Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


May we have few words in english ?


La question tant redoutée :
« Could we have few words in english ?
… silence… gloups..
Euh… yes, euh… I speak little English, and, euh…”

Ça démarre mal ! Pourtant dans votre CV vous annoncez parler couramment anglais, ou allemand ou espagnol. Ben alors ? Les mots se sont envolés ?

Je vous invite à renseigner correctement votre niveau de pratique des langues étrangères, l’essentiel n’est pas de parler sans faute (c’est un directeur export qui vous parle), mais votre capacité à vous exprimer librement sans chercher tous les mots, de peur de mal être compris.
Ce qui perturbe la compréhension, ce sont ces innombrables hésitations qui ponctuent votre démonstration.

Libérez-vous, arrêtez d’hésiter, lancez-vous ! Avez-vous remarqué que les seuls à ne pas comprendre notre anglais sont les britanniques, cela nous laisse le reste du monde, y compris les français !

Une astuce, entraînez-vous à répéter une phrase type en anglais (et/ou autre langue), dans laquelle vous expliquez que vous appris à pratiquer la langue de Shakespeare dans telle ville, ou dans telle entreprise, lorsque vous étiez stagiaire ou autre chose. Expliquez dans une phrase de deux minutes que travailler dans une langue étrangère ne vous pose pas de problème. Les recruteurs sont des gens comme les autres, s’ils constatent que vous êtes à l’aise, je parie qu’ils ne vous poseront pas d’autres questions. Terminez votre phrase par un : « do you want me to go on in English?”. 
Appelez-moi s’il vous répond “Yes, please” ou contactez moi, nous travaillerons ensemble l'entretien en anglais.

s'oxygéner


Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant, prendre un minimum soin de sa personne, essayer d'adopter une hygiène de vie différente, plus saine en période de recherche d'emploi,  développera forcément votre aura, notamment lors de l’entretien. Et si vous profitiez de ces jours de recherche active pour vous remettre au sport ? Un peu d’exercice, de la marche, quelque chose qui vous aèrera l’esprit, se dégourdir les gambettes et évacuer une dose de stress négatif.

Faire du sport en cette période, c’est également s’occuper de soi, se consacrer une ou deux heures, uniquement pour la tête et les jambes. Une respiration méritée, une pause pleine de dynamisme et d'oxygène.
Les citadins peuvent pratiquer la course à pieds, la marche dans les parcs, les autres n'oublieront pas de ressortir leur vélo, de courir avec leurs enfants, quelques exercices d'assouplissement,  de la gymnastique, que sais-je, tout est bon !

Evitez de rester enfermé, sortez, respirez, criez, évacuez, entamez un petit régime, musclez-vous, expulsez cette tension qui ressurgit fatalement sur vos proches ! Faites en sorte d’avoir bonne mine, une mine de capitaine, travaillez votre tonus, musculaire d’abord, il vous servira à tenir tout le reste !

Les données confidentielles sur le CV


Que les choses soient claires, je ne crois pas en la confidentialité de données concernant vos anciens employeurs. Au chômage, défendre ses candidatures, c'est monter un dossier crédible mettant en exergue toutes les compétences que nous sommes prêts à offrir à un futur employeur.

Pourquoi cette réflexion ? Parce que énormément de candidats se refusent de communiquer certaines données, jugées trop sensibles, ne souhaitant pas "exposer" ou révéler quelque secret lié à leur ex-emploi.

Foutaises ! La candidature ne sert qu'un seul but : celui de vous faire passer un entretien pour défendre vos chances. L'argumentation devra donc tourner autour de vos aptitudes, compétences et réalisations. Ces dernières seront étayées et démontrées par des faits qui prendront la forme de résultats, qualitatifs ou quantitatifs. Vous n'avez pas le choix, votre recrutement passera par la preuve car le simple déclaratif vous écarterait impitoyablement du long chemin menant à l'emploi. Pas de bon sentiment, défendez bec et ongle votre candidature en apportant suffisamment d'éléments au recruteur pour qu'il croie en votre démarche.

Néanmoins, il y a confidentialité et confidentialité... Commandez les bilans d'activité de vos anciens employeurs et vous serez étonnés d'y découvrir les niveaux de marge, valeur des stocks, répartition des CAet parfois circuits de distribution (je ne parle pas des masses salariales...). Ces éléments recoupés avec les informations glanées sur les sites internet (quantités produites, nombre d'employés, existence de filiales etc...), vous permettent de dresser une cartographie extrêmement sensible de l'entreprise... révélant au passage des données jugées confidentielles et bien plus sensibles que celles que l'on pourrait communiquer sur un CV. Je vous le promets, ce ne sont que des secrets de Polichinelle (demandez aux experts de l'intelligence économique) !

Vous vous attacherez alors à souligner votre contribution au développement des entreprises pour lesquelles vous avez travaillé, insisterez sur la qualité de vos travaux en utilisant des données mettant en valeur toute notion de progression.

En revanche, si vous êtes en poste et que vous décidez de proposer vos services à l'un de vos principaux concurrents, quelques précautions semblent nécessaires, tant les informations contenues dans le CV ou délivrées en entretien de recrutement sont une source d'inspiration non négligeable pour ceux qui se dispensent de tout code moral.

