Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


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Entretenir et garder son moral

Garder les idées claires et une énergie à toute épreuve pendant sa recherche d'emploi


C'est vrai, l'équipe de France vient de remporter le mondial de football et beaucoup d'entre nous se réjouissent  profondément de cette fantastique nouvelle. Une nouvelle qui apporte son lot de plaisir, de joie sincère, d'échanges entre proches, au sein de la famille, de réunions festives et joyeuses.. Bref, une vraie bonne nouvelle qui peut redonner une belle énergie à tous ceux qui l'avait perdue de vue..

D'une façon générale, en dehors de cette période assez exceptionnelle, il faut bien le reconnaître, je recommande chaleureusement de se déconnecter des médias pour passer au travers du flot continu de terribles nouvelles, toutes plus horribles les unes que les autres et qui, à force, sapent le moral du plus endurci d'entre nous. Décidons de ne pas nous laisser emporter par l'ambiance générale et préservons un semblant d'énergie pour rester positif, y compris durant sa recherche d'emploi. 

Attention, par positif, je n'évoque pas une capacité à se réjouir de tout en toutes circonstances, mais bien à renforcer cet état d'esprit  qui permet de se sentir au clair, rayonnant autour de soi  et provoquant une forme de bienveillance intérieure, très étrangère à la maltraitante continue que constitue l'absorption  de nouvelles extérieures désagréables, qu'elles soient véhiculées par les médias ou par l'absence d'opportunité d'emploi.

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Garder le moral pendant sa période de recherche d'emploi

Comment rester positif en 9 étapes


1- Êtes-vous télévision ou radio ? Écoutez-vous deux fois, cinq fois, dix fois, vingt fois les mêmes nouvelles sur les chaînes d'information ? Êtes-vous bombardé continuellement de news pour lesquelles, votre pouvoir d'action est faible, voire nul ? 
Si vous êtes comme moi, j'imagine que vous n'avez peu d'influence sur les élections dans tel ou tel pays ou sur telle ou telle catastrophe au bout du monde. Attention, je ne dis pas qu'il est utile de fermer les yeux ou les oreilles sur tous les événements extérieurs, mais je crois profondément malsain de s'y connecter aussi fréquemment au cours d'une journée de recherche d'emploi. 
Je vous propose alors de remplacer ce temps d'assimilation d'informations générales par un vrai moment, structuré, préparé, d'acquisition d'informations utiles, liées à votre recherche de job. Des informations relatives au secteur d'activité, par exemple, des informations destinées à renforcer vos compétences, vos qualités professionnelles, vous informer sur telle ou telle entreprise, sur un projet... Cherchez, fouinez...
Devenez avide de ce type d'information, lisez les journaux professionnels, suivez des formations, questionnez les acteurs de votre métier.. Ne restez pas en marge du mouvement... de votre mouvement.

2- Et si.. et si vous testiez vos idées, et si.. et si vous raisonniez en apportant un peu plus de rêve.. et si.. et si vous vous disiez plus souvent "et si..." ? ET si... pour écrire de nouvelles pages..
La part de rêve, la connexion à d'autres horizons, celle qui vous permet de raisonner différemment, d'apporter une vraie différence à vos méthodes, implique une réflexion plus poussée, plus "dérangeante" pour vos habitudes.. 
Changer de perspective, d'objectif pour explorer un monde jusque là inconnu, de nouvelles idées à tester, à peaufiner pour ne jamais rester planté les deux pieds dans le même sabot.

3- Écartez vous le plus possible de tout ce qui parasite et "bouffe" l'énergie. Vous savez, tous ces moments pendant lesquels vous soupirez d'exaspération, de lassitude, d'énervement.. Fuyez les sources de ces maux, ce qui provoque la tension dans le ventre. Il peut s'agir d'une simple et très "innocente" remarque dans votre entourage... 
Prenez vos jambes à votre cou dès qu'emmerdeur pointe le bout de son nez et vous fait regretter de vous être levé ce matin.. La période est suffisamment spéciale pour que vous concentriez toute votre énergie sur vous, rien que sur vous en éloignant le plus possible de vous tout ce qui pourrait perturber votre équilibre. 
Pensez à vous d'abord ! Et mettez-vous en ordre de bataille pour atteindre vos objectifs.

