Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Bon Noël !

Je vous souhaite un beau Noël, plein de douceur et de joie ! Profitez de vos proches, de ces instants de partage, une trêve dont il faut savoir se saisir, pleinement, totalement sans autre pensée que celle d'en profiter. 


1000 pensées vous sont adressées, je suis chaque jour touché par vos encouragements et vous porte très haut dans mon coeur.

Haut Les Coeurs !!!

Le premier jour du reste de ta vie

"N'importe quoi ! Je n'y crois pas une seule seconde à la fin du monde qui nous emportera tous dans la journée... Ils m'amusent tous ces gens qui angoissent, quelle drôle de société. Bon, et puis admettons que la fin du monde soit pour aujourd'hui, cela ne m'arrangerait pas, je n'ai pas encore réalisé le millième de mes envies ! "

Quel paradoxe, vous ne trouvez pas ? Il arrive que l'on attende la fin d'un cycle, d'une période, d'une situation pour mesurer combien l'on aurait aimé réaliser certaines choses, changer de profession, d'employeur, de ville... 
Quel gâchis, vous ne trouvez pas ? Bien entendu, chacun fait ce qu'il peut, chacun se débrouille avec ses moyens, on se "dépatouille" pour faire de nos vies quelque chose de pas trop mal. Pourtant, le sentiment d'avoir tant de choses à faire, à réaliser nous revient de temps en temps à l'esprit, surtout à l'heure des bilans.

"Dis donc, c'est pas très gai tout ça !". Ben si, c'est chouette d'avoir l'occasion de se poser 5 minutes et de se dire que si l'on échappe tous à cette fin du monde ou toute autre forme d'un arrêt de cycle, alors, peut-être sommes-nous au "premier jour du reste de notre vie" (j'adore ce titre). Et vous, qu'allez-vous faire de votre vie à partir de demain ? Savez-vous ce que vous pourriez faire maintenant, vous emparer d'une feuille et d'y lister, comme ça, une cinquantaine d'objectifs de vie, de choses que vous souhaiteriez acquérir, apprendre, expérimenter, des voyages, des unions, des lectures, des rencontres, des émotions, des dons, des actions bénévoles, une profession, des études... Soyez spontané, un peu comme si le jour de la fin du monde, vous vous disiez, "bon sang, j'aurais du faire ça ou prendre telle décision.. "et n'attendez plus l'instant de regretter pour penser à vous !

Joyeux début de votre monde !

Suis-je bien dans mon job ?

Bien dans mon job


Voilà une question de riche aux yeux de certains, comme je l'entends parfois... Pourtant, c'est une vraie question, essentielle, suis-je à côté de la plaque (remplacez plaque par "moi" et vous verrez l'effet!) ou bien positionné, à ma place, en phase avec ce que je suis, l'idée que je me fais de ma vie...

Evidemment, cette question s'adresse à tous ceux qui ont un emploi, je le reconnais. Néanmoins, souvenez-vous de Gérard, et vous constaterez qu'elle peut nous concerner tous, quelle que soit notre situation.

Le coaching permet d'évaluer un champ bien plus large que celui des compétences. Il abordera vos capacités personnelles, vos ambitions, tout ce qui vous fait vibrer, fait sens. Il s'attachera également à observer avec pragmatisme et réalisme la situation rencontrée, ici et maintenant. Dans ce contexte, je vous assure que la question n'est plus un luxe mais qu'elle doit parfois être posée et observée pour mettre en place les conditions de survie (disons les choses comme elles sont) les plus solides qui soient.

Je vous propose quelques éléments pour que vous puissiez entamer une réflexion sur votre situation. Êtes-vous prêt ? : 

1- Si vous commencez à vous poser cette question dans les mois (moins de 24) suivant votre intégration alors, il est temps de considérer votre avenir dans le job que vous occupez. Observons la situation : avez-vous le sentiment d'avoir fait le tour de la question ? Que continuez-vous à apprendre ? Progressez-vous ?

2- Avez-vous lancé des perches à votre employeur pour qu'il vous propose d'autres challenges ? Vous emparez-vous de tous les travaux possibles, projets pour assouvir votre soif d'activité ? Avez-vous faim de travail, de stimulations en tout genre ?

3- Êtes-vous heureux chaque matin d'aller travailler ou vous lamentez-vous, l'estomac noué devant votre biscotte, retardant le plus possible votre départ pour une journée sans goût ? Votre emploi est-il compatible avec votre projet de vie ?

4- Vous posez-vous régulièrement la question de savoir si vous devriez ou non quitter votre emploi ? C'est le signe d'une lassitude rongeante, anxiogène.

5- Parvenez-vous à compenser totalement le vide ou le manque créé dans votre job grâce à d'autres aspects de votre vie personnelle ? Une soupape vous permet elle de libérer TOTALEMENT ( et pas juste un peu) la pression qui vous habite ?

6- Vous sentez-vous en position d'exploiter tout votre potentiel ? Ou bien en avez-vous sous la pédale (sous le coude quoi..). En gros, avez-vous le sentiment de vous économiser et de gâcher tout ce beau potentiel qui est en vous ?

7- Avez-vous les moyens de vous poser cette question ? Votre conjoint est-il(elle) dans une situation tendue ? Quelle est votre marge de manoeuvre ? Il est bon parfois de s'assurer de l'impact d'une décision radicale touchant vos revenus ou activités.. vous ne croyez pas ?

8- Êtes-vous challengé dans votre emploi ? Votre direction, votre management vous tirent t'ils par le haut ? Existe t'il des perspectives d'évolution, intellectuelle, matérielle ou autres ? Vous mettez-vous de temps en temps en danger ? Continuez vous d'avancer en zone inconnue ?

9- Votre salaire est-il à la hauteur de ce que vous produisez...? Une question qui fâche, mais un emploi sous payé est souvent un emploi à haut turnover. Que font les concurrents ?  Les systèmes de reconnaissance autres que verbaux vous permettent-ils de vous satisfaire de la situation rencontrée ?

10- Changer de job signifie-t'il juste changer d'employeur ? Ou laisse t'il présager d'un changement radical d'orientation, la mise en place d'une formation, etc..

Voilà 10 questions qu'il est bon de se poser de temps en temps, pour vous engager davantage dans votre emploi et reconstruire une passion autour de vos activités. 
Des questions à se poser pour prendre un peu de distance et relativiser.. ou décider. Ces questions sont loin  d'être anodines, n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez approfondir ces réflexions, je constate chaque jour qu'elles sont au coeur de nos existences et qu'il est bon de les aborder en conscience pour se (re)mettre en mouvement.
A bientôt !

La rencontre avec un recruteur en 5 points

Rencontrer un recruteur


Le CV, c'est une chose... Un peu comme un passeport, s'il est pertinent, vous conduisant à l'entretien. Pourtant, vous n'êtes pas un CV, enfin je vous le souhaite, vous êtes infiniment plus riche que les quelques informations synthétiques disséminées de ci de là dans votre document de présentation. C'est plutôt une bonne nouvelle, non ?

Pourtant, même s'il constitue le trait d'union entre vous et le recruteur, ce dernier ne se décidera jamais sans avoir échangé un minimum avec vous et, dans la plupart des cas, vous avoir rencontré. Vous me voyez venir, la décision ne dépend plus de la tête de votre CV mais davantage de vous, de ce qui est en vous, et rien d'autre...

rencontre avec un recruteur
Rencontre avec un recruteur


Je vous propose plusieurs éléments de réflexion pour optimiser cette rencontre :

Ben oui, ce qui fait votre unicité, c'est vous et rien d'autre. Pas la peine de jouer la comédie, de faire semblant, livrez ce que vous êtes, ce en quoi vous croyez en orientant toute votre attitude autour de ce qui fait sens pour vous, de vos valeurs. Savez vous que vos valeurs ont toujours eu un lien avec vos décisions, changements d'orientation, vos postures... C'est une base, solide, sur laquelle pourra également s'appuyer le recruteur, histoire de valider que ce qui vous anime correspond bien à l'idée générale de la politique de l'entreprise. Serez vous en mesure de suivre avec enthousiasme ou le plus naturellement possible, la vision de l'entreprise ? Cette perspective est vivement recherchée par l'entreprise, je pense que vous en conviendrez.
Le travail sur ses valeurs n'est pas complètement évident, il nécessite une belle dose de réflexion et d'introspection pour dépasser les valeurs sociétales ou culturelles et aller à VOTRE essentiel. Oui, le vôtre !

2- Vos capacités.

