Intermède
Indiquer son âge dans le CV
Faut-il indiquer son âge dans le CV ?
Indiquer son âge sur le CV |
Cacher son âge sur le CV
- Vous avez l'âge que vous avez, comme le sexe, l'origine... Ce sont des parties intégrantes de votre personne, que vous les camoufliez ou non, elles sont là et restent.
- Cacher son âge n'exclue en rien le fait que l'on puisse le déduire en se référant par exemple à l'année d'obtention du baccalauréat (à l'âge de 18 ans environ...)
- Cacher son âge, c'est déjà commencer à se justifier, à - le mot va en choquer certains - demander pardon d'exister... d'avoir de l'expérience et faire comme si...
- Avez-vous envie de travailler pour un employeur qui ne supporte pas les jeunes ou les plus âgés ? Ce type d'employeur vous donnerait-il envie de vous engager à son service ? N'oubliez pas, les valeurs d'une entreprise s'expriment dès le recrutement.
- Ce n'est pas vous qui avez le mauvais âge, c'est le recruteur qui n'est pas à sa place.
- Ne pas mentionner son âge, lorsqu'il peut être retrouvé, c'est s'exposer à de mauvaises interprétations de la part du recruteur. Dites les choses plutôt que d'espérer qu'elles ne soient déduites ou ignorées.
- Lorsqu'un CV est lu en quelques secondes, ne faites pas perdre de temps au recruteur en ne l'informant pas d'un élément qui pourrait l'intéresser.
Mettre sa date de naissance sur le CV
N'oubliez pas, la différence entre vous et autre super candidat, c'est vous !
Indiquer son âge sur le CV
mentionner son âge, c'est considérer qu'il ne constitue en aucun cas un obstacle à l'obtention du job.
C'est assumer son expérience, courte ou longue... En ayant à l'esprit quel'important n'est jamais votre expérience d'hier, mais toujours ce que vous en faites aujourd'hui et demain chez votre futur employeur.
Le recrutement 2.0 est mort
Merci !
Pierre
Je ne sais pas me vendre
Quelle drôle d’expression ! Il ne s’agit pas de vendre son âme au diable mais de se mettre en avant, d’apporter un éclairage différent sur votre candidature en valorisant votre savoir-faire, votre expérience et Vous, d’une façon générale. Encore une fois, n’oubliez pas que si vous êtes convoqué à un entretien, c’est que vous êtes dans la cible et que vous correspondez peu ou prou au profil recherché par le recruteur.
Ayez toujours à l'esprit que le recruteur est parfois un intermédiaire, un conseiller qui devra rendre compte de votre prestation. Pensez à le rassurer, il est aussi dans une démarche commerciale puisqu’il devra recommander quelques dossiers à son client.
Comment se mettre en avant ? Tout simplement en acceptant le dialogue, en faisant preuve d’ouverture et d’enthousiasme, ayez une attitude constructive, l’entretien est une opportunité réelle d’échange et vous devez l’appréhender de cette façon. Si d’emblée, vous avez l’impression de vous rendre au tribunal, jugé par un recruteur, sans avocat pour prendre votre défense, alors effectivement, ça part mal !
Prenez les choses différemment, l’entretien constitue avant tout l’opportunité d’exprimer tout l’enthousiasme qui vous habite, de montrer le sérieux de votre démarche, la motivation réelle et profonde qui vous anime, votre capacité à intégrer rapidement et efficacement une entreprise.
On vend toujours mieux ses proches que soi-même, prenez un peu de recul et demandez-vous comment vos amis s’exprimeraient s’ils devaient défendre votre candidature. Vous verrez, avec un peu d’exercice, les mots et l’attitude viendront plus facilement. Je sais bien que les enjeux sont importants pour celui qui est en recherche d'emploi, néanmoins, ce fameux recruteur ira toujours plus facilement vers le candidat qui sourit plutôt que vers celui qui ne parvient pas à s'ouvrir.
Enfin, dernier point d'importance, vous ne vous vendez pas, vous vendez votre expertise, cela n'a strictement rien à voir !
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez travailler ce point spécifique. Bon courage !L'après entretien 2
Etes-vous content de votre prestation ? Quels ont été les points forts dans votre l'entretien, quels sont au contraire les points faibles qu'il vous faut travailler.
