Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Quand on veut on peut… mais encore plus quand on y croit !

Quand on veut on peut 


Le thème de la réussite ou du succès dans nos entreprises est l'un des sujets de prédilection de tout consultant en développement professionnel ou coach emploi. Voici de quoi alimenter encore un peu plus, l'abondante littérature d'un point de vue purement personnel.

En 1982, Albert Bandura (université de Stanford) mettait en évidence l'importance des croyances dans nos réussites. Vous vous en souvenez certainement, nous avons déjà évoqué certaines croyances limitantes, des vues de l'esprit auxquelles nous sommes fortement attachés et qui conditionnent notre aptitude ou notre façon d'orienter nos actions. Ces croyances, peuvent également s'avérer formidablement efficaces pour nous permettre de réaliser ou d'atteindre des objectifs spécifiques. Je m'explique : Ce cher Albert a détaillé dans cet article, les mécanismes de la croyance en notre propre efficacité sur nos réussites. 
"Plus je me sens efficace et plus mon aptitude concrète à réussir dans une situation précise est avérée…"


Quand on croit, on peut 

Ce ne sont donc pas les capacités de la personne à réussir dans une entreprise qui déterminent en premier lieu son succès, mais davantage sa conviction intime d'être efficace : Quand on croit, on peut !

développer la confiance en soi en s'appuyant sur une technique pragmatique
Quand on croit on peut


Je vous propose de travailler sur cette croyance utile en quatre étapes, à votre avis, comment la renforcer simplement ?

Se remémorer

1- Tout d'abord, en vous attachant objectivement à vous remémorer toutes les situations de votre vie au cours desquelles, vous avez fait preuve d'efficacité.
Par exemple, à tel moment, vous avez su gérer un dossier complexe, sortir rapidement d'une impasse, etc, etc… Travaillez sur les circonstances, détaillez le plus possible en utilisant la mémoire visuelle (qui est avec vous, quelles sont les couleurs vous environnant, à quoi ressemblez-vous, quelle est votre attitude, que voyez-vous précisément, etc….). 
Plus vous détaillerez ces expériences et plus votre cerveau se connectera à ces états d'efficacité. Pensez également aux sons, qu'entendez-vous ? Quelles sont les paroles prononcées, le ton de votre voix, celui des autres ? Y a t'il des bruits extérieurs ? Une musique, un marteau piqueur, le téléphone…. Puis, souvenez vous de vos perceptions liées au toucher, le fait de tenir un dossier dans votre main, de décrocher au téléphone…
Bref, un souvenir en plusieurs dimensions constituera sans doute la première étape de votre construction cognitive d'une croyance utile. Pour info, nous entrons de plain-pied dans la PNL...

S'encourager

2- Collectionnez les encouragements (vous l'avez compris, nous mettons de côté la modestie et l'humilité…).
Les collectionner, c'est se mettre en capacité de les recevoir, de les écouter, de les accepter sans dire "non, non, ce n'est rien…". Collectionner les encouragements peut parfois consister à demander un feed-back extérieur, faire le point sur une action précise, qu'elle soit couronnée de succès ou non ! Petit truc, pensez à relever les compliments, compilez les dans un carnet, votre "carnet des bravos" dans lequel, chaque témoignage positif, clin d'oeil amical est répertorié. Vous vous plairez, les jours sombres, à vous souvenir de tous ceux qui croient en vous…!

Choisir ses mentors

3- Et si vous observiez ceux qui ont réussi là où vous tentez de réussir ? Quelle est leur stratégie ? Quels sont les obstacles qu'ils ont du contourner ? A quoi a ressemblé leur démarche, leur posture ? Il ne s'agit pas de singer, de copier, mais de s'inspirer, de se conforter dans l'idée que "oui, c'est possible, certains ont même réussi".
Les mentors deviennent alors une source inépuisable de réflexion et d'énergie… Personnellement, j'ai une liste d'une soixantaine de mentors, de Bernard Hinault (mon idole…) à Sylvain Tesson en passant par Soeur Emmanuelle.
Je ne cherche pas à leur ressembler (quoique j'aimerais bien pédaler comme Bernard) mais un passage dans leur vie, une expérience qu'ils ont relaté m'inspire dans l'attitude et la foi que je veux conserver dans ma démarche. J'y crois aussi parce que je sais exactement comment d'autres s'y sont pris, de quelle façon, ils ont su faire face aux épreuves…

Mettre en pratique

4- Enfin, le dernier point qui permet de cultiver cette croyance essentielle, c'est le savoir, l'apprentissage.
Je vais développer une croyance forte parce que chaque jour, je travaille sur l'apprentissage de techniques, de connaissances spécifiques, qui, toutes, renforcent mon sentiment de maîtrise et de capacité. Par la preuve, par le choix d'avancer et de construire, je me mets sur le chemin de la réussite (à condition de savoir ce que je veux ! Mais là est un autre thème…).

