Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Créer sa bulle...


"Moi, la porte de mon bureau est toujours ouverte ! Et je le fais savoir, tout le monde peut venir me voir!".
Voici une des raisons pour lesquelles certains se condamnent à rattraper le travail tard dans la soirée, très tôt le matin ou durant le week-end. Les interruptions constantes sont une forme de nuisance anxiogène qui détruit la productivité ou 'efficacité au travail. Evidemment, il est important de rester connecté à ses collègues, de favoriser la collaboration, la vision commune, l'échange sous toutes ses formes, mais il arrive parfois (souvent ?) que la somme de toutes les interruptions sur une journée soit très éloignée d'une collaboration fructueuse et utile, allant dans le sens du développement de l'activité.

Laisser l'opportunité à chacun d'envahir votre temps et votre espace laisse présager d'une séance de travail continuellement interrompue, sauf si vous fixez les limites dans le cadre duquel l'on pourra vous solliciter. Bien entendu, ces interruptions peuvent prendre plusieurs formes : 

- Le téléphone qui sonne régulièrement.
- Être sur le chemin de la machine à café.
- Rester connecté aux e-mails ou autres réseaux sociaux.


Pour certains travaux de production ou de réflexion, je vous encourage à créer une bulle, une zone dans laquelle vous seul pourrez entrer de façon à favoriser la concentration et l'efficacité. Cette bulle peut être un espace physique réservé, un temps dans la journée ou bien une création de votre esprit permettant de construire ce lieu privilégié.

A l'image d'un sportif se préparant à son épreuve, la bulle peut se construire autour de quelques éléments bien distincts, mais elle nécessite toujours une vraie préparation en amont - avec un coach par exemple, une préparation liée à la connaissance de soi (votre fonctionnement, vos valeurs, votre comportement, ressources...), à l'entraînement régulier (n'attendez pas de miracles !), une préparation que j'appelle optimisation des performances cérébrales (pardon pour l'expression) que j'articule autour de la mémorisation, lecture rapide, estime de soi, relaxation, conditionnement, mind mapping et gestion du temps.  Bref, lorsque vous aurez exploré ces voies de l'efficacité professionnelle et personnelle  (n'hésitez pas à me contacter, je vous ferai suivre mes protocoles d'intervention), vous pourrez entrer dans votre bulle en suivant ces quatre principes :

1- un environnement adapté à la production de travaux et facilitant votre "installation" dans une démarche de concentration. Par exemple, refermer votre porte et prévenir vos collègues de votre indisponibilité, décrocher le téléphone, laisser un message de réponse automatique sur votre e-mail, déconnecter internet...
2- Travailler votre respiration, en conscience pour mettre votre corps en condition optimale d'efficacité. La respiration est régulière, ample et calme.
3- Après avoir longuement travaillé, peaufiné et répété vos facteurs clés de succès (en gros, recenser et faire vivre les ingrédients de votre succès), vous pourrez réactiver les images, les sons ou toute autre illustration  dynamisantes et stimulantes qui répondront à votre objectif.
4- A l'issue de la séance de travail, vous reprendrez votre souffle et descendrez de votre état de concentration pour revenir sur le plancher des vaches... en ouvrant à nouveau votre porte par exemple !

Pas de miracle, l'efficacité n'est pas continue, en revanche, elle se gère au fil de la journée et s'optimise constamment en fonction de votre état et de votre environnement. C'est ce que je vous propose dans mon programme d'optimisation des performances cérébrales et de l'efficacité professionnelle. Et vous, de quelle façon avez-vous élaboré votre bulle ?


Construire sa démarche commerciale autour de ses valeurs et atouts

L'une des grandes difficultés auxquelles il nous arrive d'être confronté dans la réalisation de nos projets professionnels, c'est la suradaptation. Nous nous adaptons à toutes les circonstances, usant une énergie considérable à trouver des stratégies, des "parades" nous permettant de coller ou de correspondre à quelque chose qui ne ressemble décidément plus beaucoup à notre projet professionnel initial. Nous sommes devenus des bêtes de l'adaptation, reniant par la même occasion ce qui alimentait la petite flamme de l'envie, de la motivation ou de l'enthousiasme...
A répondre à toutes les attentes, le message véhiculé se dilue, se perd, entraînant une belle confusion chez ceux qui le recevront.



