux "je ne suis pas à la hauteur", "je suis trop vieux", "je n'ai pas le droit…". 
Je suis souvent très surpris de constater que nous sommes pétris de certitudes qui ont tendance à nous emprisonner dans l'immobilisme, malmenant par la même occasion une estime de soi chancelante..

3- Et si la situation que je traverse aujourd'hui s'avérait être une merveilleuse opportunité pour l'avenir ? Que faudrait-il concrètement pour qu'elle se transforme en aubaine ? Par exemple, une baisse de mon activité peut se transformer en période faste d'apprentissage, de formation aussi; elle peut s'avérer être un excellent moment d'écriture, prendre de l'avance sur mon blog, construire de nouvelles formations, etc… 
D'une situation problématique, j'envisage de la traiter comme une opportunité à part entière, parce que d'une certaine façon, elle est également composée de potentiels si je m'autorise à les voir.

4- La situation actuelle aura t'elle de l'importance, un impact sur ma vie dans 5 ans…? Cette question est particulièrement efficace dans les conflits relationnels ! (Vous pouvez tester cette question à l'échelle d'un an, d'un mois, d'une semaine parfois !). 
Souvenez-vous, au pied du mur, le mur parait toujours plus grand ! Prendre une fusée pour observer de très haut une situation complexe est un des moyens les plus efficaces pour relever la tête, relativiser et clarifier une situation difficile.

Construire son projet professionnel


5- Et en ce moment, qu'est-ce qui me stimule particulièrement ? Qu'est ce qui me procure du plaisir ou de la joie ? Cela vaut peut-être la peine d'observer - aussi - ce qui va bien autour de soi, les gens que l'on aime, une petite brise (une petite bise aussi), un vêtement, une lecture stimulante, la perspective d'un repas entre amis, une sortie, un rayon de soleil, l'apprentissage d'une nouvelle compétence… Quelle est mon activité préférée en ce moment ? Que m'apporte t'elle ? Quel effet a t'elle sur moi ? Comment pourrais-je consacrer davantage de temps à cette activité ?

6- Enfin, puisque certaines questions ont tendance à nous faire tourner en rond, je vous propose de stopper net : Quel engagement suis-je prêt à prendre ici et maintenant pour sortir de cette impasse ? Cet engagement, je vais l'écrire, le signer, le dater et le lire, aussi souvent que nécessaire… Je vous rassure, il ne s'agit pas d'agiter sa baguette magique mais davantage de se mettre en mouvement pour soi, simplement en complétant une information (voir le point 1), en contactant une personne dont les conseils peuvent s'avérer précieux, en engageant une première action très concrète (des faits, des faits, des faits !) qui forcément aura un impact sur ma perception de la situation…

Si vous souhaitez mettre en place un cadre de réflexion orienté vers l'action et la mise en mouvement de vos projets professionnels, je vous invite à me contacter par Skype : HLC-France. Quelques séances de coaching emploi permettent de clarifier une situation confuse. A très vite !

Lire aussi : 



La simplicité et le management

Qu'il est compliqué de faire simple en entreprise ! Par simple, j'entends tout procédé dépouillé, esthétique même, mais aussi un cadre de fonctionnement éloigné de tout artifice, de tout jeu d'influence… Un je ne sais quoi de naturel, allant de soi…

simplifier le management pour une meilleure efficacité et un développement de l'entreprise

Comment faire simple en entreprise ? D'abord en cultivant l'art du désencombrement si cher à Dominique Loureau dans "l'Art de la Simplicité". Se désencombrer l'esprit, c'est reconnaître la réalité de l'entreprise dans sa globalité, sans chercher à la réduire en un relevé de compte et d'indicateurs de performances.  La représentation (relative) du comment ça marche, complexifie durablement les rapports internes et les échanges d'information, alors que la simplicité du "why" si cher à Simon Sinek et appliqué par Steve Jobs a l'immense particularité de relayer le superflu au rang de quasi inutilité.

Ici, la simplicité en entreprise repose sur la connaissance et le partage de la vision, sur la raison d'être et le sens que l'on attribue à sa fonction ou bien à la finalité de la société. Le reste n'est qu'un frein à la mise en route et à l'accomplissement, aussi, je considère que le management se concentre presque exclusivement sur la complexification des schémas de fonctionnement, ce qui, reconnaissons le, fatigue tout le monde , y compris lui-même, assez rapidement. C'est exactement ce que nous appelons en cocahing le travail sur l'environnement. Comment libérer mon action par un travail de repérage et de traitement de tout ce qui me "bouffe" de l'énergie et me détourne de mon objectif.

Avez-vous remarqué combien de temps, d'argent et d'énergie nous dépensons à rechercher les solutions permettant de résoudre un problème sans observer le pourquoi, l'origine même du problème ? Nous devenons des experts en rustine, collant un pansement de ci de là sur une énième ex-solution qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui. Faire simple, c'est aussi imaginer que rien n'est figé, rester alerte, conscient des perspectives et des évolutions, en développant des aptitudes purement humaines : l'attention aux autres, l'observation fine des circonstances et constater combien les mutations sont constantes et réelles.

La simplicité demande du génie, le génie humain, la précision, l'excellence… mais aussi la remise en cause de ses idées et concepts, une remise en cause permanente. Et cela demande de changer de posture, d'y travailler, individuellement et collectivement.
Les méthodes utilisées et (toujours enseignées) sont calquées sur le cartésianisme : "je prends chaque composante de l'entreprise et je lui colle un process "adapté"". Le résultat est souvent grotesque, un méli mélo de composantes qui ne communiquent plus en elles, et qui, pire encore, oublient régulièrement le pourquoi de leur fonction, de leur existence. 

Tiens, pour tester l'art de la simplicité et de la vigilance en entreprise, pourriez-vous, en une phrase (simple), décrire l'identité de votre entreprise ? Votre vision à moyen terme ? La communiquez-vous ? A t-elle du sens ? Vous stimule t-elle ? Et comment sont organisés vos process, autour d'une vision globale ou bien d'indicateurs de performance, plus ou moins mal menés…?