Êtes-vous tenté par la construction d'une croyance aidante ? Si oui, Albert vous prédit une belle réussite ! N'hésitez pas à me contacter pour faire le point sur vos croyances et mettre en place les stratégies qui conviennent à vos projets.

Lire aussi :
- Renforcer sa confiance en misant tout sur soi




Quelques fondamentaux pour bien manager une force de vente

Dans mon activité de coach emploi et coach de carrière, j'interviens régulièrement en entreprise, notamment auprès de managers en charge de l'animation des équipes commerciales
Comment favoriser le développement des commerciaux, leur permettre d'exprimer leurs qualités et leur potentiel tout en veillant à la réalisation des objectifs prioritaires de l'entreprise ? Comment les accompagner au quotidien, construire une relation de confiance avec des équipes souvent éloignées (géographiquement) du siège et de leurs collègues ?



1- La vente ne s'improvise pas. 

Contrairement à l'idée reçue, un beau parleur, un "tchatcheur" n'est pas forcément un bon commercial. Le manager veillera à assurer une formation continue à l'ensemble des équipes commerciales. Cette formation, régulière, constitue une opportunité extraordinaire de remise en question de ses habitudes, une confrontation aux techniques et usages d'autres personnes et l'occasion formidable de progresser, de se sentir accompagné au sein de l'entreprise, cette dernière veillant à l'apprentissage de ses collaborateurs.
A quand remonte la dernière formation professionnelle de vos équipes commerciales ? Entre une formation sur la gestion du temps, la relation commerciale, l'intelligence émotionnelle, les techniques de vente, l'usage d'un CRM, un approfondissement technique sur les produits ou services commercialisés, j'invite tous les responsables commerciaux (n'attendez pas/plus les RH !) à construire un plan de formation individuel pour les équipes de vente.


2- L'accompagnement sur le terrain.

Vigilance sur ce point. J'ai constaté très souvent que le manager prend la "main" lors d'une visite chez un client avec son commercial. Rien de plus décourageant et de démotivant. 
La visite du manager avec son collaborateur est pourtant intéressante, elle permet de :

- Reconnaître objectivement la qualité de travail du commercial
- Observer le terrain, j'entends par là les réactions de la clientèle, les informations de marché
- Entretenir une relation privilégiée avec son collaborateur
- Faire un point précis et complet sur l'ensemble de l'activité d'un secteur 
- Relever le nez et sortir de ses statistiques pour retrouver le goût de la raison !
- Devenir un manager soutien ou support, un véritable relai en cas de difficulté avec un client et donc partager avec le "terrain" les difficultés quotidiennes.

En revanche, ces visites doivent s'inscrire dans un quotidien "normal", ne favorisez pas les rencontres à fort enjeu commercial, acceptant sans condition une remise ou un discount que vous interdisiez à vos équipes d'appliquer.


3- Les échanges réguliers.

Une force de vente est souvent isolée, sur la route, dans son véhicule à écouter en continu à la radio des informations négatives. 
Au delà du sacro-saint reporting, favorisez les échanges avec les commerciaux. D'abord pour faire un point régulier, mais aussi et surtout leur communiquer quelques informations de marché, devenez un relai, une plate forme de renseignements que vous partagez allègrement et régulièrement. Un reporting, ça marche encore mieux dans les deux sens !
L'indépendance d'un commercial est essentielle, pourtant, elle ne peut et ne doit se transformer en solitude ou autarcie. Au delà d'un point téléphonique ritualisé, organisez chaque trimestre une rencontre - par région ou selon le cas au siège - afin de rassembler l'ensemble de la force de vente autour d'une formation, d'un échange de pratique ou d'un lancement de promotion ou de produit…
Diplômé ou pas, le manager commercial n'est pas celui qui sait. Il est celui qui encourage et pose le cadre permettant à chacun d'explorer son potentiel. Plus qu'ailleurs, il est un manager coach (pub : j'accompagne le manager dans cette démarche !).


