Si  vous faites ce cauchemar régulier, rassurez vous, vous n'êtes pas le  seul... Pas le seul à avoir tort de vous inquiéter autant !
En  général, la question est plus subtile, j'en conviens. Elle pourrait se  résumer à : « Qu'avez-vous fait du tant au tant ? ». Zut, c'est pile la  période pendant laquelle j'étais au chômage... Grrr.
Le  recruteur tentera de cerner votre capacité à rebondir, à profiter d'une  période d'inactivité professionnelle pour vous concentrer sur une  formation ou un projet. Évidemment,  si vous répondez, « du tant au tant ? Rien, je n'ai rien fait, j'ai  pris du bon temps », il sera difficile de convaincre sur votre  dynamisme, capacité à vous construire et atteindre des objectifs, si  vous répondez « J'avais le moral dans les chaussettes... », avouez que  vous ne donnez pas la meilleure image qui soit de votre personnalité.  Bref, gardez le sourire, soulignez que le recruteur est particulièrement  perspicace et répondez sans chercher à rester vague, évasif. La  question est posée, à vous d'y répondre.
Premier  point, vous devez mettre en avant que cette période a été profitable  parce qu'elle vous a permis de vous former ou de vous perfectionner dans  un domaine spécifique (au passage, la recherche d'emploi est une  période pendant laquelle vous devez ABSOLUMENT dégager du temps pour  vous former et vous mettre à jour– langues, techniques diverses...).
Deuxième  point, ne soyez pas surpris de cette question, elle est plus que  légitime et ne consiste pas à « couper les cheveux en quatre et à vous  piéger ». Puisque vous êtes averti, vous ne tomberez dans aucun « piège  », vous aurez préparé une réponse qui mette en avant votre esprit  d'initiative et votre capacité à aller de l'avant malgré les  difficultés.
Enfin, insistez sur le fait que c'est une période qui vous a permis de  définir vos objectifs et de vous lancer dans une campagne de recherche  efficace et ciblée. Moralité, fuyez l'inactivité !  
 
 
 
Bonjour,
RépondreSupprimerAvant tout, merci pour les exemples concrets et ces précieux conseils à retenir pour le jour J. Personnellement, je suis toujours hésitante concernant "un trou" en particulier, une pèriode d'inactivité forcée (longue maladie, hospitalisation). Je ne tiens pas à m'en cacher, mais je ne veux pas non plus que le recruteur garde un appriori et ne retienne qu'une chose de l'entretien : maladie et tous les préjugés qui en découlent. Jusqu'ou faut-il aller dans l'explication ?
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec vous : il faudrait profiter des périodes de chômage pour se former ! Le problème, c'est comment et à quel coût ?
Du côté de Pôle Emploi, les formations sont distribuées au compte-gouttes et quand on en trouve, il faut répondre à leurs critères de choix, longue durée ou secteur d'activité spécifique etc... Par exemple, dernièrement, j'ai postulé pour une formation d'anglais qui m'a été refusée car je ne venais pas du secteur du tourisme !
Sinon, leur coût peut être très élevé et on n'a pas forcément beaucoup de moyens pendant cette période.
Avez-vous des pistes ?