Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Le prix à payer...

Ne vous est-il jamais arrivé de rester bloqué devant un projet malgré toutes les intéressantes perspectives qu'il laisse entrevoir ? Un peu comme si vous vous retrouviez anesthésié et incapable de bouger, même sous l'emprise de motivations fortes et de promesses exaltantes ? Moi, cela m'arrive de temps en temps. Bien entendu, ma motivation est validée, l'écologie personnelle est vérifiée : le projet est bon pour moi et pour mon entourage, le réalisme des actions prévues ne laisse rien au hasard... tout roule... sauf que le projet n'avance pas d'un iota. Enfer...

Il arrive que changer, même pour une situation meilleure, ne soit pas aussi simple que cela. N'oubliez pas qu'il n'y a pas de meilleur saboteur que nous même pour contrecarrer un bel objectif personnel ! Ce n'est pas que nous nous voulons forcément du mal mais parfois, il arrive que notre cerveau ne soit pas séduit par la promesse tant elle l'écarte d'une zone de confort bien connue, maîtrisée et tellement rassurante - même s'il elle n'a rien d'agréable... 

Ce que je propose de tester lorsque vous êtes dans une impasse de ce type, c'est de vous poser calmement sans culpabiliser pour examiner chaque action de votre plan de la façon la plus complète possible, en admettant que pour chacune d'entre elles, il existe une partie sombre, freinant éventuellement sa mise en place : 

"Si je mets en place telle action, quel en serait le prix à payer ?"



Par exemple, si je lance mon activité free-lance, je vais devoir partir à la conquête de mes futurs clients, prendre ma voiture et rester éloigné de mon domicile assez régulièrement. Le prix à payer est cet éloignement... Il se peut que se prix à payer, même si je ne l'ai pas envisagé au départ, soit un des paramètres qui me pousse à ne pas construire mon projet...

Prenez tout le temps nécessaire, toutes les réponses que vous apporterez peuvent vous amener vers de nouvelles stratégies, d'autres solutions plus conformes à vos attentes les plus intimes. Finalement, lorsque vous aurez détecté un frein, aussi minime soit-il, une nouvelle approche pourra être construite autour d'une amélioration, d'un point de correction plus conforme à vos propres capacités ou ressources, plus conforme également à ce qui vous anime au fond de vous : les valeurs personnelles et ce que vous êtes prêt à accepter. Ce fameux prix à payer mérite d'être examiné avec bienveillance, vous ne croyez pas ? Après tout, si vous ne le faites pas, pensez-vous vraiment que quelqu'un d'autre que vous sache exactement ce qui est bon pour vous ? Moi, je ne le crois pas ! Et puis de temps en temps, le prix à payer est bien relatif par rapport à toutes les conséquences positives qu'il entrainera !

S'autoriser à être heureux

"... et si je méritais d'être heureux" ? En voilà une question peu banale, vous ne trouvez pas ? J'ai la chance de rencontrer de très nombreuses personnes issues d'environnement différents, de toutes les classes sociales, de l'ouvrier au dirigeant d'entreprise, du cadre à l'enseignant... et pourtant, nombreuses sont les personnes qui estiment ne pas "mériter" le bonheur, conditionnant leur existence à une série de difficultés sans fin, d'épreuves en tout genre jusqu'à la dernière alerte, généralement lancée par le corps sous forme de maladie, de "clash" ou de rupture totale : "hé coco, il est temps de t'arrêter pour goûter enfin de tout ce qui t'entoure !"
S'autoriser à être heureux 

Existe t'il un fond de culpabilité à se sentir pleinement heureux ? Pour quelle raison préférons nous, parfois, fermer les yeux sur ce qui nous rend parfaitement bien dans notre vie pour écouter davantage les opinions des autres, par exemple en nous les appropriant, en admettant que la pensée commune est celle que je dois suivre. J'ai l'habitude de le dire à mes clients mais nous sommes ce que nous nous autorisons à être et notre vie ressemble toujours à ce que nous en faisons... Quel gâchis parfois de ne pas s'autoriser à laisser entrer le soleil dans nos vies. Le bonheur se conjugue au présent, et il nous arrive de nous apesantir sur le passé, ruminant nos malheurs et décidant de les maintenir dans une actualité sombre et étouffante. 

Changer d'état d'esprit ne se fait pas d'un coup de cuillère à pot, cela nécessite un entraînement (à l'image du programme de remise en forme que je propose lors de mes séminaires de développement personnel), une volonté surtout : celle de décider de concentrer toute son énergie à ce qui est bon pour nous, davantage qu'à ce qui nous ronge et nuit au bien-être. Cet entraînement peut consister à récapituler chaque soir tous les évènements de la journées, toutes les joies, aussi subtiles soient-elles, les bonnes nouvelles, les bons moments, même brefs, tout ce qui a contribué en rendre certains moments du jour plus agréables et positifs. Se centrer sur ces détails, c'est d'abord s'autoriser à les observer, pour ensuite se reconnecter à un sentiment de gratitude, même s'il semble parfois décalé dans un quotidien lourd.
Il ne s'agit pas de ne regarder que le verre à moitié plein, mais d'admettre également que l'autre versant peut apporter équilibre et distance dans une actualité morose. Plutôt que de ne m'autoriser qu'à considérer la difficulté de mon quotidien, je m'autorise aussi à relever tout ce qui fonctionne bien, à quel que niveau que ce soit. De nouveaux sentiments pourront être générés en se concentrant sur des éléments plus positifs, ces derniers auront rapidement une incidence sur votre bien-être.