4- Le statut de star.

Attention ! Une force de vente contribue au développement de l'activité, certes, pas plus, ni moins que TOUS les autres services de l'entreprise. Une bonne vente engage la satisfaction d'un client qui confiera  ses prochaines commandes parce que l'ensemble des engagements auront été respectés. Un succès commercial est donc le succès de toute l'entreprise, sachez alors célébrer les victoires avec tous ceux qui ont contribué directement à leur réalisation plutôt que d'offrir à vos meilleurs commerciaux des cadeaux inimaginables. 
Pour aller un peu plus loin sur ce point, je trouve dangereux qu'une relation entre un commercial et son client devienne trop personnifiée. Le commercial valorise l'offre de l'entreprise, il n'est pas souhaitable qu'il entre pas dans un jeu relationnel personnel l'empêchant par la suite d'assurer objectivement cette valorisation (et de repartir avec le fichier client - qui appartient à l'entreprise - proser ses services à vos concurrents). L'intégration des nouveaux commerciaux constitue alors une étape essentielle dans la politique RH de l'entreprise (malheureusement souvent négligée…).
N'oublions pas qu'une remise ou une faveur importante accordée au client est toujours assumée (qu'on le veuille ou non) par l'ensemble des équipes opérationnelles (délais plus courts, marge réduite, rendements plus élevés, etc…).
Le membres de l'équipe commerciale, malgré leur visibilité, ne sont pas des stars, ce sont de bons professionnels comme le sont leurs collègues. En revanche, la reconnaissance, pas forcément financière, restera un enjeu majeur de cohésion (dans les autres services également), cette reconnaissance pouvant se réaliser simplement, pourvu qu'elle soit sincère (une petite carte, un appel téléphonique, une boîte de chocolats, un merci, une tape dans le dos, un sourire, un déjeuner, un café… mais pas forcément un voyage au Brésil !).

Supervisant et accompagnant de nombreuses équipes commerciales, mon expérience de coach est avant tout une expérience de terrain (voir mon parcours), je vous encourage à me contacter si vous souhaitez examiner ou travailler sur votre posture de manager auprès des équipes que vous encadrez. A bientôt !






Prendre le temps… de prendre le temps

"Moi, je ne peux pas rester à ne rien faire !" Dommage, vous passez à côté d'une expérience formidable : être en soi, avec soi en lâchant prise.
À quand remonte le dernier moment de repos, assis sur une chaise, un banc, là, comme ça, arrêtant la course d'une journée pour souffler un peu et se mettre au ralenti ? Vous offrez vous parfois l'opportunité de stopper le rythme et d'entrer dans une phase de quiétude, à humer, regarder, contempler ce qui vous entoure sans jamais essayé d'y participer.

Personnellement, j'adorais la vitesse, ressentir l'efficacité de mes actions, la pertinence de mes choix et leurs effets à très court terme. J'adorais aller vite… J'aimais tellement, que s'en était devenu un mode de vie, une drogue, un réflexe. Sans raison apparente, je courais, je galopais, fatigant mon organisme, mes proches, mes collaborateurs, brûlant la chandelle par les deux bouts, heureux de contrôler un minimum mon action et mon empreinte sur la vie…


Le seul problème, c'est que je m'habituais à la vitesse. Je m'y habituais tellement que je désirais aller toujours plus vite, me rassurant du même coup sur ma capacité à maîtriser les éléments. Avez-vous remarqué comme nous oublions les progrès de notre vitesse de connexion, comme nous rageons aujourd'hui lorsqu'une page ne s'ouvre pas immédiatement ? Seule solution : s'abonner rapidement à la fibre ou au 4G… 

Alain dans "Propos sur le bonheur" évoquait déjà en 1908 les ravages de la vitesse sur nos comportements, notamment lorsque les progrès techniques ont permis aux trains de rouler plus vite (80 - 95 km/h): où est exactement le profit du temps gagné ? "Tout homme perd au moins un quart d'heure par jour à tenir des propos…, ou à jouer aux cartes, ou à rêver. Pourquoi ne perdrait-il pas aussi bien ce temps là en wagon ?". La vitesse nous fascine et nous condamne aussi… depuis longtemps.
Le profit d'une vie vouée à la vitesse semble bien dérisoire (lire l'illusion du gain de temps) : une succession d'actions, de décisions, de "deadlines" sans jamais jouir du résultat procuré et de la satisfaction d'être bon pour soi.

