Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


L'horoscope universel

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il m'arrive souvent de commencer la lecture d'un magazine ou d'un quotidien par la rubrique horoscope. De même, lorsque je découvre un CV, j'aime jeter un coup d'oeil sur la rubrique "centres d'intérêts" ou "divers", mais là n'est pas le sujet.

Revenons un instant à l'horoscope. Il peut être porteur d'espoir et vous donner une impulsion positive pour la journée, il peut s'avérer négatif, vous perturbant un peu, le temps de l'oublier. En ce début d'année, certains d'entre nous découvrent les "prévisions" 2010 et constatent avec horreur que l'année sera difficile et finalement peu conforme à leurs attentes - sauf pendant la période du 8 au 18 août...

Bref, puisqu'une personne en recherche d'emploi rêve d'être fixée sur son sort, tout élément lui permettant de déterminer la suite des évènements peut fortement l'intéresser (je n'évoque pas l'influence). A vous tous qui êtes déçus des prévisions de cette année, connaissez-vous l'effet Barnum ?

L'effet Barnum, mesure notre capacité à croire une information d'autant plus qu'elle semble être construite sur le mode du sur-mesure... En d'autres termes, un psychologue* a prouvé que 88% d'une population se reconnaît fidèlement dans une description, surtout si la date de naissance, l'heure et l'année des personnes ont été prises en compte... Le hic, c'est que la description en question est la même pour tout le monde ! Comme quoi, si votre horoscope 2010 ne vous satisfait pas, consolez-vous et retrouvez le sourire en ayant à l'esprit ce fameux effet Barnum et notre capacité à croire en n'importe quoi !

* Rick Snyder

Que feriez-vous avec une baguette magique ?

Quand je vous dis qu'un recruteur tend souvent des perches qu'il faut savoir saisir ! Parmi les questions les plus posées, le fameux "que feriez-vous si vous aviez une baguette magique ?" reste indémodable, indécrottable, accrochée au top 10 des questions déstabilisantes si on ne l'a jamais préparée.


Pas de panique, il n'y a pas de bonne réponse ! En revanche, c'est la question idéale pour se démarquer et sortir du lot, affirmer sa différence, montrer son enthousiasme et faire en sorte que le recruteur se souvienne de vous.

Un peu d'humour serait le bienvenu "si j'avais une baguette magique, je ferais en sorte que mon CV soit volant et qu'il se pose systématiquement sur le dessus de la pile" ou bien encore "si j'avais une baguette magique, j'inverserais la tendance : au lieu de recevoir 300 candidatures - dont la mienne - pour un emploi, je me débrouillerais pour que vous receviez 300 propositions d'emploi pour ma candidature !".

Il ne me paraît pas utile d'aborder les thèmes d'actualité, généralement lourds, évitez d'associer le dramatique ambiant à votre candidature ("je sauverais le monde de la faim") mais restez bien concentré sur l'unique objectif de cet échange : convaincre que vous êtes le meilleur candidat et que vous saurez parfaitement relever le défi proposé. Par conséquent, usez de cette détermination pour que la baguette magique vous soutienne dans cette démarche et qu'elle ouvre les yeux de votre interlocuteur ! "Si j'avais une baguette magique, je vous ferais faire un bond dans l'avenir, afin vous vous rendiez compte que vous avez eu raison de me choisir pour ce poste !".

La grande braderie

"Ici, on rase gratis"... Sympa, mais le message n'inspire pas vraiment confiance... ce barbier doit avoir du mal à trouver des clients, vous ne croyez pas ?
Pourquoi cette introduction ? Parce que je constate sur de nombreux CV la mention suivante : "diponibilité immédiate". Je lis également dans certaines lettres ou documents : "- 20% pour toute embauche immédiate, affaire à saisir !", "remise spéciale de printemps !", j'en passe et des meilleurs.

Petit rappel commercial : valoriser une offre c'est en démontrer l'intérêt, la rareté, la valeur ajoutée. Ne vous bradez pas ! Ne vous bradez jamais car vous fermez toute possibilité de négociation, parce que vous devenez soumis, dépendant, loin d'un rapport d'égalité - "tu as telle problématique, je sais comment t'en sortir" - que je prône depuis de nombreux billets. Votre "plus" n'est pas de commencer dès que l'employeur l'aura décidé, ce n'est pas une compétence, c'est simplement la manifestation du fait que vous ne trouvez pas d'emploi. Gardez à l'esprit que si vous êtes THE candidat, l'employeur est capable d'attendre que vous soyez libre de tout engagement pour le rejoindre. Enfin, quel message souhaitez-vous faire passer, celui de vos difficultés à réintégrer un poste ou bien le fait que vous représentez un atout important pour l'entreprise qui saura vous détecter..?