Enfin, la plupart des recruteurs sont tenus - quant à eux - à la confidentialité des données personnelles ou professionnelles que vous pourriez leur confier... Alors, il est grand temps de relever la tête et d'admettre que vous devrez tout mettre en œuvre pour donner au recruteur une chance de vous rencontrer.

Bien, je vous écoute !


"- Bien, je vous écoute !
-Euh.. oui, bon, ben je me présente, euh..."

Cela vous rappelle quelque chose ? Commencer un entretien à vue, ou plutôt à l'aveugle, se lancer dans le vide, le grand saut.

Non, non, et non, vous devez vous préparez à ce type d'intervention, savoir débuter, lancer la locomotive et dérouler votre parcours, sans sourciller, avec enthousiasme. Pas très simple, je vous l'accorde, néanmoins, vous rencontrerez probablement des interlocuteurs qui débuteront le rendez-vous par ce fameux "Bien, je vous écoute !".

Gardez votre calme, respirez un grand coup. Première chose, pensez à remercier votre hôte "je vous remercie de m'avoir sollicité", souriez et présentez votre parcours en mettant en relief le fameux fil rouge qui vous a guidé tout au long de ces années et qui vous amène à vous intéresser aujourd'hui à votre interlocuteur (ou à l'entreprise qu'il représente). Du reste, pourquoi êtes vous là, qu'est-ce qui vous attire tant dans cette opportunité d'emploi -voilà autant de pistes à explorer. Le monologue est loin d'être évident, néanmoins, vous orienterez vos propos en gardant à l'esprit qu'il vous faut captiver, intéresser, que dis-je, passionner votre auditoire.

Encore une fois, entraînez-vous à dérouler ce fameux fil rouge ponctué d'expériences diverses, comme vous le feriez pour une lettre de motivation, décrivez les postes tenus, les fonctions et tâches réalisées, ce que vous avez aimé, pourquoi vous êtes parti. Soyez synthétique, pas d'étalage de vos états d'âmes, allez à l'essentiel, mettez en valeur votre parcours, vos réalisations, choisissez bien les mots utilisés, répétez un trait d'humour, l'improvisation est fortement déconseillée dans cet exercice.

Je sais que pour les plus timides d'entre nous, commencer par se présenter et dérouler tout seul son CV sans aucune question du recruteur, relève de l'impossible. Il vous faudra passer ce cap. Relativisez, ayez à l'esprit que la recherche d'emploi est parfois difficile à assumer, des étapes complexes qui demandent beaucoup d'efforts, acceptez, encaissez, mais grandissez parce que chaque fois que vous aurez à décrire des pans entiers de votre vie professionnelle, vous progresserez à grands pas.

Tous ces efforts que vous produisez sont autant de victoires personnelles, et personne ne vous les enlèvera.
Haut les cœurs !!! Enfin, n'oubliez pas de me solliciter, avec un peu d'entraînement, je vous aiderai dans cet exercice ! 

Prenez des notes !


Lorsque vous êtes en entretien, avez-vous l'habitude de prendre des notes ? Non ? Ce que vous dit la personne en face de vous n'est pas intéressant ? Vous vous souviendrez de tout ce que l'on vous a dit ? Vous ne pouvez pas écrire et écouter en même temps ? Vous ne voulez pas décrocher vos yeux de ceux du recruteur ? Vous n'avez pas pensé à prendre un bloc-notes ou un stylo ?

La prise de notes pourrait s'avérer utile. Elle est un des signes que vous prenez au sérieux l'interlocuteur qui est en face de vous, finalement, peu importe le contenu de vos notes (les miennes étant en général inexploitables...), néanmoins, je vous invite à adopter une attitude concentrée, attentive mais également active - bien entendu d'abord par votre participation orale, mais aussi par la prise de notes que vous réaliserez.

Vous souhaitez que l'on pense de vous que vous êtes organisé ? Arrangez-vous pour que vos notes soient structurées, utilisez les petits tirets, des chiffres, faites en sorte d'aérer, d'apporter le plus clarté possible au texte que vous coucherez sur papier. N'oubliez pas que les yeux du recruteur ont cette fâcheuse tendance de systématiquement se porter sur vos notes dès que vous baisserez le regard, alors, donnez leur l'air le plus intelligent qui soit !

Maintenant, tout n'est question que de dosage. La prise de notes doit appuyer une information importante, par l'écriture sur votre cahier, vous signifiez à l'interlocuteur : "je t'ai bien entendu, et comme toi, j'estime que ce que tu viens de dire est particulièrement important pour ma compréhension du poste, de son environnement et de ce que tu attends de moi".

Enfin, ces fameuses notes lorsqu'elles sont exploitables, vous aideront évidemment à préparer l'entretien suivant, vous saurez revivre les étapes de l'entretien, corriger vos erreurs, accentuer vos points forts et surtout, structurer vos questions de façon nettement plus efficace, mais cela fera l'objet d'un autre article. Enfin, dernier conseil, méfiez-vous de votre mémoire, elle pourrait vous tendre quelques traquenards, croyez la passoire que je suis !

