Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Perroquet ou caméléon ?

Après la technique du pied dans la porte, abordons aujourd'hui une méthode destinée à renforcer sensiblement l'influence que vous aurez sur votre interlocuteur, bien connue des commerciaux, il s'agit de la technique du caméléon. Bon, je vous rassure, je ne vous encouragerai pas à aller espionner le recruteur afin de vous habiller par la suite exactement de la même façon que lui ni même de choisir des vêtements dont la couleur sera identique à celle des murs du bureau dans lequel vous serez accueilli... non, rien de tout cela, la technique du caméléon s'appuie uniquement sur l'usage de la reformulation répétitive.

Pas forcément évident à appliquer avec naturel, le truc consiste à savoir reformuler, en utilisant les mêmes mots clés, le contenu de ce que vient de vous raconter votre interlocuteur. Un exemple : il vient de passer 5 minutes à vous décrire les objectifs de l'entreprise, à la fin, il vous lance un "avez-vous des questions, ou bien avez-vous compris ?". Si aucune question particulière ne vous traverse l'esprit, répondez simplement "j'ai bien compris les enjeux que vous avez décrits, il s'agit de..." et vous reformulez succinctement en réutilisant certains mots ou phrases.

Bon, jusque là, la technique vous est familière, rien de spécial. Pourtant, j'insiste sur la répétition et son influence. Saviez-vous qu'il est prouvé que vous obtiendrez toujours davantage en répétant ce que vient de dire votre interlocuteur plutôt qu'en lui lançant un simple "oui j'ai compris".

Cette technique d'influence a fait l'objet de travaux de la part de Messieurs Steenaert et Van Knippenberg, montrant que "l'imitation" entraîne un comportement plus favorable de la part de celui qui est copié qu'un simple acquiescement (dans leurs études, le comportement plus favorable se traduit par l'augmentation du nombre de personnes favorables de 50% et l'incidence sur leur comportement se traduisant par un geste deux fois plus généreux).

Alors aucune hésitation, pensez à utiliser cette technique d'influence !

#bref. J'ai passé un entretien d'embauche

J’ai découvert récemment (je sais, j’ai un certain temps de retard) une vidéo que j’ai adorée, pleine d’humour et de vérités, une vidéo qui nous jette en pleine figure tous les travers du recrutement, du recruteur mais aussi du candidat.. eh oui, faut bien l’admettre.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Comme nous avons abordé tous les thèmes repris dans ce concentré humoristique (sauf la séance SM), je vous propose de lire ou de relire quelques conseils qui vous éviteront, je l’espère, de connaître les mêmes mésaventures.

1 – Il envoie sa candidature à 257 entreprises, complètement au hasard. Finalement, coup de chance, il est convoqué, sans aucune préparation, dans une entreprise dont il ne connait rien, une entreprise qu'il n'a pas choisie. Je lui conseille alors de relire ces conseils destinés à cibler ses futurs employeurs : "Dans le mille !"

2- Lorsqu'il est convoqué, il répond très élégamment : "Ce serait un honneur de travailler pour vous". Super, dans ce cas, il saura répondre à la question suivante : "pourquoi avoir postulé chez nous ?"

3- Do you speak english ? Euh... Yes (?). Relire d'urgence ce billet destiné à vous aider à construire une réponse crédible : "Do you speak english ?" et visionner cette vidéo "May we have few words in english ?"

4- La cravate Dingo du déglingo est rigolote, c'est vrai. Attention, elle est aussi portée par le candidat... si si. Redécouvrez ces quelques conseils vestimentaires : "A vos cravates !" et "La tenue fait le moine ? Non, le voleur..."

5- La tension règne dans la salle d'attente... Nous avons tous connus ces moments de stress, notamment en observant les autres. Voici un conseil qui vous permettra d'écourter ces instants : "Quand c'est l'heure, c'est l'heure !"

6- "Vous avez vu, Kayak se lit dans les deux sens !".. Bon, un peu léger comme argument, voici comment transformer vos centres d'intérêts en opportunité : "du contraste !", tout en vous prévenant de ne pas trop exagérer la réalité... : " Vice champion de l'univers..."

7- Dernier point, quels sont vos défauts ? Comme tout le monde, il répond "le perfectionnisme..;". Berk, voici ce que j'en pense : "Le perfectionnisme" et voici comment il aurait pu articuler sa réponse :"Y'a comme un défaut !"

Encore une fois, usez et abusez de cette vidéo, elle nous rappelle sans concession qu’une démarche cohérente reste probablement votre meilleure atout dans la recherche d’emploi, et merci aux équipes de Canal + qui ont construit ce film pour la qualité de leur travail.

Y'en a marre de l'e-réputation !

Vous n'en n'avez pas assez de lire toutes ces mises en garde sur l'e-réputation ? Personnellement, elles réveillent en moi mon côté "Rock'n Roll" et me donnent envie de défier le monde et de me laisser aller, comme ça pour voir.