S'autoriser à être heureux, passe aussi par l'accueil d'une souffrance, le lâcher prise et la reconnaissance d'une difficulté, reconnaissance méritant de la compassion de vous même pour vous-même. Je crois ferment que nous pouvons être notre propre meilleur ami en acceptant nos émotions, en les laissant s'exprimer, simplement, sans misérabilisme mais avec humanité, sans fierté mal placée, sans peur de reconnaître la part de vie et de bonheur à l'instant présent.

J'ai beaucoup voyagé et ai toujours été surpris par la capacité, dans certaines cultures, de personnes plongées dans la misère à reconnaître, dans leur existence difficile, une part de bonheur illuminant constamment leur visage par un sourire aussi profond que sincère. Je vous invite donc à tester cette nouvelle habitude, à reconnaître quotidiennement cette part de vie, de joie, de soleil et à vous autoriser, petit-à-petit à mériter le bonheur... vous m'en direz des nouvelles !


La confiance en soi est un concept de magazine !

"Découvrez tous les trucs pour avoir confiance en soi", "la confiance en soi facile...", "5 minutes par jour pour regonfler votre confiance en vous...!". Vous l'aurez certainement remarqué, nous sommes abreuvés de conseils en tout genre, de livres, de parutions, de magazines nous invitant à ne plus ressentir les effets désagréables d'une confiance en soi en berne...



De mon côté, j'ai l'impression que l'on en fait des tonnes de cette confiance en soi, un véritable dogme, le passage obligé pour atteindre des succès phénoménaux et ressentir la joie éternelle, le bonheur... Dans mon activité, j'ai souvent l'occasion d'accompagner des personnes qui ont tracé un chemin remarquable, une réussite sociale pleine et qui sont parvenues à construire une carrière à faire pâlir d'envie les plus ambitieux... Et pourtant, à aucun moment ces personnes talentueuses aux résultats formidables ne se considèrent comme ayant confiance en elles, bien au contraire, elles mentionnent le doute, la peur, le discernement comme des éléments incontournables à chacune de leurs décisions...

Le manque de confiance en soi ne serait-il donc pas un frein ? Nous aurait-on menti ? La confiance en soi ne serait-elle qu'un concept de magazine ? 

Je crois que cette fameuse "confiance en soi" est un ensemble d'éléments, de paramètres,  de "sous-confiances" disons le, dont l'intensité varie au jour le jour. En gros, elle correspond à une fluctuation ininterrompue de ressentis, de hauts et de bas et ne reste jamais un bloc inerte constitutif de notre personnalité : "Hier j'avais confiance en moi et aujourd'hui, je ne ressens plus cette force...".

Cette sensation de confiance se construit sur différents niveaux, à ce stade, je ne me peux m'empêcher de me référer à Robert Dilts dont j'utilise chaque jour les travaux dans ma pratique de coach (du reste, un grand merci à ICF de m'avoir récemment invité à le rencontrer lors d'un de ses conférences !). Pour faire simple, on pourrait résumer la confiance en soi à une série d'analyses, certaines légères, d'autres beaucoup plus fournies, de paramètres ajustés pour répondre à quatre critères :

1- ... et c'est très terre-à-terre, comment réagit mon corps ? Comment je me comporte à l'intérieur de moi-même ? Suis-je en état de fonctionner ? Ai-je reçu du bon carburant ? Quid de mon pot d'échappement (je suis très automobile en ce moment !) ? Quelques ajustements sont-ils nécessaires à mettre en place, de mauvaises habitudes (boulimie, consommation d'alcool...) à transformer par un petit changement, une reprise d'activité sportive... Bref, rétablir un sentiment de confiance en soi, passe d'abord par répondre aux attentes les plus élémentaires de votre corps ! Nous évoquons ici, une forme de vitalité essentielle à la personne.

2- Connaissez-vous vos valeurs ? Ben oui, avant de vouloir transformer le monde, il est intéressant de (re)conNAÎTRE ses valeurs, la façon dont on souhaite contribuer à ce qui nous entoure. Le stress est généralement exprimé autour de valeurs trahies ou non écoutées : "mes valeurs me disent "blanc" et mes actions, mon comportement me dit "noir" : c'est le grand écart qui me plonge dans le stress le plus inconfortable qui soit !".
Vos valeurs vont orienter vos décisions, vos actions, notamment lorsque vous agirez dans le sens de ces dernières, lorsque vous respecterez pleinement ce qui fait que vous êtes la personne que vous êtes, dans toute vos différences et complexité. Vous comportez-vous de façon intègre à votre personne, répondez-vous à vos besoins ?