Quant au CV en forme de publicité promotionnelle, il me laisse toujours interrogatif, provoquant chez moi une grande tristesse. Évidemment, il ne me semble absolument pas adapté à la conquête d'un emploi, mettant davantage en avant le caractère désespéré ou malheureux du candidat que sa "maîtrise des techniques de marketing"... N'assimile-t'on pas le coût d'un produit à sa valeur ? Dans ce cas, comment interpréter le "je ne coûte pas grand'chose" si ce n'est par un "je ne vaux pas grand'chose"...

Je me garde de tout jugement mais constate que ces deux types de message sont relativement fréquents sur les bandeaux illustrant les profils de certains d'entre nous (Viadeo ou LinkedIn), veillez bien au message que vous souhaitez véhiculer...! Enfin, l'estime de soi n'est pas innée, efforcez vous de la préserver - a minima - en ces temps incertains.

Débuter sa carrière

J'ai très peur de passer pour un vieux réac... mais bon, j'y vais tout de même ! Partir en quête de son premier emploi n'est pas une chose aisée, beaucoup d'entre vous me témoignent chaque jour leurs difficultés : précarité, stages déguisés, rejets car sans expérience, stigmatisation de ceux qui habitent les banlieues, salaires bas malgré plusieurs années d'études, salaires bas parce qu'absence d'études...

Bref, débuter dans la vie professionnelle, étape décisive s'il en est, relève souvent du courage et de l'effort. Seulement, j'ajouterais que débuter aujourd'hui ne me semble pas plus complexe qu'avant, me souvenant qu'une immense majorité de mes copains commençaient leur vie active en pointant à l'ANPE (souvenirs datant de 20 ans environ...).

La durée des études a augmenté, les exigences des recruteurs également (bac +4/ +5..), un malaise profond s'installe, "j'ai beaucoup travaillé à la fac ou à l'école, pendant 5 ans, j'ai investi beaucoup d'argent dans mes études, aujourd'hui, je suis diplômé, je veux exercer "des responsabilités" et valoriser tout ce que j'ai acquis, je suis écœuré car toutes ces scandaleuses annonces, petit salaire, haut niveau d'études...". Pas faux tout cela... Pourtant, je ne suis pas certain que cette approche vous permette d'envisager sereinement votre avenir.

Diplômé ou pas, vous débutez dans la vie active et devriez donc, non pas focaliser tous vos efforts sur la recherche d'un poste en encadrement ou "à responsabilités" - comme on vous l'a promis à l'école - mais plutôt rechercher le poste qui vous permettra d'enrichir vos connaissances, de pratiquer pour ensuite faire valoir une réelle expérience sur le marché. Concentrez vous sur ce que vous apprendrez dans votre prochain poste, et rien d'autre !

J'appelle par conséquent au pragmatisme ! Vous construirez votre carrière petit à petit, prenant au fur et à mesure de vos expériences de plus en plus de responsabilités, en relative autonomie. Pour faire simple, construisez votre carrière en acceptant de franchir chaque étape -de grand débutant (pas très bien payé) - à expérimenté (généralement mieux rémunéré), vous gagnerez à mon avis beaucoup de temps et vous épargnerez bon nombre de déconvenues. Du bon sens quoi !

Recherche d'emploi au mois de juillet

"De toute façon, je vais lever le pied, le marché de l'emploi reprendra en Septembre, je ne m'attends à plus rien dans les semaines à venir, je vais me laisser quelques mois pour souffler..."

Mais à quoi ça sert que Denier se décarcasse ! Non, je rigole... quoique. Je ne cautionne pas ce genre de raisonnement car pendant que l'on pense de cette façon, des postes sont pris par ceux qui continuent de poser leurs candidatures, si, si... même en juillet. Rien de figé, un processus de recrutement peut prendre plusieurs semaines, ce qui nous laisse deux bons mois pour travailler les CV et lettres de motivation.