Comment vous débrouillez vous dans un contexte spécifique ? Êtes-vous en mesure de réfléchir rapidement, de vous poser les bonnes questions ? Nous ne sommes pas forcément dans l'étude du comportement mais bien dans la façon dont vous gérez les évènements pour passer au suivant. Êtes-vous agile ? Relevez-vous les challenges ? Êtes-vous en position d'apprendre; d'évoluer.. bref, en avez-vous sous la pédale ? 
Sachez que ces capacités se travaillent, elles font appel à des ressources, les vôtres tout d'abord (concentration, curiosité, résilience...) mais aussi à celles des autres (expertise d'un professeur, d'un mentor, d'un coach, d'un consultant, comptable, etc...). 

3- Votre préparation.

Alors là, je ne cesse de défendre l'attitude et l'efficacité du candidat ayant postulé par VRAIE motivation, parce qu'il maîtrise son projet professionnel, parce qu'il connaît ses compétences, les prouve, parce qu'il sait à qui et pourquoi il envoie sa candidature (l'opposé d'une candidature automatique).. Parce qu'il possède suffisamment d'informations sur l'entreprise ou le secteur d'activité ciblé, parce qu'il s'est renseigné sur l'évolution des pratiques de son métier. Un recruteur retiendra plus facilement et naturellement un candidat s'intéressant à l'entreprise - vous en conviendrez, n'est-ce pas ?

4- Vos motivations.

Ce qui vous motive, c'est ce qui vous fait bouger.. littéralement. Alors justement, qu'est-ce qui vous fait bouger ? Rien ? Ou quelque chose de plus profond, de spécifique parce qu'il répond à la carte de votre territoire, selon votre culture, éducation, etc... Votre projet de vie en somme... Vous le savez, je pense qu'un vrai recrutement réussi passe par une question toute simple, une question que devrait se poser chaque recruteur : "mon projet d'entreprise répond il aux motivations exprimées de ce candidat?" (vous remarquerez que le contraire est plus souvent cité en exemple : "comment ce candidat répond il à mon projet ?", question, qui de mon point de vue n'apporte rien de concret et de durable.. question de posture en somme).

5- Vous.

La différence entre un excellent chargé de communication (par exemple) et vous : c'est vous ! Toute votre histoire, votre parcours, vos choix, vos filtres de compréhension et de perception, tous ces éléments qui vous rendent unique. L'unicité, la singularité, la spécificité de votre personne, voilà sans doute ce qui marque la différence. Considérez l'entretien comme autre chose qu'un interrogatoire mais ayez envie de partager, de vous faire connaître, d'échanger, c'est probablement la clé d'un entretien réussi.

Besoin de faire le point sur certains de ces points ? N'hésitez pas à me contacter, quelques séances de coaching permettent d'identifier les points clés sur lesquels vous bâtirez votre démarche. Haut les Coeurs !!!

Café Coaching - Paris - 12 et 13 décembre



Bonjour à tous !

J’organise un nouveau « Café Coaching » les 12 et 13 décembre en plein coeur de Paris. Je vous invite à venir me rencontrer à l’occasion d’un rendez-vous individuel d’une heure, entretien au cours duquel, nous explorerons votre situation et validerons vos objectifs personnels et/ou professionnels.


Si le coaching vous tente, je vous propose de le tester simplement, sans aucune autre forme d’engagement qu’une participation financière de 39 euros TTC. C’est l’occasion de se poser et d’examiner avec bienveillance les axes d’amélioration ou de clarification de vos projets.


Bien entendu, vous pourrez, si vous le souhaitez, en profiter pour travailler avec moi sur vos documents de candidature.

Dès réception de votre réservation, je vous communiquerai le lieu ainsi que les différents créneaux horaires encore disponibles.



N’hésitez pas à me contacter par e-mail pierredenier@hlc-conseils.com pour tout renseignement complémentaire,

A bientôt et Haut Les Coeurs !!!





Passer à côté de soi...

Quand un client me dit :"je passe à côté de quelque chose...", je lui demande alors : "à côté de quelque chose ou à côté de toi... ?"

Quelles informations pour bien se préparer ?

Vous avez travaillé sur votre projet professionnel et êtes en mesure de dresser le portrait robot des entreprises qui vous intéressent. Bravo ! Etape suivante, lister les entreprises auxquelles vous enverrez vos candidatures qu'elles soient spontanées ou non. Une enquête minutieuse vous attend, celle de conforter vos envies avec l'environnement de l'entreprise ciblée.. tout un programme.
C'est ce que l'on appelle la connaissance ou la reconnaissance de votre futur environnement, vous permettant de détecter l'intérêt ou non, de postuler auprès de telle ou telle entreprise.

Votre candidature est partie, et soudain, chic, le téléphone sonne, vous êtes convoqué à un entretien de recrutement ! Yahoo !! (ce billet n'est pas sponsorisé hein !)

C'est maintenant que tout commence, il va falloir marquer la différence et vous positionner en tant que spécialiste, ressortir (ou aller chercher, c'est selon) les informations collectées afin de savoir globalement où vous mettez les pieds pour :

- Être, le cas échéant, en position de choisir consciemment, plutôt que de subir.
- Développer un échange équilibré avec le recruteur.
- Vous comporter comme un professionnel qui ne laisse rien au hasard.
- Lister les questions que vous poserez au recruteur pour compléter votre connaissance de l'entreprise.

Commençons par le début, par le plus simple. 

1- Les recherches sur internet, incontournables, tout y est ou presque, du site corporate en passant par les différents services d'analyse comme score3.fr, societe.com, kompass.com. Vous trouverez des éléments importants sur l'entreprise en elle-même, son évolution, ses valeurs, le message dominant son intervention. Vous déterminerez avec précision l'évolution de son chiffre d'affaires, son résultat et serez par conséquent en mesure de demander quelques explications (après tout, rejoindre une entreprise dont le CA ne cesse de diminuer, mérite quelques explications, non ?). Vous déterminerez aisément la cartographie du visible en veillant à détecter son évolution d'activité, ses résultats et son offre.

2- Ensuite, il conviendra de dépasser ce niveau sommaire pour renforcer votre degré de connaissance : quelle image souhaite véhiculer l'entreprise convoitée. Quelle est sa position sur le marché et quel discours défend elle auprès du public. Ces informations seront issues d'articles de presse, d'une veille plus approfondie sur certains de ses responsables, ce qu'ils expriment, leur vision, leur stratégie. La presse sera alors votre meilleure amie, presse locale, nationale ou professionnelle. Les syndicats de métier constituent également une très bonne source d'information, que je vous invite du reste à contacter par téléphone, ils coopèrent assez facilement en général.

3- Une source d'information essentielle provient des fournisseurs, selon les secteurs d'activités, les partenariats affichés, il convient de "mailler" les principaux intervenants du secteur pour ressentir l'ambiance, les enjeux, l'autonomie éventuelle de votre cible. Personnellement, je ne connais pas mieux qu'un salon professionnel pour obtenir des informations sensibles sur le secteur d'activité. Vous trouverez sur tous les sites internet de salons professionnels, des listings de fournisseurs potentiels, des contacts, des liens internet fournissant une multitude d'informations complémentaires vous resituant dans un contexte économique auquel vous n'appartenez pas forcément.

4- Qui sont les concurrents directs et indirects de l'entreprise qui vous convoque...? Bonne question n'est-ce pas ? Que font-ils, quelle est pour les principaux, l'évolution de leur activité, positive ou négative ? Comment présentent-ils leur offre, leur point fort, faible...? N'oublions pas que lorsque vous serez en poste, quel que soit votre poste du reste, vous évoquerez chaque jour les prouesses de vos concurrents, ainsi que leurs parts de marchés, perdues ou gagnées!

5- Et leurs clients, qu'en pensent-ils ? Le service est-il correct, les délais de livraison honorés... les promesses tenues.. Pour obtenir ces informations, rien de tel que de questionner ceux que vous aurez détectés (et oui, vous obtiendrez des réponses auprès d'un service logistique ou achats) ou bien encore de questionner directement les plus grands distributeurs d'informations que sont les commerciaux. Comment se passent les ventes, "ce n'est pas trop dur en ce moment" ? Peut-être avez vous déjà joué au client mystère sur un salon professionnel (oui, encore une fois..) mais les commerciaux sont en général intarissables sans jamais vous demander qui vous êtes (vous remarquerez combien est importante la construction d'un projet professionnel pour aller chercher en amont les informations nécessaires, nous sommes bien dans la maîtrise plutôt que dans la réaction !).