Pourquoi vous prêter à cet exercice ?
D'abord pour garder une trace de ce qui a été évoqué, mais surtout pour travailler vos points faibles en les ayant identifiés. Vous devrez sur la base de vos réflexions et observations vous poser la question suivante : que répondrai-je la prochaine fois que l'on me posera cette question ?
En gros, vous rentrez dans un système d'amélioration continue, un cercle vertueux où, l'expérience du recrutement devient un "plus".
Je vous propose un type de fiche récapitulative d'entretien, adaptez la à vos besoins, votre personnalité, n'hésitez vraiment pas ! Fiche récapitulative d'entretien à télécharger
Lettre recommandée
Je vous propose une autre approche qui peut s'avérer plus efficace : essayez d'adresser vos candidatures à des personnes avec lesquelles vous avez un quelconque lien.
Quel type de lien me direz-vous ? "Monsieur Machin m'a conseillé de vous adresser ma candidature, il m'a rappelé que nous étions de la même école, à quelques années d'intervalle" ou bien "je vous adresse ma candidature sur les recommandations de M. Truc qui fut l'un de vos fournisseurs / clients / etc...". Ces lettres d'introduction ont généralement de bien meilleurs résultats que les candidatures spontanées.
Aussi, cultivez votre réseau, questionnez, soyez curieux, vous retiendrez des noms de décideurs, d'entreprises. Cherchez dans vos souvenirs, vous ressortirez des noms de collègues croisés durant des stages, creusez sur Viadeo ou autres, observez qui est en contact avec qui, vous en ressortirez forcément avec quelques recommandations.
N'hésitez pas à vous concerter et partager vos expériences, vous êtes près de 2000 personnes (merci !) à lire ce blog chaque semaine. Ce serait dommage de ne pas en profiter !
Anti-sèche
« - (vous, essoufflé) hfff Allo hfff... ? - (se pincer le nez en lisant) Oui, bonjour ici le cabinet de recrutement Recrut2000, nous avons sélectionné votre dossier, je souhaiterais m'entretenir quelques instants avec vous »Un entretien ne se refuse pas ! Parce que « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras », et puis zut, vous l'avez rêvé ce coup de fil.
Première des choses, vous calmer, reprendre votre souffle, respirez lentement, inspirez, expirez. Jusque là, tout va bien, n'oubliez pas que vous êtes convoité !
Ensuite, mettez-vous ensuite dans les conditions d'un entretien, asseyez vous à table plutôt qu'au fond de votre canapé (téléphone sans fil plus que recommandé), souriez (voir l'un des billets précédents) et répondez aux questions de votre interlocuteur.
Quelle astuce peut vous permettre de ne pas vous emmêler les pinceaux ? Avoir un CV à portée de main, celui-là même que vous aurez envoyé pour répondre à l'annonce. Je vous invite à garder un CV imprimé près de chaque téléphone de votre habitation – pourquoi ? Pour reprendre les bons intitulés des postes occupés, les bonnes dates (d'autant plus si vous avez gommé quelques mois d'inactivité) et surtout pour répondre avec assurance et conviction.
En écrivant ces mots, j'imagine un CV imprimé au format d'un poster (120X80 cm), trônant sur le mur du salon. Mais là, ce serait trop. Vous ne croyez pas ?
Cultiver son réseau (bis)
Bien sûr l'intention est bonne, s'appuyer sur son réseau pour retrouver rapidement un emploi, remuer ciel et terre, rester en mouvement, actif, volontaire, à l'affût...
Réfléchissons un instant aux conséquences d'un tel mail. Au mieux, il agace car malheureusement, la personne contactée ne dispose pas d'un "réservoir" de jobs en attente de candidats, au pire, le message exaspère car il s'agit du vingtième de la journée.
Agacement, exaspération, rien de bien reluisant autour de l'auteur du message !
Pour autant, s'appuyer sur le réseau est une pratique courante et intelligente qui favorise parfois le retour à l'emploi... seulement quand la sollicitation est bien réalisée. Alors comment procéder ?
Règle N°1 : ne pas demander un emploi mais un conseil !
Règle N°2 : ne pas demander un emploi mais solliciter un rdv téléphonique ou en face-à-face afin d'échanger et d'enrichir votre connaissance d'un secteur d'activité, d'un métier, d'une pratique.