Bon, je n'en ferai rien, parce que je crois que cela n'intéresserait personne, ni même ce fameux recruteur fantôme. De la même façon, vous ne trouverez aucune photo de moi en maillot de bain plongé dans une piscine de champagne ou déguisé en lapin rose. Non, rien de tout cela parce que sans même me soucier de l'e-réputation, il ne me viendrait pas à l'esprit de diffuser ce type d'information sur Internet, comme vous, comme presque tout le monde, quoi...

A force de nous faire peur sur l'e-réputation, nous nous servons de plus en plus mal des réseaux sociaux, les utilisant uniquement pour afficher un CV, fadouille, convenu, lequel, sans "teasing" ou mise en appétit ne sera que très rarement consulté. Personnellement, je ne crois pas au recruteur qui passerait des jours sur nos traces numériques pour ressortir et brandir nos "vils propos" dix ans après qu'ils aient été publiés, à moins de postuler à la DST ! Et encore... Ce n'est qu'une conviction, je ne pourrais évidemment pas le prouver.

Alors quel est le message de ce billet ? Vous inciter à vous faire connaître... donnez votre avis, informez votre réseau sans craindre d'être espionné, parce que c'est bien au contraire tout l'objet d'internet et que se faire repérer sur la toile passe nécessairement par la case "partager"!

Un état d’esprit

Finalement, si je devais ne retenir que trois conseils sur tous ceux que j’ai pu rédiger ces dernières années, je pense que j’oublierais les astuces pratiques au profit d’idées de fond, celles qui vous différencient des autres candidats par la posture qu’elles poussent à adopter.

La première idée « best of » tourne autour du concept de contrôle, de maîtrise. Un bon candidat sait pourquoi il envoie sa candidature au recruteur. Il le sait parce qu’il ne remet pas son destin entre les mains du hasard, il a minutieusement choisi les entreprises, ou secteurs cibles en fonction d’une multitude de critères (repris sur ce blog). Le candidat qui se démarque est toujours celui qui sait pourquoi il postule, les autres sont des amateurs, des touristes de la recherche d’emploi, qui, sauf coup de chance, se laisseront pêcher et s’offriront au premier offrant. J’essaie de vous convaincre chaque jour de la rareté et donc de la préciosité de votre candidature, elle l’est réellement lorsqu’elle s’inscrit dans une démarche équilibrée, de partage, d’échanges avec le recruteur.

La deuxième idée, consiste à toujours savoir ce que vous pourrez apporter à votre futur employeur. En gros, ce n’est pas votre parcours que lui proposez, c’est bien vos compétences, vos capacités à embrasser sa cause, son objectif pour l’aider à les réaliser par votre savoir-faire. Cette « posture » a l’immense avantage de vous positionner immédiatement dans un contexte professionnel, quelle que soit votre situation (étudiant, demandeur d’emploi, en poste, rupture conventionnelle, etc…). Vous articulez toute votre candidature autour du futur, ce futur tant recherché, la collaboration entre vous et votre interlocuteur. Vous répondez à sa seule problématique, celle de pouvoir compter sur vous pour résoudre une situation difficile. Voilà l’enjeu : non pas de vous justifier d’un parcours mais bien de vous appuyer sur celui-ci pour démontrer la valeur de vos compétences, notamment lorsqu’elle seront employées au service du futur employeur.

Enfin, la dernière idée s’inscrit dans une démarche de confiance, ayez confiance en vous, vous avez tous réalisé de grandes choses, si, si… Je ne cherche pas à vous en convaincre mais juste à vous ouvrir les yeux. Regardez objectivement de quelle façon vous avez contribué au développement de vos ex employeurs, pensez à ce que vous avez décidé, mis en place, à ces réalisations, ces victoires quotidiennes, pensez aussi à la façon dont vous avez relevé la tête après certaines difficultés, les vôtres mais aussi celles que vous avez vécues en équipe. Réexpliquez vous tous les modes opératoires de vos missions, dans quel ordre vous réalisiez vos travaux, pourquoi de cette façon et pas d’une autre. Sortez du quotidien, du jargon et expliquez très méthodiquement ce que l’on vous demandait de faire, comment vous le réalisiez, à quoi cela servait et pourquoi vous confiait on ces responsabilités (quelles qu’elles soient). Sans connaître vos réalisations, j’assure que nous sommes tous doués de grandes réalisations, et pourvu que l’on croit a minima en soit, les autres vous suivront et croiront en vous.

Allez, n’oubliez pas de lire les presque 700 autres conseils de ce blog, mais encore une fois, qu’est-ce qui vous différencie d’un autre candidat ? C’est vous, et uniquement vous !

Haut Les Cœurs !!!


A méditer

"Le succès, c'est la hauteur à laquelle vous rebondissez quand vous avez touché le fond"

Général Georges S. Patton

Pourquoi indiquer son âge dans le CV ?