6- Enfin, dernier point, n'oublions pas de rechercher les informations dans notre propre réseau, d'abord chez nos contacts directs qui sont ou seraient eux-mêmes connectés aux clients et/ou fournisseurs de l'entreprise cible, avec un peu de chance, vos contacts seront connectés (mais un peu plus que connectés pour que l'information fasse sens) à des collaborateurs de l'entreprise cible. Encore une fois, cela implique d'avoir identifié en amont son projet pour construire un réseau répondant à nos attentes ! Les informations intéressantes concerneront essentiellement la cartographie de l'entreprise et la connaissance - de l'intérieur - du circuit décisionnel.. ben oui, c'est toujours utile de savoir qui décide !

J'ai bien conscience que la préparation - à ce point - de vos candidatures pourrait rebuter quelques candidats. Ce n'est pas un drame, le peu d'informations que vous collecterez en suivant ces schémas vous démarqueront de toute façon de tous ceux (l'immensissime majorité) qui n'ont rien préparé. "Visez toujours la lune, car même si vous la manquez, vous atterrirez parmi les étoiles" O. Wilde
Gardons à l'esprit que si vous visez un secteur d'activité en particulier, vous aurez beaucoup d'informations communes qui concerneront chacune des entreprises cibles.

Enfin, pour ceux qui en doutent encore, ces méthodes sont tout droit inspirées des techniques d'efficacité commerciale et de la formation que je délivre aux entreprises (si cela vous intéresse, rendez-vous ici !). A bientôt

Un lien qui fait sens

Nous abordions récemment le thème de la vocation, ou plutôt celui de l'absence de cette dernière chez des candidats en quête de sens à leur vie professionnelle. Observons aujourd'hui une deuxième catégorie de personnes, ceux qui ont eu une vocation et qui ne l'ont jamais assouvie. Je m'appuie sur une étude* de l'Express, relatant les métiers favoris que vous envisagions d'embrasser lorsque nous étions enfants. 

Par vocation, j'entends un projet de jeunesse, un appel irrésistible, quel qu'il soit, une idée fixe que vous avez eue en tête un certain nombre d'années, si possible durant votre adolescence. Ce projet faisait sens, répondait à vos attentes personnelles, assouvissait un besoin, une envie, vous faisait rêver, "kiffer" quoi...

A quoi rêviez-vous...? Quelle était votre envie avant de devoir choisir (ou renoncer), comment vous projetiez-vous dans le monde professionnel, quel statut, quelle place, quelle utilité (pour vous d'abord puis pour les autres) ? Cette question n'a rien d'anodin, elle renvoie parfois à une frustration, un regret, un petit goût d'inexploré, resté en suspens, comme des occasions ratées dont on ne saura jamais si elles étaient intéressantes ou non. Cette question peut également renvoyer à la futilité, à la légèreté d'antan, aujourd'hui largement pétrie de réalisme ou de pragmatisme. Elle renvoie enfin aux valeurs qui vous animaient, celles que vous épousiez spontanément, là comme ça, sans réfléchir, avec tout le recul que vous apporte aujourd'hui votre vision d'adulte. Et là, ça devient largement plus intéressant.
Au fond, en quoi vous reconnaissez-vous dans le gamin que vous étiez auparavant...?

Cette question peut être un bon point de départ d'une réflexion plus profonde : j'en suis où ? Et maintenant, dans quelle direction est-ce que je souhaite aller ? Et bien justement, le "j'en suis où" pourrait se travailler de la même façon : dans mon métier d'aujourd'hui, quel statut, quelle place, quelle utilité suis-je en mesure d'exprimer ? Auquel(s) de mes besoins, ma fonction actuelle me permet-elle de répondre? Bien entendu, le besoin matériel et ce qui en découle, mais dans quelles proportions, largement, pas assez, suffisamment...? Quelles valeurs suis-je en mesure d'honorer au quotidien dans ma fonction (ce sont peut-être des valeurs d'originalité, d'efficacité, de douceur, de sociabilité, de pouvoir, d'argent...etc, etc...) mais quelles sont-elles exactement ?
Bon, ok, cette réflexion prend un certain temps et nécessite une belle introspection !

Maintenant que nous avons observé ce qui nous animait dans notre jeunesse mais également ce que nous sommes devenus aujourd'hui, peut-être serait-il utile de jeter quelques passerelles entre les deux états (l'un projeté, l'autre réel) et de valider quels sont les liens entre les deux métiers. Vous serez peut-être surpris de détecter beaucoup de liens entre deux métiers différents. Ces liens sont probablement à la source de ce qui vous anime, votre truc, votre différence, un fil rouge donnant une structure à votre parcours, aussi atypique soit-il.

Un exemple, adolescent, je rêvais de parcourir le monde pour y trouver des pierres précieuses, c'était mon truc, un goût de l'aventure, l'exotisme du baroudeur, le bourlingueur évoluant dans les mines et dans les salons de réception, une curiosité insatiable et déterminé à découvrir l'exception... Pas d'enjeu financier à ce stade ! 
Vous connaissez la suite je n'ai jamais trouvé (ni cherché !) la moindre pierre précieuse, j'ai commencé à travailler en forêt tropicale en tant que prospecteur de bois puis j'ai voyagé un peu partout dans le monde en tant que directeur des ventes et enfin, je découvre chaque jour les merveilles de compétences opérationnelles, fonctionnelles et humaines que vous recélez, vous qui lisez ces lignes... 
Alors même si le lien entre "aventurier" partant à la recherche de pierres précieuses et le métier de coach que je pratique aujourd'hui ne semble pas, comme ça à première vue, évident, il existe finalement un "je ne sais quoi" qui aujourd'hui me conforte dans la direction que je veux suivre, un lien qui fait sens, selon ma carte personnelle, selon mes filtres, selon ma culture... Trouver ce "je ne sais quoi", c'est l'exercice que je vous propose de tester sur votre propre parcours. 

Tenez moi informé de vos réflexions !

Bien aborder un salon de l'emploi en 4 points

Je ne compte plus le nombre de salons de l'emploi auxquels je participe, rencontrant de nombreux candidats, jeunes et moins jeunes, spécialistes ou non, tous ayant en commun la recherche d'un nouvel emploi.
Je remarque systématiquement deux catégories de candidats :
1 - Ceux qui viennent pour la première fois sans trop savoir ce qu'ils y trouveront,
2- Les autres qui viennent pour la seconde fois, prêts à ne pas répéter le manque de préparation de leur dernière visite...

Bref, la préparation du candidat est le réel élément qui marque une différence sur un salon de l'emploi. "Ben oui, mais quel genre de préparation ?" me direz-vous. Bonne question.

Tout d'abord, l'attitude, celle qui distingue le visiteur à l'improviste de celui qui vient dans un but précis. Cela passe forcément par l'image et par une tenue professionnelle appropriée. Evitez la tenue de sport, les vêtements casual et préférez celle, plus passe partout dans cet environnement, de la tenue sobre et adéquate à l'entretien de recrutement (lire l'article sur la tenue et l'entretien de recrutement).

Ensuite, ce qui distingue un candidat d'un autre, c'est sa capacité à présenter simplement ce qu'il est et ce qu'il recherche. La technique du pitch par exemple constitue un bon point de départ, mais également celle d'une préparation dans ses moindres détails vous ayant amené à définir votre projet professionnel, les cibles qui peuvent y répondre et les attentes des recruteurs potentiels.

Le point crucial réside dans la préparation de vos entretiens : qui voulez vous rencontrer et pourquoi ? Vous n'aurez vraisemblablement pas le temps de rencontrer chaque exposant, aussi pourriez vous contacter l'organisateur et obtenir la liste des professionnels présents afin de lister ceux qui répondent à vos attentes. Ensuite, inspirez-vous largement de votre projet professionnel pour "enquêter" sur les participants, quelles sont leurs perspectives, santé financière, plans à long terme, climat social... tout ce qui contribue à valider qu'ils soient - ou non - les entreprises pour lesquelles s'engager fait sens. Souvenez-vous, je défends l'idée du candidat "chasseur d'entreprises" et non l'inverse !

Dernier point, pensez à collecter les documentations des exposants, cartes de visites - y compris de candidats (n'oubliez pas que nous sommes tous entre deux jobs !), tout ce qui contribue à constituer votre base de données pour de prochaines rencontres ou plus simplement pour les partager à votre réseau. Collecter les contacts, vous donnera l'occasion de les solliciter sur l'ensemble des médias sociaux, de les remercier personnellement après une rencontre, même brève et puis d'alimenter votre "ERM" (employers relationship management..) - je reviendrai sur ce point. A défaut de solliciter, n'oubliez pas d'emmener de quoi noter les infos glanées de ci de là mais aussi de quoi distribuer... comme une bonne liasse de CV.

