Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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Emploi des cadres : une embellie à saisir maintenant !

Ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que les nouvelles sont bonnes et optimistes... Le moral des cadres remonte et le marché de l'emploi continue de frémir favorablement... Ouf, il était temps !

Tout le monde n'est pas concerné par ces belles étincelles, le chômage de longue durée des cadres maintient malheureusement sa progression, les seniors restent écartés par nos chers recruteurs si peu scrupuleux (et pourtant, ils jurent tous ne pas être responsables de l'insupportable progression du chômage des plus de 50 ans...).
Du coup, les bonnes nouvelles, aussi importantes soient-elles, ne constituent pas, à elles seules, un motif de satisfaction suffisant pour se réjouir béatement de la période actuelle.
Maintenant que les choses sont dites, il est grand temps de s'inscrire dans un mouvement plus vaste et de profiter de l'embellie pour reprendre ou relancer sa recherche d'emploi, réfléchir au départ jusque là impossible et, peut-être, envoyer paître un employeur qui ne vous mérite pas. C'est le moment de tester, de vous mettre en mouvement et de valider vos projets professionnels avant les congés d'été, pour démarrer une rentrée pleine de promesses, vous plaçant sur de nouvelles perspectives bien plus appétissantes que les dernières.

Offrez-vous le temps de tirer les enseignements de votre carrière, quel plaisir au quotidien vous tire de votre lit, comment orienter vos recherches vers l'emploi, la fonction la plus proche de vos aspirations. 
Rien n'est impossible, souvenez-vous que le job que vous décrocherez est aussi, et surtout, celui que vous vous autorisez à décrocher... 


Cela signifie qu'il est grand temps de relever la tête et de prendre la décision de vous rapprocher le plus possible des objectifs de vie qui sont les vôtres. Quelles leçons tirez-vous de vos échecs, de vos réussites ? Ces leçons, en quoi pourraient-elles s'avérer utiles pour votre futur employeur ? Que n'avez-vous jamais tenté, jamais osé dire ou revendiquer ? Un salaire  ? De nouvelles responsabilités ? Sortir d'un secteur d'activité pour tenter l'aventure là où l'on ne vous attend pas ? Et si enfin, vous vous autorisiez à aborder votre avenir professionnel avec joie et légèreté, quels changements pourriez-vous envisager ? Ces changements seraient-ils bons pour vous ?

L'annonce d'une embellie sur le marché de l'emploi, aussi minime soit-elle, est la promesse d'une autorisation nouvelle : celle de rêver et de définir vos projets, de tester et de tout mettre en oeuvre pour vous rapprocher le plus possible de vos aspirations. 
Peut-être est-ce le moment de travailler votre réseau, de refaire votre CV, de vous réconcilier avec votre carrière pour rebondir et vous diriger là où vous rêvez d'aller. Peut-être s'agit-il d'observer vos talents, vos qualités pour les transformer en une proposition forte, un pacte irrésistible, ou tout simplement de croire qu'un autre avenir, plus bénéfique et joyeux vous attend quelque part, et qu'il n'appartient qu'à vous de le rejoindre pour... retrouver le plaisir de vous lever chaque matin.

Contactez-moi par e-mail (pierredenier@hlc-conseils.com ou via le formulaire sur la droite de cette page), je serai heureux de vous accompagner dans cette belle aventure.

Haut les Coeurs !


Chômage : sortir du silence

Je suis régulièrement contacté par des conjoints ou des conjointes de personnes en recherche d'emploi. On m'explique alors la difficulté de vivre avec quelqu'un qui se replie, cache ses émotions ou au contraire se réfugie dans une sorte d'impatience, d'irritabilité causée par un moral en berne, accusant le coup d'une recherche jusque là infructueuse et sensiblement angoissante. 
La sphère familiale, dans son ensemble, est impactée par le chômage de l'un ou de l'autre poussant parfois le principal intéressé à cacher le plus longtemps possible la perte de son emploi. 

Sans aller jusque'à reproduire le comportement de Jean-Claude Romand pendant 18 ans, je constate que l'annonce à son conjoint de la perte d'un emploi est parfois repoussée à l'extrême, attendant les premiers signaux réconfortants d'un recrutement rapide (comme une convocation à un entretien..) pour informer l'autre de la situation temporaire traversée... 

annoncer la perte d'emploi à son conjoint
Sortir du silence

Les ruptures conventionnelles (ces licenciements déguisés) assorties - parfois - d'une indemnité de départ ou pour le moins, d'une dispense de travail pendant le préavis, ont  tendance à renforcer ce phénomène. On quitte ou on perd son emploi avec quelques mois devant soi pour se reconstruire et se remettre en selle
Seulement... Seulement, les mois passent vite, l'énergie consacrée à la recherche d'un emploi s'émousse à force de non-réponses, de fatigue morale et physique accumulée. Bref, le jour où l'annonce de la perte de son emploi est "officialisée" à son conjoint est un jour sombre. Je sais bien qu'un couple est sensé fonctionner dans la plus grande confiance et peut-être transparence, mais je me garderais bien de juger qui que ce soit tant les situations de perte d'emploi sont vécues intérieurement, dans l'identité même de la personne concernée et que chacun encaisse d'abord l'évènement dans son intimité, comme il le peut...