Règle N°3 : ne pas demander un emploi en expliquant le comment du pourquoi de votre recherche, concentrez-vous sur un message bref, simple et courtois.
Règle N°4 : en toute circonstance, rester poli, courtois, aimable, agréable, simple, sympa quoi!
Enfin, il est probable que certains ne répondront pas à vos demandes, ce n'est pas grave, laissez de côté les "toi, mon Coco, tu me le paieras !" et concentrez-vous sur ceux qui accepteront de vous recevoir !
Twitter en force !
Bon, on est tous d'accord pour admettre qu'une communication concentrée sur 140 caractères n'a pas vraiment de sens. En revanche, avoir accès à un large éventail d'informations filtrées et commentées prend une bien autre dimension, notamment dans le cadre d'une recherche d'emploi.
Vous souhaitez connaître les tendances d'un marché, l'évolution d'un métier, les dernières pratiques exercées, vous désirez rester à la page : constituez alors une ou plusieurs listes de comptes suivis en fonction de vos intérêts et vous serez surpris de recevoir régulièrement une importante littérature, pages professionnelles, études et avis que vous aurez pris soin de filtrer afin de ne pas être submergé d'informations non désirées. S'agissant d'un réseau social, vous aurez l'occasion de poser des questions, d'entrer en relation avec certaines entreprises, tissant un lien, qui, j'en suis convaincu, pourrait devenir très utile à terme.
Rien ne vous oblige à envoyer des messages, néanmoins, lorsque vous tomberez sur une information intéressante, pensez "solidaire" et faites la suivre à l'ensemble de vos contacts. Pour résumer, Twitter s'avère être un très bon outil de veille, d'échanges et, cerise sur le gâteau, il est gratuit !
Pour vous inscrire et me suivre : http://twitter.com/pierredenier
A bientôt !
Le syndrome de l'imposteur
Valoriser n'est pas trahir, valoriser n'est pas mentir !
Voyez plutôt : "Ouah, vous avez ouvert une filiale aux Etats-Unis dont l'activité s'est avérée très performante en moins d'un an ?" "Oui mais, c'était facile, j'ai eu beaucoup de chance, j'ai su m'entourer d'experts qui, eux, ont réellement construit ce succès". Je pourrais reprendre cet exemple dans la rédaction du CV, le candidat ne mentionnant qu'une partie, moindre bien sûr, de son rôle dans l'obtention des bons résultats de la filiale aux États-Unis, ne laissant au recruteur aucune chance de déterminer la totalité de son potentiel. Dommage, voilà une personne très compétente qui passe à côté, volontairement, du message qui intéresse son interlocuteur. Classique non ?
Je viens de découvrir que cette tendance à tout minimiser porte un nom : "le syndrome de l'imposteur*", attribué à une personne qui accorde souvent le succès non pas à ses compétences mais aux circonstances externes, "j'ai eu de la chance" ! Ces personnes, nombreuses, je le répète, craignent que l'on ne découvre leur supposée "escroquerie", elles adoptent alors deux attitudes, opposées :
- En faire trop, tout le temps et ne s'accorder aucun répit, aucune pause, aucun relâchement, quitte à tout faire exploser.
- Ne pas en faire assez, repousser, attendre, vivre une situation de blocage pas forcément identifié, sans comprendre pourquoi.
Dans le premier cas, la personne se dit que le succès éventuel sera du à l'effort très important et non aux compétences (effort qu'il sera difficile de maintenir dans la durée). Dans le deuxième cas, "si cela marche, c'est vraiment grâce à la chance puisque je n'ai fourni aucun effort...".
Bref, cela n'a rien à voir avec nos réussites personnelles, mais juste avec l'objectivité, je dirais la lucidité, la clairvoyance visant à reconnaître notre potentiel. "Oui, j'ai réussi telle ou telle chose parce que je suis doué dans tel et tel domaine, et non, ce n'est pas grave d'être doué". Si vous vous reconnaissez dans cette description, sachez, que vous n'êtes pas seul et que cela porte un nom : le "syndrome de l'imposteur*" ! Travaillez vos succès, acceptez les et reconnaissez vos qualités, vous gagnerez aussi en mieux-être. N'hésitez pas à me contacter pour toute aide sur ce point.
* J. Want et S. Kleitman - Imposter phenomenon and Self-handicapping.