Lorsque je voyageais régulièrement, je vivais très difficilement les retards de trains ou d'avions et pourtant,  je ne me souviens pas que ma colère ait résolu quoique ce soit, au contraire ! Elle m'écartait irrémédiablement de toute rencontre avec moi-même, gâchant l'opportunité d'attendre et de m'en remettre à ma quiétude. Peut-être était-ce là le but de mon urgence et de mon impatience, éviter de me confronter à moi-même.

Depuis, je vais mieux ! Si, si, je vous l'assure. Je mesure le chemin parcouru… depuis que je me suis retiré de la frénésie (Mes 30 bonnes raisons d'avoir quitté Paris), j'apprécie le calme. J'ai fui l'excitation et la gesticulation pour ré-apprendre à observer les saisons, à me réconcilier avec de petites choses qui me paraissaient bien insignifiantes, si ringardes auparavant ( ...Et pourtant, l'odeur du café moulu, du pain grillant tranquillement n'a pas d'égal pour mettre en appétit le matin ! Le plaisir de faire pousser ses légumes… Tout cela a changé mon rapport au monde). Le farniente, la contemplation, l'art de ne pas gagner du temps mais de le prendre pour en jouir pleinement m'a rendu riche, extrêmement riche, et pour rien au monde, je ne l'échangerai aujourd'hui contre un énième progrès sensé révolutionner ma vie, c'est bon, j'ai déjà donné et je n'ai vu grand-chose.

Et vous, prenez-vous parfois le temps de ne rien faire ? À quelle occasion, dans quels lieux ? Et si nous prenions le temps d'évoquer votre rapport au temps ? 

Credit photo : prozac1 / FreeDigitalPhotos.net

"Si j'avais confiance en moi…" et autres croyances

"Si j'avais confiance en moi, je changerais beaucoup de choses dans ma vie… Je quitterais mon job pour faire quelque chose qui me plaise vraiment, je déménagerais aussi, j'aurais une autre vie ! Mais tant pis, je n'en suis pas capable, il me manque cette confiance indispensable, 'faut bien se faire à cette raison !"

J'aurais pu remplacer le "si j'avais confiance en moi" par "si j'avais les bons diplômes", "si je n'étais pas aussi vieux", "si j'avais eu un peu de chance", "si j'avais les capacités"etc, etc… la liste est sans fin.
Combien parmi nous rêvent d'une vie différente, plus agréable, plus complète, soupirant d'aise en imaginant la joie de réussir dans tel ou tel domaine de notre vie... et puis, souriant doucement en levant les yeux au ciel, nous balayons de la main nos vies fantômes en nous agrippant à la certitude que cette vie ne nous est pas destinée faute de confiance, de diplôme, du bon âge, de chance…. Cette croyance nous paralyse tellement que nous renonçons parfois à toute recherche, investigation pour évaluer le potentiel du projet.


Seulement voilà, au delà de cette croyance tenace et sacrément limitante, il se peut que cette croyance nous rende service, qu'elle nous empêche de nous confronter à la réalité, une réalité qui pourrait s'apparenter à l'inconfort et la peur de l'inconnu. La rêverie est souvent plus douillette et rassurante que l'action. La paralysie est parfois si forte qu'elle se structure et se conforte dans l'incapacité permanente à remettre en cause une croyance aussi ancrée en soi.

Plutôt que de juger de notre capacité à générer de la confiance, remettons en cause le fait même de produire ou de penser une telle certitude. 
"Alors que parfois, j'ai fait preuve de confiance en moi (se remémorer une ou deux situations précises), je préfère aujourd'hui croire que la confiance me fait TOUJOURS défaut…" Ça sonne bizarre, non ? C'est pourtant le schéma que nous suivons régulièrement en nous accrochant à ces croyances limitantes, un peu comme si nous tenions éperdument à cet état, parfois douloureux, qui justifie amplement notre difficulté à mettre en route, à changer. 
Ce n'est pas toujours simple de modifier ces croyances, on les assimile régulièrement à un blocage, parfois névrotique, une maladie nous transformant en patient (et parfois pour très longtemps) chez le psy… Pour ma part, je considère que le système de croyances dans lequel nous avons l'habitude d'évoluer ne fait pas de nous des malades mais juste des personnes qui cherchent leur chemin dans l'obscurité, sans aucun repère… et qui, parfois, tournent en rond ou font du surplace.