3- De quelles ressources allez-vous avoir besoin pour avancer, progresser, continuer à apprendre et construire un chemin qui vous est propre, écologique dans tous les sens du terme. Donner du sens dans l'action, apprendre à se dépasser en explorant le territoire des ressources nécessaires pour accomplir et honorer vos valeurs. Stimulez-vous votre créativité par une curiosité débordante, un désir d'apprendre et de construire de nouvelles compétences ? Bref, avez-vous construit votre confiance en vos capacités et compétences, ce qui vous permet dans un deuxième temps à parfois prendre des risques importants ?

4- Votre aptitude relationnelle vous permet-elle d'exprimer vos émotions, vos motivations et dans le même temps de recevoir celle des autres ? C'est ce que Edward Thorndike appelait l'intelligence sociale, ou cette capacité à entrer en contact (contact dans le sens électrique : "jonction de deux conducteurs laissant passer le courant").

Une analyse, un questionnement sur chacun de ces critères ou niveaux créée le discernement puis la distance nécessaire pour redonner du pouvoir, le pouvoir d'agir par forcément en totale confiance mais souvent avec la conviction que l'on fait face à la réalité en observant ses besoins, ses atouts et parfois aussi ses peurs.
Bref, avoir confiance en soi passerait davantage dans la reconnaissance de ses peurs plutôt que dans la volonté farouche de les étouffer.

Les propositions de stage...

J'ai du mal à accepter l'abondance des annonces déguisées en propositions de stage... J'ai du mal, parce que, comme vous, je sais que ces stages sont des emplois déguisés, des emplois de 6 mois proposés à nos jeunes, nos enfants, que l'on critique allègrement dans ce péjoratif "Y", cinglant et incompréhensible.

Enseignant à mes heures, je rencontre de jeunes diplômés devant rembourser leurs études avant même d'avoir commencé à travailler (par travail, j'entends emploi et non stage !), s'endettant lourdement, à hauteur d'un hypothétique loyer qu'ils seront incapables d'assumer seuls s'ils n'accèdent pas à leur but : un job, un vrai, reconnu et assumé comme tel par l'employeur. Les contraindre à commencer leur vie professionnelle en remboursant un crédit pendant 5 ans à coup d'indemnité de stage, de contrats free-lance, de précarité... est indigne de nous, employeurs, adultes, seniors, parents... Bien entendu, ce sont ces mêmes jeunes que l'on moque puisqu'ils partent souvent plus tard de chez leurs parents !

Ce qui me gêne dans tout cela, c'est l'attitude de nos entreprises, celles qui proposent systématiquement le même stage aux mêmes étudiants tous les 6 mois, cherchez bien autour de vous, vous en connaissez forcément une. Un stagiaire chasse l'autre, étant parfois chargé d'assurer le "tuilage" pour son remplaçant avant d'aller pointer chez Pôle Emploi. Ces entreprises ont un comportement scandaleux. Ces entreprises sont nombreuses, ces entreprises sont connues puisque nous y travaillons...

Ce qui me gêne ce sont les bols de fraises Tagada qui font "ambiance", hype, up... tous ces messages débiles destinés à déguiser l'absence de consistance, de moyens et d'envergure... Je lisais récemment une annonce proposant un stage en marketing reprenant à peu près ces mots : ".. ici, tu n'es pas obligé de porter un costume, on est plus dans l'esprit converse et jean…"- ça c'est l'idée que je me fais de mes stages en Espagne  -  mais prenez vous à ce point les jeunes pour des couillons ?

Ce qui me gêne c'est ce discours sur la jeunesse qui zappe, qui ne s'engage pas alors que rares sont les entreprises à RÉELLEMENT s'engager à leurs côtés. 
Récemment, je lançais un appel sur Twitter, demandant aux stagiaires combien d'heures ils travaillent chaque semaine et quelle indemnité ils reçoivent chaque mois. Sur une centaine de réponses obtenues, l'écrasante majorité travaille plus de 50 heures par semaine pour l'indemnité minimum prévue (les franciliens reçoivent une participation aux frais de transport...).

Ce qui me gêne, c'est de voir combien la valeur du travail s'évapore. Aujourd'hui, à 2 euros 15 cents de l'heure, un stagiaire se consacrant pleinement à sa mission se paye une visibilité, investit dans son avenir, il devient le réel seul entrepreneur, pariant, parfois à perte, sur l'"excellente visibilité" que lui offrira cette expérience pour l'un de ses prochains jobs... L'employeur se vante de son esprit d'entrepreneur, le stagiaire, lui, se comporte comme un entrepreneur.