Un sujet sensible qui devrait provoquer quelques réactions ! Celui de l'âge. Je sais bien qu'à l'époque du CV anonyme, ce type d'information pourrait passer pour discriminatoire (trop quelque chose...).

Pourtant, j'encourage à indiquer clairement l'âge sur le CV tout simplement parce que selon le nombre d'années d'expériences que vous avez acquises, l'on peut assez facilement déterminer votre année de naissance. Ne pas indiquer l'âge relève alors du secret de Polichinelle !

Partons du postulat suivant : chaque CV est parcouru dans un laps de temps compris entre 30 secondes et une minute (regardez ce que cela représente pour 300 à 400 candidatures en réponse à une annonce), vous avez travaillé l'impact, vous efforçant d'apporter toutes les réponses que pourrait se poser le recruteur, ayant particulièrement soigné la compréhension de votre parcours et de ce que vous pourriez apporter à l'entreprise. Vous avez décidé de ne pas mentionner votre âge, cependant, vous indiquez avoir commencé à travailler en 1978, juste après votre bac. Alors ! Le recruteur sort sa calculatrice mentale, il imagine que vous aviez 18 ans l'année du bac, en déduit que vous êtes né en 1960 (ici, le calcul est facile !), puis, se lance dans une autre opération : 2010 moins 1960, cinquante, vous avez cinquante ans !

Le calcul n'est pas violent, il est opéré à partir des informations que vous avez transmises, cependant, vous admettrez qu'il a pris un certain temps, temps prélevé sur les fameuses 30 secondes de découverte de votre CV... De façon très pragmatique, je vous invite à optimiser la lecture du recruteur sur ce temps très, trop bref, (mais réel) en lui apportant cette information.
La date de naissance ne me semble, quant à elle, pas appropriée pour deux raisons, elle force au calcul mental et vous expose au rejet ou à l'a priori négatif (signe astrologique non compatible ou bien même date de naissance que son pire ennemi !). Bref contentez vous d'une mention sobre tenant en 2 chiffres (sauf pour les centenaires) et suivie de "ans" !

La critique positive

« Bien, bien, bien, cher Candidat, vous soulignez votre capacité à être force de proposition, vous semblez avoir fait progresser les entreprises pour lesquelles vous avez travaillé. Vous connaissez maintenant notre entreprise, sa vision, ses ambitions ainsi que la mission que nous souhaitons confier à une personne comme vous. Je constate que vous avez compilé beaucoup d’informations cependant, je serais très intéressé de savoir comment, de votre point de vue, nous pourrions améliorer notre site internet… »

« Je vous remercie de m’avoir posé la question, si, si… vraiment ! Je ne savais pas comment vous le dire mais le site est à revoir, intégralement, j’espère que vous n’avez pas payé pour ce brouillon ! Je vous le ferais pour moins cher ! LOL* ! ».

Inutile de vous cacher derrière un " en fait, tout est parfait" ni même "je n'ai jamais vu de site internet aussi bien construit !". Vous pourriez simplement souligner que tout est pensé pour le confort du lecteur et que vous avez trouvé agréable de voguer dans leur site. Soyez précis, pensez au détail "j'ai bien remarqué..." qui soulignera l'attention avec laquelle vous aurez scruté ou analysé les outils en ligne de l'entreprise recrutrice, en revanche, interdisez-vous de démolir le travail d'un groupe qui a jugé correct le rendu mis en ligne.

Ainsi, si amélioration il y a, avancez une idée simple liée à l'impact d'une information que vous jugez importante "agrandissez tel mot, ou colorez telle phrase...". Enfin, si le site est objectivement nullissime, sachez juger postivement le contenu et précisez qu'il existe dorénavant beaucoup d'outils gratuits qui permettent de mettre en forme le site sans pour autant représenter un lourd investissement.

Bon, et ce blog, vous le trouvez comment ?

*NDLR : je ne comprends pas exactement le terme "lol" mais j’imagine qu’il correspond à un « ha ha ! » lancé la tête penchée et les yeux grands ouverts.

Famille nombreuse

"Oui, j'ai plein d'enfants, et oui j'en veux d'autres ! Voilà, c'est dit ! Plein, plein, plein, les miens, ceux des autres, les vôtres, j'en veux partout !"

Aïe, aïe, aïe, grande méfiance ! Un candidat dont la famille est majoritairement composée de marmots (ou de drôles comme on dit en Charente) éveille inquiétude et suspicion... "...et si ses enfants avaient plus d'importance que l'emploi que je lui propose... horreur, malheur !". Vous l'aurez remarqué, j'aime l'exagération, les grosses ficelles, les raccourcis faciles, pourtant, le recruteur ne manquera jamais de vous demander :
"Vous avez une bien belle famille, avec beaucoup d'enfants Ne risquez-vous pas de vous absenter souvent ? Surtout en cas de grève à l'école, d'arrêt des ramassages scolaires ou d'alerte à la gastro-entérite !" (exemples largement inspirés de ma petite expérience!).

