Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Changez les règles !

"Hackez" (Merci Vincent Rostaing pour l'inspiration) le process, cassez les codes, pensez autrement ! Sortez du cadre, concept si cher à notre ami Watzlawick qui s'appuie sur la théorie des groupes et des types logiques pour démontrer que le changement durable et profond n'est opérant que lorsque l'on sort de l'attendu, des sentiers battus… Et vous, (et moi aussi !), avez-vous remarqué comme nous faisons face parfois à de calmes périodes, inactives, sans opportunité de développement, de mise en mouvement ?

Lorsque vos clients appellent moins, lorsque les recruteurs semblent moins charmés par votre profil, que faites vous exactement…? Encore un peu plus de ce qui n'a pas apporté de solution ? Faites-vous toujours plus de la même stratégie, de la même approche, en gros, comblez vous le moins par du plus… en croisant les doigts pour que les résultats prennent une autre tendance.

Vous, comme moi, sommes victimes d'un réflexe ancestral, lorsque nous manquons de quelque chose, nous poussons le levier du "plus" pour inverser la tendance, ce "plus" (d'actions, de publicité, de déplacements, de réseautage, d'envoi de CV, de rencontres…) donne la sensation du changement et de la prise en main, en revanche, faire "plus" de ce qui n'a rien donné jusque maintenant, n'entraîne que davantage de la même chose, c'est-à-dire : rien de rien, et ce rien est sacrément "énergievore" !

Alors, ce que propose Watzlawick et ses copains Weakland et Fish, c'est de considérer la situation comme une extraordinaire opportunité : et si le calme apparent de mes affaires constituait au contraire une formidable opportunité de le transformer en une nouvelle stratégie, en repartant sur de nouveaux chemins ? L''occasion de remettre à plat toute l'organisation de votre structure, de votre démarche est criante, il est temps de repenser le modèle, de le détruire, pourquoi pas, pour repartir avec de nouvelles habitudes, une nouvelle offre, comme si vous assistiez à la percée d'un nouveau concurrent jusqu'alors inconnu. 
Changez les règles (ok, cela pourrait ressembler à un slogan de téléphone portable), ne restez pas figé dans un schéma qui n'apporte pas satisfaction mais revoyez dès à présent l'ensemble des stratégies que vous n'avez jamais expérimentées, pour en obtenir quelque chose de concret : la sortie d'un espace fatigant d'immobilisme : "les règles ne sont réelles que dans la mesure où nous les avons crées ou acceptées et que nous pouvons les changer…"

Ne copiez pas vos concurrents !

Êtes vous un visionnaire ou un suiveur ? Passez-vous plus de temps à observer vos concurrents qu'à développer vos propres concepts ? j'entends très souvent certains managers ou dirigeants défendre l'idée qu'une connaissance parfaite de son environnement, notamment concurrentiel est l'un des éléments décisifs permettant à une offre d'exister ou de se déployer convenablement.

Ne copiez pas vos concurrents


Je comprends le concept... je ne le partage pas un seul instant. Se concentrer sur ses concurrents dilue notre propre capacité à la créativité, à respecter un ton, un style unique marquant la différence entre vous... et les autres.

La fraîcheur d'un concept, d'un service, novateur, "à part" reste l'atout marketing N°1, la surprise créée par une approche unique et novatrice. Être un suiveur ou s'inspirer largement de ce que qu'ont imaginé vos concurrents ne vous fera jamais rentrer dans les mémoires, et encore moins dans la légende. Définir son concept par rapport à la concurrence revient à se placer en situation de dépendance, vous ne maîtrisez pas la stratégie puisqu'elle est calquée sur les actions ou mouvements de ceux qui font le marché. Désirez-vous maîtriser votre concept ? Cette question n'est pas anodine, il est bon parfois de s'inspirer de ce qui fonctionne, non pas pour le recopier mais davantage pour observer le mode opératoire, les conditions ou ingrédients qui ont favorisé un succès ou un échec. 

Copier est simple, comprendre un cheminement est plus complexe. Question d'aptitude et de talent sans doute. C'est la différence entre celui qui choisit son cap et celui qui suit le vent
Dans le rapport à la concurrence est souvent mentionné le terme "combat". Êtes-vous réellement en combat ? Déployez vous votre énergie CONTRE vos concurrents ? Ne préfèreriez-vous pas l'utiliser POUR votre propre bien en créant et testant de nouveaux concepts que d'autres suivront sans aucun doute un jour ou l'autre ? Même si tout ne fonctionne pas comme vous le souhaitez, il est toujours préférable d'échouer en ayant testé son propre chemin plutôt qu'en constatant amèrement que ce qui a fonctionné chez d'autres et avant, n'est pas approprié chez vous.