Evidemment, cela ne concerne pas que nos diplômés, tous nos jeunes reçoivent le même type de "cadeau" de leurs ainés, un abandon pur et simple, un cynisme détestable recouvert de grandes valeurs auxquelles plus personne ne croit. Ce qui me gêne, c'est que nous ne sommes pas dignes de nos jeunes et qu'il est grand temps que cela change.




Reconnaître ses propres atouts

Savoir s'encourager

Vous arrive t'il de vous féliciter ? Là, comme ça, rien que pour vous, dans le secret de l'intimité, vous vous penchez sur vos réalisations et dîtes : "tu peux être fier(e) de toi, tu as fait du bon travail..."
Certes, il vous est arrivé d'entendre quelques compliments à votre égard, ils vous font plaisir, on est d'accord, mais bon... vous restez parfois sceptique quant à la valeur des propos, parce qu'"il n'y a rien d'extraordinaire" à ce que vous avez réalisé... vous semble t'il...

Courir après la reconnaissance des autres et ne pas reconnaître ses propres atouts, les siens, à soi relève de la gageure, de l'épuisement, d'une course effrénée, sans fin demandant de puiser d'une façon extraordinaire dans nos réserves d'énergie.

Ce que je vous propose, c'est que vous puissiez vous rencontrer, oui, vous rencontrer avec vous même en commençant, pourquoi pas par la fréquentation de vos réalisations, de vos succès, de vos réussites. Quelles sont les étapes de votre carrière professionnelle, comment avez-vous évolué et pourquoi vous a t'on confié telle ou telle responsabilité ?
Il ne s'agit pas forcément de mettre en place un bilan de compétences (qui ne vous révèlera que les informations que vous lui aurez transmises...) mais davantage de vous remémorer les grandes lignes de votre carrière pour en faire ressortir les réalisations, ce que pensaient vos collègues, votre hiérarchie... Demandez-vous : pour quelles raisons suis-je parvenu à aller au bout de tel projet, de tel enjeu (y compris personnel), de telle situation... ?
Bref, la reconnaissance passe souvent par la connaissance de vos propres atouts, de ce que vous êtes, plutôt que ce que vous faites, il convient alors de dépasser la sphère professionnelle pour vous reconnecter à votre identité et ce que vous êtes (le coaching emploi est une bonne ressource pour entamer cette réflexion, non ?)

Il arrive que l'on aie une fâcheuse tendance à répéter un schéma familial ou un système de croyance du type : "c'est normal de travailler dur..." ou bien "on a rien sans efforts...", nous plongeant parfois dans l'incapacité de reconnaître la valeur de l'effort ("après tout, c'est normal...") ou tout simplement l'avancée de nos travaux. Sans "psychologiser", je vous invite à vous interroger objectivement : d'où vient mon système de croyance ? Pourquoi ai-je décidé de l'adopter ? Se peut-il que cette certitude s'avère fausse au moins dans un cas ? Enfin, que dirais-je à une amie dans la même situation, est-il pensable que je lui déclare : "écoute ma cocotte, tu n'as rien fait de bien, puisque tout ce que tu as réalisé est normal, c'était juste ton boulot !".. euh, vous imaginez ?

Enfin, comme nous l'évoquons souvent sur ce blog et durant nos séances de coaching ou d'hypnose à Angoulême, adopter ce genre de croyance peut avoir de nombreux "avantages", notamment ceux de ne pas se lancer, de rester dans une zone de confort - pas forcément agréable j'en conviens, mais moins inquiétante que la perspective d'un inconnu... Lorsque j'évoque les "avantages", je ne suis en aucun cas dans le jugement, il est parfois difficile de sortir de schémas automatiques, pourtant, cette sortie repose sur une question : est-ce que mon fonctionnement actuel me permet de réaliser ce qui est important pour moi et de m'épanouir ? Si la réponse est positive, alors, ne changez rien et continuez d'avancer de cette façon qui semble si bien vous convenir, en revanche, si la réponse est négative, n'entrez pas forcément en psychothérapie pour de nombreuses années et testez le coaching sur quelques séances de façon à mettre (enfin) en mouvement un système  plus conforme et adapté à vos attentes et projets.

Je ne suis pas à la hauteur

"De toute façon, je ne suis pas à la hauteur... Je le sens bien..". Mon premier réflexe serait certainement de tendre un escabeau à la personne qui affirmerait ne pas être à la hauteur, mais mon petit doigt me dit, que cette fameuse "hauteur" ne cesserait d'augmenter au fur et à mesure des échelons gravis... Enfer et damnation, nous sommes condamnés à toujours monter.