Objectivement, et tout à fait entre nous, la question est légitime car il est fort probable que vos nombreux enfants vous retiennent davantage que si vous étiez célibataire ou parent d'un ou deux enfants. Inutile de botter en touche en assurant : "vous touchez à la sphère privée, cela ne vous regarde pas". Il me semble également inadéquat de poser vos conditions "je quitterai le bureau à 16h15 pour récupérer mes trois derniers à la sortie".

En revanche, puisque cette question soulève une inquiétude, vous n'aurez qu'un seul type de réponse à donner, une réponse rassurante. Et comment rassure t-on ? En montrant sa maîtrise, pardi !
Par conséquent, vous vous attacherez à montrer que tout est sous contrôle ! Non seulement vos enfants sont en pleine forme et ne tombent jamais malade, mais si, je dis bien si l'un d'entre eux devait souffrir d'un malheureux rhume, vous avez à votre service une armée de relais potentiels - nounou, famille, amis, voisins - parce que vous êtes très organisé et ne vous laisserez pas surprendre !

Success Story

"Comment je définis le succès ? J'sais pas, moi, gagner beaucoup d'argent, réussir dans tout ce que j'entreprends, épouser la Reine d'Angleterre, voilà, c'est ça le succès, enfin pour moi !". Bon voilà une vision intéressante qui - à mon avis - manque un peu de corps. Tout d'abord, si l'on en croit le dictionnaire, le succès est la forme d'une réussite, d'un "résultat heureux"... plutôt subjectif non ? Chacun aura sa propre perception du succès, selon ses croyances ou valeurs.

L' élément qu'il est bon d'avoir en tête, c'est que le succès répond d'abord à une harmonie, une harmonie entre ce que vous espériez (vos objectifs) et ce que vous obtenez (l'issue heureuse).

Évidemment, aucune bonne réponse n'existe, elle doit "juste" se trouver sur la même longueur d'ondes que ce que peut imaginer le recruteur, selon sa propre perception. Pas très simple tout cela ! Si vous êtes confronté à ce type de question, pensez tout d'abord à vous faire préciser le domaine auquel pense votre interlocuteur, domaine professionnel, personnel ou pourquoi pas les deux. Cela évitera tout malentendu gênant pour les deux personnes.

Une bonne façon d'aborder cette question consisterait à s'appuyer sur les expériences, les réalisations, chiffres à l'appui, qui marquent le caractère heureux de vos travaux, décrivez quelles difficultés vous avez alors rencontrées et comment vous avez su les déjouer. Pour autant l'arrogance et le péché d'orgueil pourraient s'avérer rédhibitoires, il conviendrait alors d'ajouter que plusieurs objectifs atteints mènent au succès...

Enfin, le véritable succès n'est-il pas d'atteindre un objectif permettant d'envisager le succès suivant ?

La forme aussi

Votre expertise et vos compétences ne suffisent pas, essentielles bien entendu, il en faudra davantage pour faire la différence. Le décor est planté ! Entre nous, vous n'apprenez rien de vraiment nouveau, il est évident que la forme a autant - si ce n'est plus - d'importance que le fond dans un entretien de recrutement. Pourquoi plus ? Tout simplement parce que vos compétences ne peuvent être validées qu'à l'issue d'une période d'essai de plusieurs semaines et non au bout de 45 minutes d'entretien.

Où est-ce que je souhaite vous entraîner ? Vers l'objectif qu'il est recommandé de ne pas perdre de vue lors de la préparation de l'entretien : être le candidat avec lequel il fera bon travailler. Vous le deviendrez grâce à votre attitude, ouverture d'esprit (soyez curieux !), capacité à transmettre (notamment en vous exprimant simplement, sans jargon).

Bien entendu, vous serez toujours questionné sur vos connaissances professionnelles, la perception de votre métier, celle du secteur d'activité, votre capacité d'adaptation, etc, etc... cependant, vous aurez beau montrer l'étendue de votre expérience, rien ne remplacera cette perception, intime, que vous saurez vous intégrer à l'équipe installée, que vous réussirez à trouver votre place sans créer la révolution dans l'entreprise, que vous serez un élément de confiance, instaurant grâce à ce que vous dégagez une ambiance de travail positive et constructive.
Alors un conseil, à défaut de partir en entretien en vous convaincant d'être le meilleur, gardez à l'esprit que savoir rassurer par ses connaissances et capacités est une chose, mais que l'envie de travailler avec vous ne passera que par l'attitude que vous véhiculez !

A méditer

"Il n'y a qu'une façon d'échouer, c'est d'abandonner avant d'avoir réussi."

Georges Clemenceau

Le point imaginaire

Imaginez un homme vêtu de noir sur une grande scène de théâtre, aucun décor, juste un trait de lumière sur sa tête. Il porte autour de l'oreille un micro, très fin, tendu vers sa bouche. A priori, le public nombreux l'écoute avec attention et semble s'amuser...