A bientôt et restez à l'affut des prochaines rencontres autour de chez vous, toutes les pistes sont bonnes pourvu que l'on sache exactement ce que l'on souhaite trouver !

L'énergie pour soi, ça fait sens !

Concilier vie pro et vie perso


Je suis frappé par ce que j'observe chaque jour, me laissant songeur, perplexe quant à notre rapport au monde professionnel. Un de mes clients travaille aujourd'hui sur son rapport au temps, et la difficulté qu'il éprouve à concilier vie personnelle et vie professionnelle, l'engageant dans une vie affective parfois complexe, et très rarement satisfaisante.

hyper équipé professionnel - sous-équipé personnel
Equipement connecté - Breitling

Hyper équipé pour la vie professionnelle


Cadre, il évolue dans une entreprise saine, respectueuse de ses collaborateurs et enchaîne, chaque jour, les réunions de projets, les reporting (allégés), conférences, déjeuners ou dîners d'affaires, il pilote son activité avec de nombreux moyens, en mode projet, CRM, Blackberry, sa tablette truffée d'applications qui lui permettent de mesurer chaque jour l'avancée de ses résultats, l'accomplissement des objectifs, les taux de satisfaction de ses clients, les retours sur réseaux sociaux... bref, il est hyper équipé pour conduire toute son activité avec une précision redoutable, envahissante - parce que cet hyper équipement fonctionne également depuis son domicile (son salon, ses toilettes ou sa chambre à coucher) ou son hôtel d'un soir. Bon, jusque là, je pense que nous sommes assez nombreux à nous retrouver dans cette description devenue, il faut bien le reconnaître (ou ouvrir les yeux) banale.

Cet homme, Julien, connait par coeur, chaque ligne de son budget de fonctionnement, chacun de ses KPI (quelle horreur cette abréviation), sa performance, il la maîtrise, totalement. Il déroule et me présente brillamment son projet au sein de l'entreprise, les actions, la stratégie qu'il compte développer... Waouh, quel homme ! Il connait tout sur tout, incollable, une vraie encyclopédie sur pattes.

Sous-équipé pour la vie personnelle


Pourtant, lorsque je le questionne sur ses projets personnels, c'est le néant, rien, pas de perspective, lorsque je le questionne sur son environnement personnel, matériel, notamment, rien, pas de données, quelque chose d'approximatif qui tend à le plonger régulièrement dans une zone d'inconfort parce que les crédits sont loin d'être remboursés... La maîtrise de son budget personnel n'a rien à voir avec celle, autrement plus technique, de son environnement professionnel. Il pilote son budget à vue, à la "vas-y comme j'te pousse".

Où est-ce que je veux en venir ? Je me dis chaque jour que si l'on investissait autant d'énergie dans la réalisation d'objectifs personnels, vous savez, ceux qui font sens, ceux qui offrent les perspectives de vie, et bien, il n'y aurait pas grand chose qui résisterait à cette force canalisée. Heureusement, j'en ai quotidiennement la preuve, notamment lorsque je rencontre des stagiaires motivés et heureux de mettre en place un certain nombre d'actions lors de nos rencontres espagnoles.
Encore une fois, définir son projet professionnel, c'est aussi observer son projet de vie (tant dans la performance que dans l'épanouissement que l'on en attend) pour ensuite y investir toutes les ressources disponibles (en soi et ailleurs). Ne sous estimez pas votre capacité à atteindre un vrai projet professionnel, ayez confiance !
Allez, Haut Les Coeurs !!! ... comme on dit par chez moi et n'hésitez pas à me contacter si vous  souhaitez déterminer ou avancer sur VOTRE projet personnel.

Lire aussi :
- L'illusion du gain de temps


Le CV est l'un des derniers espaces de liberté

Vous savez quoi, je vous invite à vous battre pour que la mort du CV ne soit pas inéluctable... Tadam...
Voilà une accroche forte, n'est-ce pas ? Je vais vous dire pourquoi nous devons faire en sorte que le CV  existe encore dans les années à venir : il est l'unique fenêtre de liberté qui reste au candidat. Rien que cela.

Evidemment, je ne m'intéresse pas à la forme du CV. Qu'il soit sur papier, mail, pizza, vidéo, carte de visite, set de table, poster 4 par 3, chocolats, teasing, etc....  il reste un CV dans toutes ses options, mais maintenant que vous me connaissez un peu, il demeure une déclaration d'intention. "Moi candidat, j'ai bossé sur mon projet professionnel, je sais ce que je veux, je connais mes marges de manoeuvre, j'ai ciblé - en conscience- les entreprises qui m'intéressent et je te choisis, toi, entreprise truc parce que tu corresponds à ce que je recherche et que je peux t'apporter quelque chose" Voilà la déclaration d'intention, spécifique, unique, celle que l'on n'automatise pas. Sauf pour coucher un soir.

Pensez vous être en mesure d'exprimer aussi librement vos intentions sur un profil Viadeo, LinkedIn ou Facebook, là, comme cela, devant tous vos contacts, en remplissant un formulaire figé, qui répondra de la même façon à tous ceux qui viendront sur votre page ? Je reconnais l'utilité de l'outil pour les recruteurs, mais bon sang, on a le droit d'être autre chose que les cases dans lesquelles on nous colle ! Au fond, je déteste l'idée d'être un pantin que l'on placerait au gré des besoins dans telle ou telle catégorie parce que mon profil exprimera de façon constante un élément plutôt qu'un autre. Je défends l'idée que le CV est l'outil le plus efficace pour changer de parcours, évoluer, décider, argumenter, mettre en avant les compétences qui correspondent à telle entreprise, tel secteur d'activité, tel métier, c'est également l'outil le plus efficace pour prendre son avenir en main (je veux dire dans ses propres mains !).

Je défends ardemment le CV dont la rédaction est, pour beaucoup de candidats, un cauchemar, pourtant, en regardant de plus près, la liberté la plus totale vous est permise dans sa conception, son contenu, sa forme, pour exprimer ce qui vous différencie et fait sens, pour marquer votre adéquation entre un poste précis et votre profil, selon votre regard, votre interprétation... 
Je n'aime pas l'idée d'un monde standardisé dans lequel, un bon candidat pense comme ci ou comme cela, remplit comme ci ou comme ça son profil, fait tout comme il faut pour éventuellement, être repéré par une entreprise qui le "pêchera"... Ce n'est pas le type de société que je souhaite pour mes enfants, je ne souhaite pas qu'ils espèrent leur chance mais je préfère largement qu'ils mettent tout en oeuvre pour provoquer la chance, leur chance d'être recruté par une entreprise qui les fait vibrer. Vive le CV !

Nom de fichier !

Je reçois des dizaines de CV chaque jour, parfois accompagnés d'un message, parfois seuls. Par courrier postal, internet, mais également en PJ sur mon mobile. Tous les formats y passent, du word au PDF bien sûr, en passant par des formats plus exotiques comme une note partagée sur Evernote, ou bien une photo de CV en JPEG, une vidéo... Bref, j'ai testé absolument tous les supports (sauf sur pizza) et je constate quotidiennement l'extrême créativité de bon nombre de candidats, nous en avons déjà parlé sur ce blog.

Vous imaginez bien qu'une autre forme de diversité s'exprime au travers des supports choisis... c'est celle des noms de fichiers. Du "1.doc" au "réponse a l'annonce 32712 - RH évolution - poste de contrôleur de gestion.pdf" en passant par "MachinTRUC cv directeur des ventes.rtf" contenant un CV de responsable marketing, il y a, je le pense, une réflexion à mener autour du nom des fichiers envoyés.

Tout d'abord, puisqu'il s'agit d'une pièce jointe destinée à être archivée et facilement retrouvée, je recommande vivement d'y mentionner votre prénom et votre nom (ou plutôt votre nom, puis votre prénom), après tout, n'importe quelle recherche s'effectuera d'abord par votre nom... et pas par "CV" !

Vous le savez maintenant, je ne crois pas aux candidatures automatiques, aussi, vous proposez vos services aux entreprises qui correspondent à vos critères, selon des projets qui font sens et pour lesquels votre posture est cohérente (relire : "définir son projet professionnel"). Vous aurez donc rédigé plusieurs  CV, chacun adapté à un environnement, à une piste d'emploi, une piste bien spécifique. Puisque j'envisage le CV comme l'un des outils les plus libres qui soient de support de communication, je vous encourage à exprimer la spécificité de votre approche dans le titre du document. 