D'une façon générale, le mois de juillet est actif en terme de recrutement. Pourquoi ? Parce que la plupart des décideurs normalement constitués apprécient l'idée de partir en congés en ayant finalisé leur recrutement - "je pars tranquille en vacances, j'ai réussi à trouver quelqu'un qui nous rejoindra dès la rentrée".

Juillet se préparant aujourd'hui, soyons plus que jamais sur le pont, guettant les annonces, scrutant les pages emploi des entreprises ciblées, bref, vous l'aurez compris, il n'est pas encore temps de se préparer pour septembre, haut les Coeurs, on a du pain sur la planche ! Enfin, travaillez, peaufinez vos CV, préparez-vous à l'entretien, n'hésitez pas à me solliciter. Bon courage !

L'illusion des chiffres

"Monsieur le recruteur, le recouvrement des créances est devenu la priorité des entreprises, vous savez sans doute que 72%* d'entre elles ont déclaré un incident de paiement en 2009...".
Ouahh, impressionnant, il connaît des chiffres précis sur l'activité des entreprises, quelle culture, quelle maîtrise ! Un bon professionnel, sans aucun doute...

Le trait est forcé, pourtant, si l'on en croit cette fameuse soumission à l'autorité (voir ici), une argumentation soulignée par quelques données chiffrées et précises tend à convaincre votre interlocuteur de l'exactitude de vos propos. Cette technique bien connue des commerciaux pourrait être assimilée à de la manipulation, d'autant plus si vous inventez les statistiques que mettez en avant... Vous risquerez alors de devoir vous justifier, bredouillant bêtement une explication badaboumesque.

Revenons alors à nos fondamentaux : préparer l'entretien et obtenir suffisamment d'informations structurelles, conjoncturelles sur votre métier, sur l'activité de l'entreprise, sur l'environnement économique et social. Comment bien utiliser vos informations dans le cas de l'argumentation chiffrée, comment renforcer votre impact ? En citant vos sources, par exemple : "d'après une enquête parue dans Astrapi (non, je rigole), dans le journal Les Echos de la semaine dernière, 72% des entreprises françaises ont déclaré un incident de paiement en 2009, représentant une perte ou un manque à gagner de près de 2,8 milliards d'euros"*, vous serez très peu contesté, d'autant plus si vos chiffres sont réels ! Comme me disait mon ancien Directeur Général : "l'important n'est pas ce que l'on dit, mais la façon dont on le dit !", j'ajouterais, "d'autant plus si l'on est dans le vrai !".

De la même façon, il peut arriver qu'un recruteur étaye ses propos en utilisant cette technique, si la ficelle vous paraît un peu grosse, n'hésitez pas à demander : "Très intéressant, j'ai d'autres données en tête et ne connais pas ces chiffres, qui a diffusé cette information ?". Au mieux, vous démontrerez votre curiosité et votre capacité à vous remettre en question, au pire, vous aurez appris une information utile.

* Je n'ai aucune idée du nombre d'entreprises ayant déclaré au moins un impayé en 2009 (ni du préjudice que cela représente). Chiffres purement fictifs.

Les soucis ont du bon... si, si...

"Je ne me fais pas de soucis, je m'en sortirai !" Voilà une phrase pleine d'optimisme qui laisse augurer d'un sort positif. Pourtant, si elle reflète fidèlement la pensée de la personne qui la prononce, il vaudrait mieux qu'elle se dise : "je me fais un peu de soucis, mais je m'en sortirai !".

La nuance est infime, je le reconnais, elle vous placera pourtant dans de meilleures dispositions pour atteindre vos objectifs, car selon Graham Davey - psychologue anglais de l'université du Sussex, se faire un peu de soucis présente un double intérêt :

- Ils poussent à agir et renforcent la motivation.
- Ils améliorent certaines performances.

L'objectif de ce billet n'est pas de vous demander de travailler sur vos soucis, mais peut-être de vous réconcilier avec eux, ne les chassez pas systématiquement, ils peuvent être bénéfiques à vos réalisations et vous permettre de canaliser concentration, intensité autour d'un objectif. Fuyez le laxisme, l'indifférence, le "jenfoutisme", keep the pressure quoi !