La reconnaissance envers le recruteur


Nos besoins fondamentaux, nous les connaissons. Ça, c'est sûr... quoique. Mais connaissons nous les besoins de ceux qui sont en face de nous ? Un recruteur par exemple... Et bien figurez-vous que la personne qui est chargée du recrutement fonctionne comme nous... si, si ! Elle aussi est en quête de satisfaction, celle de tous ses besoins (besoins psychologiques cela va sans dire...!).

Bon, je ne suis pas expert en psychologie, mais tout le monde s'accorde à reconnaître que Maslow avait plutôt bien travaillé. Pourtant de besoins psychologiques, il en est un qui semble flirter avec le besoin physiologique... la reconnaissance sociale.

Et oui, on en est tous au même point, recrutés et recruteurs, nous avons soif de reconnaissance sociale. Cette reconnaissance, par quoi passe t'elle ? Par le constat de l'être : "tu es sympa mon ami recruteur" ou bien par le constat du fait : "qu'est-ce que tu travailles bien mon ami recruteur... woua" ! Bon, le woua est optionnel.

Alors, je ne lance pas un appel à la flatterie généralisée, cependant, je vous invite à souligner - de façon enthousiaste et sincère - lors d'un entretien, l'effort constaté chez votre interlocuteur mais surtout, quand c'est le cas, sa volonté de vous mettre à l'aise afin de créer les conditions d'un véritable échange.

Bref, l'on recherche tous la reconnaissance sociale, y compris lors d'en entretien de recrutement, même si le demandeur d'emploi est souvent malmené dans cette quête, gardons à l'esprit que le recruteur n'est pas particulièrement satisfait de ce côté. Alors sachons utiliser ce levier à bon escient en reconnaissant une attitude ou un travail bien fait, cela contribuera également à la différenciation, vous ne trouvez pas ?

Vice-Champions


Doit-on dévoiler sur son CV que l’on aime tricoter ou bien passer ses nuits en discothèque ? Pas besoin me direz-vous, Facebook se charge de diffuser ce genre d’informations, parfois même sans que vous en ayez conscience.

Je suis assez fan du paragraphe "centres d’intérêts" du CV. Annoncer que l’on fait un peu de vélo le dimanche matin n’apporte strictement rien, on s'en fiche un peu... En revanche, donner des indications sur l’intérêt que vous portez aux autres, mentionner les associations dont vous êtes membre peut apporter un éclairage intéressant, parfois différenciateur. Après tout, l'on recrute un candidat sur ses compétences ou aptitudes professionnelles mais également sur sa capacité (supposée) à bien s'intégrer, à ne pas casser la cohésion d'une équipe ou d'une entreprise, vous ne croyez pas ?

Si l’on vous a offert un baptême de saut en parachute, évitez d’affirmer que vous êtes un adepte inconditionnel du parachutisme. Vous passerez pour une cloche si le recruteur veut vous emmener sur ce chemin. N’essayez pas d’impressionner la galerie, soyez objectif et ne précisez que les éléments qui permettent réellement d’éclairer (de façon évidemment favorable) le décideur sur vos aptitudes à travailler en équipe, à réfléchir correctement, etc.…

Lorsque je reçois un candidat qui annonce être vice-champion de l’univers d’une pratique de surf à élastique (bon, d’accord, j’exagère…) j’ai toujours ce mauvais réflexe qui consiste à effectuer une rapide recherche pour le questionner sur les rudiments de son sport. L’effet est assuré, le bégaiement aussi. Ne racontez pas d’histoires !

Le moteur de recherche emploi JOBIJOBA*

Une fois n'est pas coutume, mais je souhaite partager avec vous cette vidéo présentant le moteur de recherche emploi JOBIJOBA facilitant l'accès aux annonces disséminées sur tant de supports internet. Ayant beaucoup apprécié l'approche de son fondateur, j'ai le sentiment que ce type d'offre va dans le sens de l'histoire : nous faciliter la vie pour que nous puissions nous concentrer sur l'essentiel. A voir !

JobiJoba : LE moteur de recherche d'emploi from Francois Goube on Vimeo.

*article non sponsorisé par conséquent totalement sincère :)

Le nuage d'HLC

Je ne m'en lasse pas, voici le nuage de mots les plus utilisés sur ce blog. Sympa non ?


Le mot principal correspond bien à l'esprit qui m'anime, VOUS, ou faire en sorte de VOUS apporter un regard enthousiaste et optimiste en utilisant au mieux le fameux BSP : "Bon Sens Paysan". Haut Les Coeurs !!!

* le nuage est généré gratuitement grâce à TAGUL (j'imagine que ça ne se prononce pas ta goule.. )
* et puis merci à Vincent Rostaing de m'avoir fait décrouvrir 1001 façons de réaliser des nuages !

A méditer

"Être contesté, c'est être constaté."
Victor Hugo

Attention à l'orthographe...

"L'orthograffe ne jout aucun role dans la rédaction d'une lettre de motivation ou bien dans celle d'un curiculeum vitaé. Laissez tombé vos dicos et votre bècherelle, vous savez bien que le recruteur se décidera d'abort en fonction de votre expériance, l'important, c'est de réussir l'entretien, tout ce décide à cette instan". 