*credit photo de pakorn / FreeDigitalPhotos.net

J'ai du mal à me décider

"J'ai trop de choix, d'alternatives, je ne peux pas décider…!" Mince, c'est un comble, les opportunités et options semblent si nombreuses qu'elles en deviennent bloquantes et ne permettent plus d'avancer comme on le souhaiterait. Avez-vous déjà vécu ce type de situation ? De mon côté, cela m'est arrivé de temps en temps. Pourtant, faire du "sur-place", ne pas décider peut aussi être considéré comme une décision à part entière. "Je décide de ne pas décider" et de rester dans la zone que je maîtrise à peu près, la fameuse zone de confort que je trouve de moins en moins agréable. L'absence de décision s'appelle alors la décision de ne pas choisir.
Malheureusement pour moi, cette décision me limite dans la progression et l'accomplissement de mes objectifs, de mes envies.

Sortir de l'indécision et de l'hésitation rapidement

Ne pas décider est toutefois une bonne approche lorsque les conséquences d'un mauvais choix entraineraient des répercussions pendant très longtemps ou modifieraient considérablement le cadre de fonctionnement ou de vie de la personne concernée (on peut imaginer un investissement important ou bien la fusion de deux entreprises, pourquoi pas un mariage également). 
Le temps, appelé indécision ou hésitation, devient alors un temps constructif de compilation d'informations destinées à compléter le spectre d'intervention et à consolider le futur choix (c'est souvent le cas dans les recrutements par exemple).
Par conséquent, le report de décision peut être utile lorsque les conséquences d'un choix impliquent un changement important du cadre de vie, ce temps supplémentaire reste dans tous les cas, un temps utile de meilleure compréhension, de véritable réflexion s'il est alimenté par des informations fiables.

Parfois, ce temps d'indécision devient excessif et totalement bloquant. Malgré l'existence d'alternatives, il détruit à petit feu l'estime de soi et renforce inexorablement la difficulté de choisir. Par exemple, vous "coupez les cheveux en quatre" et cherchez le détail ultime pour une décision sans incidence sur votre vie, ou bien, vous vous enfermez dans le doute alors même que vous pourrez toujours faire machine arrière, corriger des paramètres ou modifier le cadre d'intervention. Enfin, vous comparez sans cesse les options, les unes avec les autres, montant d'innombrables tableaux à deux colonnes pour récapituler à l'infini la liste des plus et celle des moins.
Il arrive que ce temps excessif soit causé par une hésitation liée à une erreur passée, à un mauvais choix passé… alors même si la situation actuelle n'a rien à voir avec celle que vous rencontrez aujourd'hui, peut-être aurez vous tendance à généraliser et à imaginer (malgré vous) des conséquences hautement improbables vous replongeant dans l'état passé.

Peut-être hésitez-vous par habitude, par réflexe, peut-être avez-vous souffert d'une erreur passée, d'injonctions parentales ("prend ton temps avant de décider !"), peut-être vous sentez-vous responsable et refusez le droit à l'erreur ? Autant de causes qui méritent d'être observées sereinement, dans la bienveillance pour commencer à relativiser, admettre votre potentiel, renforcer l'estime personnelle ou vous débarrasser de tout devoir hérité d'on ne sait qui. Vous aimez comparer ? Alors je vous invite à lister toutes les décisions que vous aimeriez pendre, puis à les classer dans un ordre d'importance qui vous est propre (importance, pas simplement urgence !). Ce classement peut tenir compte de la facilité de mise en oeuvre, du caractère non définitif des conséquences, du prix à payer - éventuellement. Vous aurez ainsi une série de choses à décider, classées de la plus facile à la plus difficile des décisions à prendre. Vous inscrivant peut-être dans une première action, non risquée, sans conséquence, vous plaçant dans une première logique de mise en mouvement, une logique précieuse sur laquelle nous nous appuyons en coaching emploi pour mettre un terme à l'indécision.
Cette réflexion, cette mise à plat vous tente? Je vous invite à me contacter, quelques séances de coaching très pragmatiques ont souvent des effets formidables sur la difficulté à se décider.

Je n'en peux plus des présentations power-point !

J'assistais hier à la présentation des comptes d'une grande entreprise spécialisée dans la distribution de vins et spiritueux. Tandis que le directeur financier s'appuyait sur une série effroyablement ennuyeuse de tableaux, graphiques en tous genres, j'observais l'auditoire qui, comme moi, réprimait un nombre incalculable de bâillements. A l'image de nos mâchoires, tout le monde décrochait et sombrait dans une rêverie digestive peu agréable tant l'inquiétude d'être sollicité - sournoisement - ou jugé  par ses pairs emplissait la salle inondée de soleil.

Personnellement, je n'ai rien retenu, si ce n'est que les indicateurs sont au vert. 
Ces présentations sont mortelles pour l'entreprise. Je n'évoque pas seulement les comptes mais je pense également à ces présentations commerciales ou marketing, ponctuées de power-point approximatifs, chargées de textes répétés à l'envi par ceux qui les ont rédigés. De grâce, ménagez notre patience et notre curiosité en supprimant ces présentations stériles dont la seule conclusion est digne d'intérêt. 

pourquoi les présentations power-point sont inefficaces

J'encourage les managers à parler, s'exprimer, argumenter et défendre leurs idées avec passion. Que la rhétorique soit enseignée, que le coeur soit consacré au fond de le pensée davantage qu'à une présentation blafarde projetée par un vidéo-projecteur exténué et bruyant. 
Arrêtons de nous user la vue à force de déchiffrer des lignes de nombres parfaitement inutiles et présentons nos conclusions avec fougue et panache pour réveiller un auditoire assoupi et désabusé. 
Les présentations power-point sont le mal absolu, elles rallongent les durées de réunion, d'abord parce qu'une fois sur dix, le document semble perdu dans les méandres d'un ordinateur décidément capricieux, ensuite parce que chaque ligne de texte ou de chiffre est lu par le speaker, lecteur officiel d'un document illisible pour le public. 
On explique, on décortique, on répète pour aborder un résultat, tantôt bon, tantôt médiocre. Venons en aux faits ! Le résultat est celui-ci, voici mes recommandations !