4- A propos d'objectifs, fixez-vous des objectifs que vous pouvez atteindre.. la part d'impossible dans un objectif n'est là que pour vous décourager. Souvenez-vous, l'objectif ne dépend que de vous (et de personne d'autre) ! SMART ! Des objectifs SMART ! J'ai toujours un  mal fou à me souvenir de chaque lettre mais dans notre cas, j'instaurai sur le M de mesurable et le R de réalisable... Par exemple, commencez par fixer le nombre de contacts que vous souhaitez ajouter à votre réseau professionnel : un nombre quotidien ou hebdomadaire qui ne dépend que de votre capacité à entre en relation avec tous ceux que vous aurez ciblés..
D'autres objectifs peuvent concerner le nombre d'heures d'apprentissage, de formation personnelle, le nombre de candidatures spontanées envoyées chaque jour (tiens, combien en avez-vous avoyé hier ? Cela répond-il à votre objectif ?), etc.. 
Votre objectif peut également favoriser la transformation d'une réponse négative en une nouvelle opportunité, rebondir, systématiquement.. Cela fait partie de ce que nous mettons en place dans l'une des quatre séances du coaching emploi.

5- Renforcez, encore et encore votre réseau professionnel, élargissez vos horizons, développez les opportunités de rencontre. Peu auront un emploi direct à vous proposer mais certains sauront vous diriger vers untel ou untel, vous écouter, vous conseiller.. 
Souvenez-vous de ne pas harceler les DRH, RRH et autres métiers du genre... Vous connaissez mon opinion (négative je le reconnais) sur ce qu'ils apportent réellement à l'entreprise et à l'emploi.

6- Arrêtez de vous regarder le nombril, de vous sentir accablé de malchance et commencez ou recommencez à sortir, à provoquer des rencontres, à sortir du silence. Bien sûr pour casser la solitude qui vient insidieusement remplir la journée de beaucoup de personnes en recherche d'emploi, mais aussi pour partager votre expérience, vous exprimer en dehors de la sphère personnelle. Recueillez des partages d'expérience, en dehors de la sphère familiale, sollicitez des spécialistes de la recherche d'emploi, un coach emploi, des groupes d'intervenants dans votre région, entourez vous d'un écrin bienveillant et soyez assurés des retombées morales très positives générées par l'immense majorité des personnes qui vous accompagneront.

7- Développez votre stratégie d'emploi, avec un agenda, rempli, heure par heure, une semaine à l'avance... Structurez, construisez, sachez exactement ce que vous avez à faire, pourquoi ce matin, vous vous levez.. 
Sortez pratiquer de l'exercice physique, c'est le moment ou jamais ! Oxygénez vous l'esprit, les idées, raffermissez votre corps  ! 
Bâtissez-vous un rythme, une cadence, des moments de récupération, de loisirs, de travail, sur des périodes denses qui vous permettront chaque soir de refermer votre ordinateur en sachant que vous avez atteint vos objectifs ! (Bien plus efficace que de vous dire : "merde, j'ai encore rien foutu aujourd'hui...!)

8- Apprenez-vous même à vous faire du bien. Attention, je n'évoque pas le fait de vous jeter sur le frigo, mais bien de reconnaître les séquences de travail que vous avez réalisées et de vous récompenser par une balade, une sortie, un peu de sport... 
Profitez de la vie ! et sachez reconnaitre vos efforts, sachez vous remercier, vous encourager... Comportez-vous comme si vous étiez votre meilleur ami, vous prenant par l'épaule.. 
Notez que dès que vous aurez retrouvé un emploi, vous vous souviendrez que votre période de recherche fut, globalement, assez courte, qu'elle appartient au passé et que peut-être, vous auriez du vous ménager un temps  pour vous, un temps vous déconnectant au positif...

9- Concentrez-vous maintenant sur tout ce qui va bien dans votre vie. Broyer du noir ne vous permet pas d'aller mieux (si...?) 
Inscrivez-vous dans la gratitudes dans la reconnaissance de tout ce qui tourne bien, ce qui fonctionne, ce qui vous fait du bien... comme ce rayon de soleil, cette coupe du monde qui vous réjouit, l'appel d'un copain.. Concentrez-vous sur tout cela et comblez, collectionnez ces moments dans un très lumineux carnet de plaisirs...

Haut les Coeurs !

Lire aussi : 
l'objectif SMART complété...

Chômage : sortir du silence

Je suis régulièrement contacté par des conjoints ou des conjointes de personnes en recherche d'emploi. On m'explique alors la difficulté de vivre avec quelqu'un qui se replie, cache ses émotions ou au contraire se réfugie dans une sorte d'impatience, d'irritabilité causée par un moral en berne, accusant le coup d'une recherche jusque là infructueuse et sensiblement angoissante. 
La sphère familiale, dans son ensemble, est impactée par le chômage de l'un ou de l'autre poussant parfois le principal intéressé à cacher le plus longtemps possible la perte de son emploi. 

