Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Do you speak english ?

La question tant redoutée :

« Could we have few words in english ?
… silence… gloups..
Euh… yes, euh… I speak little English, and, euh…”

Ça démarre mal ! Pourtant dans votre CV vous annoncez parler couramment anglais, ou allemand ou espagnol. Ben alors ? Les mots se sont envolés ?

Je vous invite à renseigner correctement votre niveau de pratique des langues étrangères, l’essentiel n’est pas de parler sans faute (c’est un directeur export qui vous parle), mais votre capacité à vous exprimer librement sans chercher tous les mots, de peur de mal être compris.
Ce qui perturbe la compréhension, ce sont ces innombrables hésitations qui ponctuent votre démonstration.

Libérez-vous, arrêtez d’hésiter, lancez-vous ! Avez-vous remarqué que les seuls à ne pas comprendre notre anglais sont les britanniques, cela nous laisse le reste du monde, y compris les français !

Une astuce, entraînez-vous à répéter une phrase type en anglais (et/ou autre langue), dans laquelle vous expliquez que vous appris à pratiquer la langue de Shakespeare dans telle ville, ou dans telle entreprise, lorsque vous étiez stagiaire ou autre chose. Expliquez dans une phrase de deux minutes que travailler dans une langue étrangère ne vous pose pas de problème. Les recruteurs sont des gens comme les autres, s’ils constatent que vous êtes à l’aise, je parie qu’ils ne vous poseront pas d’autres questions. Terminez votre phrase par un : « do you want me to go on in English?”. Appelez-moi s’il vous répond “Yes, please”.

9 commentaires:

  1. Anonyme21:57

    tellement vrai et proche de ce que je connais, merci pour ce bon moment !

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  2. Lionel B.10:40

    Alors moi j'ai été dans ceux qui bafouilles ^^ !

    Mais il est vrai que mon niveau d'anglais est faible (j'essaye de me soigner) et que le recruteur nous emmène sur son sujet. Il faut alors réfléchir 2 fois, une pour ce qu'il veut entendre et une pour le mettre en anglais !

    Après si l'on a l'air SUR de soi pendant les 3phrases et qu'il ne veut pas continuer en anglais (j'en connais qui ne seraient pas contre... ^^), mais que l'on galère au boulot par la suite, je ne suis pas sur que se soit une si bonne affaire !

    ^^

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  3. Bonjour et merci pour vos commentaires.
    Lionel, je suis en partie d'accord avec votre analyse, cependant, j'interviens ici pour aider au retour à l'emploi... et constate que la pratique courante d'une langue étrangère exigée dans la plupart des annonces est totalement exagérée.
    cordialement,
    Pierre

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  4. Anonyme11:29

    C'est vrai, surtout quand on demande si l'entreprise a mis en place ou permet aux salariés dialoguer ou de s'entrainer à parler dans la langue de sheakspeare, même de manière informelle. Et que la réponse est non.

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  5. Anonyme08:56

    On s'imagine que la personne en face de nous parle couramment alors que ce n'est pas forcément le cas. Il y a peu, une DRH me lance un " ¿ Un poco en español por favor ?", sorti de nulle part, comme un piège prêt à se refermer sur la bête que je suis, avec un accent purement "natif". Première réaction: "Aïe ! J'suis mal". Je me suis vite rendu compte qu'en fait, c'était les seuls mots d'Espagnol qu'elle connaissait ! Et oui, je lui posais des questions, elle me répondait "Hmmm, hmmmm"

    Mieux vaut se lancer sans crainte. Et si on se retrouve dans mon cas, à ne pas avoir pratiqué depuis quelques mois, c'est de le dire, en Anglais. Et là, l'amorce étant faite, on s'engage dans la conversation, l'air de rien, et à notre grande surprise, le vieux diesel repart !

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  6. Anonyme16:21

    Je vais également faire part de mon expérience.
    J'avais un grand manque de confiance en moi avec mon anglais oral. J'ai pris les choses en mains et suivi une formation de 70h au Greta, prise en charge par ma région. A force d'avoir des entretiens avec systématiquement ce genre d'invitation à parler anglais et après avoir entendu le niveau de certains recruteurs...j'ai décomplexé ! Votre accent et votre niveau, on s'en fiche pas mal dans la plupart des cas. Ce qui compte vraiment c'est d'OSER. On ne vous en voudra pas ( et on n'entendra parfois même pas)l'erreur de grammaire ou de prononciation.

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  7. Anonyme18:42

    Bonjour,
    Pour mon dernier emploi,l'entretien et le CV en anglais.Je n'avais pas pratique depuis plusieurs années et j'avais une semaine pour atteindre cet objectif.Le boss américano-japonais et le sales manager japonais avaient un très "fluent english".Bref, je me suis lance sous la présence discrète d'un traducteur francais, avec une telle volonté qu'ils m'ont choisi, moi qui a un BEP alors que les autres candidats étaient a Bac+2 voir +4(Plus tard,j'ai retrouve les CV par hasard!Choc!)Poste :gestionnaire des stocks en relation clientèles, distributeurs dans toute l'Europe +JP +ZA.Le web est aussi un moyen formidable d'avancer dans une langue étrangère,exemple twitter pour connaitre l'argot anglais du moment!

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  8. Anonyme15:30

    Bonjour à tous,
    Très intéressantes toutes ces expériences sur la pratique des langues. Dans le business international depuis de nombreuses années, je n'ai constaté qu'une seule chose : si vous vous faites comprendre et si vous comprenez votre interlocuteur, pas besoin de plus. Le vocabulaire propre à tel ou tel secteur d'activité s'apprend aussi sur le tas et avec l'expérience. Demandez-donc à un natif de langue anglaise (ou autre langue) de vous expliquer avec les justes termes en quoi consiste un contrat de représentation et ce qu'il implique juridiquement. Vous verrez que même si l'anglais est sa langue maternelle, il n'emploiera pas les bons termes car pas du métier, et c'est normal.
    Pour les recrutements, et je rejoins tout à fait Pierre, ne sur-valorisez pas votre niveau en langues étrangères sous prétexte de décrocher le poste. Imaginez que le recruteur en face ne soit pas fluent in English mais estime que vous êtes bon, et qu'au final votre futur boss lui est parfaitement bilingue... Qu'est-ce qui va compter le plus ? L'appréciation du recruteur ou la capacité de vous faire comprendre par votre futur boss ? Il vaut mieux dire la vérité, faire au mieux pour vous faire comprendre, mais attention pour certains postes ciblés, quand il est demandé d'être bilingue ou de parler plusieurs langues c'est que le besoin est réel. A vous de savoir faire le tri dans les annonces et surtout par rapport au poste à pourvoir, au contexte de la société, etc.

    Christophe

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  9. Bonjour,Christophe, je partage totalement votre opinion, je suis heureux que vous spécialiste de l'international ayez ces propos. Arrêtons de vouloir parler comme si l'on écrivait un livre mais travaillons davantage sur notre volonté d'échanger, de communiquer et de nous faire comprendre, même si l'autre doit faire une petit effort. Et puis entre nous, lorsqu'un étranger cherche à bien parler français avec vous, notez vous vraiment ses erreurs grammaticales ?
    Merci encore pour ces commentaires brillants
    Pierre

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