Apprenons à échanger, à nous parler, à susciter l'intérêt, le questionnement aussi. Apprenons à argumenter, à transmettre et communiquer, aussi de façon unique, différente, originale. Apprenons à réveiller, passionner, secouer les esprits pour trouver de nouvelles voies, de nouveaux chemins si utiles à nos chères entreprises. 
Arrêtons de financer des formations power-point ou microsoft excel pour que les tableaux soient parfaits, beaux, bien présentés… mais formons nos managers et collaborateurs à expliquer plus simplement leur métier, leur travail, à défendre le coeur de leur profession, de leur expertise, à avoir suffisamment confiance en leurs compétences pour se responsabiliser et assumer une position, non pas parce que les chiffres l'imposent, mais parce que le bon sens et l'intelligence le dictent.

Enfin, la présentation orale, sans aucun support, sans aucune note me parait beaucoup plus vertueuse qu'une série de slides présentés avec des tirets, des puces, des effets magiques et des fautes d'orthographe. Je défends la relation, l'échange, la sueur, la contradiction dans nos réunions plutôt que le manichéisme des colonnes bien présentées et des photos ridicules soi-disant impactantes. 

J'espère que vous penserez à ce billet lorsque vous préparez votre prochaine "prez" ou assisterez à une réunion ! Haut Les Coeurs !

Credit photo Ambro / FreeDigitalPhotos.net

Nos rêves d'enfance

"Depuis que je suis toute petite, je m'accroche à un rêve, celui d'aller vivre au bord d'un lac, dans un chalet douillet duquel je pourrais chaque jour contempler la nature… J'imagine ce paradis, perdu dans la montagne, à l'abri des regards, éloigné du brouhaha. Je vivrais de lectures, de ma pêche et de mon jardin…".

Sympa comme programme ! Cette personne est aujourd'hui mariée, a trois enfants et travaille dans une grande compagnie aérienne. 
Même si les rêves méritent d'être observés, accomplis parfois, je constate souvent qu'ils constituent aussi une prison, une douleur. On compare sa vie à l'idée que l'on s'en faisait plus jeune. Pourtant, ces rêves semblent figés dans le temps, ils ne tiennent jamais compte de votre réalité d'aujourd'hui, des changements de votre vie, de la maturité qui vous a gagné. En d'autres termes, votre rêve n'a pas changé d'un iota alors que votre vie, elle, s'est totalement transformée dans tous les domaines. Votre rêve d'enfance n'est plus forcément adapté à votre vie d'aujourd'hui. Tadam… et ça, c'est parfois difficile à admettre.

S'autoriser à reconnaître que nos rêves d'antan peuvent avoir évolué n'est pas trahir. Qui savait à l'âge de 15 ans à quoi ressemblerait sa vie trente ans plus tard…? Pas moi. Pourtant, nous avons de temps en temps tendance à nous replonger dans la nostalgie d'une époque révolue, regrettant de ne pas avoir assouvi tel ou tel rêve sans imaginer un seul instant, que ce rêve n'a plus sa place dans la réalité de sa propre vie. C'est un peu comme si l'on abandonnait une part de soi-même, triste de ne pas l'avoir testée ou expérimentée.


Pendant que j'écris ces mots, le monde change, vous changez, je change… Nos rêves ne peuvent-ils pas changer aussi ? Sommes nous absolument les mêmes qu'à l'époque où nous imaginions un style, un mode de vie ? Nos expériences, nos souvenirs ne nous ont ils pas modifié ? Arrêtons de nous enfermer dans l'amertume d'un rêve d'enfant non réalisé, arrêtons de fermer les yeux sur ce que nous sommes devenus, admettons que nos priorités ont changé (notre famille par exemple) et que celles-là mêmes nourrissent nos rêves d'aujourd'hui. Vous l'avez compris, je ne suis pas un adepte de l'accomplissement des rêves que nous faisions lorsque nous étions enfants. Je préfère largement ceux que nous construisons en tenant compte de ce que nous sommes devenus, de nos valeurs, de notre écologie (celle qui nous protège ainsi que ce(ux) qui nous entoure(nt))… de ce que nous sommes aujourd'hui. Des adultes qui admettent avoir grandi, évolué et qui imaginent que leurs priorités d'antan ne sont plus celles de l'instant.

Être à la bonne place est aussi une question de temps et de tempo. Je construis la place qui me sied le mieux en m'appuyant sur ce que je suis aujourd'hui... mais cela nécessite de se réconcilier avec soi-même pour ne pas vivre dans la culpabilité de n'avoir jamais assouvi son rêve d'enfant. Et n'oubliez pas, ce qui est important pour vous, aujourd'hui, sera probablement différent dans 20 ans car nous changeons à la même vitesse que le monde, et cela donne parfois le tournis, angoisse aussi.
Moralité, oui aux rêves d'enfance lorsqu'ils sont compatibles et écologiques avec l'adulte que nous sommes devenu… mais surtout, oui aux rêves d'aujourd'hui !

Credit photo David Castillo Dominici / FreeDigitalPhotos.net

Les procédures tuent l'initiative et la créativité

Je rencontre chaque jour des managers fatigués, las, parfois désespérés, qui comptent les jours les séparant de la retraite. Regardez autour de vous, écoutez les personnes qui vous accompagnent, repérez les "comme un lundi…!" lancés autour de la machine à café. Des indices souvent légers en apparence renferment un profond sentiment d'impuissance, de lassitude… et pour tout dire, de déprime pas si passagère que cela.