Ne serait-il pas temps de valoriser vos aptitudes, talents, compétences pour les proposer à ceux qui sauront les percevoir ? A ceux qui les recherchent aussi ? Il est souvent illusoire de penser que votre offre ou votre proposition plaira au monde entier. En revanche, s'interroger sur les valeurs qui vous animent, ce que vous faîtes parce que cela va de soi, parce que c'est plus fort que vous, représente votre meilleur argumentaire, notamment dans l'approche commerciale ou la conquête de marchés. Vous atteindrez les clients qui sont réceptifs à votre message, ils y seront d'autant plus réceptifs que vous ferez preuve d'authenticité dans la revendication de vos compétences.

Assumez vos atouts ! Pensez, imaginez votre proposition ou votre projet professionnel autour de cet axe, rien d'autre ! Vous avez développé une aptitude ? Assumez la et valorisez son application auprès de votre clientèle... Un exemple, je travaille actuellement avec un client dont l'une des valeurs "phare" est la transmission. Il est réellement doué dans la pédagogie et l'explication simple de situation complexe (il est médiateur familial spécialisé autour des thèmes de l'adolescence). Cet atout qu'il concentre dans son activité devient aujourd'hui son premier argument commercial puisqu'il a réalisé une série de tutoriels vidéos très ludiques destinés à clarifier son approche et les situations rencontrées dans sa pratique. D'une compétence de réalisation, il en a fait un thème de communication, d'argumentation singulière attirant les clients qui sont sensibles à cette approche.

Autour de quelle valeur pourriez-vous construire - concrètement - votre approche commerciale ? N'hésitez pas à me contacter, pour tout accompagnement dans la réalisation d'une activité qui vous ressemble, nous pourrons en quelques heures de travail différencier votre modèle et rendre opérationnelle votre démarche de développement. Haut les coeurs !!!

Créer une culture d'entreprise

Créer une véritable culture d'entreprise... le rêve, non ?
Composée de nombreux éléments, la culture d'entreprise se distingue essentiellement par le fait qu'elle est largement partagée par ses collaborateurs. Unique, spécifique, elle n'apparait pas non plus au bilan de l'entreprise (pour paraphraser Henry Ford), n'est jamais formalisée et pourtant elle est existe, palpable, concrète et si précieuse... notamment quand elle manque.


Beaucoup d'ingrédients caractérisent la culture d'entreprise et la rende si différente de celle d'un concurrent. La recette ? Un cocktail complexe de valeurs, d'épopées, de jargon, de processus ou de méthodes de travail, une histoire, un contexte géographique, un uniforme, un mythe (dont abusent certaines start up !), un leader... bref, un peu de tout cela à la sauce du dynamisme économique de l'entreprise.
Cette culture d'entreprise aussi subjective que concrète, ne doit jamais être écartée de toute réflexion et déploiement de stratégie. Le manager qui la balaierait d'un revers de main pour lancer une nouvelle idée risque d'échouer dans sa tentative et de fissurer le "pacte", l'engagement commun ou la réunion autour de ces valeurs et fonctionnements communs.

Largement véhiculée lors des entretiens de recrutement, elle assure une reconnaissance entre pairs, entre adeptes du même fonctionnement. Peu de tests calibrent le recrutement sous cet angle, les pays anglo-saxons, parlent de fit culturel, "ça le fait ou ça ne le fait pas" et sur ce point, les logiciels de candidatures automatiques restent, de mon point de vue, bien dérisoires. Pourtant, dès les premiers jours du nouvel arrivant dans l'entreprise, transmettre la culture reste l'étape incontournable, le rite initiatique auquel chacun s'est prêté. Autour de ses rites se construiront par la suite la cohésion du groupe, l'image de marque, la notoriété, l'idée que l'on se fait de l'entreprise (de l'extérieur), mais également le sens ou celui que l'on accorde à la notion de sens, favorisant par la même occasion la motivation des collaborateurs. Plus solide que n'importe quel process, une culture d'entreprise est le ferment d'une organisation entendue et précise qui s'applique au quotidien.