Stop ! Si vous le souhaitez, mettez en place l'identification de ces repères et acceptez d'ouvrir les yeux, un tout petit peu pour commencer, puis de plus en plus. Le chemin que vous arpentez s'illuminera, un sentiment de clarté, de précision vous permettra de vous repérer et d'avancer en confiance, parce que vous y verrez plus clair. Cette construction de repères, ce nouvel éclairage, c'est le cadre proposé par le coaching emploi. C'est le cadre que je vous propose d'expérimenter en quelques séances pour vous mettre en route sur la voie et la concrétisation de ce changement perçu comme un rêve "inaccessible".

Apprendre à se taire ou l'éloge du silence

Apprendre à se taire

Dans une société qui nous dicte incessamment de maîtriser son image et sa communication, j'encourage mes clients à tester le silence et à entrer en relation avec eux-mêmes. Avez-vous remarqué comme nous sommes abrutis de sons, de bruits, de verbiages, ce fameux brouhaha qui, parfois, nous éloigne de nous-même, tant la force et la répétition exprimées en font une injonction, un ordre moral : tu communiqueras et occuperas l'espace par tous les moyens, le silence témoigne de ton inexistence…

éloge du silence
Les options du silence

J'exagère à peine, le silence est interprété aujourd'hui, comme un mutisme social, comme une incapacité à se relier aux autres. Pourtant, ce silence qui est d'or, relève davantage de notre propre capacité à créer un équilibre, une maîtrise de soi, éloignant ou nous réconciliant avec le bruit intérieur, celui que l'on s'efforce à étouffer en gesticulant. Ce bruit intérieur se nommant le doute, le jugement, l'interprétation, j'en passe et des meilleurs !

Écouter le silence

Engagés dans une société excessive, la nuance semble s'effacer de notre jugement. Deux alternatives s'ouvrent alors : le néant du rien à exprimer et le brouhaha constant superficiel, blanc ou noir, rien d'autre. Ne croyez vous pas qu'un juste milieu, plus raisonnable peut-être, constitue une autre voie intéressante à explorer ? A l'heure de l'ouverture numérique et de la transparence systématique, abstenons nous de tout partager et créons au travers de la réflexion, du silence et de l'introspection, les conditions de rencontrer l'autre sans le transformer en spectateur passif de nos vies. Apprenons à ne plus déverser chez les autres tout ce surplus émotionnel dont on ne sait que faire puisque chaque instant nous rappelle combien "il faut" se méfier de ce que l'on est…

"Il faut cultiver notre jardin" disait Candide, j'ajouterais que l'observation, la compréhension et l'auto-compassion sont des attitudes utiles à cette activité. C'est probablement ce silence qui met en valeur le partage et la communication. Si je me tais plus souvent, alors la valeur de ce que j'exprime est supérieure car plus rare. Plutôt que de combler les silences par une fatigante gesticulation appelée communication, apprenons à les écouter, à les identifier, à les honorer pour s'encourager, s'apaiser, un peu comme nous rendons hommage à un défunt en observant une minute de silence…


Apprenons à nous rendre hommage par le silence.


En tant que coach emploi, j'utilise beaucoup le silence. Le silence a la vertu de ponctuer, d'amplifier parfois, il est pesant, plombé, mais il ouvre aussi ou permet à l'autre d'échanger, de recevoir, de comprendre. Il se laisse interpréter et devient généreux puisque chacun le vit comme il l'entend. Le silence est l'outil de communication par excellence, celui qui n'apporte pas de confusion par la superposition de paroles, par le respect instauré par ces intacts d'accueil, la qualité relationnelle s'exprime surtout par le silence qui rythme et apporte la profondeur que l'on recherche dans nos relations parfois superficielles. 

Enfin, le silence lorsqu'il n'exprime pas une résignation, c'est le regard que l'on pose sur son monde, à commencer par celui qui est en nous.
A quand remonte votre dernière conversation silencieuse ? 

Croyances limitantes

"Patatras ! Bon, tout va bien, je viens de casser un vase. Rien de surprenant, depuis que je suis petit, je suis connu pour être quelqu'un de maladroit, je casse tout ce que je touche. Tiens, je me souviens de ma mère me disant : "toi, mon chéri, je ne te confierai jamais rien d'important, j'aurais trop peur que tu ne le casses !". 
Eh bien, elle avait raison, je suis une vraie catastrophe ambulante !"