Les joies de l'audit interne

Chouette! Voilà un billet un positif me direz-vous ! Je discutais hier avec une directrice du développement d'une grande entreprise d'équipements industriels qui constatait amèrement sa perte de motivation dans son travail. "Il y a encore quelques années, je participais avec passion aux travaux de l'entreprise, rien ne me semblait impossible, les initiatives étaient réellement encouragées, nous avions l'impression de vivre  (elle et ses collaborateurs) comme des pionniers, même dans ce groupe aux dimensions mondiales". Depuis quelques temps, la course aux rendements à deux chiffres, l'essoufflement des marchés ont vu l'émergence de méthodes "rationnelles" destinées à réduire les temps de production et, accessoirement, à optimiser la qualité des produits commercialisés ou délivrés.

Mon expérience d'accompagnement des managers et dirigeants au quotidien, montre de façon évidente, la corrélation entre l'arrivée de process soi-disants destinés à l'amélioration des performances de travail et la baisse de motivation de ceux qui doivent les appliquer. La mise en place des procédures en entreprise a ceci de particulier : il est difficile de vouloir s'opposer à un système sensé améliorer le fonctionnement de l'entreprise tout en adhérant complètement à des méthodes qui tuent la créativité, l'intuition et l'intelligence humaine… Ce que nous sommes quoi... Un système pernicieux, légèrement schizophrène, que l'on met soi-même en place parce qu'il semble, sur le papier, utile au développement de l'entreprise alors que l'on sait pertinemment, qu'il nous condamne à un enfermement (pas si flexible que cela) dans un monde où l'on chasse chaque défaut, quitte à ne rien produire.

Si je participe à la création d'un process en entreprise, j'en deviens le complice, l'acteur. Volontairement, par loyauté sans doute, je creuse le propre sillon de ma future baisse de motivation, éventuellement de mon départ. 
J'appelle cela de la manipulation pure, une véritable violence (apparemment inoffensive puisque nous nous précipitons aux ateliers et groupes de projets pour en faire partie) créant parallèlement un sentiment de trahison, de culpabilité, à l'idée de tricher sans cesse pour obtenir des chiffres ou des résultats à la fois conformes à ce que l'on a pu imaginer, aux objectifs décalés, mais également utiles au développement économiques de l'entreprise. Se mettent alors en place (et les managers victimes de procédures lourdes et absurdes ne me contrediront pas) des système parallèles de désobéissance ou de tricherie permettant d'échapper aux sacro-saintes procédures internes. 
Le zéro défaut recherché est proche de la perfection. Croyez-vous à la perfection ? Souhaitez-vous la perfection ? Ne pensez-vous pas que la qualité totale si chère (dans tous les sens du terme) pourrait avantageusement être remplacée par une volonté commune et souvent exprimée de "juste" bien faire son travail et avoir la satisfaction d'être en règle avec ses propres valeurs plutôt qu'avec celles du lean ou de Monsieur Toyota.

Bien sûr, l'initiative est demandée, revendiquée.. elle s'inscrit pourtant dans un cadre rigide, celui du référentiel des procédures, celui qui anéantit le libre arbitre lorsqu'il est à ce point le critère objectif de la performance "si nous suivons tous scrupuleusement les procédures, alors elles nous mèneront au résultat attendu. C'est mathématique". 
Comment ne pas éprouver de la peur en désobéissant aux règles mises en place par la collectivité, par soi-même aussi, dans une période où la perte de l'emploi est l'une des angoisses les plus fortes qui soit ? Comment développer l'autonomie, la créativité dans un travail qui demande un respect inconditionnel des référentiels que l'on a soi-même mis en place (avec des consultants aussi, c'est vrai). Aujourd'hui, je constate que nous souhaitons tous ou très souvent de la créativité dans nos métiers, du relationnel, de l'autonomie, de la polyvalence, du plaisir dans la réalisation, et non dans l'obéissance… Est-ce aussi votre cas ?

J'entends parfois certains railler l'expression "remettre l'humain au coeur du système", je pense pourtant qu'elle est d'une urgence absolue pour le développement de nos entreprises, de l'initiative mais surtout pour nous-mêmes. L'humain, n'est pas un moyen, il est une fin en soi… Il serait peut-être temps qu'on le comprenne dans nos entreprises. 
Besoin de faire le point sur votre rapport au travail ? Besoin de mettre en place des stratégies de comportement, de renouveler l'énergie et de la dépenser en totale écologie avec vos valeurs ? Contactez-moi, il est grand temps de relever la tête. Haut Les Coeurs !

Credit photo David Castillo Dominici / FreeDigitalPhotos.net

La fausse excuse des interdits

Il arrive que nous évitions de regarder la réalité en face afin de lui échapper. C'est comme cela, fermer les yeux permet très souvent de ne pas agir et de continuer à creuser le sillon dans lequel nous tournons sans cesse. Fermer les yeux nous plonge dans une situation confortable, celle qui nous ramène sans cesse dans une zone connue, maîtrisée, une zone dans laquelle la surprise n'a pas sa place.

Je vous propose un petit exercice, tout simple… Listez la liste des interdits, toutes ces choses que vous n'avez pas le droit de faire chez vous, au bureau. Inspirez vous par exemple d'un règlement intérieur, aussi long qu'inutile, aussi stupide qu'infantilisant, une liste sans fin des règles internes qui régissent la "vie" en communauté (vous l'aurez noté, je ne suis pas un adepte du règlement intérieur), établissent l'échelle des sanctions en cas de désobéissance… Les interdits sont nombreux, concrets et contraignent souvent l'initiative.