La culture d'entreprise connaît des hauts et des bas, des phases de rejet, violents notamment dans le cadre de structuration des services, d'assimilations, tout ce qui écarte du "avant".. Elle est parfois gage d'aveuglement, tellement convaincus d'être les meilleurs que l'on se repose sur un acquis, sur un mythe, une idée, sans avoir pris le temps de relativiser et prendre ses distances pour davantage de recul.

Comment entretenir ou créer une culture d'entreprise ? En incarnant ses valeurs, en partageant davantage son ou ses expériences. Le chef d'entreprise est le personnage clé de la culture d'entreprise, il véhicule son histoire, son parcours, son cheminement, les obstacles qu'il a du franchir, la persévérance dont il a du se draper  pour continuer d'avancer. Créer une culture d'entreprise demande beaucoup d'humilité, de partage et de sensibilité.. C'est étonnant d'en mesurer les formidables effets lorsque l'on sait sur quoi elle repose. Et vous, quelle est votre culture d'entreprise ? N'hésitez pas à me contacter pour tout travail sur ce thème, il figure parmi ceux que j'aime particulièrement !

Qu'avez-vous appris aujourd'hui ?

Qu'avez-vous appris récemment ? Je sais, la question peut paraître surprenante, mais au delà de la recherche d'emploi ou de nos réflexions sur notre avenir professionnel, il serait bon de se pencher sur l'apprentissage et le développement de nos capacités, quelles qu'elles soient. 

Une question simple à se poser chaque soir : 

Qu'ai-je appris aujourd'hui ? 

Intéressante comme question, vous ne trouvez pas ?
J'ai remarqué qu'il m'arrive de temps en temps de répondre "non, je n'ai pas le sentiment d'avoir appris grand-chose aujourd'hui". Cette réponse m'agace prodigieusement, j'ai l'impression de m'enfermer dans ma routine, sans me donner les moyens de m'améliorer, de m'intéresser à un thème en particulier, et pour tout vous dire, ce genre de réponse me donne le sentiment de stagner, voire de régresser un peu... si, si... Frustration totale, confusion et piètre estime de moi à la clé. Tout faux, quoi.

J'ai remarqué que les périodes d'excitation, de réalisation, de stimulation, d'avancement dans mes projets (qui je vous rassure sont - heureusement - plus nombreuses que les autres), correspondent systématiquement à l'assimilation de nouvelles connaissances et à leur expérimentation. Lorsque je lance une nouvelle formation, lorsque j'utilise un nouvel outil de coaching, lorsque je me forme à la sophrologie ou toute autre technique de développement personnel, lorsque je rédige un nouveau cours pour mes élèves, je sors de ma zone de confort, progresse dans mes projets et mets en place une stratégie d'apprentissage dont les effets ont une tendance évidente à me rendre heureux de tenter, d'essayer et de connaître de nouveaux champs d'application.. Pas mal non ? En fait, apprendre quelque chose de nouveau, me maintient dans un flux de créativité et surtout, me maintient à un niveau de vitalité élevé. Plus j'apprends et plus je suis affamé de vie !

Revenons à notre question : "qu'ai-je appris aujourd'hui ?".
La question est simple, pourtant elle suppose que l'on ait prévu une plage horaire durant la journée nous permettant de lire, d'écouter, de regarder tout sujet qui excite notre curiosité. A quel moment de la journée consacrez vous une heure à l'apprentissage (lire les 5 temps de la performance pour rappel) ? Avez-vous l'occasion de vous concentrer chaque jour sur un thème en particulier, en évitant toute distraction, pollution extérieure ? Pour faire court et aller droit au but, le temps que vous consacrez aux réseaux sociaux par exemple ou aux programmes TV ou encore au papillonnage sur internet (que vous soyez à la maison ou au bureau) correspond-il pour vous à un temps d'apprentissage ? Si oui, tant mieux, je ne peux que vous encourager à continuer, d'autant plus si ce temps répond complètement à la réalisation de vos projets, si non, (et surtout si un projet personnel ou professionnel hante votre esprit) je vous invite à considérer autrement votre gestion du temps et à aménager une plage horaire de 45 minutes environ que vous pourrez consacrer à :