Aussi, prenons un exemple concret, si vous êtes Madame Martine Truc, et que vous présentiez votre candidature au poste de chef de projets auprès de l'entreprise Machin, alors, vous sélectionneriez dans votre ordinateur votre CV "chef de projets", dédié à la mise en avant de compétences spécifiques et adaptées et à l'illustration de votre expérience professionnelle selon cet angle, vous lui apporteriez éventuellement quelques modifications et au moment de l'enregistrement pour le joindre à votre candidature, vous le pourriez le nommer : "TRUC Martine - Entreprise MACHIN - date". Rien de révolutionnaire, je l'admets, en revanche, il y a là le début d'une réflexion sur le classement de vos candidatures qui impactera forcément votre énergie ! Haut Les Coeurs !!!


Adopter des horaires de bureau


Pour rester connecté au monde qui nous entoure, rien de mieux que de vivre au rythme de ce même  monde... et le plus simple consiste alors à adopter soi-même les heures de bureaux à ses propres journées. Pourquoi cette réflexion ? Parce que je reçois beaucoup trop de messages (très) nocturnes de personnes en recherche d’emploi, des courriels envoyés entre 1 heure et 4 heures du matin.

Je m’inquiète pour votre santé, votre sommeil, figurez-vous ! Nous évoquions récemment ce sentiment de solitude contre lequel je vous invite à farouchement vous battre, néanmoins, ne vous enfermez pas dans un rythme décalé, où la nuit, les yeux rougis par l’écran terne de l’ordinateur, vous errez de sites en sites, à la recherche de quelque chose à quoi vous raccrocher. Vaste programme !

Non, non et non, sachez décrocher ! La nuit surtout, reposez vous, et si vous dormez mal, utilisez vos insomnies pour lire, écouter de la musique, manger un morceau de chocolat, vous bichonner un peu, vous le méritez ! Mais n’allumez plus votre ordinateur, sinon vous entrerez dans un cercle infernal, celui d’analyses systématiques d’informations qui se croisent, se télescopent et reviennent sans fin vous hanter, même la journée.

Rassurez-vous, vous ne raterez pas l’annonce convoitée, elle sera dès la première seconde de son existence dans votre messagerie parce que vous aurez créé des alertes sur tous les sites d’emploi. Arrêtez de culpabiliser, votre recherche d’emploi vous occupe toute la journée, c’est déjà pas mal ! Vous ne croyez pas ?

Quelles sont vos qualités ?


Et si nous regardions de plus près vos qualités ? Ça vous va ? Vous me suivez ?
A la question, quelles sont vos qualités, attention à ne pas vous lancer dans un long monologue, énumérant un chapelet sans fin d’adjectifs, de superlatifs. Soyez raisonnable et tranchez dans le vif ! Deux, trois qualités majeures suffiront… si, si, pas plus.

Certaines qualités reviennent plus souvent que d’autres. Ainsi le nombre de personnes perfectionnistes crève les plafonds de nos statisticiens, un esprit rigoureux ou têtu ("je sais ce que je veux !") est également au top des sondages.

Et pourquoi ne pas aborder des thèmes qui montreront votre capacité à vous intégrer dans une équipe (j’ai l’esprit d’équipe, enthousiaste, je sais me faire apprécier de mes collègues, sympa, d’humeur égale, courtois, respectueux), votre capacité à gérer des situations complexes (pragmatique, posé, logique, inventif, esprit de synthèse).
Vos capacités commerciales : sens de l’écoute, de l’observation, curiosité (c’est un vilain défaut !), votre sens du résultat, de la performance.

Par ailleurs, vous pouvez amener la conversation sur vos qualités managériales : prise de décision, sens de l’équité, loyal envers votre entreprise, intègre et honnête, travailleur, de culture participative.

Enfin, à la question « que disent vos amis de vous », répondez que l’on peut compter sur vous, vous êtes quelqu’un d’agréable, de solide, de fiable, un ami, à la vie, à la mort !

Vous le constatez, les thèmes sont nombreux, les qualités présentées ici qualifient votre comportement social et professionnel, alors, pas de fausse modestie, déroulez le tapis rouge à l'être pétri de qualités que vous êtes !

Pour les défauts, je vous invite à parcourir ce billet... "y'a comme un défaut". Haut les Coeurs !!!

Passer un entretien de recrutement n'a rien de naturel


Vous savez quoi ? Passer un entretien de recrutement n’a rien de naturel… Ah d'accord, vous étiez déjà au courant !

En vous rencontrant chaque jour, partageant vos expériences, les retours d'entretiens, les différents tests auxquels je me prête auprès des cabinets de recrutement (oui, oui, je teste discrètement à peu près tout ce que je raconte sur ce blog)  : afficher son potentiel, présenter ses compétences, convaincre de sa différence, enchaîner les réponses, sourire, prouver, illustrer… est juste un exercice complexe, bien plus difficile qu'un simple "y'a qu'à...", "il faut...".
J'arrive inévitablement à la conclusion (généralement partagée) que personne ne peut être spécialiste de l’entretien de recrutement, pour la simple et bonne raison qu’être candidat n’est pas une profession, personne – à ce jour – n’ayant obtenu son diplôme d’expert en candidature (avec mention…) - je remarque au passage que le recruteur n'a pas plus de certificat de bon recruteur dans sa poche, mais là est un autre débat.

De cette réflexion, m’apparaît comme une évidence le fait que l’entretien de recrutement soit rarement vécu comme une partie de plaisir… et pourtant, si vous pensez aux différents postes que vous avez décrochés tout au long de votre carrière, vous aurez, j’en suis convaincu, un assez bon souvenir des entretiens qui vous ont permis d’être le candidat retenu. 
Oui et alors, me direz-vous ? Ce n’est jamais un expert en entretien de recrutement qui est embauché mais bien un expert dans son métier, vous me suivez ?
Cela signifie que l’on se trompe trop souvent de combat et de stress en mettant l’accent ou la pression sur la nature de l’entretien (questions pièges, trou dans le CV, etc, etc…) plutôt que sur le fond : l’expression de son expertise professionnelle et personnelle, celle-là même qui contribuera au développement de votre futur employeur, l'expression de ses compétences, de sa personnalité, etc... 
J’en viens donc à l’essentiel, il me semble normal d’être inquiet (au moins un peu) avant la rencontre avec le recruteur, cette tension devant s’exercer autour de l’expression de votre expertise et non pas autour de l’objectif d’une prestation totalement maîtrisée d’un bout à l’autre.

Tiens au fait, chers amis recruteurs, je vous propose de terminer vos entretiens par une question dont les réponses s'avèrent très prometteuses et pertinentes : « Y’a-t-il une question que vous auriez aimé que je vous pose ? »

Une période à la "con", mais...

Je lisais récemment un article intitulé "chouette, je suis au chômage !" ou quelque chose comme cela, valorisant les bienfaits de la perte d'un travail sur le plan personnel...  J'ai trouvé ce billet vaguement positif extrêmement déplacé tant il sonne faux. 
Qui se dit aujourd'hui : "chouette, j'ai perdu mon job". Pas grand monde, en tout cas, personne dont le choix premier n'était pas de pointer chez Pôle Emploi. Je suis coach, je suis enthousiaste, je suis un humaniste optimiste mais je suis surtout ancré dans la réalité, les pieds bien posés sur la terre. Être au chômage, c'est une période à la "con" (pardon, mais je n'ai pas trouvé plus explicite) dont il faut bien faire quelque chose, et là, tout repose sur vos épaules, que vous vous sentiez fort ou vulnérable, la clé est, quoiqu'il arrive entre vos mains.

Bon, maintenant que les choses sont dites, toute la question est de savoir ce que l'on peut faire de cette période. "Je suis au chômage, je n'ai pas choisi cette situation, je suis inquiet, y a t'il un moyen de me repositionner et d'explorer les voies qui me permettront de travailler sur mon estime de moi, la confiance qui transmettra (y compris et - peut-être- surtout à moi-même) une image positive de ce que je suis, de ce que je vaux, me réconcilier avec mes talents, mes qualités,  toutes ces choses qui, mises bout à bout donnent de l'assurance, de la vibration, de la motivation, du sens quoi...". 