Sans aller jusque'à reproduire le comportement de Jean-Claude Romand pendant 18 ans, je constate que l'annonce à son conjoint de la perte d'un emploi est parfois repoussée à l'extrême, attendant les premiers signaux réconfortants d'un recrutement rapide (comme une convocation à un entretien..) pour informer l'autre de la situation temporaire traversée... 

annoncer la perte d'emploi à son conjoint
Sortir du silence

Les ruptures conventionnelles (ces licenciements déguisés) assorties - parfois - d'une indemnité de départ ou pour le moins, d'une dispense de travail pendant le préavis, ont  tendance à renforcer ce phénomène. On quitte ou on perd son emploi avec quelques mois devant soi pour se reconstruire et se remettre en selle
Seulement... Seulement, les mois passent vite, l'énergie consacrée à la recherche d'un emploi s'émousse à force de non-réponses, de fatigue morale et physique accumulée. Bref, le jour où l'annonce de la perte de son emploi est "officialisée" à son conjoint est un jour sombre. Je sais bien qu'un couple est sensé fonctionner dans la plus grande confiance et peut-être transparence, mais je me garderais bien de juger qui que ce soit tant les situations de perte d'emploi sont vécues intérieurement, dans l'identité même de la personne concernée et que chacun encaisse d'abord l'évènement dans son intimité, comme il le peut...

Evidemment, je défends le dialogue, pourtant, si vous vous reconnaissez dans cette description - vraiment courante, croyez-moi- je ne peux que vous encourager à sortir de votre silence et à exprimer, ou partager au plus vite votre situation, avec un professionnel de l'accompagnement, si l'évoquer en famille reste délicat. Vider son sac, s'exprimer, prendre de la distance, réfléchir, poser des actes sans attendre je-ne-sais-quel-miracle. 
Le silence est un poison, ne gardez rien pour vous, partagez, parlez, car ce que vous vivez est important. 
Vous êtes important et ce que vous avez en vous l'est tout autant.

Lorsque le moment sera venu pour vous d'annoncer votre chômage à votre conjoint, gardez bien à l'esprit que la façon de relater votre situation, vos inquiétudes, aura forcément un impact sur la réaction de l'autre, une réaction intériorisée ou exprimée, totalement (sans filtre) ou partiellement. De la manière dont vous vous exprimerez dépendra l'ambiance familiale des semaines, des mois à venir. Exprimer l'émotion est nécessaire, dire ce que vous ressentez, ce que vous pensez constituera les fondements de votre vie de couple... Pour autant, laisser l'autre face à vos émotions, vos inquiétudes ne pourra que provoquer l'amplification des peurs ou l'usage constant de propos rassurants auxquels vous n'adhérez pas en ce moment... 
"de toute façon, j'ai confiance en toi,  tu vas rapidement retrouver un emploi...!" 
... et qui risquent de vous crisper davantage que de vous encourager. 

Ce que je vous conseille, c'est d'ajouter vos actes à ce que vous pensez et ressentez... Par conséquent, communiquez vos inquiétudes, vos réflexions, mais proposez également et systématiquement une démarche concrète, une organisation pour sortir de cette situation : "je vais organiser mon temps de telle manière, je devrai parfois m'absenter pour visiter des salons professionnels, rencontrer des personnes, je m'octroierai des moments de détente, en famille, mais aussi seul...". 
Partagez votre agenda de recherche d'emploi, tout ce qui relève de la préparation, de la stratégie : posez des actes en face de vos émotions et vous parviendrez à véhiculer, d'une certaine manière, une capacité rassurante et constructive à sortir de l'ornière pour aller vers votre prochain job. 
Vous serez en mesure d'échanger à nouveau sur les différents temps de votre journée, sur vos objectifs, les vôtres - c'est-à-dire ceux qui ne dépendent que de vous : candidatures spontanées, appels réseaux, réponses aux annonces, refonte du CV, visites de salons, activités sur les réseaux sociaux, mise en place d'une vraie veille, relances, etc... plutôt que de fuir toutes les questions relatives à vos démarches... Et si vous ne l'avez pas encore fait, tentez le coup, présentez votre plan d'action, votre organisation pour rapidement remettre de l'ordre dans cette situation inconfortable et anxiogène.

Haut les coeurs,  mes amis ! n'hésitez pas à me contacter si vous ou votre conjoint êtes concerné de près ou de loin par ce billet.





L'aventure de l'emploi

La recherche d'emploi, son lot d'écueils, de difficultés, de bonnes surprises, s'apparente à une exploration. 
Une aventure, rarement provoquée ou souhaitée par celui qui la vit, un cheminement faisant de vous l'explorateur de contrées inconnues, faisant face à mille dangers, avançant pas-à-pas en fonction des découvertes, des obstacles rencontrés jusqu'à la découverte d'un espace jusque là jamais foulé. 

C'est ma vision romantique d'une période souvent complexe tant sur le plan personnel que professionnel, nécessitant, à celui qui la rencontre, d'aller puiser au fond de lui-même toutes les ressources qui permettront d'aboutir à un résultat satisfaisant... l'emploi, en l'occurrence.