Tout n'est question que de dosage, ni trop, ni pas assez... C'est comme tout. J'ai à l'esprit que certains d'entre nous sont rongés par l'inquiétude. S'en libérer - au moins un peu - passe par un travail sur la relaxation, soulager les tensions musculaires, détecter les signes avant-coureurs et penser positif vous permettront de placer le curseur de vos soucis au bon endroit.
Haut Les Coeurs !!!

La double validation du CV

Vous êtes un spécialiste, un grand spécialiste dans votre métier. Bravo. Vous avez de l'expérience, une belle technique, vous avez toujours mis beaucoup de passion au service de vos activités professionnelles. Bravo. Vous êtes un fin technicien, vous maîtrisez à la perfection votre sujet. Encore bravo.


Vous avez pris le soin de rédiger votre CV, pesant tous les mots, vous assurant qu'ils traduisent correctement votre parcours, vos réalisations, la forme du CV vous semble pertinente, vous vous êtes attaché à rendre la vie du lecteur plus facile, fluide. Pas mal, jusque maintenant, c'est un sans faute.

Bien entendu, vous adaptez votre CV en fonction du poste visé, vous mettez en avant vos compétences, tentez de suggérer vos connaissances, cependant, vous êtes de moins en moins sûr de votre coup : "Mon CV est-il intéressant ? Impactant ? Si je n'étais pas moi, quelle réaction aurais-je en découvrant mon CV...?" Humm, pas facile de répondre à ces questions. Et si vous faisiez tester votre CV, histoire de vous assurer que n'importe qui peut le comprendre, qu'il est et reste accessible.

Gardez bien à l'esprit que la première lecture de votre candidature sera réalisée par un non-expert de votre domaine d'activité, qui aura pourtant le pouvoir de sélectionner ou non votre curriculum. Premier réflexe, faire valider votre CV par un novice, par votre voisin, votre boucher, vérifiez que l'ensemble présente une approche cohérente, un vocabulaire nettoyé de tout jargon inutile. Évitez - si possible - néanmoins de recueillir trop de conseils familiaux (je suis pour la paix des ménages !), qui manquent parfois d'objectivité ou de recul.

Si l'ensemble de votre travail est compris, alors passez à l'étape suivante : recueillir les commentaires d'un professionnel rompu à l'exercice de la lecture de candidatures, fuyez les analyses payantes (vous ne trouverez jamais un "spécialiste" vous conseillant de garder le CV tel que vous lui présentez), fiez-vousprincipalement au réseau, contactez les "amis de vos amis", demandez d'être mis en relation... Bref, mettez toutes les chances de votre côté, faites relire vos documents et n'oubliez pas de me solliciter si vous le souhaitez.

C'est CAPITAL !!

"Hou !! Houuuuu !! Pffiiiiffff !! Ouhhhh !"... Un homme visiblement tendu monte sur l'estrade, sous les sifflets et quolibets, il lève la tête, redresse les deux micros fanés et tapote sur l'un d'entre eux histoire de s'assurer qu'il en sort un son. "Hou !!Houuuuu !! Pffiiiiffff !! Ouhhhh !" continue de crier la foule massée devant lui..


- Je vous demande de vous arrêter !
- "Hou !! Houuuuu !! Pffiiiiffff !! Ouhhhh !" lui répondent en coeur les personnes présentes.
- Je vous demande de vous arrêter !!!! répète l'homme de l'estrade.
- "Hou !! Houuuuuuuuu !!"
- JE VOUS DEMANDE DE VOUS ARRÊTER !

Cela ne vous rappelle rien ? Un soir d'élection de 1995, mais si ! Bon, les plus jeunes sont excusés, mais que l'on ne vous y reprenne pas, chenapans !

Quel rapport avec le sujet qui nous rassemble ? Aucun à première vue. Pourtant,vous avez tous interprété la force du cri de ce pauvre homme. Je vous invite à répondre à la question suivante : qu'est-ce qui exprime le plus la colère ou l'agressivité, le "Je vous demande de vous arrêter !!!!" ou bien le "JE VOUS DEMANDE DE VOUS ARRÊTER !" ?

La réponse coule de source, les majuscules utilisées - à tort ou pas - expriment le cri, la rébellion, sachez les utiliser avec parcimonie, par conséquent, je vous recommanderais simplement d'éviter d'écrire un ou plusieurs mots en usant de cet artifice, notamment dans la rédaction du CV ou de la lettre de motivation. Enfin, pour enfoncer le clou, les règles d'écriture déconseillent l'utilisation de mots en lettres capitales, elles réduisent très sensiblement la qualité de lecture de votre interlocuteur. BON, C'EST COMPRIS ?