"L'autre jour, je me promenais dans la rue pour aller acheter un pain aux noix (rires), j'étais pressé car nous recevions le soir même des invités, je marchais vite, les magasins allaient bientôt fermer. A cette heure ci, les trottoirs étaient bondés, des grappes de cols blancs regagnant les stations de métro. Je me heurtais constamment à des personnes venant en sens inverse, BING, BANG, BOUM, un coup d'épaule, de coudes (rires) et je me suis dit : "Momo - parce que je m'appelle Maurice - es-tu à ce point transparent ?". Cette idée me rendait malade, il me fallait une réponse !

Alors, qu'ai-je fait ? (Quelques rires fusent dans la salle mais personne n'ose avancer une idée...). Vous ne savez pas ? Eh bien, je me suis planté au beau milieu du trottoir, j'ai levé la tête et j'ai fixé un point imaginaire, tout là-haut... sans bouger. Savez-vous ce qui s'est passé ? (Silence dans le public, certains se hasardent à répondre "non, nous ne savons pas !"). Plusieurs passants se sont arrêtés à mon niveau et ont commencé à lever la tête, regardant dans la même direction que moi, chaque personne venant vers moi a levé la tête pour regarder l'objet de toute mon attention... "

Bon je m'arrête là, son one-man-show dure des heures ! J'imagine que vous vous avez tous vécu cette expérience, aussi, tout le monde est d'accord pour admettre que l'on peut influencer le comportement des autres par notre propre attitude. OK, Pierre, merci, sympa ton billet mais rigoureusement inutile dans notre recherche d'emploi !

J'y viens ! Observez bien la photo qui illustre votre CV, votre corps, votre attitude sont-ils orientés vers le contenu, c'est-à-dire vers l'objet du document, ou bien au contraire sont-ils orientés vers l'extérieur, vers un point imaginaire, comme si vous nous demandiez de regarder ailleurs ? En bref, nous incitez-vous à nous plonger dans votre CV...? That is the question ? Un détail sans doute qui me frappe tant les portraits "fuyants" sont nombreux - pensez-à le cas échéant inverser vos photos !

La technique de l'oignon

Un petit exercice pour aujourd'hui, une réflexion qui devrait vous permettre de mieux vous connaître et de fixer quelques priorités dans vos approches. Savez-vous que vous comptez trois peaux, trois couches protectrices ? Si, si, je vous l'assure... un peu comme un oignon que l'on épluche, nous faisant pleurer au fur et à mesure que l'on retire ces peaux fines.

Bon, je serais mal placé pour vous donner quelques conseils de cuisine, pourtant, la métaphore de l'oignon avec nos personnalités me semble forte (au moins aussi forte que l'odeur !). Effectivement, si l'on souhaite ressembler à ce que l'on est, autant se débarrasser de ces enveloppes, celles qui sont censées nous protéger, des autres mais de nous également... Toute la question est de mettre en adéquation ce que vous êtes avec ce que vous recherchez. That's it.

Première couche à retirer : Comment espérez-vous que les autres vous voient... ? Brillant homme d'affaires, heureux en amour, en argent, en jeu... ou bien personne décontractée, très zen, qui a développé une philosophie de la vie très, comment dire, très sage.

Deuxième couche à retirer : Quels sont les traits de votre personnalité que vous ne supportez pas, votre caractère le plus enfoui, celui que vous camouflez à tout prix...? Votre aversion de la foule, votre besoin de solitude, profonde, une petite tendance égoïste, que sais-je !

Troisième couche et j'en viens à l'essentiel, qu'est-ce qui constitue vos valeurs ? Qui êtes-vous au fond, à quoi aspirez-vous quand vous sortez les poubelles et que personne ne vous regarde, enfin naturel, quoi... ? Qu'est-ce que vous déclencheriez si rien ne vous freinait !

Bien entendu, cette dernière question, vaste s'il en est, mérite que l'on s'attarde sur les éléments de réponse, qui, j'en suis convaincu, pourraient correspondre à certains de vos choix, notamment en matière d'orientation professionnelle* ou de sélection d'annonces sur lesquelles vous concentrer.

Moralité ? Sachez bien distinguer toutes ces enveloppes qui vous entourent pour ne vous concentrer que sur celle qui colle vraiment à votre peau.

Dire que certains d'entre vous imaginaient que j'allais faire pleurer dans les chaumières ...

* lire "que veux-je?"

Du contraste !

Vous ai-je déjà parlé de la rubrique Centres d'Intérêts duCV ? Oui ? En êtes-vous si sûr ? Rappelez-moi, j'ai la mémoire qui flanche...

Vous aimez la lecture, le théâtre, la cuisine, les voyages, vous pratiquez les sports extrêmes, les sports d'endurance, de combat et souhaitez le faire savoir sur votre CV ? Sympa, bonne idée ! Cependant, vous avouerez que d'écrire une liste de mots à la queuleuleu(tout le monde s'éclate !) enlève un certain charme à la description que vous souhaiteriez transmettre. Qu'est-ce qui différencie une personne qui aime la lecture d'une autre qui aime la lecture ? Rien. Mais alors rien du tout. En tout cas sur le CV.