Je n'idéalise évidemment pas cette recherche mais je vous propose de l'envisager d'une façon différente, selon des principes dynamisants favorisant la dédramatisation de l'enjeu et libérant vos énergies pour qu'elles soient concentrées autour de votre but, davantage qu'autour de vos angoisses.


Les explorateurs ont ceci en commun, c'est que la préparation de leur voyage nécessite une minutie extraordinaire permettant d'envisager chaque étape dans ses moindres détails. Une aventure, une exploration se joue dans la préparation. Rien ne s'improvise, tout s'envisage pour imaginer les solutions éventuelles et plans B permettant de rebondir, de continuer à avancer, quelle que soit la difficulté. La préparation en question, s'articule autour de deux axes bien distincts :

  1. l'organisation rigoureuse d'une journée de recherche d'emploi laissant une large part aux rencontres, créations de relations, veille emploi, recherches d'informations sur vos secteurs d'activité, sans oublier les travaux de production liés aux envois de candidatures et mises en contacts...
  2. la préparation mentale facilitée par la volonté farouche de maintenir les liens de socialisation (familles, amis, rencontres professionnelles), mais également physique, pour développer la tonicité, déconnecter d'une recherche longue et s'octroyer des moments personnels d'oxygénation.
Un aventurier se lançant dans la route du Rhum se demande rarement ce qu'il va manger et s'il est temps pour lui d'arrêter son bateau pour lancer une ligne de canne à pêche dans l'océan ! Tout est préparé, dans les moindres détails.

Admettons que vous acceptiez de revêtir le costume d'un explorateur (costume qui vous va très bien du reste !) : vous devez d'abord vous assurer que jamais, je dis bien jamais, vous ne resterez planté quelque part, immobile, en pleine nature hostile... Les prédateurs ne seront jamais bien loin, il vous faudra donc maintenir constamment un rythme de progression, à l'image de l'homme de la forêt de Descartes, même si l'épuisement, la fatigue, la lassitude se font ressentir...

Comment toujours progresser ? Probablement en vous fixant un but suffisamment ambitieux (trouver un job selon le modèle que vous aurez défini) et tout mettre en oeuvre, de façon massive et méthodique pour atteindre vos objectifs, ceux qui ne dépendent que de vous (et pas du recruteur), par exemple : 
  • répondre chaque jour à deux annonces, après les avoir consultées sur les jobboards spécialisés ou généralistes 
  • envoyer trois candidatures spontanées, 
  • entrer en relation avec six personnes sur les réseaux sociaux professionnels
  • appeler deux contacts... 
... c'est un exemple, assez représentatif de ce qui vous attend ! Vous constatez que le recruteur n'a rien à voir avec vos objectifs ! Bien entendu, vous travaillerez vos relances, répondrez aux courriers négatifs en les traitant comme de véritables opportunités (mais il s'agit là d'un autre thème largement évoqué sur ce blog).

Comment toujours progresser ? En étant capable de recharger vos batteries pardi... Lever la tête de votre ordinateur, marcher, bouger, passer un peu de temps (et avec le sourire !) avec vos enfants, en faisant tout ce que vous ne pourrez plus réaliser lorsque vous serez en poste ! Avaler un peu de magnesium ou de vitamines C en automne ou en hiver.. Vous alléger peut-être, perdre ce(s) poid(s) encombrant(s), ou au contraire, prendre un peu d'épaisseur, du muscle..

Comment toujours progresser ? En progressant... vous-même... Qu'avez-vous appris aujourd'hui ? Je n'évoque pas les informations, hein ! J'évoque ici le renforcement de vos compétences, les enseignements tirés d'une expérience, d'un succès, d'un échec, l'exploration d'une de vos qualités, une autorisation personnelle à rester en éveil, à développer le sens de l'émerveillement, votre enthousiasme, même dans les épreuves. En vous projetant dans l'avenir, en faisant le point, objectivement sur ce que vous avez entrepris, sur ce qui reste invariant en vous, mais aussi sur la façon dont vous avez vécu certains évènements du passé, quels enseignements en tirez-vous, éventuellement quelles fautes aviez-vous commises et comment avez-vous décidé de ne plus les répéter...

Comment toujours progresser ? En changeant de discours intérieur et en vous répétant des phrases aidantes, basées sur vos qualités, vos forces, en devenant votre meilleur ami et en acceptant de vous prendre par l'épaule comme le ferait votre soutien le plus inconditionnel. En rossant l'impitoyable juge qui est en vous-même et en ne laissant pas s'installer son avis lancinant et négatif...

Comment toujours progresser ? En relevant la tête plutôt que de la garder baissée. Relever la tête consiste à prendre de la distance avec les évènements, à examiner les faits, à ne pas rester centré en examinant une situation à la seule lueur de votre prisme. Confronter les points de vue, relativiser, décortiquer suffit parfois à déconstruire ce que nous nommons "problème"..