Trop lourd !
« - Mais si ! Je vous ai envoyé mon CV il y a 1 heure !
- Effectivement, j’ai remarqué, votre pièce jointe est tellement lourde que ma messagerie est complètement bloquée ! »
Certains CV prennent une place considérable du fait de leur poids et malheureusement, il m’arrive régulièrement de devoir éteindre sauvagement mon ordinateur lorsque un message reste bloqué, dans un endroit que j’ignore mais qui se situe quelque part entre votre messagerie et la mienne.
Inutile de vous dire que l’agacement est à son comble, l’ordinateur inutilisable pendant de longues et précieuses minutes, et surtout, votre CV ne m’est toujours pas parvenu – j’ai préféré le sacrifier.
La plupart des documents trop lourds contiennent des photos, des logos, des effets décoratifs "jipègues" – sous format jpg.
Evitez d’alourdir vos documents, pensez à réduire le poids de vos photos en diminuant le nombre de pixels qui la composent. Par ailleurs, je ne crois pas utile de placer le logo des sociétés pour lesquelles vous avez travaillé, je n’en vois pas forcément l’intérêt, sauf si vous les avez créés !
Encore une fois, pensez à bien valider l’accessibilité à votre CV et à éliminer tout se qui pourrait empêcher - ou retarder - ou compliquer sa lecture.
Allez, au régime !
Rembrandt et le CV
Mais quel est son secret ? Bon, surtout une bonne dose de génie, de talent… que nous allons tenter de reproduire… sur le CV.
Une étude menée par Steve DiPaola sur les portraits de Rembrandt nous montre que l’œil de celui qui contemple ses toiles, est naturellement attiré par les zones nettes, celles qui se détachent par leur précision, des contours propres, un soin particulier non pas sur toute la surface des peintures mais uniquement sur de petites parties comme un œil, la peau ridée sur le cou ou les poils du menton du marchand.
Bien, comment transformer cette expérience sur le CV ? Tout d’abord en détachant clairement et présentant d’une façon très « ciselée » les rubriques qui méritent toute l’attention du recruteur (Les domaines de compétences notamment). Evitez les « pavés » de texte indigestes qui noient et floutent votre message, préférez les puces, aérez, gagnez la conscience de la percussion d’un texte par son unique présentation. Au contraire, si vous avez une rubrique à « noyer » (par exemple la formation), adoptez une présentation de la rubrique très basique de façon à ce que l’œil du recruteur soit naturellement attiré par les autres rubriques mieux présentées du CV.
Enfin, allons au bout de l’idée, renforcez la netteté du regard ou du sourire de votre photo, quitte à flouter très légèrement le reste du visage. Bon, je sais que personne ne vous a jamais conseillé de construire votre CV de la sorte mais inspirez vous du génie de Rembrandt !
Se différencier coûte que coûte...?
Néanmoins, il convient de respecter certaines règles pour parvenir jusqu'à l'entretien.
La différenciation ne doit passer que par une seule case, celle de l'excellence. Se démarquer pour se démarquer pourra prendre des allures de flop intégral si vous n'avez pas un brin de créativité et de talent. Faire original pour faire original : c'est l'échec assuré.
Soyons réalistes, la vraie personnalité d'un candidat sera approchée pendant l'entretien et uniquement pendant celui-ci. Votre comportement, votre caractère, votre savoir-être, tout cela vous saurez l'exprimer et le mettre en valeur en face-à-face, pendant une interview d'une heure à une heure trente.
Savoir se démarquer avant l'entretien, c'est savoir se présenter dans une lettre de motivation, c'est avoir corrigé ses fautes, c'est avoir travaillé sur une belle mise en page, c'est présenter un CV en adéquation avec les besoins du recruteur, c'est se mettre à sa place et répondre aux questions qu'il se pose. Un CV n'est qu'un moyen, un passeport ! Arrêtons de le considérer comme une éprouvette contenant notre ADN !
La performance
Je vous invite à prendre quelques instants et à réfléchir à ce que vous pourriez répondre, vous parlerez de compétences techniques, de savoir-faire, d'expérience, pourquoi pas de savoir-être mais n'oubliez jamais de mentionner un point capital qui - logiquement - devrait faire dresser les oreilles du recruteur : parlez du "sens de la performance" et du résultat.