Vous commencez à le savoir, j'aime particulièrement cette rubrique qui, à mon avis, peut en dire autant que les autres sur vos aptitudes, sur ce qui vous anime, sur votre "fond" dans certains cas. Pourquoi ne pas nous en dire un peu plus ? Pourquoi ne pas apporter une touche de contraste, de personnalité aux activités extra-professionnelles ? Que vous aimiez la lecture ne m'apprend pas grand'chose, en revanche, que vous ajoutiez les raisons pour lesquelles ce loisir vous comble, voilà qui devient nettement plus intéressant et différenciant ! Vous pourriez écrire:
lecture pour avoir le sentiment de voyager, lecture pour assouvir ma curiosité, lecture pour comprendre le monde... Toutes les raisons sont bonnes, pourvu qu'elles soient les vôtres.

Pensez à ce que vous pourriez préciser avec la cuisine, les sports de combat, les randonnées... Assurément, vous attirerez l'attention et serez immanquablement interrogé sur cette rubrique, un bon prétexte à la différenciation et à l'expression de votre enthousiasme...

Les grandes réalisations

Le contenu du CV représente un subtil dosage entre vos compétences - ce que vous pouvez apporter à l'entreprise-, votre expérience - ce que vous avez apporté à vos employeurs - et ce que vous êtes - état civil, formation et centres d'intérêts.

Comme je l'indiquais récemment, la rubrique "expériences professionnelles" doit contenir l'ensemble de vos réalisations majeures, celles qui ont contribué au développement des entreprises pour lesquelles vous avez travaillé. Ces réalisations peuvent prendre la forme de missions que l'on vous a confiées, de problématiques résolues, mais aussi d'expressions diverses de croissance. Elles devront néanmoins être assorties de résultats, d'indicateurs positifs nous informant que vous êtes venus à bout - et de façon positive - des travaux herculéens qui constituaient votre mission.

Ainsi, j'insiste souvent pour que les commerciaux travaillent sur leurs réalisations en mettant en avant une forme ou une autre du développement de l'activité auquel ils ont contribué - chiffre d'affaires en progression, nombre de clients en hausse, augmentation de la marge, du panier moyen... que sais-je ! Un ingénieur, lorsqu'il évoque la réduction de certains coûts, l'optimisation de certains process devra aller au bout de sa description et donner les résultats chiffrés, donc probants de son travail. Cette règle s'applique à tous (communication, marketing, consulting, informatique, achats, qualité..., pardon pour ceux que j'oublie).

L'idée d'argumenter et de présenter ses grandes réalisations en s'appuyant sur des résultats tangibles est d'enfoncer le clou dans la tête du recruteur et de prouver que vous avez su exploiter vos compétences (vous savez, celles qui font partie du premier paragraphe de votre CV !). En gros, vos compétences prennent une tournure factuelle, nettement moins contestable que lorsqu'elles sont simplement proclamées - et répétées - avec une mise en avant de votre côté "j'ai les pieds sur terre et je sais quel est mon objectif final : le développement de mon entreprise...".

Un si long silence...

"Vite vite, dire quelque chose, n'importe quoi, tout ce qui me passe par la tête ! Si je commence à laisser s'installer ces grands silences dans notre conversation, alors, alors, les carottes seront cuites !"

Qui n'a jamais redouté ces longues secondes suspendues dans les airs, celles qui s'éternisent, lourdes, pesantes, atrocement sadiques, pleines de rien, de vide massif et gluant. Un blanc, foncé qui prend la forme d'une muraille vous séparant de votre interlocuteur. Si vous étiez en famille, vous auriez alors proclamé en regardant la plafond : "tiens, un ange passe !", seulement voilà, vous êtes dans le bureau d'un recruteur qui n'a pas l'air plus gêné que cela par l'arrêt de la conversation.

Nous y sommes, vous détestez ces grands blancs et la personne qui est en face de vous ne bouge pas le petit doigt pour arrêter cette désastreuse situation. Mais comment se fait-il que vous seul soyez aussi allergique aux pointillés de vos échanges ? L'autre est-il sourd, indifférent ?

Non, non, l'autre ne remarque pas ces silences parce qu'ils ne le gênent pas, parce qu'ils ponctuent simplement vos échanges et permettent à chacun de se recentrer sur un sujet, un thème à creuser ou à aborder. Acceptez les à votre tour, à aucun moment vous ne passerez pour... pour quoi au fait, pour quelqu'un qui n'a pas d'idée, qui ne sait plus quoi dire ? Foutaises !