Comment toujours progresser ? En suivant le soleil ! En ne quittant jamais ce qui vous réchauffe, vous éclaire, en déterminant votre priorité, votre trésor, votre soleil intime. Ce peut être un membre de votre famille, votre conjoint, votre enfant, un ami, un livre, une valeur personnelle, une musique, un poème, un dieu, un ange... Votre soleil quoi... ce qui vous fait avancer et vous donne toutes les raisons de croire en l'avenir.

Vous l'avez compris, l'exploration aborde une multitude d'autres sujets que la recherche d'emploi. Il s'agit de notre rapport au travail, à la famille, à la société, nos attentes, nos limites... Je considère l'exploration comme une chance, celle de découvrir et de faire connaître - un peu mieux encore - les trésors de ressources que nous recélons tous, une aventure personnelle dont l'avancée vers l'inconnu paralyse et rend immobile. Reprenez dès à présent le contrôle de votre exploration, l'issue n'en sera que plus proche. Haut les coeurs ! 

Transformer une réponse négative en opportunité

Ne rien lâcher

Aïe... grande déception, le poste convoité vous échappe et pourtant, votre profil collait parfaitement au cahier des charges de l'employeur. Une candidature non retenue est indéniablement une mauvaise nouvelle, un coup dur, un énième coup dur qui remet en cause votre démarche, votre retour à l'emploi et votre perception de vos qualités intrinsèques... 

Les refus nous abiment, minent le moral et nous enfoncent parfois dans une spirale négative, dans laquelle les espoirs et opportunités se font de plus en plus rares. Bien sûr, tout le monde autour de nous nous rassure, croit en nous, en nos capacités, mais le mécanisme de la confiance en soi s'altère, les évènements transforment nos perceptions, nos croyances se modifient et orientent nos pensées, nos pensées se traduisent en actes qui donnent raison aux croyances... et les renforcent.

Transformer une réponse négative en une opportunité
Ne rein lâcher : un état d'esprit et des actes

Bien entendu, la volonté farouche de trouver un emploi est en vous, les motivations sont nombreuses, financières, professionnelles, personnelles et pourtant, cela se suffit pas, la motivation et la volonté ne font pas tout.

Arrêtons nous un instant et prenons de la hauteur. Dans le mécanisme que je décrivais plus haut, les actes renforcent les croyances, c'est-à-dire nos "certitudes", ou notre discours intérieur, qui paralysent nos élans. Quels sont nos actes lorsque nous recevons une réponse négative ?


  • Rester silencieux et vivre dans son coin sa déception
  • Devenir "soupe au lait" (au mieux) et laisser son angoisse se déverser sur son entourage.
  • Continuer de postuler chez d'autres entreprises - mais le coeur un peu moins vaillant, il faut bien le reconnaître...
  • Fracasser l'ordinateur ou son bureau et laisser se gaspiller une énergie extraordinaire qui serait bien plus utile ailleurs.


Casser le processus de dévalorisation


Déçu, vous l'êtes sans aucun doute. En revanche, de l'extérieur, c'est-à-dire vu de l'entreprise qui ne vous retient pas, vous n'êtes pas plus motivé et volontaire que cela... Pourquoi je dois cela ? Parce que 99% des candidats (ce chiffre est issu de mon expérience et n'est pas statistiquement vérifié) acceptent le "non" sans batailler, sans réagir, sans se manifester...

Je ne vous encourage pas à hurler au scandale, à dénoncer la médiocrité du recruteur qui n'a pas su voir en vous les trésors que constituent votre candidature, mais juste à être cohérent et à continuer de manifester votre volonté et votre motivation même en cas de refus. 
Par exemple, le fait qu'une entreprise revienne vers vous - par courrier automatique je le reconnais - pour vous exprimer un refus, peut se transformer en une formidable opportunité : celle de revenir à la charge, d'exprimer librement votre déception... mais aussi votre pugnacité, votre véritable motivation et votre détermination.

Bien réagir à une réponse négative 

Pensez-vous que tous ceux qui réalisent leurs projets s'arrêtent au premier "non" reçu ? Et bien pour vous, c'est la même chose: votre projet est de décrocher un emploi, de vous faire connaître, de vous différencier... 
Alors dorénavant, vous considérerez chaque réponse négative comme une formidable opportunité de vous démarquer en mentionnant les éléments suivants dans un courrier court :

  1. Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
  2. Je suis très déçu de cette nouvelle...
  3. ... mais je reste très motivé à l'idée de travailler pour vous pour telles et telles raisons
  4. par conséquent, je me permettrai de vous adresser une nouvelle candidature ( vraisemblablement spontanée) d'ici quelques semaines.
  5. Je vous souhaite bonne chance dans la réalisation de vos projets.
Soyez tranquille, personne ne réagit comme cela, sauf mes clients. Votre motivation n'est pas qu'une vue de l'esprit, c'est une réalité qu'il vous appartient de manifester. Ne l'oubliez pas, lorsque vous recevez une information négative, il n'y a alors qu'une seule chose qui vous appartiennent : votre réaction !