C'est exagéré, vous ne trouvez pas ? Pas tant que cela.

Je suis parfois abasourdi par la désinvolture de certains candidats (également issus des grandes écoles) et pour être totalement transparent, lorsque ce type de courrier me parvient, bourré de fautes, mes yeux pleurent, je m'accroche douloureusement au texte, mais c'est plus fort que moi, un CV, une lettre contenant des fautes d'orthographe révèle une candidature de circonstance, à la va-vite, peu réfléchie, bâclée, un état d'esprit, comment dire.., peu perfectionniste
En résumé, beaucoup écartent impitoyablement ce type de candidature (comment ça, c'est vieux jeu..?)

De grâce, si vous n'êtes pas sûr de vous, faites relire et corriger votre CV, cela vous évitera de passer pour ce que vous n'êtes pas et d'assurer un meilleur taux d'efficacité à vos canditatures !

Et si l'on disait la vérité...


Lors d’un entretien, vous serez peut-être amené à justifier d’une courte expérience dans telle ou telle entreprise, vous sentirez le regard lourd du recruteur posé sur vous, regard empli de sous-entendus : 
« Comment ? Vous n’êtes resté que deux ans chez untel ? N’êtes-vous pas instable ? Êtes-vous aussi sérieux que vous le prétendez ? Maîtrise t’on vraiment son métier ou son environnement au bout de quelques mois ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à partir après si peu de temps ? ».

Autant de questions en suspens qu’il vous faut adroitement aborder, sans risquer d’être qualifié de prétentieux, d’instable, de fantaisiste voire de comique. 
Et si vous disiez la vérité, et si vous expliquiez que vous ne partagiez pas la vision de l’entreprise, que vous aviez l’impression de faire du sur-place, de perdre votre temps et votre énergie.

Bien entendu, il vous faudra étayer vos propos, mais soyez certains qu’il n’y a pas de mauvaises réponses, elles sont forcément bonnes lorsqu’elles sont assumées et cohérentes par rapport à vos choix.

Ayez du tact mais ne vous empêtrez pas dans des explications sans fin, sachez dire les choses comme vous les ressentiez, parce que finalement, vous serez aussi recruté sur la façon dont vous rebondissez et mettez en avant ce qui vous anime. 

Savoir dire bonjour

Un film qui fait du bien… « Itinéraire d’un enfant gâté » avec Jean-Paul Belmondo et Richard Anconina.

Vous souvenez-vous de cette scène où Richard Anconina apprend à dire bonjour. « Parce que dire bonjour, c’est l’essentiel dans la vie, c’est le moitié du chemin parcouru… ».

J’ai entendu dire qu’un recrutement se jouait souvent dès les premières secondes, faites cette bonne impression et déroulez sereinement votre CV. Apprenez à votre tour à dire bonjour, à être réellement enthousiaste, courtois, inspirant confiance. L’exercice peut paraître saugrenu, mais bien dire bonjour, c’est s’intéresser à l’autre, c’est s’ouvrir et abattre les remparts qui vous entourent.

Exercez-vous devant un miroir, une webcam, envoyez moi votre « bonjour ! », diffusez le ! Vous verrez, la bonne humeur est contagieuse.

Que dirait votre ancien responsable de vous ?

"Si je contactais votre dernier patron, que dirait-il de vous ?"
- Euh non... je ne préfère pas, ce ne serait pas une bonne idée, je ne sais même pas s'il se souviendrait de moi !

Ah... on ne peut pas dire que cette réponse soit la plus valorisante qui soit. Réelle peut-être,  très moyenne au niveau de l'impact sûrement.
Première règle, ne pas dénigrer son ancien responsable. Après tout, qui dénigre aujourd'hui, dénigrera demain. Logique, non ? Cela ne veut pas dire qu'il s'agit de l'encenser s'il se comportait comme les dernier des civilisés, mais juste apporter la distance professionnelle, un regard mesuré, réfléchi et objectif sur vos atouts et ce que vous avez apporté à votre ex-employeur.

Deuxième règle : mentionner les points positifs, votre comportement en équipe, la façon dont vous appréhendiez les situations, vos méthodes, vos approches. Il ne s'agit pas de vous "starifier" mais bien de décrire des fonctionnements qui ont participé au développement de l'entreprise.

Troisième règle, ne pas chercher absolument à équilibrer votre discours par quelques défauts bien sentis. Inutile de vous dévaloriser, vous n'êtes pas en entretien de recrutement pour cela.

La quatrième règle cependant, permettrait de valoriser vos propres développements, ce que vous avez pu mettre en place afin de vous améliorer. "M. Machin, vous mentionnerait sûrement qu'au début de notre collaboration, nous avons mis au point des axes d'amélioration que je me suis efforcé de dépasser durant toutes ces années...". Bref, vous montrerez qu'à défaut d'être Wonderwoman ou Superman, vous avez su progresser, vous former et tenir compte des remarques formulées.