- Lire tout article, magazine d'information, d'investigation lié à votre projet. Les magazines que je suis sont Clés, le monde de l'intelligence, Sciences et Vie, Cerveau et psycho, Liaisons sociales, Sciences humaines, Le monde Diplomatique, Lire et une multitude de journaux que je suis sur ma tablette préférée.

- Vous abonner à différents podcats et à les écouter régulièrement (à titre d'exemple, les miens sont : "La tête au carré" sur France Inter, "Place de la Toile" sur France-Culture, "La suite dans les idées" France-Culture, "Info-sciences" sur France-Info, les "nouveaux chemins de la connaissance" toujours sur France Info (bon, j'ai aussi le jazzlive sur TSF Jazz). Pour info, j'écoute tout cela dans ma voiture, dans le train, sur mon home trainer ou quand je tonds la pelouse !

- Vous abonner aux cours en ligne, du coup, je suis les conférences et parutions d'HEC Paris (suivre celles de Yunus par exemple), mais aussi les thématiques de psychologie et de sciences sociales (je vous recommande les cours de Standford ainsi que les entretiens du Collège de France.

- Suivre l'activité de vos blogs favoris en créant une page de suivi sur Netvibes par exemple. Pour ma part, j'ai trois pages distinctes, la première sur l'emploi avec une cinquantaine de sites et blogs référencés  dont je diffuse parfois quelques liens sur ma page Facebook ou Twitter, une page liée aux sciences cognitives (c'est mon dada) et aux potentiels cérébraux et enfin une dernière, plus sensible sur la géopolitique et le développement international (pour ceux qui ne le savent pas, j'interviens régulièrement en entreprise sur ce domaine).

- Lire régulièrement des essais, des livres thématiques, compiler les idées, comprendre d'autres raisonnements, s'ouvrir. Je sais que la lecture est parfois considérée comme chronophage, néanmoins, si un jour, vous suivez l'une de mes formations, vous saurez lire (mais vraiment lire) un bouquin de 500 pages en une heure, imaginez alors le potentiel et les richesses d'apprentissage qui s'offrent à vous ! Au fait, on parle beaucoup des Mooc en ce moment, je trouve personnellement plus enrichissant de collectionner les "Que sais-je" (éditions PUF) que de regarder une mauvaise vidéo avec un mauvais son..

- Suivre les conférences Ted qui regorgent de thèmes fantastiques, passer une demi-heure active à écouter (en plus c'est en anglais !) des experts plus géniaux les uns que les autres et vous voilà reconnectés au monde de l'expérience et de l'apprentissage.

Une heure par jour, cela s'organise et je vous assure que les retours sont infiniment supérieurs aux efforts concédés les premiers jours. Tiens, allons encore plus loin, apprendre pour soi n'a aucun intérêt de mon point de vue, sauf si l'on s'attache à  transmettre nos connaissances en les partageant au travers de nos rencontres, créations, et participations... Qu'avez-vous appris aujourd'hui ? ... Et que pourrez-vous transmettre demain ?




Le SMART ne suffit pas, pensez au B.A.-BA

"Je ne lâcherai rien tant que mon objectif professionnel ne sera pas atteint !" Waouh, quelle énergie ! Si cela n'est pas l'expression d'une incroyable motivation, alors je n'y connais rien ! Pour autant, je ne pense pas que cet état d'esprit permette d'aborder sereinement mais aussi durablement un objectif ambitieux qui souvent ne se réalise pas en un claquement de doigts. Se mettre en mouvement, vous le savez, répond à une réflexion profonde liée à la nature de votre objectif, son environnement, les circonstances dans lesquelles se dérouleront chaque action - si possible - planifiée, dans un timing maîtrisé. 