Maintenant, pensons stratégie : 
  • Votre courrier de réponse sera systématiquement accompagné de votre CV, votre candidature, même si elle n'est plus d'actualité devient de ce fait relancée, en tout cas connue. 
  • Un recrutement sur sept se solde par un échec pendant la période d'essai : autant que votre candidature reste sur le dessus de la pile dans ce cas
  • A l'heure où l'on parle d'engagement, une motivation assumée et exprimée peut constituer une très bonne base d'échange avec votre futur employeur, vous avez démontré votre positivisme.
  • Vous avez annoncé et prouvé d'une certaine façon votre motivation, alors vous aurez toute légitimité à postuler, encore et encore dans cette entreprise, jusqu'à temps qu'elle vous accorde un job, ou au moins un entretien !
Il existe toujours un moyen de transformer un évènement, même négatif, en une opportunité de revenir sur le devant de la scène. C'est l'objectif que je vous propose : chausser vos lunettes roses et donner un grand coup de frais à vos actes !


Haut Les Coeurs !


Savoir se vendre en entretien de recrutement

Savoir se vendre / savoir se présenter


Connaissez-vous le fameux "je vous écoute !" d'un recruteur ? Oui ? Cela doit vous rappeler d'excellents souvenirs j'imagine. Figurez-vous que pour certains candidats, d'autres que vous évidemment, cette phrase courte contient toutes les horreurs qui hantent leurs nuits, peuplent leurs cauchemars et nouent impitoyablement les gorges. Cette injonction est une invitation... aussi subtile soit-elle, elle vous appelle à la présentation la plus pertinente possible.

bien se présenter en entretien d'embauche
Je vous écoute !
Tout d'abord, conditionnez-vous pour admettre une bonne fois pour toutes, que l'échange qui vous attend n'a d'autre but que de donner raison au recruteur, celui qui a eu le génie de vous recevoir à la lecture de votre seul CV... Il attend de vous une confirmation, d'être conforté à l'idée d'avoir eu suffisamment de flair pour sortir votre CV d'une pile bien épaisse d'autres dossiers. Par conséquent, il n'attend pas de vous la justification alambiquée de votre présence à cet entretien. 

Pourquoi insister sur ce point ? Parce que beaucoup ont le réflexe de se présenter en construisant une véritable nécrologie (je sais, le terme est dur !) de leur parcours, commençant par leurs vertes années, choix (ou non choix, très souvent) du cursus, succès dans les diplômes, premier job et premier enfant,  les suivants (je parle des jobs...)... 
Quelques mensonges par omission pour éviter de parler de son expérience malheureuse dans une entreprise de fous, ne pas s'emmêler les pinceaux dans les dates du CV,  jongler entre les explications de démissions, de licenciements, les opportunités saisies, d'autres manquées... Bref, un numéro de claquettes qui se termine par (généralement au bout de 10 minutes) : "... et c'est la raison pour laquelle je souhaiterais mettre mes compétences au service de votre entreprise..." - et là, vous n'osez réveiller le recruteur profondément endormi.

Quel est le message délivré par ce candidat ? Le message est que pour conforter le recruteur dans le choix de vous avoir convoqué, certains d'entre vous ont tendance à n'évoquer leur parcours qu'au travers d'une succession d'étapes en imaginant qu'elles expliquent à elles seules, le trésor de compétences qui est en eux et en croisant les doigts pour que le recruteur, s'il est resté éveillé jusqu'au bout, sache les détecter. En gros, vous avez raté le coche.

Alors comment faire ? Vous allez commencer par inverser votre mode de raisonnement. Ce ne sont pas les étapes professionnelles qui comptent, c'est ce que vous en faites (un peu comme les cartes au poker selon Patrick Bruel^^).
Par conséquent, illustrez vos grandes compétences, celles qui justifient votre présence et donnent raison au recruteur, par vos expériences... pas l'inverse... 
Vous allez donc commencer par la présentation de votre compétence au sens large en vous appuyant sur des trois axes spécifiques (toujours ce chiffre trois, il y a quelques années déjà, j'évoquais ici-même les trois piliers d'une bonne candidature). 

Par exemple, "je m'appelle Machin Chose, j'ai 35 ans, je suis originaire de tel endroit, la raison pour laquelle nous échangeons aujourd'hui, c'est que je suis manager de projets*, ma compétence professionnelle s'appuie sur trois axes, -
- le premier axe est une compétence technique que j'ai validée par un diplôme dans telle école et que j'ai exercée durant X ans dans différentes entreprises (citer les principales) du secteur public et privé, j'ai notamment supervisé le développement d'un projet d'envergure internationale (le détailler de façon succincte). 
- Le deuxième axe de ma compétence repose sur ma capacité à animer des équipes internationales et pluridisciplinaires (détailler ici encore le cas échéant), 
- enfin, le troisième axe de ma compétence professionnelle, totalement issu de mon expérience, c'est mon aisance dans la gestion budgétaire, puisqu'au delà de l'aspect technique que je mentionnais tout à l'heure, je me suis formé aux techniques comptables et ai monté de nombreux modèles économiques..."