Pourtant, si je vous demandais de lister tout ce qui est autorisé, je suis près à parier que la liste serait infiniment (et faussement aussi) plus courte, plus concentrée.. comme si nous vivions dans une dictature  violente interdisant toute action non validée par le pouvoir. C'est un peu exagéré non ? Au fond, nous fermons les yeux, nous refusons de regarder la réalité : la liste des autorisations est infiniment plus vaste et longue que celle des interdits.
Un interdit est écrit, une autorisation n'a de limites que celles de notre cerveau et de nos idées. Nous avons tendance à nous "braquer" sur ce qui empêche plutôt que d'observer sereinement tous les leviers qui nous permettent d'inscrire librement nos actes dans une orientation favorable. A n'observer que les interdits, nous trouvons autant d'excuses pour ne rien faire et jamais oser le premier pas.

Pourquoi bloquons nous à ce point ?
Parce que nous avons "peur de l'inconnu", ou plutôt d'abandonner ce que nous connaissons, ce que nous amassons, le cadre dans lequel nous évoluons (ou souhaitons évoluer du reste), or, ce cadre est souvent fixé par nous même. Aurions nous peur de nous écarter de nous-même en éclairant notre chemin ? C'est possible, du coup, dès que nous cherchons à nous débarrasser de la peur,  il est possible que nous la renforcions… C'est là que ça coince.
L'autre point, c'est que nous vivons dans une société dont le principe de confort repose sur la consommation, sur la récompense émotionnelle générée par l'acquisition de biens. Plus je participe à ce principe et plus je renforce la peur qui sera la mienne. Je deviens alors prisonnier de mon confort, revendique la liberté au nom de mon pouvoir d'achat, des moyens qui me sont proposées, des standards de la publicité, de l'industrie du divertissement.

Ne regarder que les interdits, se plaindre continuellement de l'absence de liberté, revient alors à s'enfermer dans une prison, confortable certes, une prison dorée dans laquelle l'acquisition, l'accession aux biens empêche d'aller vers soi. Cela devient alors très confortable de ne lister que les interdits. Souhaitez-vous travailler sur votre liste des autorisations ? Je vous propose de me contacter. À bientôt !

Quand on veut on peut… mais encore plus quand on y croit !

Quand on veut on peut 


Le thème de la réussite ou du succès dans nos entreprises est l'un des sujets de prédilection de tout consultant en développement professionnel ou coach emploi. Voici de quoi alimenter encore un peu plus, l'abondante littérature d'un point de vue purement personnel.

En 1982, Albert Bandura (université de Stanford) mettait en évidence l'importance des croyances dans nos réussites. Vous vous en souvenez certainement, nous avons déjà évoqué certaines croyances limitantes, des vues de l'esprit auxquelles nous sommes fortement attachés et qui conditionnent notre aptitude ou notre façon d'orienter nos actions. Ces croyances, peuvent également s'avérer formidablement efficaces pour nous permettre de réaliser ou d'atteindre des objectifs spécifiques. Je m'explique : Ce cher Albert a détaillé dans cet article, les mécanismes de la croyance en notre propre efficacité sur nos réussites. 
"Plus je me sens efficace et plus mon aptitude concrète à réussir dans une situation précise est avérée…"


Quand on croit, on peut 

Ce ne sont donc pas les capacités de la personne à réussir dans une entreprise qui déterminent en premier lieu son succès, mais davantage sa conviction intime d'être efficace : Quand on croit, on peut !

développer la confiance en soi en s'appuyant sur une technique pragmatique
Quand on croit on peut


Je vous propose de travailler sur cette croyance utile en quatre étapes, à votre avis, comment la renforcer simplement ?

Se remémorer

1- Tout d'abord, en vous attachant objectivement à vous remémorer toutes les situations de votre vie au cours desquelles, vous avez fait preuve d'efficacité.
Par exemple, à tel moment, vous avez su gérer un dossier complexe, sortir rapidement d'une impasse, etc, etc… Travaillez sur les circonstances, détaillez le plus possible en utilisant la mémoire visuelle (qui est avec vous, quelles sont les couleurs vous environnant, à quoi ressemblez-vous, quelle est votre attitude, que voyez-vous précisément, etc….). 
Plus vous détaillerez ces expériences et plus votre cerveau se connectera à ces états d'efficacité. Pensez également aux sons, qu'entendez-vous ? Quelles sont les paroles prononcées, le ton de votre voix, celui des autres ? Y a t'il des bruits extérieurs ? Une musique, un marteau piqueur, le téléphone…. Puis, souvenez vous de vos perceptions liées au toucher, le fait de tenir un dossier dans votre main, de décrocher au téléphone…
Bref, un souvenir en plusieurs dimensions constituera sans doute la première étape de votre construction cognitive d'une croyance utile. Pour info, nous entrons de plain-pied dans la PNL...

S'encourager

2- Collectionnez les encouragements (vous l'avez compris, nous mettons de côté la modestie et l'humilité…).
Les collectionner, c'est se mettre en capacité de les recevoir, de les écouter, de les accepter sans dire "non, non, ce n'est rien…". Collectionner les encouragements peut parfois consister à demander un feed-back extérieur, faire le point sur une action précise, qu'elle soit couronnée de succès ou non ! Petit truc, pensez à relever les compliments, compilez les dans un carnet, votre "carnet des bravos" dans lequel, chaque témoignage positif, clin d'oeil amical est répertorié. Vous vous plairez, les jours sombres, à vous souvenir de tous ceux qui croient en vous…!