Evidemment, je défends le dialogue, pourtant, si vous vous reconnaissez dans cette description - vraiment courante, croyez-moi- je ne peux que vous encourager à sortir de votre silence et à exprimer, ou partager au plus vite votre situation, avec un professionnel de l'accompagnement, si l'évoquer en famille reste délicat. Vider son sac, s'exprimer, prendre de la distance, réfléchir, poser des actes sans attendre je-ne-sais-quel-miracle. 
Le silence est un poison, ne gardez rien pour vous, partagez, parlez, car ce que vous vivez est important. 
Vous êtes important et ce que vous avez en vous l'est tout autant.

Lorsque le moment sera venu pour vous d'annoncer votre chômage à votre conjoint, gardez bien à l'esprit que la façon de relater votre situation, vos inquiétudes, aura forcément un impact sur la réaction de l'autre, une réaction intériorisée ou exprimée, totalement (sans filtre) ou partiellement. De la manière dont vous vous exprimerez dépendra l'ambiance familiale des semaines, des mois à venir. Exprimer l'émotion est nécessaire, dire ce que vous ressentez, ce que vous pensez constituera les fondements de votre vie de couple... Pour autant, laisser l'autre face à vos émotions, vos inquiétudes ne pourra que provoquer l'amplification des peurs ou l'usage constant de propos rassurants auxquels vous n'adhérez pas en ce moment... 
"de toute façon, j'ai confiance en toi,  tu vas rapidement retrouver un emploi...!" 
... et qui risquent de vous crisper davantage que de vous encourager. 

Ce que je vous conseille, c'est d'ajouter vos actes à ce que vous pensez et ressentez... Par conséquent, communiquez vos inquiétudes, vos réflexions, mais proposez également et systématiquement une démarche concrète, une organisation pour sortir de cette situation : "je vais organiser mon temps de telle manière, je devrai parfois m'absenter pour visiter des salons professionnels, rencontrer des personnes, je m'octroierai des moments de détente, en famille, mais aussi seul...". 
Partagez votre agenda de recherche d'emploi, tout ce qui relève de la préparation, de la stratégie : posez des actes en face de vos émotions et vous parviendrez à véhiculer, d'une certaine manière, une capacité rassurante et constructive à sortir de l'ornière pour aller vers votre prochain job. 
Vous serez en mesure d'échanger à nouveau sur les différents temps de votre journée, sur vos objectifs, les vôtres - c'est-à-dire ceux qui ne dépendent que de vous : candidatures spontanées, appels réseaux, réponses aux annonces, refonte du CV, visites de salons, activités sur les réseaux sociaux, mise en place d'une vraie veille, relances, etc... plutôt que de fuir toutes les questions relatives à vos démarches... Et si vous ne l'avez pas encore fait, tentez le coup, présentez votre plan d'action, votre organisation pour rapidement remettre de l'ordre dans cette situation inconfortable et anxiogène.

Haut les coeurs,  mes amis ! n'hésitez pas à me contacter si vous ou votre conjoint êtes concerné de près ou de loin par ce billet.





Changer de discours intérieur

Que dit-elle votre petite voix, seconde après seconde ? A t'elle l'habitude de soupirer ? De chouiner, de souligner les manques, de se plaindre, de critiquer ? Cette petite voix, c'est votre discours intérieur, c'est le message qu'elle délivre à chaque instant, colorant vos humeurs à la lueur de votre éducation, de votre expérience, de vos croyances... 
Un discours que vous n'avez pas réellement choisi... jusque maintenant, puisque je vous propose de le changer manu militari pour vous mettre - enfin - vraiment sérieusement à la réalisation de vos projets !

Imaginez un instant qu'une personne, appelons la Tatie Danièle, vous accompagne constamment en critiquant tout ce que vous entreprenez, tout ce que vous émettez... "T'es nul !", "Bah dis donc, t'es vraiment pas doué !", "Tu vas encore tout rater !", "c'que t'es moche...." Exaspérant, non ? Il y a fort à parier que vous prendriez vos jambes à votre cou pour fuir la pression négative infligée par l'autre "casse-bonbons...", pas vrai ?

Arrêter l'auto sabotage en construisant un nouveau discours intérieur intérieur
Votre petite voix s'appelle t'elle Tatie Danièle ?