Si je devais mentionner une opportunité, et elle ne va pas forcément dans le sens de la logique, j'évoquerais sans aucun doute celle que constitue la réconciliation avec soi-même, afin de s'autoriser, à nouveau ou pour la première fois, à faire des choix, à déterminer ce qui est bon pour soi et mettre en oeuvre toutes les actions qui vous mèneront vers la réalisation de l'objectif. 
Je parle bien évidemment de la capacité à construire un projet professionnel qui fait sens, qui résonne positivement en vous, cependant, ce travail passe par la reconnaissance absolue de vos qualités, de vos atouts merveilleux et de vouloir farouchement casser les schémas mentaux (vous savez, toutes ces expériences vécues qui se répètent sans fin) qui ont parfois tendance à nous victimiser, à nous montrer que décidément, on n'arrivera jamais à rien dans la vie. 
Bref une opportunité qui serait une remise en question, sauf que cette fois-ci, les réponses apportées vont vous réconcilier avec votre meilleur ami : vous-même.
Haut Les Coeurs !!!

France 2

A l'occasion d'une prochaine journée thématique sur l'emploi, Guenola Gazeau journaliste sur France 2 recherche le témoignage de lecteurs du blog HLC en recherche active pour expliquer leur démarche. N'hésitez pas à la contacter de ma part au 01 56 68 18 40. A bientôt !

De vraies compétences qui vous différencient

L'immense majorité des personnes que j'accompagne possède un nombre inimaginable de compétences acquises au fil de leur carrière. Par compétences, j'entends la capacité à mettre en oeuvre une méthodologie spécifique au service de la réalisation d'un objectif, d'un projet. A bien y regarder, l'ensemble de nos actions quotidiennes, visent à transformer une intention en réalité, quoique nous fassions, nous passons notre temps à gérer un ou plusieurs projets, comme ça, mine de rien, sans en avoir l'air.

Aussi, lorsque nous travaillons sur ces fameuses compétences, celles qui permettent de marquer une différence et d'apporter une réponse concrète aux recruteurs, nous nous efforçons de gommer le contexte particulier d'un secteur d'activité en oubliant complètement la technique ou le jargon professionnel afin d'insister sur ce que l'on apporte, ce qui fait tout l'intérêt de notre candidature.

La méthode que j'utilise fréquemment est celle ci : 
Prenez une feuille de papier et posez par écrit, l'ensemble des réalisations qui ont ponctué votre parcours professionnel. J'admets que le travail est fastidieux, mais cela vaut le coût de se pencher sérieusement sur ses atouts, non ? Ces réalisations peuvent prendre la forme des missions que l'on vous a confiées, mais également le descriptif de journées types "voilà, chaque matin, j'analyse les statistiques de la veille pour en tirer des informations que je transforme en mesures correctives.., etc, etc...). Seulement voilà, rapidement aveuglés par nos habitudes, nous nous vautrons dans le confort d'un vocabulaire précis et peu accessible aux profanes, rendant la valorisation de vos atouts excessivement banale et trop peu différenciante. La solution ? Expliquez à un enfant de 5 ans* vos différentes missions, vous constaterez rapidement qu'il vous faut user d'astuces, de métaphores, de chemins simples pour examiner et valoriser votre parcours. Finalement, vous serez amenés à entrer dans le détail de votre carrière et vous y puiserez forcément des trésors de méthodologies totalement déconnectées des secteurs d'activités dans lesquels vous avez exercé. 

L'intérêt de tout cela ? La prise de conscience des atouts considérables qui sont en vous, vous distinguer d'un autre spécialiste dans votre domaine qui lui se contentera d'insister sur des atouts techniques et enfin, la mise en lumière de compétences transférables que vous pourrez aisément appliquer dans de nouveaux secteurs d'activité. 

*A défaut d'enfant de 5 ans sous la main :) faisons ce travail ensemble, vous aurez l'embarras du choix dans les compétences différenciantes à exploiter dans vos candidatures. C'est également l'un des thèmes que nous abordons dans les séminaires HLC. A bientôt. 

Parce que j'ai besoin de vous l'écrire

Allez, petite confidence autour du feu (c'est l'automne, la pluie refroidit nos vieilles bâtisses !), je suis heureux de vous rencontrer tous les jours. Je prends mon pied, je kiffe grave, je ne me lasse pas de nos rencontres et suis à chaque instant conforté par l'idée que  les trésors de compétence et d'attitude sont bien en chacun d'entre nous, pour qui veut bien les voir, évidemment, mais aussi pour qui veut l'exprimer ou le faire savoir.

Ma journée type se structure autour de 6 ou 7 entretiens, tous uniques, rares, atypiques d'une certaine façon.. 
Bon sang, il faut continuer de croire en l'homme, vos parcours sont riches, alimentés par des destins, des volontés singulières, des accidents parfois, des choix souvent, des aléas, des coups de tête... Le tumulte des vies professionnelles, non linéaires, m'apparait à chaque instant. Des partages, dits "off", me laissent entendre tout le caractère précieux de vos démarches; vos réflexions, dignes, nobles, riches construites autour de valeurs assumées, ouvrent les perspectives sur des voies formidables d'accomplissement, de réalisation. Je me sens humble devant tant de potentiels, devant tant de dignité, d'adversité et d'intelligences. Les temps sont difficiles, rien n'est simple mais les bonheurs auxquels vous m'exposez sont vos victoires, les réalisations, les avancées déterminantes qui engagent vos pas. Nous célébrons chaque succès car il mène vers l'objectif que vous avez déterminé et je suis le premier spectateur de vos actions.

Aujourd'hui donc, pas de billet mais une profonde gratitude envers ceux qui partagent leur chemin avec moi, et puis comme aujourd'hui, je suis le témoin d'épopées fantastiques, je ne peux m'empêcher de vous clamer que tous vos efforts seront à leur tour récompensés. Haut Les Coeurs !!!

Ce Gérard n'existe pas

"Tiens, salut Gérard, comment vas-tu? La forme ?" 
-"Mouais, ça va à peu près, sauf que je cherche un job et que c'est difficile en ce moment !"
- "Mince alors, tu cherches dans quoi ?"
- "Bah tu sais, je regarde les mêmes postes que ceux que j'ai toujours occupés, 20 ans de pratique ça peut intéresser !" répond Gérard.
-"Tu as raison, mais là où tu me surprends, c'est que je t'ai toujours entendu dire que tu ne trouvais plus d'intérêt dans ton métier, que tu en avais fait le tour et que la flamme s'était éteinte depuis bien longtemps...!"

Bon, évidemment, c'est une fiction, mal écrite, certes, mais Gérard n'existe pas, son cas est improbable, personne ne recherche un emploi dont il ne veut plus... Vous êtes d'accord avec moi, hein ?

Admettez que si aucune motivation ne l'anime à l'idée de travailler sur des thèmes ou dans une fonction qu'il connait bien, on peut parier que sa recherche d'emploi sera difficile, souvent mal appropriée et surtout peu convaincante. Qui peut être profondément, totalement, sincèrement convaincu par le discours d'une personne qui n'est elle-même, pas convaincue de ce qui l'anime ? C'est l'histoire du convaincant, convaincu..

"On fait ce que l'on peut, on a juste besoin de travailler !". Bah non, ce n'est pas si simple, il nous faut effectivement satisfaire un certain nombre de besoins primaires comme se nourrir, boire, avoir un toit pour se protéger, mais une fois que ces besoins sont assouvis (très souvent satisfaits chez les internautes), nous sommes rapidement aspirés vers la satisfaction d'autres besoins, notamment ceux de l'accomplissement, du statut, de l'appartenance, du regard des autres, etc... 

Alors si tout en Gérard crie silencieusement "non" au projet professionnel qu'il s'est automatiquement concocté, sans connaître les parties acceptables, inacceptables, tant sur le plan matériel que sur le plan intellectuel, les limites de son engagement (elles peuvent être positives aussi !), les valeurs (vous savez, les piliers de ce que nous sommes, qui, parfois, nous plongent dans des états de stress ou de mal-être lorsqu'elles ne sont pas respectées) qui le guident et le sens qu'il donne à tout cela... Il continuera probablement de penser que sa recherche est difficile.
Bref, tant qu'il n'a pas travaillé sérieusement sur un projet professionnel, clair, précis dans lequel il déterminera sa marge de manoeuvre, son potentiel, ses forces, ses arguments, ses atouts, on peut logiquement imaginer que sa recherche d'emploi sera longue et pénible. Parce que rechercher quelque chose dont on ne veut pas, complique parfois le fait de le trouver. La clarté est la clé, la clarté est le meilleur moyen de déterminer la stratégie que l'on appliquera dans sa recherche d'emploi en connaissant parfaitement les raisons pour lesquelles on est prêt à défendre une candidature qui fait sens.