Choisir ses mentors

3- Et si vous observiez ceux qui ont réussi là où vous tentez de réussir ? Quelle est leur stratégie ? Quels sont les obstacles qu'ils ont du contourner ? A quoi a ressemblé leur démarche, leur posture ? Il ne s'agit pas de singer, de copier, mais de s'inspirer, de se conforter dans l'idée que "oui, c'est possible, certains ont même réussi".
Les mentors deviennent alors une source inépuisable de réflexion et d'énergie… Personnellement, j'ai une liste d'une soixantaine de mentors, de Bernard Hinault (mon idole…) à Sylvain Tesson en passant par Soeur Emmanuelle.
Je ne cherche pas à leur ressembler (quoique j'aimerais bien pédaler comme Bernard) mais un passage dans leur vie, une expérience qu'ils ont relaté m'inspire dans l'attitude et la foi que je veux conserver dans ma démarche. J'y crois aussi parce que je sais exactement comment d'autres s'y sont pris, de quelle façon, ils ont su faire face aux épreuves…

Mettre en pratique

4- Enfin, le dernier point qui permet de cultiver cette croyance essentielle, c'est le savoir, l'apprentissage.
Je vais développer une croyance forte parce que chaque jour, je travaille sur l'apprentissage de techniques, de connaissances spécifiques, qui, toutes, renforcent mon sentiment de maîtrise et de capacité. Par la preuve, par le choix d'avancer et de construire, je me mets sur le chemin de la réussite (à condition de savoir ce que je veux ! Mais là est un autre thème…).

Êtes-vous tenté par la construction d'une croyance aidante ? Si oui, Albert vous prédit une belle réussite ! N'hésitez pas à me contacter pour faire le point sur vos croyances et mettre en place les stratégies qui conviennent à vos projets.

Lire aussi :
- Renforcer sa confiance en misant tout sur soi




Manager pour la première fois

Pour la première fois de votre carrière, vous allez manager.. Tadam... Bienvenue dans le monde merveilleux de l'utilisation de nouvelles compétences qu'il vous faudra méthodiquement acquérir, petit à petit. 

Manager pour la première fois

De commercial vous devenez responsable commercial, de chef de produit, vous devenez responsable marketing... Bravo ! Ne pensez pourtant pas que vos anciennes compétences suffiront. Il vous faudra devenir observateur, coach et accompagnateur, le moteur d'une énergie destinée à motiver, soutenir, encourager les équipes. Votre succès dépendra non pas de vos résultats directs, ni de vos ventes mais davantage de vos compétences relationnelles, de vos capacités d'adaptation, de compréhension..
Ces compétences là, celles que vous n'avez pas encore testées dans vos anciennes fonctions, seront à travailler, pourquoi pas avec un coach emploi afin de construire une démarche stimulante et efficace, renforcée par une belle confiance en soi.

Contrairement aux idées reçues, la prise en main de ces nouvelles fonctions vous éloignera des notions de liberté et d'autonomie recherchées. Pourquoi ? Parce que l'ensemble de votre travail repose sur l'intelligence collective et la mise en oeuvre d'une politique appliquée par un ensemble de personnes investies dans un effort de coopération. La réalisation de vos objectifs dépendra d'une myriade d'éléments, qu'il vous faudra relativiser parfois (le fameux lâcher prise vous y aidera !), de plusieurs personnalités, des collègues, des supérieurs, des clients, des fournisseurs, producteurs... Vous transformant par la même occasion en chef d'orchestre ou en pilote d'un projet ambitieux de développement. La compétence relationnelle basée sur un travail de déconstruction des "a priori" et des idées reçues reste, de mon point de vue, la meilleure approche que doit envisager le nouveau manager.

C'est en manageant que l'on devient manager ! Et rien d'autre. Les formations vous apporteront quelques méthodes structurant votre approche mais rien ne remplacera la confrontation, l'enseignement de vos expériences (qu'Oscar Wilde nommait "erreurs") et le partage avec vos pairs. Cultivez vos réseaux, testez, demandez, apprenez de vos erreurs, soyez investi d'une amélioration personnelle continue et sachez relever la tête du guidon pour observer avec conscience et honnêteté les territoires à explorer. Adoptez la position du scientifique, observez dans la globalité, collectez, absorbez, tout cela vous aidera à construire une démarche structurée et nuancée, dans tous les cas adaptée aux situations rencontrées.

Enfin, abandonnez toute idée de pouvoir, et préférez l'influence, celle qui insuffle, qui favorise les changements ou attitudes internes. Le pouvoir est rigide, l'influence s'adapte... y compris aux situations de crises.

Voulez-vous renforcer votre influence et développer vos compétences managériales ? Je vous invite à travailler avec moi l'ensemble de ces points en séances de coaching, séances confidentielles dont les principaux résultats s'expriment en bien-être, maîtrise du temps, amélioration des résultats, mais surtout plaisir retrouvé sur son lieu de travail. N'hésitez pas à me contacter par e-mail 

Ce qui ne crée pas forcément de la motivation…

Ce qui ne créé pas forcément de la motivation


La compétence ne fait pas tout, il suffit de regarder autour de soi pour s'en rendre compte ! La motivation, celle d'utiliser au mieux ses aptitudes et ses capacités au service d'un objectif individuel ou collectif, semble être la clé d'un engagement durable et sincère, efficace aussi, tant dans l'entreprise que dans toute organisation, y compris extra professionnelle.

Aussi, quand je constate le déséquilibre entre les investissements consacrés au développement des compétences et celui qui est réservé à la connaissance de nos motivations, je me dis que nous n'en n'avons pas terminé des erreurs de management et des corrections systématiques d'objectifs non réalisés.

les secrets de la motivation chez les salariés
Le bâton ou la carotte ?

La motivation, ou le renforcement de cette dernière comme élément stratégique de développement de l'entreprise, est le parent pauvre de nos sociétés qui, dans leur immense majorité, pensent encore que :

- Un collaborateur satisfait de son travail est un collaborateur motivé 

Non, non, non et non, je peux me sentir satisfait, écouté, respecté et heureux de mes relations avec mes collègues sans forcément ressentir la motivation qui créera en moi l'envie de m'engager et de renforcer ma performance. Bienvenue chez les humains !

- Tous les salariés partagent la même motivation 

(et sont donc traités de la même façon…). Principe très égalitaire mais rigoureusement inexact, car personne, je dis bien personne, ne sait mieux que moi, ce qui est bon pour moi, ce qui me motive, là, tout au fond du ventre… ma notion du bonheur au travail..