Un bon candidat doit mentionner dans son entretien qu'il est possédé par le sens de la performance, qu'il cherche à atteindre ses résultats, qu'il travaille pour développer, améliorer une situation au service de l'entreprise.
Mine de rien, cette malheureuse phrase devrait vous permettre de sortir du lot, surtout si vous la dîtes avec conviction. Alors, n'hésitez pas une seule seconde, outre le flot de qualités requises , un bon candidat doit également affirmer haut et fort qu'il possède le sens de la performance, quel que soit son domaine de prédilection.
Avoir un bon copain !
« Oh, je ne m'en fais pas pour toi, je sais que tu retrouveras rapidement du travail ». Les semaines passent, les mois aussi, beaucoup de CV envoyés, quelques entretiens qui se comptent sur les doigts de la main, une fois ou deux fois dans la short list, une liste pas assez short du reste. Et puis au final, rien.
Si vous vous reconnaissez dans cette description, n'hésitez pas à solliciter de l'aide, vous avez besoin d'un regard extérieur, objectif. Vous avez besoin de parler à d'autres personnes que celles de votre entourage. Un bilan de compétences peut être l'occasion de faire un point sur vos démarches, voyez de quelle façon le Pôle Emploi peut vous aider à le financer. Contactez des associations, il en existe probablement autour de chez vous. Je suis également à la disposition de ceux qui le souhaitent.
N'oubliez pas que cette démarche est la vôtre et que malheureusement, personne ne viendra vous chercher là où vous êtes si vous ne faîtes pas ces premiers pas. C'est moche, mais c'est une réalité.
Votre pire ennemi en cette période, c'est la solitude dans votre recherche, solitude intellectuelle mais aussi solitude tout court. Pour lutter contre elle, pas d'autres solutions que d'entreprendre, d'être actif et d'aller au devant des autres, provoquer la rencontre, susciter l'intérêt. Sans cet effort, vous perdrez pied rapidement.
Solennellement je vous le demande, sortez de l'isolement, vous gagnerez rapidement en Tonus, vitalité et conviction et croyez moi vous ressentirez vraiment une différence dans vos démarches.
Hauts les Coeurs !
Petits détails, mais...
Des petites choses auxquelles il faut penser… Tout ce qui incommode le recruteur laissera une empreinte négative de votre candidature. C’est le bon sens me direz-vous. Alors dans ce cas, évitez de mâcher un chewing-gum, trouvez une table ou un siège sous lesquels le coller discrètement.
Nous avons déjà évoqué les tics de langage et ces mots bizarres qui reviennent sans cesse dans la conversation, néanmoins, avez-vous pensé aux dégâts causés par une mauvaise haleine ? Cette fameuse dernière cigarette - si peu appréciée du reste - juste avant de vous rendre à votre entretien, ce café avalé dans le bistrot en face.
Le sujet est délicat mais réel. Si votre interlocuteur semble irrésistiblement reculer au fur et à mesure que vous rapprochez de lui, c’est probablement le signe qu’il ne vous écoute plus et qu’il ne réfléchit qu’au moyen de vous échapper.
Sans être docteur en psychologie, je peux vous assurer que le cerveau humain s’accroche bêtement à des détails, oubliant ou échappant aux lois les plus rationnelles, pour finalement torpiller une prestation. Alors veillez bien, à la diffusion de votre parfum, pensez à votre rafraîchisseur d’haleine et gardez toujours le papier de votre chewing-gum pour vous en débarrasser sans appréhension !
A small word
Ce qui arrive chez moi doit arriver ailleurs, vous ne croyez pas ?
Le format word présente le danger suivant, vous passez de longues heures à paginer votre CV, à faire en sorte que le texte soit bien aligné, les colonnes correctement calées, les sauts de pages maîtrisés, et pourtant, celui qui reçoit votre CV ne peut pas l’exploiter, votre document est illisible, tout le texte est contenu dans la colonne de gauche, celle qui fait 3 cm de largeur…
La règle d’or : figer votre document en l’adressant à votre interlocuteur sous format PDF. Les paramètres de réglage de marge et de pagination variant d’un ordinateur à un autre, vous éliminerez du coup tout risque de non validation de votre candidature pour cause de CV non exploitable.