Objectif B.A. - BA

On parle ici du sacro-saint "objectif SMART", un ensemble de paramètres à valider avant d'arpenter le chemin qui mène à la réalisation d'un projet. 
Tout d'abord, j'identifie un but précis, adapté à mes besoins (Spécifique), je peux constater immédiatement si j'ai atteint cet objectif  (Mesurable), cet objectif me demandera de sortir de ma zone de confort pour réaliser un effort particulier (Ambitieux), je m'assure que je ne suis pas en train de rêver et de courir après une chimère (Réaliste), je me fixe une date butoir, une période liée à la réalisation de l'objectif (Temporel). Tout cela, vous connaissez par coeur, c'est certain.

Maintenant, je vous propose de valider votre objectif d'une façon plus personnelle, moins technique si vous voulez. Nous parlerons d'un objectif B.A.-BA.
Partons du principe qu'une profonde motivation répond à une forme de bénéfice. A ce titre, je vous invite à vous poser les questions suivantes :

- Quels seront les bénéfices d'atteindre cet objectif ? Ici sont évoqués les bénéfices concrets (gain de temps, davantage de ressources financières, etc, etc...), mais aussi les bénéfices moins tangibles (meilleure estime de moi, image correspondant à mes attentes, plaisir, accomplissement...). Il se peut parfois que les bénéfices "concrets" interfèrent et contredisent les bénéfices plus indirects. Votre motivation est-elle alors réelle et profonde ? B comme Bénéfices.

- Existe t'il d'autres moyens, d'autres alternatives pour atteindre les bénéfices qui accompagneraient la réalisation de l'objectif ? Ben oui, ne suis-je pas en train de monter une "usine à gaz" alors que je pourrais faire autrement, plus simplement pour des bénéfices comparables. A comme Alternatives.

- Est-ce que atteindre cet objectif est vraiment bon pour moi et mes proches ? Est-ce que je fais une bonne action, en ma faveur, pour moi et ceux qui me sont chers. Bah oui, c'est bien beau d'atteindre un objectif mais si je sais que le prix à payer est - par exemple - de m'éloigner de mes enfants, est-ce que là, tout au fond de moi, j'aurais vraiment envie de me décarcasser pour atteindre un objectif, même s'il est SMART...? Je devine la réponse, pas vous ? BA comme Bonne Action

Se fixer un objectif ambitieux nécessite de valider vos motivations profondes, qu'il soit SMART ou pas,  il se peut que l'on baisse plus facilement les bras si l'on ne s'est pas assuré que les motivations derrière l'objectif sont bien les vôtres et qu'elles vous font entièrement vibrer. C'est le B.A. -BA et on l'oublie trop souvent.

Tout n'est pas parfait dans le meilleur des mondes... et tant mieux !

L'imperfectionnisme

"Tant que ce n'est pas parfait, je continue !"

... Aïe ! Jusqu'où exactement ? Que d'énergie consacrée à camoufler une grande angoisse, celle de l'échec... Vous ne trouvez pas ? Bien sûr, nous les perfectionnistes, nous aimons le travail bien fait, "chiadé", irréprochable, le genre de travail tellement excellent que nous attendons l'ultime délai pour le rendre ou le proposer.

Un travail excellent ou minable, pas d'alternative entre ces deux extrémités. 

Il semblerait pourtant, que nous sommes nombreux à nous vanter d'être perfectionnistes et tout aussi nombreux à espérer, un jour, pouvoir nous débarrasser de ce fléau (en général, ce projet reste très intime...).
"Ça me bouffe de l'énergie de rester bloqué sur des détails, des détails que je suis le seul à remarquer, des détails qui, au fond, ne change que très peu la suite des évènements"...


" Je tiens à mon imperfection comme 
à ma raison d'être"
Anatole France

Renoncer au perfectionnisme pour lâcher-prise et vivre avec légèreté
Y'a comme un défaut ! Fernand Raynaud


Entre nous, vous arrive t'il d'éprouver ce sentiment de perfection, tant dans votre vie personnelle que professionnelle ? Moi, jamais... et cela m'est maintenant égal, complètement égal. Je dirais même que je fuis cette vaine quête, y ayant laissé passer une somme considérable d'heures, d'énergie dépensée ne menant qu'à la frustration de continuer sur le projet suivant.