 Et bien justement, prenons en de la hauteur, grimpons immédiatement dans un ascenseur et observons cette terrible malédiction qui nous place toujours en dessous de quelque chose. Entre nous, quel est ce quelque chose ? A la hauteur de quoi, exactement, ne sommes-nous pas ? Pourquoi suis-je convaincu de ne pas être à la hauteur ? Y a t'il une raison particulière, une expérience précise qui me condamne à penser que je ne suis pas à la hauteur ? Suis-je en train de me comparer à telle personne ? Il se peut que d'un évènement unique, gravé dans nos mémoires nous fassions une généralisation dont la mécanique fonctionne de la façon suivante : Si un jour, j'ai agi de telle façon et obtenu tel résultat (en général pas terrible), ALORS, j'obtiendrai TOUJOURS le même résultat ! En gros, je suis condamné à répéter indéfiniment l'expérience douloureuse sur laquelle je m'appuis pour prétendre ne pas être à la hauteur.

Dommage de tourner en rond à ce point ! Vous ne trouvez pas ? N'y aurait-il pas une méthode pour ébranler la certitude persistante que l'on n'est pas à la hauteur ? La hauteur, telle que mentionnée dans nos têtes est une vue de l'esprit, une interprétation, une pensée se construisant sur la base de perceptions, d'émotions, de sentiments, de culture, d'expérience, d'environnement, etc, etc... sur une multitude d'éléments qui au bout du compte nous éloigne parfois (toujours !) de la réalité objective. La réalité n'est pas conforme à la projection que nous nous en faisons. Par conséquent, une personne ne se sentant pas à la hauteur, se positionne par rapport à la seule interprétation de ce qu'elle projette, de ce qu'elle imagine. Le "je ne suis pas à la hauteur" peut donc également s'entendre dans "j'ai placé la barre à un mauvais niveau"... Ce qui change tout, ce qui nous place alors en responsabilité, en acteur... Ce n'est plus ma "hauteur" qui est en jeu mais bien celle de la barre et j'agis en conséquence. Tiens, en écrivant ces mots, je pense au nom de village dans lequel j'organise mes stages de développement personnel : Altura en Espagne… ce qui signifie "Hauteur"...

Ceci dit, on pourrait trouver une utilité, des avantages à croire de ne pas être à la hauteur... Les avantages de ne pas faire ou de renoncer avant d'avoir tenté, ou même d'interrompre un mouvement en cours de réalisation sont réellement bénéfiques, ils nous maintiennent dans une zone de confort (pas forcément agréable ou positive pour l'estime de soi), une zone bien connue, maitrisée dans laquelle nous avons toutes nos petites habitudes.
De la même façon, si cette affirmation peut aussi apporter son lot d'avantages, elle est généralement payée d'un lourd tribu, une série d'inconvénients, souvent difficiles à assumer dont le poids nous enfonce dans la noirceur d'une estime de soi en lambeaux. Gloups.

Mettez sur la balance les inconvénients d'un côté et les avantages de l'autres. Est-ce que finalement, la croyance "je ne suis pas à la hauteur" vaut le coup d'être maintenue, mon énergie est-elle renforcée ou - au minimum - épargnée dans la conquête de mes objectifs les plus personnels ? Là est la question finalement, est-ce que je préfère croire que je ne suis pas à la hauteur parce que cela me procure quelques avantages (pouvoir continuer de me plaindre, me conforter dans un rôle de victime, ne pas prendre de risque, ne pas progresser...) ou bien, le prix à payer me semble gigantesque par rapport à ce que j'en retire. La nature ayant horreur du vide, si vous optez pour le second choix, faites en sorte de vous construire une nouvelle croyance, une croyance plus utile pour vous, basée sur une expérience, sur une réalité, sur des faits : "je suis capable de..." et testez là immédiatement, simplement, dans une stratégie des petits pas plutôt que dans celle des grandes marches "Savez vous comment l'on mange un éléphant ? A la petite cuillère !"



Sachez garder le silence sur vos projets

Je sais bien qu'à l'ère de la transparence, du collaboratif à tout crin, il est de bon ton de partager, communiquer sur ses idées avant même qu'elles n'aient vu le jour... Je vous déconseille vivement d'appliquer la méthode "transparence totale" et de parier sur la bonne foi d'une communauté pour faire avancer vos projets. Je sais, nous ne sommes pas nombreux à défendre le secret de votre travail ou la dissimulation, notamment des bonnes ou meilleures idées.


Je suis toujours très surpris - et effrayé - de découvrir les travaux et réflexions d'entrepreneurs en phase de lancement de leur projet, vous savez, lorsqu'ils viennent devant un parterre de concurrents, de financiers potentiels ou d'observateurs comme moi. Les meilleures idées seront toujours une source d'inspiration pour les reproduire, au mieux différemment, au pire à l'identique. Cultiver le secret va à l'encontre des lois du fameux "crowd", le participatif financier ou d'idées sensé couvrir un risque d'investissement que le marché ne souhaite prendre, les levées de fond restent modestes malgré la frénésie ou le succès de quelques très, très rares startups (Instagram par exemple).