Enfin, la dernière règle, ce sera d'autant plus facile si vous avez obtenu des références, c'est d'inviter le recruteur à se mettre en contact avec votre dernier responsable, en insistant sur le fait que vous êtes restés en très bon terme.
Nous travaillons ce type de questions en séminaire ou en entraînement à l'entretien d'embauche, n'hésitez pas à me contacter pour aller plus loin ! 

Déterminer son fil rouge


Un parcours n'est pas forcément linéaire, semé d'embûches, d'opportunités saisies, de périodes sans activité, il reflète la façon dont vous avez traversé les dernières années. 

Exercez-vous à rédiger le CV,  votre cheminement, réfléchissez à la façon dont vos expériences s'articulent les unes par rapport aux autres afin d'en dégager un fil rouge. Ce fil rouge, c'est ce qui donne un sens à votre candidature, vous vous y accrocherez, coûte que coûte afin de démontrer que votre CV a un sens, afin de démontrer que vous n'êtes pas candidat par hasard. 

Ce fameux fil rouge vous est propre, il n'appartient qu'à votre expérience, qu'à votre personnalité. Si votre parcours est composé d'expériences inédites dans des environnements différents, vous pourrez - pourquoi pas - mettre en évidence votre besoin de relever les défis, ou bien celui d'assouvir votre curiosité. 

Bien entendu, il se peut que vous ayez deux voire trois fils rouges qui vous ont guidé dans le déroulé de votre parcours. A vous d'utiliser le bon, celui qui rendra évident et légitime votre démarche. 

Une difficulté à définir votre fil rouge ? Contactez moi, je vous aiderai à prendre du recul dans l'analyse de votre parcours. 

a minima

Avez-vous remarqué comme dans les cours de récréation, il ne fait pas bon être trop différent ? Des groupes d'enfants, dès le plus jeune âge, se constituent selon les affinités de chacun, organisant des jeux et se réunissant en début de partie pour définir les règles. Gare à celui qui ne les respectera pas, ils sera automatiquement exclu ou sévèrement sanctionné.

La règle du jeu que chacun doit s'efforcer de suivre, évidemment à la lettre, ressemble comme deux gouttes d'eau à un système normatif régissant l'ensemble des valeurs adoptées par le groupe. "Tu es dans la norme ou tu quittes le groupe !". La norme devient alors l'acceptation d'une règle jetant les grandes lignes du comportement à adopter (penser comme ci, parler comme ça, ressembler à cela, etc...).

Maintenant que le décor est planté, faisons un détour par le sujet qui nous réunit : le recrutement. N'avez-vous pas l'impression qu'un processus de recrutement répond à certaines règles ? Un candidat pour être accepté, ne doit-il pas adopter un certain comportement, adhérer aux règles du jeu pour passer toutes les phases ? Créer une norme, c'est sécuriser, faire disparaître l'incertitude planant autour d'une situation. Ne sommes-nous pas dans ce contexte lors d'un recrutement ?

Forcément, en tant que candidat, nous souhaiterions briser ces règles pour les adapter à nos priorités, pourtant pas d'autre choix que de s'y plier, on parlera alors de concessions, ne pouvant, seul, briser une norme qui fait l'unanimité dans un groupe (celui des recruteurs).

Alors que faire ? Arrêter de se battre contre des moulins à vent (votre colère ne brisera jamais ces règles) et admettre l'idée que la différenciation dans la forme n'est pas toujours l'alliée du candidat, qu'il convient alors de présenter une candidature répondant - a minima - aux règles (non-écrites et tacites) - on retiendra par exemple un CV fluide, cohérent avec le profil recherché (utilité du travail préparatoire!), pas de fautes d'orthographe, etc.. 
Le fond quant à lui (parcours, pertinence du contenu duCV, personnalité du candidat) deviendrait le seul "Sésame" permettant au candidat de se démarquer dignement et par le haut...

Ne nous trompons pas de combat !

Le principe de similarité sur les réseaux sociaux


Vous savez quoi ? Je me pose souvent la question de l'importance du réseau dans le retour à l'emploi. Si, si... En fait, j'entends souvent dire que l'essentiel des offres passe par le réseau et non par les annonces classiques... j'entends également que les 3/4 des recrutements se font grâce au réseau, malheureusement, j'ai beau chercher, creuser, personne ne m'a réellement convaincu sur cette information, j'ai l'impression que les chiffres sont lancés en l'air, au petit bonheur la chance.

Si quelqu'un peut m'éclairer et me dire d'où sont tirées ces statistiques, je suis preneur ! Néanmoins, je ne minimise évidemment pas "l'effet réseau" et je vous invite d'ailleurs à le cultiver, constamment.  Je vais même aller plus loin, il est absolument stratégique de travailler nos relations, à cause du principe de similarité décrit par Fritz Heider(Ja !) dans "la perception d'autrui". 
Imaginez : vous vous appelez Paul et vous avez deux amis : Pierre (je vous le recommande chaudement !) et Jacques. Pierre et Jacques ne se connaissent pas. Pourtant, selon les travaux de ce cher Fritz, Pierre et Jacques vont naturellement "s'apprécier" ou bien s'aimer parce qu'ils partagent un point commun, une amitié commune : Paul. 