Ceci dit, on est bien d'accord, ce Gérard n'existe pas !
  

Technique de cadrage


Se laisser persuader... oui, mais à condition de percevoir l'intérêt qu'il y aurait à se laisser persuader. Comment ça, je ne suis pas clair ! Nous abordons souvent dans ce blog les astuces favorisant un échange constructif avec le recruteur, les techniques de construction du CV répondant aux attentes de ceux qui les sélectionnent.

Le grand enjeu de l'entretien de recrutement est de créer un échange, un dialogue orienté vers votre future collaboration au service de l'entreprise, vous n'aurez de cesse d'étayer vos propos en vous plaçant dans une perspective d'avenir présentant de façon argumentée tous les bénéfices, les avantages associés à votre recrutement (il est assez rare que l'on mette en avant les inconvénients !) . Cette technique s'appelle l'art du cadrage, largement utilisée par les commerciaux, elle amorce une pensée positive pour finir de convaincre une personne sceptique de tout l'intérêt qu'elle aurait à vous écouter.

Pour autant, la meilleure technique de cadrage consiste à appliquer le cadrage dit... négatif. J'm'explique : l'impact d'une exposition à un cadrage négatif dans les techniques de persuasion s'avère bien plus efficace que tout autre selon les travaux des professeurs Rothman et Salevey*. Ainsi, préférez une formule du type "en appliquant cette méthode, vous éviterez tout risque de..." plutôt que "en appliquant cette méthode, vous serez certain de...", car d'après leurs recherches, l'évocation des pertes a beaucoup plus d'impact que celui des gains, notamment auprès des décideurs...

Nous y voilà, l'influence n'est pas forcément composée que de discours positifs, faire prendre conscience du risque (ce fameux "avez-vous pensé aux conséquences...?") et induire que vous savez l'éviter aura souvent plus de résonance que de garantir votre action en terme d'accomplissements positifs et de "non-risques". Recrutez moi, vous éviterez tant de difficultés !!

*Rothman, A. J., & Salovey, P. (1997). The role of message framing. Psychological Bulletin, 121, 3-19.

Construire un CV synthétique et compréhensible


Un CV peut aussi se lire comme l'eau coule dans une rivière... de façon fluide, logiquement, sans accrocs, rien que votre texte, des mots simples, une présentation aérée, synthétique. Zen. "Cool, je n'ai pas besoin de réfléchir.."

Pour autant, je suis prêt à parier que notre CV sera tout d'abord parcouru de façon diagonale ou rapide, les yeux du recruteur s'arrêtant ça et là sur quelques titres, mots clés, ceux qu'il a inscrit dans son cerveau, ceux qu'il recherche. Partant de cette idée, trois règles fondamentales doivent être prises en compte dans la rédaction du CV :

1- L'empan ou la capacité du lecteur à se souvenir naturellement de ce qu'il a lu - favorisez la synthèse - sans aller jusqu'au silence, évitez tout jargon professionnel, travaillez vos textes de façon formelle (ne conjuguez pas les verbes, évitez les formules personnelles (type "j'ai développé ci, ça...") et préférez utiliser les substantifs ou verbe à l'infinitif (tiens, je n'avais pas utilisé ce mot depuis l'école primaire - chouette !). Pour en savoir plus, lire aussi l'empan.

2- La simplicité des mots que vous choisirez s'avère essentielle car à défaut d'être prononcés, c'est leur signification qui est appréhendée de façon directe. On ne prononce pas un mot en lecture rapide, on le comprend directement. Pour vous aider à bien choisir votre vocabulaire, reportez vous à ce lexique bien pratique : Les bons mots du CV de A à F puis de G à Z.

3- Évitez au maximum les constructions graphiques complexes (colonnes, cadres, scrapbook - si, si) qui favorisent les mouvements inutiles de l'œil, comme s'il se disait : "un peu d'information par ici, un peu là...". Par conséquent, vous travaillerez par groupes de mots, le lecteur rapide fixant et photographiant les groupes de mots et non les mots eux-mêmes. Vous comprenez pourquoi l'essentiel consiste à aérer l'ensemble du document de façon à favoriser la photographie de ces groupes de mots par le lecteur type Speedy-Gonzales. Servez vous de couleurs (mais pas trop hein) pour marquer une rubrique.

De ce fait, les mots clés ne sont plus réservés aux fameux logiciels de tri sélectif des CV, nous avons tous fait l'expérience de retrouver très rapidement un mot précis au milieu de 1000 autres, et, ô miracle, comme un chien de chasse s'arrêtant net devant une perdrix, notre œil se fige soudain sur le seul mot recherché. Bref, puisque nous savons comment sont parcourus nos CV, appuyons nous sur les techniques de lecture rapide pour construire un document percutant. Vous ne croyez pas ?

Une question bien embarrassante


Allez, je vais vous faire un aveu, je ne crois pas aux questions « pièges » en entretien de recrutement. Voilà, tout est dit !

Une question dite « piège » se veut parfois déstabilisante, non pas pour faire tomber mais pour observer la capacité du candidat à réagir, à se dépatouiller d’une situation embarrassante, mettant souvent en exergue une posture paradoxale. Le hic, c’est qu’une question difficile pour l’un pourrait représenter une aubaine pour un autre candidat… Peut-on alors parler de piège ? Ou doit-on plutôt évoquer une perche tendue par le recruteur… ? La question piège n'est-elle pas une question "perche" ?
 Cette fameuse question piège est généralement celle qui nous touche de près, trop près, celle que l'on redoute plus que tout et qui survient sournoisement, comme ça, au détour d'une conversation.. Bing.

Vous me voyez venir, encore une question de perspective… Pffiou, heureusement qu’elle existe celle-là ! Puisque certains se régalent de ces questions - je parle des candidats - je ne peux que vous encourager à parcourir les billets de ce blog. Certains textes, qui à défaut d’apporter une réponse précise, vous permettront de réfléchir et de vous demander : « et moi, que répondrais-je à une telle question ? ». 
Et oui, un piège que l’on sait identifier n’est plus un traquenard mais un obstacle à contourner, la clé résiderait donc dans la préparation de l’entretien de recrutement, dans la méthodologie retenue pour contourner le piège. C'est là que vous apporterez votre différence.

Par préparation, je ne vous invite pas à répéter de façon automatique une réponse apprise ici et ailleurs, au contraire... 
En revanche, que vous ayez peaufiné votre approche, la cohésion de vos objectifs, de ce que vous pourrez apporter à l’entreprise, une vision claire de ce que vous êtes et de ce que vous seriez dans l’entreprise, voilà l’essentiel des éléments qui vous permettront de naviguer avec un maximum de visibilité et de vous faire éviter les écueils d’un discours légèrement paradoxal (« j’indique que je sais manager une équipe mais je n’ai à ce jour aucune expérience de l’encadrement …»).
Tout type de question peut survenir, comme ça, à n’importe quel moment de l’entretien, une question sans rapport avec la précédente, Boom, bing, bam… La seule façon de ne pas s’emmêler les pinceaux ? Sourire, accepter de se prêter au jeu, relever la difficulté de certaines questions « dites donc, elle est corsée celle-là ! », demander quelques précisions, car les questions ardues ou piquantes sont souvent mal posées. Enfin, de mon point de vue, le plus grand piège serait l’absence de question… 

Et vous, vous souvenez-vous d'avoir répondu à l'une de ces questions ?

"Je ne sais pas me vendre"


Quelle drôle d’expression ! Il ne s’agit pas de se vendre son âme au diable mais de se mettre en avant, d’apporter un éclairage différent sur votre candidature en valorisant votre savoir-faire, votre expérience et Vous, d’une façon générale. 
Encore une fois, n’oubliez pas que si vous êtes convoqué à un entretien, c’est que vous êtes dans la cible et que vous correspondez peu ou prou au profil recherché par le recruteur.

Ayez toujours à l'esprit que le recruteur est parfois un intermédiaire, un conseiller qui devra rendre compte de votre prestation. Pensez à le conforter, le rassurer - cela passe par l'illustration,des faits - il est, ne l'oublions pas, dans une démarche commerciale puisqu’il devra recommander quelques dossiers à son client.

Comment se mettre en avant ? D'abord en acceptant le dialogue, en faisant preuve d’ouverture et de partage, ayez une attitude constructive, l’entretien est une opportunité réelle d’échange et vous devez l’appréhender de cette façon, c'est d'une certaine façon la première réunion professionnelle que vous avez avec ce votre nouvel employeur. Finalement, vous n'êtes pas convoqué à un entretien mais bien invité à votre première réunion de travail.