Je ne vous invite pas à la méfiance, mais simplement à la raison : une bonne idée se protège, se travaille dans le secret d'un bureau, entre collaborateurs rémunérés autour d'un même objectif. Bien entendu, la tentation de partager est forte, se confronter à la réalité reste importante mais seulement entre professionnels. Steve Jobs dévoilait-il ses projets ? Phillipe Starck a toujours gardé secret les grands travaux sur lesquels il planchait... Cherchez bien, les grands succès sont TOUJOURS discrets en phase de développement : exactement le contraire de ce qui nous est présenté de ci ou de là.

En gros, les pratiques de brainstorming collectif que l'on retrouve dans les sessions de barcamps sont passionnantes.. à écouter et seulement à écouter. Bien sûr le collaboratif est intéressant, exaltant, surtout quand on s'abreuve de l'expérience et des idées des autres ! "On est plus forts" à plusieurs mais celui qui défend un VRAI projet, novateur, solide, brillant est toujours plus faible ou vulnérable à plusieurs... Si ce n'est une loi physique, c'est une loi de la nature humaine, cette dernière est souvent sous-estimée. La réussite profite davantage à ceux qui savent écouter et mobiliser, qu'à ceux qui parlent. 

C'est vrai, le collaboratif ou participatif est beau et noble sur le papier, un pied de nez au capitalisme, il échappe à tout marché, tout égoïsme ou individualisme, en revanche, il profite et alimente les entreprises qui, elles, sont soumises aux lois du marché. Et cela, notre enthousiasme a tendance à nous le faire oublier. Pour ceux qui partagent le même employeur, rassurez vous, échanger totalement sur vos idées est essentiel, c'est même ce que je propose lors de nos séances de travail collectif en Espagne… N'hésitez pas à me contacter :)

Se débrouiller avec les moyens du bord


"Tu sais, pour moi, c'est différent... Je n'ai pas de réseau ni de moyens pour développer mon activité, je n'ai aucun fonds et ne suis pas assez expert en communication pour lancer quelque chose de valable...!"

Hé ! Arrêtez de pleurnicher ! C'est le moment d'être créatif, vous ne croyez pas ? Savez-vous quel est l'immense avantage de toutes ces contraintes ? 

Vous obliger à être plus malin et inventif que les autres, que vos concurrents.

Rien n'est simple, cela se saurait, pourtant, quelle que soit notre position sur le marché ou la maturité de notre activité, nous ne serons jamais "assez quelque chose" ou toujours "trop ce que vous voulez"... bref, un certain nombre de contraintes nous limitera dans nos ambitions et nous obligera à trouver les solutions les plus adaptées à nos possibilités. Connaissez-vous Georges Perec qui en 1968 a écrit "la Disparition" ? Il se lance le défi de ne jamais utiliser la lettre "e" dans ce roman de plus de 300 pages... C'est la contrainte qui rend ce roman exceptionnel et inoubliable, c'est la contrainte et l'originalité de l'oeuvre qui la rende si célèbre...

Les limites et contraintes structurent également les slogans, l'impact des messages publicitaires.. du moins les plus efficaces.. Avez-vous remarqué comme la simplicité s'allie formidablement aux codes des différentes cultures faisant en sorte qu'un message planétaire puisse à la fois convenir et être perçu en Afghanistan comme au Pérou ? Ne sont-ce pas là des contraintes exceptionnelles ?

Finalement, efforcez-vous de limiter constamment, de contraindre, de réduire, que vous soyez jeune entrepreneur ou groupe international. La contrainte représente l'art de la simplicité et le déploiement d'une créativité basée sur l'économie et la concentration d'intelligence. Favorisez alors un service, une offre basées sur la réalité de vos limites plutôt que d'en occulter l'essentiel avant de pleurer que tout est décidément plus difficile pour vous.  Faites au mieux avec ce que vous avez et explorez le plus loin possible les champs de potentiels qui vous tendent les bras ! Le mot brainstorming n'aura jamais mieux porté son nom ! Haut les Coeurs !


Faut pas rêver !

Allez, petite confidence, toute ma jeunesse s'est articulée autour de cette phrase : "faut pas rêver...", sous entendu : "la réussite n'est pas pour moi, et de toute façon, tout ce que j'entreprendrai se terminera mal...!".
Difficile de se mettre en mouvement dans ces conditions, si je ne m'autorise plus à rêver, à me projeter dans un avenir plus ou moins proche, comment vais-je déterminer le bon chemin à suivre ! Comment vais-je prendre mes décisions, celles qui me placeront dans un contexte de responsabilisation, de maîtrise et de prise en main de ma personne...?