Qu'est-ce que cela change ? Tout :

1- Vous parlez au présent de vos compétences actuelles.
2- Vous répondez à la seule préoccupation de votre interlocuteur, celle de savoir ce que vous pourrez faire DEMAIN au sein de son entreprise, plutôt que de le laisser errer dans votre parcours, un parcours que vous jugez souvent atypique.
3- Vous ne subissez pas et assumez ce que vous êtes, vous assumez votre valeur, sans vous excuser de quoi que ce soit.
4- vous envoyez des messages rassurants, portés vers l'avenir, et non plus vers votre passé.
5- Vous allez droit au but et laissez l'échange s'articuler autour de ce que vous aurez évoqué davantage qu'autour de ce que le recruteur pourrait imaginer.

Cela vaut le coup de s'exercer, et de travailler sur les grands axes de vos compétences issues de votre expérience, non ?

Lire aussi :

L'importance d'échanger des banalités

Conversation phatique

- "Bonjour, ça va ?"

- "Oui et toi ?" 
- "Super, avec un temps pareil !"...

Cette conversation que l'on pourrait échanger à la machine à café, dans l'ascenseur ou en croisant son collègue au détour d'un couloir, ponctue nos journées, de façon tellement banale que nous n'y prêtons plus attention. Pourtant, cette conversation, dite phatique, est essentielle, elle crée le lien et pose l'équilibre d'un échange à venir entre deux personnes.

À l'heure où tout n'est que recherche d'efficacité, de rendement immédiat, de disparition du contact humain au profit d'un investissement temps/argent, rapidement rentabilisé, à l'heure où l'on prône l'inutilité des entretiens de recrutement, que l'on limite les pauses en entreprise, que la gestion du temps est tellement exacerbée, je crois urgent et vital d'entretenir l'échange de banalités dans nos rapports humains. Oui, je sais, "rapports humains" rime mal avec digitalisation....

Cette introduction à l'engagement (ou l'échange entre deux personnes) est fondamentale, elle marque concrètement la disponibilité de l'un envers l'autre, la volonté de reconnaître l'autre en tant que personne et non pas en tant que moyen (ce qui, rappellerons le, est une des conditions du développement de la confiance en entreprise). Reconnaître, en voilà un mot magique tellement prononcé par des salariés en quête de signaux forts de la part de leur hiérarchie et de leurs collègues. "J'ai besoin de reconnaissance...". Et bien justement, la conversation phatique, celle que l'on compare souvent à de l'hypocrisie, du protocole inutile, voire de la perte de temps, est au coeur d'un processus d'humanisation tellement recherché par une majorité. Savoir parler, même de rien.

Savoir échanger des banalités est bien plus important que vous ne l'imaginez
Échanger des banalités

Sincérité et politesse

Lorsque je dis "Bonjour, ça va ?", je m'intéresse vraiment à l'autre, je ne fais pas semblant de l'écouter et suis sincère dans ma démarche. Pourquoi me priver de cette sincérité ? Pourquoi devrais-je me me méfier par avance du risque d'entendre une réponse que je n'attends pas ? Je considère l'échange de banalités comme la manifestation la plus poussée de l'élégance humaine, de la politesse, de l'expression du savoir-vivre, me préservant un temps de toutes ces mini-agressions que j'accepte au quotidien, et dont je ne cherche plus à me protéger. 

Voulez-vous savoir à quelles mini-agressions je pense ? J'évoque la porte du métro qui vous claque sur le visage, de ce vendeur de sandwich qui ne vous regarde pas en prenant l'argent que vous lui tendez, de ce collègue qui part tout les soirs sans dire au revoir, de ces réunions de travail où chacun se demande ce qu'il fait là, les resquilleurs dans les files d'attente, les crottes de chien dans la rue, des pieds posés sur la banquette du train, des salles de réunion jonchées de gobelets vides, la personne âgée qui reste debout dans le bus, les scooters garés au milieu d'un trottoir, des coups de klaxon intempestifs, des grossièretés qui font de moins en moins en sourire, l'exposition aux idées politiques (détestables en plus) de certains... La liste est longue...