Si d’emblée, vous avez l’impression de vous rendre au tribunal, jugé par un recruteur, sans avocat pour prendre votre défense, alors effectivement, ça part mal !
Prenez les choses différemment, l’entretien constitue avant tout l’opportunité d’exprimer votre professionnalisme, tout l’enthousiasme qui vous habite, de montrer le sérieux et le caractère non-improvisé de votre démarche, la motivation réelle et profonde qui vous anime, votre capacité à intégrer rapidement et efficacement une entreprise.

On valorise souvent mieux ou plus facilement ses proches que soi-même, prenez un peu de recul et demandez-vous comment vos amis s’exprimeraient s’ils devaient défendre votre candidature, parler de vous. Vous verrez, avec un peu d’exercice, les mots et l’attitude viendront plus facilement. Je sais bien que les enjeux sont importants pour celui qui est en recherche d'emploi, néanmoins, ce fameux recruteur ira toujours plus facilement vers le candidat qui sourit plutôt que vers celui qui ne parvient pas à s'ouvrir.

Enfin, dernier point d'importance, vous ne vous vendez pas, vous nêtes pas une machine laver, vous vendez votre expertise, cela n'a strictement rien à voir !
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez travailler ce point spécifique. Bon courage ! 

Savoir récapituler un entretien d'embauche


De retour chez vous, après un entretien qui fut bien entendu excellent, vous devez vous prêter à un petit jeu, celui de récapituler les points essentiels abordés durant la rencontre mais également (et sutout !) vous livrer à une critique constructive de votre prestation.

Etes-vous content de votre prestation ? Quels ont été les points forts dans votre l'entretien, quels sont au contraire les points faibles qu'il vous faut travailler.
Pourquoi vous prêter à cet exercice ?
D'abord pour garder une trace de ce qui a été évoqué, mais surtout pour travailler vos points faibles en les ayant identifiés. Vous devrez sur la base de vos réflexions et observations vous poser la question suivante : que répondrai-je la prochaine fois que l'on me posera cette question ?

En gros, vous rentrez dans un système d'amélioration continue, un cercle vertueux où, l'expérience du recrutement devient un "plus".

Je vous propose un type de fiche récapitulative d'entretien, adaptez la à vos besoins, votre personnalité, n'hésitez vraiment pas ! Fiche récapitulative d'entretien à télécharger.

Un audit indispensable

Allez, aujourd'hui, prenons le temps de nous poser pour "auditer" notre recherche d'emploi. Il est bon parfois de valider certains points pour orienter ou modifier les axes d'une recherche, pour se conforter ou au contraire remettre en question une pratique infructueuse.

Commençons par le commencement :

1- Qu'est-ce que je veux vraiment ?
Ben oui, c'est la question du projet professionnel, dans quoi suis-je bon, qu'est-ce que j'ai envie de réaliser, de tester, comment j'imagine mon avenir... Qu'est-ce qui me fait vraiment vibrer ? C'est la question principale, celle que je travaille le plus régulièrement en coaching.

2- Quels bénéfices puis-je espérer d'un changement ?
Que vous soyez en poste ou non, cette question, mine de rien, éclaire tous les avantages, les "plus" que vous obtiendrez en atteignant votre objectif. Savez-vous à quoi sert de réfléchir sereinement à tous ces bénéfices ? A construire votre motivation, à vous plonger dans un état positif où le résultat de vos efforts est concrètement visualisé. Bien entendu, les questions matérielles (salaire, sécurité..) ont leur importance, mais ne sous-estimez pas le pouvoir de la satisfaction personnelle (fierté d'embrasser telle activité, de travailler dans tel secteur, etc, etc...).

3- Quels efforts suis-je disposé à fournir ?
En voilà une question pas évidente... Je veux obtenir tel et tel résultat mais suis-je prêt à mouiller ma chemise, jusqu'où, qu'est-ce qui représente pour moi un effort ? Décrocher mon téléphone ? Solliciter des inconnus ? Investir dans un ordinateur, un abonnement téléphonique adapté ? 

4- Quels obstacles puis-je rencontrer en chemin ?
Le réalisme est de retour, observons les difficultés éventuelles, pas celles des autres, les nôtres, à nous. "Je n'ai pas d'expérience dans ce secteur d'activité", "mon diplôme n'est pas reconnu", "mon ex-patron dit du mal de moi..", "mes indemnités touchent à leur fin dans deux mois...". Tous ces points méritent d'être soulevés, sans tabou afin de mettre en place une stratégie d'évitement (pour le manque d'expérience, je peux - par exemple - solliciter des entretiens réseaux, demander une journée d'intégration ou d'observation en entreprise.. la liste est sans fin, vraiment.

5- Que me faut-il ?
Là, aujourd'hui, tout de suite... de quels moyens ai-je besoin pour atteindre mon objectif ? De l'argent, un réseau, des contacts, un bureau calme, des experts, une voiture, du matériel, de la confiance, de nouvelles dents, changer mon look, là encore, les besoins peuvent être très variés, du tout petit détail facile à mettre en place au besoin plus conséquent, nécessitant de mettre en oeuvre une action bien spécifique.

6- Comment vais-je m'y prendre ?
Il s'agit là de mettre en place sur un calendrier l'ensemble des actions détectées plus haut et de suivre au jour le jour, l'avancée de vos efforts. C'est la phase de mouvement, d'actions. La période la plus motivante, valorisante, souvent accompagnée de changements, de résultats. Bref, le début d'un cercle vertueux nous plaçant en haute énergie.

Ce travail vous intéresse ? N'hésitez pas à me contacter, nous validerons vos objectifs. A très bientôt !


Que faire d'un hashtag ?

Le "hashtag", cela vous dit quelque chose ? Bon, comment pourrais-je vous expliquer simplement ce mot barbare... 
Imaginez, vous êtes sur une estrade, devant des milliers de personnes. Sur l'estrade se trouvent quelques autres speakers, comme vous. Tous ceux qui sont sur l'estrade racontent quelque chose de différent, tout ce qu'ils souhaitent, de la façon dont ils le désirent, rendant, vous vous en doutez, l'attention du public particulièrement ardue (et cacophonique). 
Et bien, pour attirer l'attention de ce public perdu dans le brouhaha incessant, vous brandissez un petit drapeau, une pancarte contenant un mot, un mot clé, appuyant ou illustrant vos propos. Grâce à ce mot clé (savamment choisi) vous permettez à une partie du public de vous repérer et de se concentrer sur votre discours. C'est ça le "hashtag".

Maintenant, je reconnais que rares sont les personnes passant leur temps sur une estrade, qui plus est devant un public - et pas seulement pour des questions logistiques ! 
Si comme moi, vous ne disposez pas d'une estrade et d'un public à portée de mains, je vous recommande d'utiliser Twitter et d'appliquer la technique du "hashtag"... tadam..
Comme nous le disions à l'instant, il s'agit donc d'un mot clé (une expression clé aussi) se repérant au dièse qui l'accompagne : #. 
Exemple, si vous transmettez une information relative à l'industrie, mentionnez "#industrie" dans votre message et tous ceux qui sont ou se sentent concernés par ce thème regarderont avec davantage d'attention, le contenu de votre Tweet (votre message quoi).

Le "hashtag", c'est aussi un levier, un gyrophare clignotant mettant en valeur vos propos. Une personne en recherche d'emploi peut ainsi utiliser une infinité de mots clés pour attirer l'attention d'un employeur, d'un recruteur : #CV #MBA #comptable #recrutezmoi #recrutement #topcandidat #job #.... Tout ce que vous voulez en fait, même une courte phrase.. si possible légère ou humoristique - mais courte, sans espace, sans signe autre que des lettres. L'idée est malgré tout d'utiliser un "hashtag" suivi par les recruteurs ou personnes ciblées.

Enfin, vous pouvez aisément lancer une initiative comme une chaîne d'entraide, à l'image des #FF suivis d'une liste de membres de Twitter (ça veut dire Follow Friday ou plus simplement : "comme chaque vendredi, je vous conseille de suivre ces personnes".. mais c'est plus long en français). Ainsi, chaque lundi ou n'importe quand du reste (chaque jour à 15heures..), on pourrait lancer les #MR (Monday Recruitment) et mettre en avant nos relations en recherche d'emploi. 
Vous le comprenez, les possibilités sont nombreuses pour ceux qui feront preuve de créativité, mais je suis intimement persuadé que le "hashtag" peut être un outil intéressant à exploiter en recherche d'emploi. A bientôt sur Twitter : @PierreDenier