En clair, participez activement aux réseaux, faites vous connaître, faites-vous apprécier, rendez-vous utile parce qu'il est prouvé que l'on préfère les personnes partageant nos opinions ou nos amis. Dans le même esprit, gardez à l'esprit que plus vous augmentez la fréquence des contacts avec les membres du réseau, plus vous vous familiariserez avec eux et plus vous serez susceptible de les apprécier et de vous faire apprécier (Voir les travaux de FestingerSchachter et Back). 

Alors résumons nous, je ne sais pas quelle est la part du réseau dans le retour à l'emploi, en revanche, grâce aux travaux de tous ces éminents chercheurs, nous savons avec certitude pourquoi travailler son réseau :
1- Parce que les amis de nos amis sont nos amis
2- Plus on fréquente une personne et plus elle nous paraît sympathique (et réciproquement).

Les indicateurs de votre recherche

Avez-vous déterminé précisément quels objectifs atteindre et comment les suivre durant votre période de recherche d'emploi ? Un point essentiel s'il en est, puisqu'il vous permet de "jauger" vos actions et de mesurer au fil du temps les effets de vos efforts. 

Je vous invite à travailler sur votre tableau de bord, celui qui récapitule l'ensemble des avancées, actions, contacts collectés chaque semaine. Puisque nous concentrons nos efforts sur un travail précis et qualifié, (pour faire simple, nous éjectons toute idée d'improvisation de nos démarches), celui qui répond à notre projet professionnel ainsi qu'aux besoins des employeurs que l'on cible, nous devons mesurer de la façon la plus simple qui soit un certains nombre de résultats concrets, ceux là mêmes qui conduiront à l'emploi.

Le premier de ces indicateurs est le nombre d'annonces auxquelles vous répondez. Surveillez les comme le lait sur le feu, répondez-vous plus aux annonces ces derniers temps, notez-vous plutôt un resserrement  de leur nombre sur les jobboards ? Vous faut-il améliorer votre veille ? L'objectif du nombre d'annonces auxquelles répondre chaque semaine est variable et dépend largement du projet professionnel que vous avez construit, néanmoins, ce dernier est le révélateur du rythme des candidatures et par conséquent, un indice intéressant en terme de durée de recherche d'emploi.

Le deuxième indicateur est le nombre de candidatures spontanées, vous savez, celles qui répondent au marché caché de l'emploi, qui demandent tant de travail, de recherches, d'entreprises qualifiées, correctement ciblées et répondant une fois encore, à l'ensemble des critères présentés dans le projet professionnel. Les candidatures spontanées s'envoient chaque jour, elles représentent la matière, la recherche, la création de valeur du demandeur d'emploi. Suivant un rythme précis, la candidature spontanée se renouvelle, aussi souvent que possible, au moins tous les deux mois, histoire de ne pas louper une intention d'embauche !

Troisième indicateur, le nombre de contacts obtenus sur les réseaux sociaux, ceux qui répondent strictement à vos attentes, ceux qui pourront apporter une expérience, un regard, d'autres relations, bref, tous ceux qui vous paraissent sensés et utiles dans votre recherche. Pourquoi mesurer ce nombre de contacts ? Parce que de ce nombre dépend ensuite le quatrième indicateur, lui, extrêmement important...

Nous y sommes, le quatrième indicateur est le nombre d'entretiens professionnels obtenus dans la semaine. Je pense que l'objectif minimum à atteindre est de trois entretiens par semaine, des entretiens physiques, avec des personnes en poste. Des entretiens qui vous permettent de garder un pied dans votre secteur d'activité, connecté à l'entreprise, vous construisez une démarche solide, vous appuyant, le cas échéant sur ce fameux réseau que vous construisez. Ce indicateur concernera le nombre de rendez-vous physiques, de face à face.

Maintenant, travaillons également le nombre d'entretiens téléphoniques, de conversations formelles ou informelles dans un cinquième indicateur. Vous aurez pris soin de bien solliciter votre réseau et noterez scrupuleusement les avancées, échanges, informations collectées.

Dernier indicateur, vous vous en doutez, celui qui mesure le nombre d'entretiens d'embauche obtenus dans la semaine, il résulte largement de tout ce que vous aurez entrepris les semaines précédentes.

Voilà, nous avons fait le tour des indicateurs importants, ceux qui situent dans votre recherche, dans la quantité et la qualité d'efforts fournis, ceux qui permettent de fixer les plans d'actions à court terme en fonction des précédents résultats. 
Et vous, mesurez vous d'autres éléments durant cette période de recherche d'emploi ?


Bravo et merci !

La semaine dernière, vous passiez le dernier tour d'une série d'entretiens de recrutement et du coup les jours suivants ont été dominés par un sentiment d'attente et d'anxiété, espérant de toutes vos forces que votre candidature soit retenue. Et puis et puis, vous apprenez finalement que "malgré tout l'intérêt que présente votre candidature, nous ne pouvons pas y donner une suite favorable...". Merde, les cons.