Enfin, à chaque silence auquel vous serez confronté,posez-vous la question suivante - trois fois d'affilée :
"Est-ce que je préfère passer pour un moulin à paroles ou bien pour quelqu'un de posé ?". Le temps que vous répétiez cette phrase, le silence aura suffisamment duré pour votre interlocuteur et il sera grand temps d'aborder un nouveau sujet !

Laisser ses problèmes devant la porte...

"Mais qu'est-ce que je fous là... si tu connaissais ma situation, jamais tu ne me testerais sur ma motivation ! Tu m'interroges sur mes valeurs, tu me déstabilises, cherchant la petite bête, tu souffles le chaud, le froid, jouant avec ma candidature, moi qui te confie mon avenir. Tu me parles d'attitude, de motivation, mon pauvre, es-tu aveugle, ne vois-tu pas que ma volonté est totale, loyale, je veux bosser, dans ta boîte, avec toi s'il le faut, je suis prêt à accepter toutes tes questions, dissoudre tes doutes et balayer tes craintes.

Je suis LE candidat, celui que jamais, tu ne regretteras d'avoir recruté, celui qui depuis 24 mois remue Ciel et Terre pour montrer son savoir-faire, ses compétences, celui qui doit vous convaincre, vous les recruteurs, que votre devoir est de recruter un demandeur d'emploi et non une personne en activité... Question de point de vue, question de survie pour moi.

J'en ai assez de devoir expliquer mon parcours, de me sentir écrasé, diminué parce que les choses n'ont pas tourné comme je le souhaitais, parce que je n'ai pas maîtrisé mon parcours comme tu dis. Je veux travailler, bon sang, je veux bosser, occuper mes journées, me battre pour mon entreprise, travailler avec mes collègues, construire, enfin construire... dans quelle langue dois-je te l'expliquer, est-ce si difficile à croire, à comprendre !

Je suis en colère et je te souris, j'ai peur et je me prête au jeu. Que veux-tu de plus ?"

STOP maintenant ! Je vous demande de vous arrêter ! Inutile de partir en entretien les poches pleines de rancoeur, pas très évident je sais et pourtant tellement important. Donner le meilleur de soi-même, offrir au recruteur l'occasion de vous détecter, de se souvenir - positivement - de vous et comme vous l'avez si souvent entendu, laissez tous vos problèmes devant la porte du bureau. La seule certitude que je peux vous donner : vous ne resterez pas éternellement sans emploi. Alors pour éviter que le chemin du retour à l'emploi ne soit trop long, prêtez-vous de bonne grâce et avec enthousiasme aux techniques de recrutement de vos interlocuteurs. Aucun autre choix n'est permis. Haut Les Cœurs !!!*

* Encore une fois, n'hésitez pas à me contacter pour toute aide.

Veillez à la veille

Éplucher les annonces d’emploi ?? Facile ! Rien de plus simple me direz-vous, il suffit de se préparer quelques alertes, une ou plusieurs par site emploi et de recueillir chaque jour le fruit de votre sélection impitoyable.

Seulement voilà, entre des critères trop vagues ou trop stricts, il y a un monde, et ce dernier doit rester sous contrôle. Je vous conseillerais en premier lieu de ne pas concentrer vos recherches sur le critère financier, généralement mal ou pas renseigné, peu précis et risquant de vous écarter de tout poste nécessitant une négociation salariale (le fameux « selon expérience »).

Autre point, préférez multiplier les alertes plutôt que de renseigner une fonction trop précise dont l’intitulé n’appartient pas forcément au registre de vocabulaire de l’entreprise qui recrute. Ayez à l’esprit qu’un poste peut appartenir à plusieurs classifications et que ces dernières échappent parfois à toute logique !

Enfin, pensez à faire un tour régulier sur chaque site car vous constaterez rapidement qu’une proportion non négligeable d’annonces passe au travers de vos filtres.
Par ailleurs, passez le temps nécessaire à mettre au point votre veille emploi, sélectionnant tous les sites, institutionnels ou non, qui offrent le type d’emploi que vous recherchez, renforcez et affinez vos filtres grâce à l’exploitation des flux RSS – par exemple – dans Yahoo Pipes puis lus dans Google Reader.

Si vous avez l’impression que je parle le javanais, n’hésitez pas à me contacter, je vous ferai parvenir une méthode destinée à vous rendre champion toutes catégories de la veille emploi… ou autre.

Expériences professionnelles


Vous êtes concentré, silencieux, travaillant une énième version de votre CV, construisant consciencieusement ses différentes rubriques. Comme vous le savez, je préconise de résumer les compétences que vous êtes en mesure d'apporter dans un premier court paragraphe pour ensuite enchaîner sur l'expérience professionnelle. Comment faire alors pour y apporter quelque chose d'intéressant, de valorisant sans tomber dans le copié/collé de vos compétences ? Bonne question, merci de me l'avoir posée ! Vous lui donnerez le titre que vous préférez, pour ma part, j'aime bien "expériences professionnelles" - au pluriel et n'encourage pas le "parcours professionnel" que je trouve cassant et un peu militaire, mais bon, on n'en fera pas tout un plat !