Le plaisir du travail bien fait


J'aime être bon dans ce que je fais, j'aime exprimer mon potentiel, j'aime bien faire mon travail, complètement, sereinement... En revanche, je ne redoute pas les détours, ceux qui m'éloignent de la réalisation d'un objectif sans anicroche. Au contraire, les obstacles sont devenus autant de paramètres qui construisent mes démarches qui alimentent mon expérience, qui m'enquiquinent sérieusement mais qui jamais ne me détruisent et prennent l'ascendant sur ma vie. 

Où est-ce que je veux en venir ? Au fait que accepter de réaliser un objectif en imaginant qu'il sera peut-être (mais aussi de façon réaliste) ponctué d'erreurs, de mauvais choix, participe à l'accomplissement, à la mise en mouvement que je ne cesse de défendre depuis toutes ces années dans mon activité de coach emploi.
Je ne me réjouis jamais de commettre une erreur, je les évite même, en revanche, elles ne me font plus peur, je sais qu'elles composent mon expérience et fabriquent chez moi une capacité à ne jamais baisser les bras ou à reporter aux calendes grecques tel ou tel projet - pourvu que je sache tirer les enseignements de mes échecs.

Au final, me libérer de cette volonté d'aboutir, un jour peut-être, à la perfection idéale de ma vie (comme beaucoup se la racontent sur les réseaux sociaux dans leurs souvenirs de plages, de sorties, de mode ou de consommation...), a contribué à m'accepter comme je suis, sans m'idéaliser, sans non plus me rabaisser constamment. Tout n'est pas parfait, mais je fais de mon mieux en prenant le soin de reconnaître mes efforts, d'équilibrer mes journées entre projets professionnels et personnels, en assumant également le fait que je réussisse dans certains domaines, malgré mes innombrables défauts, imperfections... 

Je suis un coach qui parfois ressent du pessimisme, de la colère, il m'arrive de céder aux tentations (pour Oscar Wilde, le meilleur moyen de résister aux tentations, c'est d'y céder), il m'arrive d'être stupide, injuste (si, si), et pourtant, j'aime infiniment ma condition d'humain, les nuances et la complexité qui colorent mes projets, mes ambitions.

Je connais la réalité de ma profession, le contexte économique, parfois difficile, que je traverse de façon aléatoire est un élément que je ne nie pas, que j'accepte et dont je prends acte pour définir mes axes de développement...
Tout n'est pas parfait dans le meilleur des mondes, et tant mieux, c'est exactement ce qui me donne le plaisir de me sentir profondément en phase avec ce que je suis, un être humain très très loin de la perfection qui vit assez souvent des journées idéales.

Si l'un des thèmes abordés dans ce billet vous touche, n'hésitez pas à me contacter, nous pourrons travailler si vous le souhaitez à vous libérer de cette quête à défaut de courir après la perfection...

Prise de recul, misez sur la simplicité

Une recherche d'emploi est souvent accompagnée d'incertitudes, de doutes, de données parfois complexes à assimiler, de paramètres liés à l'environnement à prendre en compte, au contexte économique, à la saison, aux humeurs des uns, des autres, aux articles divers foisonnant sur la toile, les conseils d'experts, de coachs en tout genre (dont votre serviteur, je dois le reconnaître !), les points de vue, "faites pas ci, faites pas ça", "l'avenir du recrutement est ici et surtout pas là..." Bref, une jungle épaisse qui nécessite une bonne dose de simplicité, du bon sens... et un miminum de confiance en votre intuition, cette petite voix qui vous dit tant de choses intéressantes.