Les candidatures automatiques

The erreur à ne pas commettre et que j'ai vue, de mes propres yeux, pas plus tard que la semaine dernière ! Diantre, vous dîtes-vous, de quois'agit-il ? A-t'il reçu une candidature en chinois ? Fait-ill'objet d'un odieux chantage "si tu ne me recrutes pas, je laisserai chaque jour un mauvais commentaire sur ton blog...". Non, non, rien de tout cela, je vous rassure.

Vous commencez à le savoir, je suis un fervent défenseur de la candidature calibrée, un travail précis, professionnel, une candidature ambitieuse, qui se donne toutes les chances de parvenir au résultat escompté..
Bref, et j'en arrive au thème de ce billet, j'ai reçu la semaine dernière au bureau, une candidature spontanée d'une jeune demoiselle* qui me disait vouloir rejoindre notre entreprise souhaitant me rencontrer pour que je puisse avoir un aperçu de sa motivation et qui, enfin, me joignait son CV. Jusque là, tout va bien... RAS.

Seulement voilà, cet e-mail a été reçu par plus de la moitié des entreprises françaises (j'exagère un peu, mon côté mégalo), puisqu'apparaissaient une quarantaine d'adresses électroniques sur la ligne des destinataires- dont la mienne bien entendu. Jetant un coup d'oeil rapide à la liste des entreprises sélectionnées, je me suis interrogé sur les critères de sélection de cette jeune femme. En effet, l'entreprise pour laquelle je travaille est une grosse PME, industrielle, charentaise, centrée sur son activité métallurgique, pourtant, mon nom figurait à côté de celui d'une petite entreprise d'accessoires de prêt-à-porter, ou bien encore le conseil général de son département, une chaîne de restaurants pour cow-boys et indiens avec deux cornes, deux entreprises du CAC 40 dont on entend beaucoup parler à l'occasion de scandales financiers...

Selon vous, combien de chances a-t-elle de décrocher un poste ? 0% bien entendu... Pourquoi ? Parce que la candidature doit donner l'impression d'être unique, parce que personne n'aime être banalisé, y compris chez les recruteurs, parce que l'approche, l'argumentation doit faire l'objet d'une étude préalable, on adapte son vocabulaire, ses arguments car ce qui intéresse un métallurgiste, n'est pas forcément ce qui intéresse une banque (il y en avait une dans la liste, ainsi que des cabinets de recrutement...). Alors, que les adresses soient cachées ou non, là n'est pas le problème, l'enjeu est bien de préparer une candidature unique et personnalisée.

*Bien entendu, je lui ai répondu, de façon très personnalisée... et gentiment !

Travailler en musique

Vous travaillez sur vos candidatures, CV ou lettres de motivation, concentration oblige, vous supportez mal les bruits de perceuse de votre voisin, ou bien, pour ceux qui n'habitent pas en ville, le petit tracteur rouge du Monsieur qui occupe la maison du bout du bourg, dont le son n'a d'égal que celui d'un hélicoptère décollant dans votre salon ( ou la débroussailleuse, c'est selon) ... Bref, vous aspirez à une ambiance dont les effets devraient vous stimuler afin de produire le meilleur travail possible.

Êtes-vous alors en quête de silence ? Préférez-vous travailler devant le poste de télévision ? Parvenez-vous à surveiller d'un oeil vos réseaux sociaux ? Chacun fait comme il veut, comme il peut aussi (surtout si de jeunes enfants occupent le même espace !).

Néanmoins, grand adepte du genre, je ne peux que vous encourager à travailler en musique... si, si... - même si vos parents se sont battus lorsque vous étiez adolescent en vous répétant inlassablement : "Avec ce son que tu appelles musique, comment veux-tu t'entendre réfléchir !".

Selon les études de Susan Hallam*, notre capacité à nous concentrer pour résoudre des problèmes ou bien à stimuler notre réflexion se trouve améliorée de 50% lorsque la personne travaille en musique, cette dernière agissant de façon très favorable sur toutes les activités cognitives en agissant d'abord sur le cerveau émotionnel. Soigner l'émotionnel - "y a pas de mal à se faire du bien" - c'est agir directement sur les zones corticales destinées à fournir les traits de génie et d'inspiration tant recherchée ! Favorisez néanmoins les musiques calmes, au rythme lent... cela va sans dire !