Le "Faut pas rêver", répond en écho au fameux "à quoi bon...", pourquoi tous ces efforts s'ils ne procurent que souffrances et frustrations..? Je comprends la question bien entendu, je me la suis tellement posée ! Cette question est paralysante et procure une sensation de malêtre, d'impuissance terrible autour de laquelle la volonté seule ne suffit plus. Le réalisme d'une difficulté palpable freine toute initiative même lorsqu'elle n'est que rêvée...
Et si vous inversiez la tendance, là comme ça, juste pour voir, si vous vous disiez plutôt, "il faut rêver !", quel serait justement votre rêve, celui que vous vous autoriserez à faire sortir de votre coeur, celui qui prendrait tout son sens dans votre être, celui qui rendrait votre personnalité, vos actes et vos pensées congruentes, cohérentes et harmonieuses. Celui qui vous permettrait d'imaginer la réussite pleine et entière, c'est -à-dire de se sentir à la bonne place, au bon moment, vous permettant par la même occasion d'arrêter de chercher le sens de votre existence puisque vous serez en phase avec votre existence.

Qui a dit "faut pas rêver"...? D'où vient cette croyance ferme et définitive...?  D'une expérience personnelle douloureuse dans laquelle vous aviez pourtant projeté beaucoup d'espoirs, de la propre expérience de votre famille, vos parents en particulier ! De cette difficile expérience, doit on alors penser que plus rien n'est possible, que la vie ne sera faite que de douleurs lorsque vous vous autoriserez à réaliser quelque chose de bon pour vous ? Qui dit "il ne faut pas...", quel être suffisamment impressionnant vous impose cette dictature de l'esprit, celle qui bloque toute initiative, tentative de changer, ouverture au monde, à l'émerveillement...? Qui est assez puissant pour vous imposer cette frustration... Ne s'agit-il pas de vous, et de la certitude que vous placez dans cette injonction ? Ne s'agit-il pas du seul schéma que vous vous construisez autour d'un modèle personnel justifiant tous vos actes ou non-actes... 
Cela vaudrait peut-être le coup de chausser de nouvelles lunettes et de tester encore et encore le caractère fragile de cette phrase... après tout, il vous est peut-être arrivé - ne serait-ce qu'une seule fois - de ressentir  la satisfaction de l'accomplissement personnel parce que vous aviez défié les "lois" de votre esprit en sortant du schéma réducteur du "faut pas rêver" ! Eh bien justement, vous tenez là votre nouvelle paire de lunettes, celle qui vous prouve que l'inverse, malgré toutes les certitudes qui vous envahissent, peut aussi être vrai, réel, concret... Alors quelles lunettes avez vous décidé de porter ? Ce choix est le vôtre, uniquement le vôtre.

Le rêve est le terreau de l'idée, de l'impulsion ou de l'action... Il nourrit l'espoir, colore la réflexion, qui, elle, pour le coup, peut s'appuyer sur la réalité pour déterminer les obstacles  contourner. 
Le rêve procure l'énergie,  la réflexion quant à elle construit le chemin. Et oui, peut-être que votre rêve semble très éloigné, cependant, il existe une multitudes de stratégies propres à vous en rapprocher, des stratégies qui vous donneront enfin l'impression d'être à la bonne place, totalement congruent et cohérent dans votre environnement et vos valeurs... C'est cela que j'appelle la réussite.

Je n'ai pas le droit à l'erreur


Un conseil pour vous pourrir la vie, continuez de vous coller une pression maximale en répétant à l'infini : "je n'ai pas le droit à l'erreur"... Une certitude, une affirmation solennelle qui n'a pour conséquence que de retarder une action, une décision ou de placer l'attention ou la concentration sur le dérapage éventuel, davantage que sur sa bonne réalisation.




Le droit est relatif aux règles qu'il nous incombe de respecter dans notre vie de citoyen, il est admis, décidé par une instance représentative. Il s'agit parfois de règles communément admises, tacites, des principes moraux parfois issus de la religion.
Dans la cas d'une affirmation purement personnelle, du style "JE n'ai pas le droit à l'erreur", ce droit est admis, conçu par soi-même, seul devant l'ampleur des enjeux qui nous attendent, jugeant, en notre âme et conscience sur la base de nos émotions, de nos ressentis, de notre expérience, vécu, de nos relations, de notre environnement, de nos capacités (pas toujours actuelles) de nos jugements aussi... un jugement pas forcément des plus objectifs, vous en conviendrez.
Bref, notre instance représentative (notre code civil personnel) est un ensemble de faits objectifs et subjectifs, amplifiés, déformés, minimisés, cachés, niés, reconnus... à l'image de tout le système qui nous gouverne, celui de nos filtres personnels au travers desquels nous prenons (ou pas) telle ou telle orientation.
Vous l'avez compris, la notion même de droit commence à prendre l'eau, il ne s'agit pas d'un droit, ni d'un devoir, il ne s'agit de rien du tout si ce n'est de votre interprétation construite sur une palette de faits des plus objectifs ou subjectifs. Une affirmation en elle même devient alors un objet relatif, ni forcément vrai, ni forcément faux, un peu tout à la fois, à l'image de ce que nous sommes, quoi !