Disons le clairement, la méthode miracle pour trouver un emploi n'existe pas, le CV parfait qui assure une embauche à tous les coups n'est pas né, le recrutement magique (celui qui intéresse le candidat, hein ! Pas la machine à dollars qui concerne les entreprises en mal d'inspiration humaine) reprenant une formule et un comportement respectueux de chacun et considérant le candidat comme une fin en soi plutôt qu'un moyen, ce recrutement est celui qui fait le moins parler de lui et qui, pourtant, est appliqué dans bon nombre d'entreprises qui ont choisi la discrétion pour manifester leurs valeurs.

La simplicité est probablement l'attitude la plus raisonnable à adopter par le candidat pendant toute sa recherche. Restez fidèle au bon sens et commencez par ménager votre énergie en vous concentrant sur une recherche pragmatique.. et logique. En gros, reprenez vos fondamentaux :


1- Projet professionnel :

Un candidat maîtrisant parfaitement son projet professionnel, ce qui l'anime, ce qu'il sait produire, ce qu'il a réalisé, ses atouts, ses forces, ses ressources, ses cibles mais surtout, ce qu'il sera en mesure de proposer à son futur employeur est une des clés de la recherche d'emploi. Pas de recette miracle, mais du bon sens : vous ne risquez pas d'atteindre votre objectif si vous ne l'avez pas parfaitement identifié, si vous ne savez pas pourquoi l'atteindre et ce qu'il vous procurera.


2- Méthodologie :

Partir dans tous les sens est une tactique... de camouflage. L'idée est donc de se recentrer en focalisant son attention et son énergie sur trois démarches distinctes :


  • les réponses aux annonces (facilitées par la connaissance parfaite de votre projet professionnel)
  • les candidatures spontanées (très efficaces, je vous l'assure, surtout si VOUS avez consciencieusement choisi l'entreprise à laquelle vous vous adressez)
  • Les entretiens professionnels, ou entretiens réseaux.

Le reste rentre, à mon humble avis, dans la famille de la dispersion (conversations sur réseaux sociaux, pages facebook, CV par SMS, etc, etc.. regardez sur internet, vous n'aurez que l'embarras du choix.

Ces trois démarches nécessitent un tableau de bord, des objectifs précis en nombre et qualité, une série d'actions correctives qui vous placeront dans une dynamique positive plutôt que dans l'attente. Ces trois démarches nécessitent aussi une part de volonté ou de courage : les relances téléphoniques par exemple (c'est plus courageux d'appeler à 18h30 un recruteur que de lui faire parvenir un Twitt en moins de 140 caractères), mais encore un déplacement sur place, des rencontres "pince-fesses" réunions d'entrepreneurs à la CCI, au Medef, aux CJD, bureaux d'anciens élèves, conférences... L'éventail IRL est largement plus important que celui que vous déploierez dans votre réseau virtuel (je sais, je vais à l'encontre de ce que l'on peut lire partout... en revanche, votre réseau virtuel peut et doit être rencontré, sinon, il ne sert à rien, mais vraiment à rien...).

3- Santé et efficacité :

Un bon candidat est un candidat en pleine forme morale et physique... et internet ne vous aidera pas à vous faire prendre l'air. Ménagez la monture, que diable ! Fixez dans vos agendas, une plage horaire de 30 minutes pour souffler à l'extérieur, dans un square, dans la rue, dans votre jardin ! Bougez, buvez de l'eau, ralentissez le café, les sodas. L'oxygénation est également nécessaire pour activer vos neurones, stopper un cercle infernal de stress ou de mal-être...
Organisez vos journées en fixant des objectifs qui soient atteignables, simples (encore une fois), respectueux de votre rythme familial (c'est tout de même une occasion rare de passer un autre temps en famille), de votre écologie personnelle, mais également en phase avec le monde de l'entreprise. Prévoyez des séances courtes de travail, votre cerveau n'en sera que plus efficace et productif... 
Alternez les séquences, ne travaillez pas trop près du frigo et privilégiez l'écriture manuscrite dans vos réflexions ou apprentissages (c'est moins propre mais rentre beaucoup plus facilement dans votre mémoire). 