- L'argent est le principal moteur de motivation… Oula, pensez-vous qu'il soit également le meilleur moteur du développement de compétences ? De même que l'argent ne créé pas la compétence, il ne créé pas la motivation. A ce titre, pensez à suivre cette merveilleuse conférence de Daniel Pink :

Dans le même temps, je reconnais qu'un système de rémunération mal adapté peut être parfaitement démotivant, mais l'augmentation systématique d'une rémunération n'entrainera pas forcément l'accroissement des performances, c'est dommage, mais c'est ainsi, nous quittons plus souvent nos emplois pour retrouver un nouveau souffle, de la reconnaissance et une bonne ambiance qu'un bien meilleur salaire !

- Le savoir-faire est le seul élément déterminant dans la réalisation d'un objectif. Ça, c'est ce que nous vendent les bilans de compétences et tests en tout genre que vous retrouvez chez de nombreux cabinets de recrutement. Le seul point est qu'ils oublient très, très, très fréquemment de valider nos envies, nos valeurs, nos motivations… et que cela ne se fait pas en 2 heures d'entretien mais nécessite un véritable approfondissement (de belles compétences humaines et relationnelles aussi). Vous voyez, quand je vous parle de déséquilibre d'investissements !

- Les collaborateurs peu motivés doivent quitter l'entreprise. Non, la démotivation est créée par l'entreprise et le cadre managérial peu adapté. En conséquence, ce ne sont pas les collaborateurs démotivés qui doivent quitter l'entreprise mais davantage leurs managers qui doivent remettre en question leurs principes de gouvernance, et tout en haut, se situe le top management… (à qui je conseille au passage de travailler sur ses propres motivations). Un seul mot d'ordre, apprenez aussi à écouter vos tripes (je reprends l'expression de Sylvaine Pascual), découvrez ou redécouvrez ce qui vous fait vibrer, vos valeurs, vous construirez alors un chemin semé d'opportunités, toutes plus motivantes les unes que les autres !

Besoin de faire un point sur vos motivations propres ou de renforcer l'engagement de vos collaborateurs  en respectant davantage leurs motivations ? Contactez moi, nous explorerons ensemble les trésors de développement dont vous disposez.

Renforcer la confiance en entreprise en 5 étapes

Aussi loin que je me souvienne, il ne m'est jamais arrivé de rencontrer une personne, qui, chaque matin, se levait en se demandant : "comment pourrais-je passer une mauvaise journée au travail, quelles bêtises pourrais-je bien faire pour me pourrir la vie ?". 

Vous avez déjà rencontré ce genre de personne ? Moi jamais. C'est précisément sur cette observation que le principe de confiance est devenu un postulat solide me permettant de travailler sereinement avec l'ensemble de mes collègues. Je sais qu'en toutes circonstances, chacun d'entre nous a la volonté de faire de son mieux pour passer la journée la plus agréable possible, des heures éloignées de tout blâme, tout conflit et difficulté dans sa profession.


Si j'accorde ma confiance a priori, les outils de contrôle que je construis à longueur de temps, ne risquent ils pas d'altérer mon état d'esprit en me permettant, précisément, d'aller "chercher" ce qui ne va pas pour le corriger immédiatement ? La confiance en entreprise ne peut se contenter d'intentions, elle mérite également des faits, des preuves. Or, le contrôle est justement l'un des détails qui relativise la confiance accordée "je sais que tu as fait un excellent travail mais je préfère m'en assurer…" Vous ne trouvez pas que cela sonne faux ?

Par conséquent, lorsque la confiance dans une entreprise se décrète, elle s'accompagne d'un allègement des processus de contrôle ou se renforce dans l'observation de tout ce qui va bien. Lorsque nous saurons  fêter les trains qui arrivent à l'heure, l'autonomie et le plaisir au travail seront probablement élevés à un niveau jamais atteint.

Je comprends l'envie de nos dirigeants et managers de contrôler chaque détail du fonctionnement de l'entreprise. Pourtant, je constate que chaque ligne de contrôle nécessitant une explication, si possible rationnelle, constitue l'un des plus grands freins à l'initiative des salariés de l'entreprise.
"Oui mais j'ai un collaborateur qui abuse des "Stabilo" fluo (cet exemple s'applique aux pauses café, usage débordant de réseaux sociaux…)"… aïe, pensez-vous qu'instaurer le contrôle systématique (et son coût) à l'ensemble de l'entreprise se justifie vraiment à cause de la déviance d'un seul collaborateur ? Et puis entre nous, si l'ensemble des collaborateurs pique dans la caisse, peut-être devriez vous revoir votre politique totale de management… ou de recrutement (y compris de vous-même).
Si l'on me demande de me justifier constamment, alors, je perds toute notion d'autonomie et d'initiative. Si l'on en croit Maslow, le désir d'indépendance que nous traduirons ici par "autonomie" est alors malmené, m'écartant irrésistiblement de l'idée que je me fais d'une journée agréable.


A devoir se justifier pour tout et rien (du nombre de bloc-notes consommés aux masques anti-poussières en papier…(ça c'est pour l'industrie si chère à mon coeur)), le manager créé parfois les conditions d'une rémission totale de l'initiative, freinant durablement toute l'énergie et la bonne volonté de chacun, notamment dans la réalisation des trois grandes motivations humaines :

1- L'indépendance (ou la non dépendance) que j'associe à l'autonomie et le libre arbitre.
2- La sécurité, ou le fait de générer une activité pérenne et stable.
3- L'acceptation, ou le fait de travailler dans une organisation qui reconnait et souligne les efforts.