Alors oui, la conversation phatique est importante. Jugée inutile, perte de temps, elle nous réhabilite  - à mes yeux - dans notre dignité, ces échanges, simples, mettent de l'huile dans nos relations aux autres, ils facilitent l'échange comme le font les smileys dans un e-mail. Cet échange de banalité nous place dans un rapport de respect et d'équilibre, nous permet justement de réfréner l'agressivité ambiante, comme un sas, une parenthèse nous autorisant enfin à nous délecter d'une parcelle de finesse et de délicatesse. Le "bonjour, ça va ?" c'est une bulle protectrice, un rempart contre l'animalité, une question dont la réponse nous échappe trop souvent et qui mériterait pourtant toute notre attention. C'est une des raisons pour lesquelles, je considère que la compétence première d'un manager, d'un responsable de service, est aussi de savoir conserver l'échange de conversations dites inutiles... cela vaut également pour nos relations personnelles bien sûr !

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* crédit photo Alan Cranshaw


Merde, j'aurais du m'écouter...!

Ecouter son intuition


L'intuition a un gros défaut, elle n'est pas vérifiable immédiatement... Elle se transforme alors chez certains en doute, en hésitation, en attente, en phase d'observation. Nous ne reconnaissons pas dans l'instant, la valeur d'une petite voix (peu audible du reste) et cela est vraisemblablement du à notre éducation, à notre culture. 
Vous souvenez-vous, quand vous étiez enfant, lorsque spontanément vous affichiez une franchise désarmante en posant la question qui tue, en abordant innocemment, le thème tabou de la famille. Souvenez vous du regard noir,  injecté d'éclairs de vos parents, vous suppliant silencieusement de vous taire ou de disparaître sous la table... Cela vous rappelle quelque chose ? 

Eh bien, vous compreniez alors immédiatement qu'entre ce que vous aviez perçu, compris, capté et ce que vous pouviez en faire - comme l'exprimer par exemple - il y avait un je-ne-sais-quoi qui mettait en danger et qui méritait amplement d'être validé par les parents avant d'agir. Ce peut être un début d'éducation, de formatage à ne pas tenir compte de sa petite voix, ou en tout cas, d'émettre très rapidement une série d'alertes pour éviter toute complication.

renforcer son intuition
Ecouter sa petite voix

Aujourd'hui, nous sommes de grands enfants. Des adultes, quoi. Notre petite voix fonctionne toujours, elle capte dans l'environnement des informations que nous étouffons ( au choix) dans ce que l'on appelle : 

"les faits, le réalisme, le cynisme, l'ironie, le manque de confiance, la fatalité, le déterminisme, la peur de nous tromper, le rationnel, la logique, l'esprit cartésien, le monde des bisounours, la névrose, la pathologie, l'incapacité, le non-mérite, la sanction, l'impossibilité, l'incapacité, la dépression, l'obéissance, le conformisme... j'en passe, et des meilleurs !" 

Cela vous dit quelque chose ? 
Pourtant, même si nous n'écoutons pas notre intuition, il nous arrive de la vérifier par la suite et de constater, dépité et légèrement honteux, que l'on avait initialement bien raison... Notre première idée, impression, flash... était la bonne.
Mais alors, sommes nous dépourvus d'intuition ou de capacité à lui faire suffisamment confiance pour l'écouter davantage et en tenir un peu plus compte ? 
Personnellement, j'opte pour la deuxième version, et celle-ci repose entièrement sur l'estime de soi et la connaissance de soi.

Une bonne façon de se familiariser avec son intuition, c'est de la noter, systématiquement, puis de la vérifier, le cas échéant. Cela contraint à reconnaître en soi une véritable capacité à ressentir les ambiances, percevoir l'invisible, entendre l'inaudible... bref, à mettre ses capteurs en éveil et s'en servir !

Vous constaterez peut-être, combien votre petite voix est en harmonie avec ce qui est essentiel pour vous, comme vos valeurs par exemple... oh, pas celles que votre éducation vous demande d'appliquer à la lettre, non, non, les vôtres ! Celles qui n'entrent pas dans le jugement du bien et du mal ! Les vôtres, celles que vous suivez instinctivement parce que c'est plus fort que vous... celles qui parfois se contredisent (comme la générosité et l'attirance pour le résultat), celles qui nécessitent une bonne dose de sagesse et d'acceptation pour les vivre pleinement et les honorer. Connaissez-vous vos valeurs ? Tout ce qui vous guide, et qui créé le stress ou le sentiment de confusion lorsque vous leur tournez le dos ?

L'intuition n'est rien d'autre que la reconnaissance de tout ce qui vous anime, de ce que vous êtes, de tout ce que vous captez. Alors dans ce cas, suivre son intuition, c'est exercer son intégrité la plus totale et rester fidèle à soi, à ce qui compte vraiment, sans craindre de se tromper, ni de subir le regard des autres... 
Envie de tester ? Notez dans un beau carnet tout neuf toutes les impressions qui vous traversent, vous aurez rapidement l'occasion de les vérifier. Chiche !

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