Vous savez que l'enthousiasme est contagieux, il se cultive en acceptant de se faire du bien dans une période difficile, se faire du bien de 1001 façons mais toujours en respectant et honorant nos propres valeurs, là tout au fond de nous. Passer du temps sur Facebook, sur Twitter et autres réseaux distrayants, c'est vous assurer en fin de journée une beau remord provoquant l'impression que la recherche ne donne rien (avec ce désagréable sentiment de n'avoir pas optimisé convenablement votre journée... et de gaspiller votre temps, de la dilapider...)


4- Préparation :

Une bonne préparation à l'entretien est un atout formidable, celui qui différencie le touriste du professionnel. Là encore, il ne s'agit pas de tout connaître dans les moindres détails sur l'entreprise mais de maîtriser un minimum d'éléments qui situeront votre discours dans un environnement cohérent, rendant votre argumentation claire et précise. Cette préparation est votre meilleur atout, celle que vous aurez intégrée à votre façon de vous projeter, d'être déjà le collaborateur sélectionné...

Bon courage dans vos démarches !

Toujours plus, toujours mieux ?

"Comment être sûr de faire le bon choix ?"me demandait un client dont la principale caractéristique est de reporter toute décision car sa nature le poussait à rechercher continuellement le poste de ses rêves, celui qui lui apporterait l'épanouissement, l'accomplissement le plus total qui soit. Seulement voilà, à courir sans cesse après le futur emploi, (toujours celui d'après, bien sûr), mon client ne vit et ne ressent qu'un ensemble de frustrations furtivement et épisodiquement éteintes par le fait de décrocher un nouveau job... Un candidat qui a la bougeotte en somme.

"Toujours plus", la fameuse maxime de François de Closets, "toujours mieux" aussi, ce mieux n'existant qu'ailleurs du reste... se résume chez certains à un "toujours ailleurs" ou "toujours après...". Vous savez, comme lorsque nous répondons à un caprice en achetant la dernière télé ou le dernier vêtement à la mode, oubliant rapidement la satisfaction de les avoir acquis pour se mettre immédiatement en quête du prochain achat... Une vie à courir, une vie qui coûte cher et qui, souvent, ne rend pas heureux.

Barry Schwartz professeur de psychologie en Pennsylvanie, nous apprend dans "la tyrannie du choix" que nous profitons de notre vie en développant la faculté de contentement davantage que d'acquisition. Difficile à admettre pour certains, notamment en période de crise, mais travailler à se suffire de ce que l'on possède, sans forcément multiplier les sources de possibles et donc de choix, renforce le sentiment de satisfaction assouvie et de contentement immédiat sans chercher à retrouver une "idée du bonheur" dans de nouvelles acquisitions ou dans un après idéalisé. Être dans le temps, être présent dans l'instant présent se cultive également dans l'abandon d'une recherche d'un toujours plus, toujours mieux pour se satisfaire aussi d'une solution convenable, non optimisée mais suffisante.

Ce fameux Barry évoque dans son étude deux types de personnes : les satificers (ceux qui se satisfont) et les maximizers (ceux qui cherchent à optimiser toute forme de décision). On peut aisément mélanger les deux profils dans nos vies personnelles, néanmoins, une tendance à ressentir comme suffisante sa situation professionnelle ou ses possessions procure une satisfaction bien supérieure à la quête du meilleur choix possible.

Développer ce sentiment de satisfaction est l'un des thèmes les plus abordés dans mon exercice de coach. Il repose sur quelques éléments davantage centrés sur l'estime et la connaissance de son propre environnement, de son comportement, de ses capacités pour ensuite travailler et explorer (dans un deuxième temps, hein !) son système de croyances (vous savez, ce qui vous fait voir la vie en rose ou en noir), de valeurs... Bref, apprécions ce que nous sommes et adaptons notre environnement pour satisfaire cette relation à soi, plutôt que de courir sans cesse vers l'improbable en espérant qu'un jour il nous réconcilie avec ce que nous imaginons être. Se connaître soi, est une excellente première pierre à poser sur le chemin d'une vie plus en accord avec ce qui vous anime vraiment. Êtes-vous tenté par l'aventure ?