Résumons nous, si vous souhaitez libérer la confiance dans votre entreprise et renforcer durablement l'initiative, je vous propose de mettre en place les étapes suivantes :

1- Allégez les systèmes de contrôles et concentrez les sur les fonctions absolument vitales de l'entreprise (vous serez effaré du temps gagné et de la qualité de vie en forte progression…)
2- Oubliez tout ce que vous avez appris sur le pouvoir qui vient d'en haut… Décloisonnez et consacrez l'activité managériale aux fonctions support - les fonctions qui parlent d'avenir davantage que du passé (les managers vous remercieront à l'idée de consacrer moins de temps aux fonctions de contrôle et de validations !)
3- Aménagez des espaces de partage, de co-working et faites de la salle de café, l'un des espaces d'échange les plus conviviaux de l'entreprise. Veillez à ce que chacun, à quelque niveau que ce soit puisse correctement s'exprimer sans crainte de jugement.
4- Testez, testez, testez toutes les idées émises. Honorez l'initiative retrouvée par la reconnaissance des efforts, des essais (même s'ils échouent - hé oui, cela arrive)
5- Cultivez l'art positif en entreprise, soulignez tout ce qui a fonctionné et si rapport il y a, qu'il soit partagé auprès de tous les intervenants de l'entreprise parce que n'y sont mentionnés que les nouvelles qui ont fait progresser l'entreprise.

Mon métier est de favoriser le lâcher prise de mes clients, je vous invite à me solliciter pour tout accompagnement personnel dans la conquête de cette belle confiance, qui mérite un autre traitement que d'être simplement relatée en lettres d'or dans le site corporate de votre entreprise. Vous ne croyez pas ? A très vite.

HLC Conseils accompagne des cadres, des décideurs, des entreprises qui estiment que la course dans laquelle ils sont engagés va vraisemblablement les conduire là où l’on ne cultive que des regrets. Besoin de sortir du cadre ? .

Image courtesy of Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net


Hériter d'une entreprise n'est pas toujours une sinécure

Malgré les apparences, hériter d'une entreprise, d'une société n'a rien d'une sinécure… D'autant plus lorsque l'héritier en question rêve d'une autre vie : la sienne. Partagé entre devoir familial et épanouissement personnel, j'assiste régulièrement à de profondes remises en question de dirigeants accédant au poste jusqu'alors occupé par l'un de ses parents. 

"Quel sens vais-je donner à ma vie ?", "Comment vais-je me faire un prénom ?", "serai-je à la hauteur de l'enjeu et de ce que l'"On" attend de moi ?", "Comment développer une posture sans trahir ce que je suis ?", "Comment dire non… et renoncer à la gouvernance du groupe, de l'entreprise…?", "Comment grandir sans trahir ?", "Comment ne pas décevoir ?", "Comment me protéger ?"…
Des questions fondamentales que certains se posent avant d'accéder à la gouvernance, que d'autres abordent plus tard, lorsqu'ils sont confrontés aux difficultés d'un marché, à l'opposition de leur management, aux attentes dubitatives du personnel ou encore du conseil d'administration composé de Tata Hortense, de Tonton Bernard, de Papa et de Maman…

L'héritier d'une entreprise familiale

Sans tomber dans la caricature, il est complexe de remettre en cause l'un des fondements de son éducation :

"un jour mon enfant, tu reprendras l'activité familiale". 

"Les choses vont de soi, normal, j'entends tous les jours de ma jeune vie mes parents converser autour de l'entreprise, je sais depuis toujours que je rejoindrai le groupe, je suis désigné pour cela, je suis formaté… et pour couronner le tout, je suis entré dans une école de management dont les étudiants semblaient tous partager le même destin que moi !"me confiait récemment Julien, dirigeant d'une PME familiale. Il est complexe également de se positionner face aux salariés de l'entreprise qui attendent beaucoup, si ce n'est encore plus, d'un jeune dirigeant nommé à son poste parce qu'il est issu du giron familial.

Certaines entreprises sont dotées de systèmes internes dédiés exclusivement aux membres du conseil de surveillance : une charte de fonctionnement entre les différents membres de la famille, comment intégrer les nouveaux arrivants (le petit stagiaire qui porte le même nom que son illustre grand-père), quels moyens financiers sont assurés aux actionnaires, comment gérer les conflits intergénérationnels, quelle médiation privée mettre en place, comment se comprendre et partager une vision commune, quelles limites également dans l'intrusion opérationnelle (être actionnaire ou héritier n'est pas synonyme de compétence ! et il vaut mieux le prévoir)… 

En parlant de compétence, j'insiste sur la nécessité absolue pour le jeune héritier de vivre plusieurs fonctions au sein d'autres entreprises que celle(s) de sa famille. Qu'il apprenne au travers de stages,  mais aussi d'entretiens de recrutement, de fonctions professionnelles, la vie, une autre vie, en dehors du giron familial. C'est un point d'équilibre fondamental, celui qui permet de se situer précisément sur son propre cheminement, d'admettre d'autres vérités, de changer d'angle de vue et d'aborder son avenir professionnel d'une façon totalement personnelle : "qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie". Vous l'aurez compris, je crois davantage au brassage d'expérience qu'à la pensée unique, même (surtout) si elle est familiale.

Le cinglant Yvon Gattaz (papa du petit Pierre) disait :
"pour la succession des entreprises familiales, les patrons se partagent en deux catégories : ceux qui croient que le génie est héréditaire et ceux qui n'ont pas d'enfants". 
Par le coaching de carrière, faisons en sorte de ne pas tomber dans cette ironie et battons nous pour qu'il n'y ait qu'une seule catégorie de patrons héritiers : ceux qui ont une profonde volonté et motivation de diriger l'entreprise… car les autres, sans le savoir se servent de leur entreprise comme d'un effroyable outil de psychanalyse, pour le pire bien évidemment. 
Travaillant très régulièrement dans l'environnement d'entreprises familiales, je vous invite à me contacter rapidement si vous sentez que ce sujet vous concerne, le coaching s'adapte parfaitement aux questions et réflexions évoquées plus haut. A très vite.

HLC Conseils accompagne des cadres, des décideurs, des entreprises qui estiment que la course dans laquelle ils sont engagés va vraisemblablement les conduire là où l’on ne cultive que des regrets. Besoin de sortir du cadre ? Contactez moi.