Tout d'abord, n'oubliez pas d'indiquer clairement les dates (voir ici), de façon à constituer un repère "temps" valable et commun entre le recruteur et vous-même - entre nous, c'est également le meilleur moyen de comprendre votre parcours, clair dans votre tête et totalement inconnu dans celle de votre interlocuteur. Vous indiquerez la raison sociale de l'entreprise pour laquelle vous avez travaillé, mais également sa taille (chiffre d'affaires, effectif), permettant ainsi au recruteur de comparer l'environnement dans lequel vous avez évolué et celui qui le concerne. J'ajouterais un point à cette présentation, le lieu de travail, important notamment si vous étiez rattaché à une filiale ou tout simplement pour souligner votre mobilité.

Vous indiquerez ensuite le poste occupé, conformément à l'intitulé qui apparaissait sur votre feuille de paye, je sais, ce dernier ne correspond pas toujours à la nature des responsabilités tenues mais il constitue le seul élément tangible de ce que vous avancez... (voir ici ).

Enfin, le corps de cette rubrique, celui qui apprend à votre lecteur quelque chose de nouveau à chaque ligne, qui ne contient aucune répétition, même pour des postes équivalents, pourrait comprendre deux éléments* :

- la description - brève et simple - de vos missions (une ligne maximum pour éviter tout effet assommant).

- Vos réalisations, c'est-à-dire les résultats - les bons, cela va de soi - mais aussi les projets que vous avez menés à leur terme, les éléments de progression qui permettent de prouver que vous étiez un bon acheteur, chef de projet, commercial, ingénieur, assistant.. que sais-je !
Pensez "chef d'entreprise" et demandez-vous comment vos anciens employeurs auraient pu défendre vos réalisations, qu'auraient-ils dit de vous, quelles sont les réalisations les plus significatives qu'ils auraient sélectionnées pour appuyer vos bonnes performances. Il est vraisemblable que ce qu'ils retiendraient de vos prestations passées est précisément ce qui intéressera vos futurs employeurs ! Bon sang, vous avez forcément contribué au développement de vos anciens employeurs, alors dites-le, prouvez-le, argumentez-le !

* N'hésitez pas à me solliciter pour approfondir ensemble ces deux points.

Combien pèse la Tour Eiffel ?

Les méthodes de recrutement d'un "ancien" deMicrosoft m'ont laissé sans voix... [silence] par leur bon sens et leur simplicité*. Figurez-vousque la qualité qu'il essaie de déceler chez chaque candidat est la capacité de ce dernier à "aller jusqu'au bout", à dépasser ses limites, ses a priori, ses convictions pour atteindre l'inaccessible, le comble du Monsieur Plus.

J'associe cette qualité à l'esprit "aventurier", celui qui ne peut se contenter d'une porte fermée et qui l'ouvrira même s'il sait pertinemment que la probabilité d'y trouver derrière un obstacle est forte.

Comment reconnaître le candidat qui va au bout du bout ? Il pose des questions, écoute, cherche à comprendre, réfléchit à voix haute et construit son argumentaire en obtenant les informations qui lui permettent d'avancer. Celui qui va au bout, ne répond jamais "je ne sais pas, next question !", car même s'il ne connaît pas toutes les réponses, il démontre sa capacité à trouver une solution, à sortir de l'impasse en creusant, et évitant ainsi de rester prisonnier d'une situation insatisfaisante, entraînant le recruteur dans sa course.

Ce candidat aventurier mettra en évidence la façon dont il a déjoué les situations de blocage dans le passé, s'efforçant de démontrer son leadership ou son attitude volontariste lui permettant de sortir d'une impasse.

Par ailleurs, ce manager nous explique une méthode simple, déconcertante j'en conviens, lui permettant de déceler de façon quasi infaillible celui qui ne se contentera pas d'une situation bloquée.

Quel est son truc ? Poser une question absurde, dont lui même ne connaît pas la réponse : "Combien pèse la TourEiffel ?" ou bien "Combien y a t'il de stations service à Marseille ?". Bien entendu, une majorité de candidats répondra "je n'en ai aucune idée" tandis que d'autres s'amuseront à construire un raisonnement leur permettant d'imaginer une solution, juste ou mauvaise, là n'est pas l'enjeu, en revanche, ils seront allés jusqu'au bout !

A méditer

"La folie, c'est de refaire la même chose et d'en attendre un résultat différent"
Albert Einstein

Exprimer les dates dans un CV

Comment exprimer les dates dans un CV ? Une question anodine en apparence dont chacun s'accommode à sa façon, rendant, parfois, la lecture des CV fastidieuse.
Je vous propose dans cette vidéo champêtre (si vous regardez le bêtisier téléchargé sur Youtube, vous comprendrez pourquoi le tournage fut compliqué...) une série de conseils simples, qui vont de soi, qui vont sans dire, mais qui vont bien mieux en le disant !