Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Curiosité, quand tu nous tiens !

Parler de soi n’a rien d’évident, c’est pourtant le quotidien du candidat, savoir évoquer ses choix, ses orientations, ses goûts, ses aptitudes. Bien que très contestables, les décisions qui ont une influence forte sur la carrière remontent à notre jeunesse, à l’heure où l’hésitation doit être abolie pour un engagement tranché et, malheureusement, quasi définitif dans notre système actuel (sentez-vous poindre ma critique ?).

Une question liée à l’entretien de recrutement me taraude, aimiez-vous, (ou aimez-vous aujourd’hui encore), étudier ? « Bof, bof, j’ai toujours été réfractaire aux mathématiques, et puis c’est tellement loin que je ne me souviens plus vraiment ! ».
Il me semble important de montrer que vous assumez vos choix, que vous n’avez pas subi vos études et qu’elles furent pour vous l’occasion de vous enrichir de connaissances, encore utiles aujourd’hui. Vous avez eu des difficultés ? Montrez comment vous avez su faire face et travailler en formation continue.

Inutile d’exagérer, néanmoins, cette question est le révélateur de vos passions, de ce qui vous anime et par conséquent de ce qui peut vous différencier. « Je m’intéresse à tout, curieux par nature, j’aime étudier, me développer, apprendre, bref m’épanouir ! ». Elle révèlera aussi votre capacité à renforcer vos compétences, y compris dans les thèmes qui ne vous plaisent pas. Vous êtes autodidacte ? Tant mieux, vous aurez tout le loisir de mettre en avant les connaissances acquises grâce à vos expériences de terrain ainsi qu’en formation continue.

Bref, autodidacte ou pas, vous devrez convaincre par votre insatiable curiosité, celle qui vous a permis de progresser, d’apprendre, d’expérimenter mais surtout de vous épanouir et de prendre du plaisir dans tout ce que vous entreprenez !

3 commentaires:

  1. nelly12:28

    faire des choix ??? ou plutot voir ce qu'il y a comme annonces et postuler tous azimuts car on ne peut pas faire autrement...

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  2. Nelly, je prône le contraire de votre remarque depuis 200 et quelques billets.

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  3. Pierre,

    D'un autre côté, il faut avoir les moyens de faire autrement.
    Combien de personnes très compétentes, se retrouvent pour une raison ou une autre, dans des petits boulots, mal considérés et mal payés ?
    N'est-il pas malheureux pour tous ces jeunes diplômés d'avoir fait des études dont ils ne peuvent se servir ?
    N'est-il pas malheureux que des tas de quinquagénaires, voire de plus en plus de quadragénaires, se retrouvent mis à l'écart, juste en raison de leur âge ?
    J'en passe et j'en passe.
    Ce que vous prônez est plein de bon sens et de bienveillance. Cependant, il est des cas et ils sont nombreux, où tous vos bons conseils avisés, demeurent insuffisants.
    J'en suis désolée, croyez-le bien. J'aimerais bien que tous les recruteurs soient dotés d'autant de bon sens que vous. Mais cela n'est pas la réalité et je pense qu'il faudrait tout autant délivrer des bons conseils aux recruteurs et gouvernants de notre société, qui n'est pas véritablement brillante ces temps-ci.
    Je ne connais pas Nelly, mais il me semble que c'est qu'elle essaie de vous dire. Nous évoluons dans une société où tout est loin d'être rose et où les compétences et le bon sens sont véritablement bien mal menés. Avec la meilleure volonté, il faut tout de même reconnaître que c'est usant et ça peut devenir très exaspérant à la longue. Surtout si ce sont toujours les mêmes qui doivent faire des efforts. Et puis, la critique aussi peut avoir du sens. En ce qui me concerne, j'essaie qu'elle soit constructive, parce que le politiquement correct permanent permet peut-être de lisser, mais pas de grandir !

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