Vos concurrents sont magiques et ont TOUT développé : offrez alors du simple, droit au but sans vous préoccuper de toutes les offres (si nombreuses) que l'on retrouve dans votre secteur d'activité. Concentrez vous sur le coeur de métier davantage que sur ses extras qui parasitent totalement la compréhension d'une offre. Bref, démarquez vous, ayez confiance en vos idées et faites bien ce que vous avez à faire, le reste suivra (y compris vos concurrents). On en parle ? N'hésitez pas à me contacter.

Pratiques de coaching et supervision

"Dans la famille des séminaires de la parenthèse espagnole, je voudrais la supervision et l'échange de pratiques de coaching !
C'est bon, j'ai !"

J'ai conçu un séminaire d'échanges de pratiques professionnelles, de formation et de supervision, pour tous les professionnels de l'accompagnement de la personne. Je m'adresse exclusivement à ceux qui se sont engagés dans un processus d'élargissement de leurs compétences et d'exploration de leur pratique.

Pour faire simple, la mise en place d'une supervision est un engagement majeur du coach dans son activité, lui permettant ainsi de garantir sa neutralité, d'assurer une posture bienveillante pour le client, de renforcer ses connaissances, mettre à jour ses pratiques et favoriser la concrétisation de ses propres projets professionnels.

Ainsi, je vous propose une semaine de travail ébouriffant pour  :

  • établir un bilan de votre activité, 
  • affiner votre positionnement, 
  • réviser ou améliorer votre communication, 
  • consolider ou développer votre visibilité (réseaux sociaux, brochures…)
  • renforcer la pratique de certains outils de coaching, d'hypnose et de PNL
  • mettre à plat le déroulé de vos séances, 
  • construire un plan d'actions destinées au développement de votre activité...
… mais également pour bénéficier d'une supervision personnelle et préparée en amont du séminaire, une supervision au cours de laquelle nous aborderons  tout sujet que vous estimez important mais aussi votre communication commerciale, la mise à jour de vos connaissances, les cas spécifiques issus de vos séances professionnelles, le respect de vos valeurs, la clarté de votre positionnement, vos actions de développement…

La convivialité est l'élément moteur de nos rencontres, le climat (doux, sec et méditerranéen) participe largement à la bonne humeur, à la mise en mouvement et à la (re)connection à soi… Je me réjouis de vous rencontrer.
A bientôt !

Les bourreaux de travail nuisent (aussi) à la santé de l'entreprise !

Workalcoholic


En France, il existe un mythe bien ancré dans nos mentalités, le super héros du bureau, l'exemple à suivre, le boss, le dur, l'expert est celui (ou celle mais plus souvent souvent celui) qui passe de très longues heures sur son lieu de travail, consacrant ses soirées à bosser, encore et encore, profitant de la concentration générée par le calme des bureaux pour travailler et avancer dans ses projets - alors que rien n'y personne ne lui demande de rester. J'évoque dans ce billet le choix libre de ceux qui restent tard sans aucune pression hiérarchique, sous la seule contrainte de leur unique décision.


Le syndrome du super-héros

Nous aimons ces "exemples", nous accordons davantage de mérite à ceux qui souffrent, ceux qui ne s'économisent pas et montrent tant d'engagement... par plaisir parfois... Le sens du sacrifice, "tant pis, j'y passerai le week-end..."ou "bon, je vais devoir finir le boulot chez moi..." ou encore "pourriez-vous me faire livrer une piazza, je vais terminer très tard..." est affirmé avec honneur et courage, provoquant la compassion (parfois réelle) de ceux qui ont décidé de se reposer. Les bourreaux de travail existent, ils se nomment les workaholics du côté des États-Unis et nous les croisons tous chaque jour dans nos couloirs (ou sur notre propre chaise !).

Passer des heures ne signifie pas que vous êtes plus consciencieux, plus heureux, plus malheureux... cela signifie que vous faites plus d'heures... simplement... rien d'autre. Passer des heures sans relever la tête (même par plaisir !) peut avoir une conséquence : manquer de discernement et créer de nouveaux autres problèmes, parce que l'efficacité s'effrite, s'envole, s'évapore, enfonçant consciencieusement le "bourreau" dans une spirale infernale de retards, d'erreurs qu'il faut rattraper sans cesse, sans fin, jusqu'au point de rupture si fréquent aujourd'hui, le burnout dont le plaisir a parfois nourri le dépassement.
Cette relation aux heures passées conduit surtout et de façon plus grave vers un autre fléau : l'addiction ou la grande dépendance au travail provoquant des états d'anxiété menant parfois au tristement célèbre karoshi, de manque et de déformation de votre relation au travail (absence d'équilibre, relation disproportionnée, confusion..).