Alors que vous enfants obéissent, qu'ils éteignent la musique quand ils font leurs devoirs afin que vous puissiez écouter la vôtre, bon sang, vous avez du pain sur la planche !

* Susan Hallam - Educational Studies - 2002 - "Theeffects of background music on primary schools pupils'task performance.

L’emploi marketing repart ! Profitez-en…*

L’emploi marketing avait été parmi les plus durement touchés par la crise. Avec le retour de la croissance et de l’emploi, il redevient donc naturellement l’un des secteurs les plus prisés par les employeurs et les plus porteurs pour vous. Alors, profitez-en ! C’est le bon moment pour trouver l’emploi qui vous convient dans le secteur du marketing et donner un bon coup de pouce à votre carrière.

Mais l’univers du marketing est très vaste. Alors, rassurez-vous ! Pour être sûr de tirer votre épingle du jeu, voici quelques conseils qui devraient vous aider à décrocher le job marketing dont vous rêvez depuis longtemps.

Analysez le marché de l’emploi marketing

La notion de marketing recouvre des acceptions très larges, et sur le marché de l’emploi, cette diversité se traduit par un grand nombre de métiers.

Alors, si vous êtes fraîchement diplômé en marketing, le moment est opportun pour analyser des différentes voies que vous pouvez emprunter… Et cela commence par une analyse attentive des différents métiers offerts par le secteur du marketing.

Si, à l’inverse, vous avez déjà un beau bagage professionnel derrière vous et quelques années d’expérience professionnelle à faire valoir, il est temps de vous demander de quelle façon vous pouvez valoriser ces acquis pour vous construire une solide carrière marketing.

Quelle que soit la catégorie dans laquelle vous vous insérez, analysons ensemble les principales options qui s’offrent à vous.

Si vous avez la tchatche et que vous disposez également de qualités rédactionnelles reconnues, le poste de chargé de communication est fait pour vous ! Le chargé de communication est le porte-parole de l’entreprise, le garant de son image. Idéal pour un jeune diplômé qui ne souhaite se fermer aucune porte au sein de l’entreprise, le chargé de communication gère un grand nombre d’outils marketing (communiqués de presse, évènements publics, relations avec la presse, etc.).

Un métier passionnant en somme, qui peut déboucher après quelques années d’expérience réussie sur un poste de directeur de la communication, qui prend lui en charge toute la stratégie de communication de l’entreprise. Un enjeu à la hauteur de vos ambitions, non ?

Si vous avez plutôt le sens du détail et de la précision, avez-vous pensé à devenir chargé d’études. Si ce métier vous intéresse, sachez qu’il vous faudra connaître les produits de l’entreprise, mais aussi les marchés les plus porteurs, sur le bout des doigts. C’est seulement à ce prix que vous pourrez rassurer les clients de l’entreprise et les convaincre que la stratégie adoptée par l’entreprise est la meilleure !

Si vous optez pour cette voie, vous travaillerez en lien étroit avec le chef de produit, qui conçoit, développe et gère les produits de l’entreprise. C’est également lui qui fixe les objectifs de vente et s’assure que le produit correspond parfaitement aux tendances du marché.

Enfin, si vous êtes déjà expérimenté et que vous aimez relever des défis, soyez ambitieux et jetez-vous à l’eau : visez un poste de directeur marketing ! Vous encadrerez toute l’équipe marketing. Un poste qui nécessite une vision globale de l’entreprise et de ses activités, et qui saura assouvir votre soif de responsabilités.

Choisissez bien votre site de recherche d’emploi

Alors, ça y est ? Vous avez fait votre choix ? Il ne vous reste maintenant plus qu’à trouver le poste qui correspond à vos attentes. Pour ce faire, rien de tel qu’une petite visite sur un bon site de recherche d’emploi.

Et ne négligez pas non plus les solutions qui se trouvent à portée de main, comme le réseau de votre ancienne école ou faculté, si vous démarrez, ou encore la chambre de commerce de votre ville, qui pourra à coup sûr vous apporter des conseils précieux sur les entreprises locales et des pistes pour bien démarrer. Il ne vous reste maintenant plus qu’à vous lancer !

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