Passée l'émotion légitime de la déception, la plupart d'entre nous accusent le coup, continuant leurs recherches et tâchant de rebondir au mieux pour repartir du bon pied. Pourtant, avant de tourner le dos à cette expérience malheureuse, je vous invite à vous manifester une dernière fois auprès du recruteur. Envoyez lui un message, quelque chose de positif, de différent, de rare contenant les deux idées ci-dessous :

- Bravo
- Merci

"Bravo" parce que vous le félicitez d'avoir atteint ses objectifs, d'avoir mené à terme son recrutement. "Bravo" parce que personne d'autre à part vous ne le fera. "Bravo" parce que cela fait toujours plaisir de recevoir ce type d'encouragement. "Bravo" parce que l'entreprise aura trouvé une solution à sa problématique. Qui parmi vous a déjà envoyé ce genre de message ? Pas grand monde, croyez moi, le recruteur lui s'en souviendra ! C'est déjà ça, non ?

"Merci" parce que vous avez apprécié les entrevues, la qualité des échanges. "Merci" parce que vous avez progressé, affiné ou amélioré votre approche. "Merci" parce que vous avez découvert une entreprise, un secteur, un environnement au sein desquels vous aimeriez travailler. "Merci" parce que vous savez plus que jamais que vous êtes proche du but.

Vous n'êtes pas convaincu ? Un dernier argument alors... : les recrutements ne fonctionnent pas toujours comme on le souhaiterait, il arrive parfois que le candidat retenu n'aille pas au bout de sa période d'essai (de son propre chef ou non). Vous me voyez venir ? Il se peut qu'avant de se poser la question de savoir s'il va diffuser ou non une nouvelle annonce, le recruteur ressorte les CV des candidats de sa précédente short-list et qu'en tombant sur le vôtre, il se dise, "ah oui, je me souviens bien de ce candidat, c'est celui qui m'avait remercié sans avoir décroché le job..."

Nous sommes tous des talents !

Je ressens une certaine gêne lorsque je lis de ci de là que les entreprises développent des trésors d'ingéniosité et de messages pour attirer les meilleurs talents. Ce qui me rend perplexe, ce n'est pas le fait qu'un employeur s'attache à recruter les personnes qui lui vont bien, mais davantage l'appellation "talents".

Une personne talentueuse a développé une aptitude spécifique à faire ou à réaliser quelque chose... Or, j'ai peur qu'à force d'utiliser ce mot à toutes les sauces, le seul talent reconnu ne soit celui d'être capable d'attirer l'attention, au détriment d'aptitudes spécifiques, professionnelles, personnelles, qui ne se révèlent pas forcément au travers de son attitude publique.

Revenons aux fondamentaux, le talent est toujours spécifique, et chacun en est pétri, si. Pas de le même façon bien entendu, mais gardons à l'esprit que les talents sont partout. Il convient alors de préciser qu'une entreprise va s'intéresser au talent qu'elle juge utile pour son développement. Du coup, parler de talent tout court est un peu creux, on ne recrute pas un talent, on ne recrute pas une intelligence (quelles sont vos intelligences ?), on recrute une personne ayant l'aptitude à faire ça ou ça... Un peu comme si "talent" était un "nom commun transitif" (pardon pour les puristes), forcément suivi d'une précision situant l'aptitude.

"Bon, on s'en fiche un peu, ce n'est que de la rhétorique, un talent reste un talent !". Ben non, parce que à force de jouer à ce petit jeu, on créé faussement une caste de candidats ayant une aptitude remarquable à se faire connaître et tous les autres qui ne sont pas "bankable" du fait de capacités situées dans d'autres registres.

On parle alors de réseaux sociaux pour créer un "vivier" (amusez vous à regarder la définition de ce mot dans le dico) de profils que l'on entretiendra dans le but ultime de les "chasser" au moment venu.
Voilà, revenons à l'essentiel, le meilleur candidat n'est de mon point de vue pas celui qui maîtrise totalement les rouages et la communication sur les réseaux sociaux (sauf s'il postule en tant que CM), mais bien celui qui a développé l'aptitude professionnelle ou autre jugée indispensable.

Enfin, je ne suis pas une fleur bleue (voir mon secteur d'activité professionnel) mais il me semble que le vocabulaire repris plus haut et si largement répandu ne participe pas à l'équilibre des rapports entre candidats et recruteurs, un vocabulaire - de mon point de vue - dominant, hostile plaçant le candidat comme une ressource à part entière, une quantité, un "gibier", une statistique bien éloignée des discours humanistes repris sur les sites "corporate". Peut-être que la confiance réclamée par une immense majorité de personnes commence aussi dès les premiers instants du process de recrutement, non ?

Célébration, satisfaction


"Y'a pas de mal à se faire du bien !"... J'adore cette phrase, en cachette bien sûr, parce qu'elle porte en elle, les signes parfois excessifs d'une personnalité très portée... sur elle-même. Mais bon, quand les temps sont durs, quand nos projets n'aboutissent pas au rythme souhaité et qu'il faut lutter chaque jour pour garder le moral ! Arghh.