N’oubliez pas que personne ne vous appellera pour vous signaler que les documents que vous avez joints à votre e-mail ne peuvent être lus, encore moins ce satané logiciel de tri des CV , alors ayez le réflexe du format PDF. Au fait, comment convertir un fichier en pdf ? Allez sur http://media-convert.com/convertir/ choisissez dans le menu déroulant le format correspondant à votre texte (.doc, .dot ou autre) et déterminez le fichier de sortie : PDF. Vous verrez, cela fonctionne tout seul !
Noir c'est noir !
Je reçois beaucoup trop de CV qui ressemblent à un faire-part de décès. Triste, noir et blanc, une petite police d’écriture, fine et puis parfois, un semblant de colonne qui me fait penser à une croix, une grande croix. Gloups…
Et si vous ajoutiez un peu de peps à vos candidatures ! Un rien de couleur, juste pour égayer un peu ce CV qui retient toute la misère du monde.
Evitons bien entendu l’association de coloris qui n’ont rien à faire ensemble, en revanche, on peut imaginer une couleur qui souligne l’ensemble du document, qui ne serve qu’à mettre en valeur la rubrique.
Pensez à une couleur qui ressorte à l’impression, le bleu par exemple, très classique mais d’une grande efficacité. C’est une couleur qui inspire le sérieux. Le jaune est évidemment plus gai mais ne ressort pas vraiment sur un fond blanc.
Une petite mise en garde, veillez à l’association des couleurs choisies sur un papier coloré qui peut être du plus mauvais goût, notamment dans le cadre d’un envoi par courrier postal.
Enfin, n’appliquez pas un fond de couleur sur l’ensemble de votre CV. Pourquoi ? Parce qu’en une impression – qui dure une éternité – la cartouche d’encre de l’imprimante sera vide, l’agacement du recruteur à son comble, le papier tout humide et gondolé par la quantité vertigineuse de matière qui le recouvre. Allez, ne broyez pas du noir !
La pêche, la patate, la banane, quoi...
Etre positif en période de chômage ne va pas de soi, fuyez les horoscopes et entamez une rééducation, profonde, de toute votre attitude, profitez du printemps, il est là aussi pour cela !
D’abord, vous allez apprendre à sourire, forcez-vous car si vous faites la tête, vos chances d’obtenir le job sont quasi-nulles – après-tout, Voltaire disait « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé », je rajouterais modestement : c’est aussi bon pour votre recrutement.
Ensuite, apprenez à ne vous servir que d’un vocabulaire lumineux – il faut PO–SI–TI–VER, sans être Oui-Oui, ne doit se dégager de votre personnalité que dynamisme, bonne humeur, idées claires. Cela n’est pas à la portée de tous, mais entre quelqu’un de rayonnant et quelqu’un de monotone ou triste, devinez sur quelle personne se portera le choix du recruteur?
Je sais bien que rester sans activité, quelques semaines, quelques mois mais surtout quelques années n’incite pas à la franche rigolade. Mais regardons les choses en face, un sourire remplacera toujours favorablement des yeux tristes.
N’hésitez pas à me contacter, on regardera ensemble vers l’avenir.
Une question de points
La majorité des CV que je reçois contient des erreurs de ponctuation, des oublis, et laisse supposer que leur relecture n'a pas fait l'objet de l'attention la plus soignée qui soit...
Et puis zut, la rédaction d'un CV prend tellement de temps, qu'il est ridicule de ne pas aller au bout des choses, vous ne trouvez pas ?
D'une façon générale, dans une présentation synthétique (tirets par exemple), vous pouvez adopter l'absence de points à la fin de vos phrases, cependant, veillez à garder ce modèle pour tout le CV ! Si vous préférez utiliser des virgules, pensez à mettre un point à la fin de votre paragraphe. D'autres, comme moi, mettront un point d'honneur à finir chacune de leurs phrases par un magnifique point, radical, définitif.
Évitez les points de suspension qui veulent dire : "j'ai plein de choses à dire mais je ne les dis pas, à vous de deviner", évitez les parenthèses qui signifient : "je ne devrais pas vous le dire mais je vous le dis quand même!". Bien sûr, j'exagère un tout petit peu le trait, mais vous commencez à me connaître !
Soyez réellement attentif à votre ponctuation, aux espaces après la virgule et le point ! C'est comme ça ! Un point c'est tout !