Eh bien, ce n'est pas si sûr... Je constate jour après jour, combien nous sommes indulgents envers cette petite voix, qui, très souvent, a cette fâcheuse tendance à ruiner nos efforts, décourager nos ardeurs, anéantir notre estime et pulvériser notre confiance...
Non, nous nous accrochons comme une teigne à cette compagne, lui reconnaissant le "mérite" d'avoir toujours été là... Du coup, on n'y fait plus très attention, elle fait partie du fond sonore, une ritournelle à laquelle nous sommes habitués depuis de si nombreuses années.

Pour être totalement honnête, on ne la reconnait pas vraiment, on ne l'écoute plus, on ne fait plus très attention à elle... Pourtant, son message ne change pas d'un iota, elle continue son oeuvre de destruction massive, dans un silence abrutissant.

Ce que je vous propose, c'est de commencer à la reconnaître cette petite voix, et à noter au fil de la journée, tous les discours négatifs que vous avez tendance à vous répéter "je n'y arriverai jamais"... "qu'est-ce que je fais là ?"... "mais que va t'on penser de moi ?"... "Et si je me trompais totalement...?". 
Il s'agit tout d'abord de repérer votre discours intérieur, de l'identifier, pour savoir si Tatie Danièle vous suit en permanence...
Lorsque nous identifions, lorsque nous reconnaissons, nous quittons la croyance pour entrer dans la connaissance, le savoir, le tangible. Ce savoir est le pilier de la nouvelle construction de votre discours intérieur...

Au fond, s'entendre dire depuis de si longues années que l'on est nul, cela repose concrètement sur quoi ? Sur une expérience malheureuse ? Sur une déception ? Sur un "rateau" remontant au CM2 (Agnès m'aimait "par amitié" et ce fut le drame) ? Sur la remarque d'un "supérieur" (je pouffe, à cause du mot "supérieur")... auquel vous avez donné ensuite raison ? 
A reconnaître son discours intérieur, il est possible de décortiquer la logique qui vous habite, cette vieille habitude que l'on ne remet plus en question...
Alors plutôt que d'inverser la vapeur en changeant la petite voix en une déclaration de foi béate (du style "je suis TOUJOURS fantastique"), je vous propose de construire les piliers de votre nouveau discours...

Prenons un exemple, vous remarquez que votre discours intérieur vous répète sans cesse "tu n'y arriveras jamais"... Chic ! Voilà une occasion de corriger un travers bien handicapant ! 

1- Depuis quand je me dis cela ? Y a t'il un moment particulier qui m'a convaincu de cette affirmation ? Voyons voir... 
Ah oui, je me souviens de mon professeur de sport de 5ème qui voulait - pour je ne sais quelle raison - que je grimpe en haut du corde lisse, et devant mes fesses qui ne parvenait à se soulever, à crié devant toute la classe (et surtout devant la sublissime Isabelle Martin): "quel plat de nouilles... tu n'y arriveras jamais !". Le pire, c'est qu'il a eu raison, je n'y suis jamais arrivé... (gloups - moment émouvant...).

2- Dis donc, les gens qui n'y arrivent JAMAIS, dans TOUS les domaines, je n'en rencontre pas souvent.... Y a t'il un domaine dans lequel il t'arrive de réussir, de parvenir à tes fins..? 
- Euh, oui, bien sûr, je ne suis pas si neuneu ! 
- Cool... Peux-tu me donner quatre exemples de réussites, d'aboutissement dont tu es particulièrement fier ? (les amateurs de dialogues se régalent !) 
Et la personne donne ses exemples...

3- OK, super, Wow ! Je suis impressionné ! Es-tu d'accord avec moi si je te dis que le "je n'y arriverai JAMAIS" repose sur une erreur, un biais, une imposture puisque tu viens de faire la preuve que tu as réussi dans quelques domaines de ta vie ? 
Si vous êtes un mininum ouvert à la discussion, il est fort probable que vous répondiez 
- "oui, je suis d'accord".

4- Alors dis moi, que serait-il plus juste de penser pour te permettre de corriger ce discours intérieur ? - "Que je SAIS que je suis capable de réussir !" lancez-vous triomphalement, les épaules relevées, et l'oeil fier (imaginez la fanfare à cet instant, les confettis et les applaudissements venant du monde entier !)

5- Alors ce que je te propose, maintenant que tu as reconnu ton discours intérieur, à chaque fois que tu entendras "je n'y arriverai jamais", tu te souviendras des exemples que tu viens de me citer et tu affirmeras, "je sais que je suis capable de réussir !". Si tu es rigoureux, si tu t'engages à le faire sérieusement, je peux t'assurer qu'en quelques jours de répétition, tu intègreras cette nouvelle habitude qui deviendra tout aussi évidente que celle dont tu t'assommais continuellement depuis toutes ces années...

Êtes vous prêt à relever le défi ? A corriger sérieusement toutes ces années de dérive ? Haut Les Coeurs ! 

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