Je retiens d'une merveilleuse conférence donnée par M. Lefrère (voir ici) une règle d'or qu'il va falloir se mettre dans la tête une bonne fois pour toute ! Houlà, le ton monte !
Afin de garder intact le moral de ses hommes d'équipage - isolés en 1914 pendant plus d'un an et demi sur les glaces du Pôle Sud avec pour seul bagage la volonté de survivre - Sir Ernest Shackleton avait instauré un rituel : celui de la célébration. L'anniversaire d'un matelot, celui de la Mascotte, le retour du soleil, la bonne chasse ou pêche de la journée, la fin d'une tempête...

Bref, tout était prétexte pour se réunir et se réjouir d'un évènement heureux (bon, je ne parle pas d'une naissance quand même!) permettant de passer plus confortablement une période dont la noirceur contrastait formidablement avec la blancheur des neiges.

Nous ne sommes pas au cœur de l'Antarctique, nous ne sommes pas perdus, parfois un peu isolé, j'en conviens, mais le but de ce blog et plus largement des réseaux sociaux est également de rompre la solitude qui frappe plus durement certains d'entre nous. Je vous invite pourtant à apprendre à célébrer ce qu'il y a de bien dans nos vies de tous les jours, comme le retour des hirondelles, les bonnes notes de vos enfants (ou la meilleure note du bulletin, c'est selon), une convocation à un entretien, un coup de fil que vous venez de passer à un membre de votre réseau, la façon dont vous vous rapprochez de votre projet de vie, un CV newlook vous paraissant plus pertinent, une réparation évitée, la visite d'amis...

Nous avons tellement de raisons de broyer du noir qu'il va falloir commencer à se réjouir des bonnes nouvelles, aussi petites soient-elles. Pour quelle raison ? Tout simplement pour s'envoyer un sérieux coup de coude, un appel du pied au cerveau (houa, belle souplesse !) et (re)prendre l'habitude de vivre l'abondance, même aujourd'hui. Cultivons ces célébrations, elles nous reconnecteront au flux d'abondance recherché. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Ernest ! Enfin, gardez à l'esprit cette merveilleuse phrase d'Alphonse Allais :"Il faut croire aux roses pour les faire éclore" !

Parce que je le vaux bien

"Je m'voyais déjà, en haut de l'affiche, en dix fois plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait..." Cela vous rappelle quelque chose, non ? Une chanson qui parle d'espoirs, d'objectifs et de désillusion.

"Ce job est pour moi, bien meilleur que n'importe qui, je leur montrerai que j'ai du talent !", cela s'appelle la confiance en soi, pourtant, sans elle, il est difficile de passer un à un les obstacles jalonnant le retour à l'emploi, difficile aussi d'encaisser les déceptions.

Nous avons en nous une multitude de trésors, nos aptitudes, nos compétences, attitudes, nous sommes exceptionnels parce que uniques et rien ni personne ne doit ébranler cette certitude. Bon, je m'écarte des standards de modestie, à cette dernière, je préfère l'humilité, pourtant, ce n'est pas en minimisant ou relativisant nos savoir-faire que nous saurons convaincre le recruteur qu'il peut croire en nous, comme nous croyons en nous.

Comment se convaincre et mettre en avant ses compétences ? Choisissez un domaine dans lequel vous excellez (si le terme est trop fort, choisissez une compétence que vous pensez bien maîtriser) et complétez les phrases suivantes :

- Quelle que soit la situation, je m'appuie sur mes compétences pour....
- Sans la maîtrise de mes compétences, nous aurions...
- Dans la pratique de cette compétence, je suis réputé pour...
- J'ai développé mes compétences en...
- Je peux renforcer mes compétences en...

Encore une fois, et j'insiste sur ce point, si l'on ne croit pas dur comme fer que l'emploi est fait pour nous, ce manque de confiance transparaîtra et profitera à un autre. Et puis, bon sang de bois (pour ne pas dire autre chose), oui, nous sommes exceptionnels alors crions-le !

2012

Nous y sommes, voilà.. Au revoir 2011 et bonjour 2012 !
Avant toute chose, je vous souhaite une fantastique année, celle de la réalisation de vos voeux les plus chers, celle de l'épanouissement de vos proches, celle de l'accomplissement de vos rêves... Je vous souhaite le meilleur, rien de moins, et pour toute l'année.

Je profite de l'occasion pour vous remercier de votre fidélité, vous étiez en moyenne 1.200 personnes à visiter ce blog chaque jour en 2011, je peux vous assurer que votre présence est le moteur de mon énergie, pour autant, j'aspire à l'envie que vous ne fréquentiez ce blog qu'une courte période, celle qui correspond à votre recherche d'emploi.

2012 marquera sans doute un tournant dans le recrutement, une autre idée du rapport employeur/employé, recruteur/candidat, un changement généré par l'émergence d'outils fantastiques, de rapprochements en tous genres (pourvu qu'ils aient un sens) mais également par la nécessité absolue de placer de la dignité au coeur d'un système qui laisse trop souvent la place à la gestion de ressources en oubliant allègrement que l'Homme est au coeur de tout système.

Je vous souhaite une merveilleuse année 2012, pleine d'optimisme, de confiance et d'enthousiasme, avec juste ce qu'il faut de combativité et de pragmatisme.

Haut Les Coeurs !!!

Pierre