Arrêtons nous un instant sur cette notion d'"erreur". Pour ma part, je n'encourage pas la culture de l'erreur, je me suis rarement réjoui d'échouer, "chic, je me suis planté"me parait totalement absurde. Pourtant, les étagères de nos librairies regorgent d'encouragement et de revival à la "loose culture"..  Dans la quête effrénée du toujours plus, du bonheur absolu, d'une vie sans pépin, nous refusons d'admettre que nous pouvons nous tromper, et dans ce refus, ce déni, nous nous enfermons dans une forme d'aveuglement étouffant, rompant définitivement l'émergence de solutions, de créativité, de surprises et de possibilités...
De plus, l'erreur se traduit souvent par un résultat non conforme à nos attentes, nous nommons "erreur" un mauvais résultat, la conséquence d'une décision... Du coup, se dire que l'on n'a pas le droit à l'erreur entraîne souvent une non-décision, une stagnation puis une estime de soi peu reluisante... Un cercle infernal en somme.
A cette notion d'erreur, vient s'ajouter le regard des autres, la crainte d'un jugement (de qui exactement ?), mais surtout la peur de ne plus exister aux yeux des autres, un peu comme si l'on s'évaporait (relire 1984), tout à coup, sans aucune existence, aucune structure pour nous rattraper. Le néant. Gloups...

"L'erreur est le nom que l'on donne à ses expériences" selon Oscar Wilde. J'adore cette citation, elle pointe le chemin, les voies, différentes et variées, davantage que le résultat acquis. Vous ne trouvez pas que refuser l'échec, ressemble à un déni de réalité, "si l'on n'apprend pas à échouer, on échoue à apprendre" pour Tal Ben Shahar, par conséquent, on peut aborder la question de l'erreur différemment, en admettant qu'un objectif ambitieux (le résultat attendu) peut faire l'objet de plusieurs stratégies, plusieurs voies, plusieurs chemins différents.

Je ne peux alors que vous encourager à peaufiner vos stratégies au lieu de tourner en rond en ressassant cette notion d'erreur, en cherchant le chemin le plus acceptable (répondant à votre environnement, vos valeurs...). Donnez vous la permission d'être un être humain que diable ! Et encouragez vous à reconnaître davantage les efforts mis en place que la seule notion de résultat, cela contribuerait à vous rapprocher de vous même. On essaye ?

Le meilleur "défaut" de l'entrepreneur ? La curiosité


Vous êtes entrepreneur ou porteur de projet, avez-vous une idée de ce qui pourrait être le "défaut" le plus essentiel à votre activité ? La curiosité, rien de moins...

Quelqu'un de créatif trouvera son inspiration dans chaque situation de la vie, qu'elle soit personnelle ou professionnelle. "Comment la développer ?" me demanderez-vous... Peut-être en Prenant l'habitude de vous arrêter, de ressentir, d'humer, de questionner, d'interroger ceux qui développent une aptitude particulière, un talent, pour reprendre une expression à la mode. Pourquoi ? Parce qu'ils vous transmettront avec plaisir (souvenez vous du concept intéressant / Intéressé !) la synthèse d'heures et d'heures d'apprentissage, de tests. Parce que de leurs expériences vous tirerez un enseignement extraordinairement puissant et efficace pour vos mises en action ou inspirations diverses.



Prenez le temps d'observer, de comprendre comment fonctionnent certains systèmes, comment réagissent les clients, les consommateurs, les badauds, les internautes, les personnes de votre entourage. Demandez vous "il est où le truc ?", amusez-vous à systématiquement chercher les 1001 façons qui pourraient être utilisées pour renforcer ou améliorer telle idée tel concept. L'initiative ou la décision que vous vous en tirerez sera toujours fondée sur la curiosité, sur votre esprit d'ouverture et votre capacité à vous étonner et à aller encore plus loin.

Nous sommes tellement plongés dans nos activités respectives que nous en oublions de relever la tête pour puiser et dénicher tout ce qui pourrait être différent ou efficace. L'étonnement, c'est cette aptitude qui consiste à observer différemment les choses, à recevoir, à accueillir dans sa globalité une information pour l'appréhender totalement. Or, pour s'étonner, il est nécessaire de prévoir dans nos agendas des plages horaires de réflexion, de contemplation, nous permettant de nous laisser surprendre par tout ce que l'on n'observe pas forcément dans notre quotidien.

Difficile à faire ? Non, prendre le temps parfois est la clé pour en gagner par la suite. Apprenez à observer en profondeur, rien d'autre. Observez tout, minutieusement. Rapidement, vous vous poserez des questions sur le fonctionnement de telle promotion repérée chez un concurrent (pourquoi maintenant, pourquoi ce produit, pourquoi avoir choisi ce mode de communication, par quel mécanisme travaille t-il son résultat, quel est son objectif...?). N'hésitez pas non plus à questionner, pas forcément vos concurrents (quoique..), mais au moins les acteurs que vous aurez identifiés autour de la réalisation d'un projet. Soyez avide de comprendre, de tester et de nouveautés, votre capacité à créer de nouvelles offres pour vos clients s'en trouveront décuplées !