Le bourreau de travail

Alors que certaines entreprises revendiquent fièrement le niveau d'engagement ou la disponibilité de leur collaborateurs parce qu'ils travaillent tard, beaucoup et longtemps (j'ai en tête le profil d'un entrepreneur affichant sur un grand réseau social qu'il travaille 35 heures en 2 jours), elles instaurent dans leurs rangs un climat malsain entre ceux qui refusent de rester tardivement (refusent par choix idéologique ou pratique) et les autres, créant deux groupes, ceux qui "contribuent au bien commun" en sacrifiant leur temps libre et ceux qui "profitent" des efforts des premiers. 

Bref, les bourreaux de travail sont rarement silencieux ou discrets, ils partagent leur sacrifice, accumulent les heures, le font savoir, communiquent verbalement ou non (avoir l'air concentré sur un dossier après 20h00 est une communication non verbale) et se positionnent parfois en héros national (proposant par exemple d'organiser une réunion à 19 heures et criant au scandale en constatant qu'ils ne seraient qu'une poignée de braves présents à l'évènement). 

Coaching du bourreau de travail 

Mon point de vue sur la réalité du travail accompli est clair :

un bourreau de travail est moins efficace 

qu'une personne travaillant normalement (comme indiqué sur le contrat de travail par exemple). Rappelons-nous,  cette personne est recrutée pour produire un travail dans un temps cadré, si elle n'y parvient pas, alors, elle doit accepter de se remettre en question en travaillant sa gestion du temps, son organisation ou d'engager une réflexion personnelle sur sa relation au travail :

  • Qu'est-ce qu'il m'apporte ce travail ?
  • À quels besoins répond il ? 
  • Existe t'il d'autres formes de réponses à mes attentes ? 
  • Pour quelle raison ai-je tendance à valoriser les heures passées au bureau ? 
  • Quels bénéfices vais-je trouver dans ce comportement ? 
  • Quels coûts suis-je prêt à assumer pour générer ces bénéfices ? 
  • Puis-je trouver d'autres bénéfices, ailleurs, et moins coûteux ?

Par conséquent, en tant que manager, je dois repérer ceux qui tardent à quitter le bureau et leur proposer un accompagnement destiné à renforcer leur propre organisation, ils éviteront ainsi de se plaindre continuellement d'avoir volontairement sabré leur vie personnelle. A l'heure de l'ultra mobilité, il est grand temps d'apprendre à s'organiser avant de créer une société aussi néfaste à la santé de ses collaborateurs et à son bilan financier. Besoin d'un coach emploi pour travailler votre organisation ? N'hésitez pas à me contacter !

Lire aussi :

- L'illusion du gain de temps

- La santé de l'entreprise passe par celle se son dirigeant

- se réconcilier avec ses inquiétudes 


Belle et merveilleuse année 2014 !

Mais non, vous n'allez pas y couper, c'est l'heure des voeux ! Mes voeux les plus sincères pour cette belle année 2014. Savez-vous pourquoi cette année sera une belle année ? Parce que vous aurez peut-être décidé de vous consacrer sérieusement à tout ce qui vous apporte réconfort, sérénité. Je vous souhaite de prendre du temps, du temps pour vous, rien que pour vous, sans culpabilité, sans crainte du regard des autres…


Je vous souhaite que cette année soit celle de l'amitié, de la compassion, de l'amour, une année à vous bien-traiter, à respecter ce que vous êtes, ce que vous ressentez…
Je vous souhaite une année d'écoute, d'ouverture autour de cette petite voix si présente que parfois, peut-être, vous étouffez et camouflez sous des tonnes de principes..
Que 2014 soit une année de décision, de choix… La décision de vivre conformément à ce qui est bon pour vous mais aussi pour les vôtres.
Je vous souhaite de l'énergie, toute cette belle vitalité qui vous plongera dans le mouvement, dans l'action et la conviction que vous parcourez un chemin que vous assumez et assumez. Je vous souhaite de la fraîcheur et de la joie, un cerveau stimulé par de belles bulles de toutes les couleurs, des bulles que vous saurez générer et créer.
Je vous souhaite de belles périodes calmes dans lesquelles vous saurez apprécier la simplicité et le rythme ralenti si généreux dans son partage.
Je vous souhaite d'aimer un être, une sensation, de vous sentir aimé(e) et tout d'abord de vous aimer en étant moins exigeant, moins sévère et impitoyable envers vous-même. Je vous souhaite la passion, celle qui captive et nourrit, celle qui vous laisse libre de partir ou venir, sans jamais se rendre dépendante.

Je vous souhaite tout cela pour 2014, de prendre toutes ces décisions qui ne dépendent que de vous…

Belle et merveilleuse année 2014 !