C'est dingue comme cette mère avait bien vu chez son enfant, cette prédisposition à la maladresse, vous ne trouvez pas ? Eh bien figurez-vous que nous sommes là, dans une vue de l'esprit, une pure injonction qui est devenue réalité ou illusion de la réalité, un commentaire sans appel qui a façonné cette personne pendant toutes les années suivantes.
Cela s'appelle une croyance, un jugement ou un constat sur un fait qui devient vérité absolue, ad vitam eternam. Une parole, parmi des milliards d'autres, à laquelle cet enfant va s'accrocher en construisant sa personnalité (persona en latin, c'est le masque…), s'y référant volontiers parce qu'il intègre naturellement le fait qu'il soit une personne maladroite. Après tout, c'est un enfant qui croit ce que lui dit sa mère, non ?

Pensez-vous que Pierre, appelons le Pierre (au hasard), soit en confiance lorsqu'il aura à manipuler quelque chose de précieux, de fragile... Bien sûr que non, toute son attention sera en alerte, anxieux et concentré, ses mains seront moites, ses jambes flageolantes et la probabilité qu'il ne répète son infortune est immense. Mince alors. Le résultat de sa tension sera cohérent avec ce qu'il a toujours entendu, toute sa vie.


Que faire ? Peut-être commencer par chausser de nouvelles lunettes, celles qui vous permettront de remarquer qu'il arrive parfois que vous ne soyez pas maladroit. 

Comment s'y prendre ? Tout d'abord en vous demandant pourquoi telle ou telle croyance est en vous. Depuis quand, d'où vient elle ? Y a t'il eu un élément déclencheur ? Que s'est-il exactement passé, quelles étaient les circonstances, que vous a t'on dit, qu'avez-vous ressenti, pour quelles raisons vous en souvenez-vous encore, etc…

Autre question, cette croyance, elle vient de qui, de vous ou d'une autre personne (souvent le cas du reste) ? Si elle vient d'une autre personne, pour quelles raisons avez-vous décidé de l'adopter, pourquoi elle plus que d'autres ? Revenir sur son passé peut faciliter la sortie d'un scénario qui semble si souvent se répéter, un peu comme si tout se liguait contre vous pour vous montrer à quel point vous êtes maladroit (vous remarquerez que nous pourrions remplacer maladroit par timide, manque de confiance en soi, perfectionniste, rigolo, etc, etc... ce que vous voulez, finalement).

Si d'aventure, je remarque dans mon passé une expérience me montrant, au contraire, que j'ai fait preuve d'une adresse extraordinaire, alors il m'appartiendra de reconstituer une histoire autour de ce fait : "je sais faire preuve d'une formidable adresse". Quelle croyance voulez-vous adopter : la première ou la deuxième (après tout les deux sont réelles !), quelle croyance vous donne le plus de bénéfices, la première ou la deuxième ? A vous de jouer, vous avez maintenant de bonnes cartes en main ! N'hésitez pas à me solliciter pour tout travail autour de vos croyances, haut les coeurs !!! 




Manager pour la première fois

Pour la première fois de votre carrière, vous allez manager.. Tadam... Bienvenue dans le monde merveilleux de l'utilisation de nouvelles compétences qu'il vous faudra méthodiquement acquérir, petit à petit. 

Manager pour la première fois

De commercial vous devenez responsable commercial, de chef de produit, vous devenez responsable marketing... Bravo ! Ne pensez pourtant pas que vos anciennes compétences suffiront. Il vous faudra devenir observateur, coach et accompagnateur, le moteur d'une énergie destinée à motiver, soutenir, encourager les équipes. Votre succès dépendra non pas de vos résultats directs, ni de vos ventes mais davantage de vos compétences relationnelles, de vos capacités d'adaptation, de compréhension..
Ces compétences là, celles que vous n'avez pas encore testées dans vos anciennes fonctions, seront à travailler, pourquoi pas avec un coach emploi afin de construire une démarche stimulante et efficace, renforcée par une belle confiance en soi.

Contrairement aux idées reçues, la prise en main de ces nouvelles fonctions vous éloignera des notions de liberté et d'autonomie recherchées. Pourquoi ? Parce que l'ensemble de votre travail repose sur l'intelligence collective et la mise en oeuvre d'une politique appliquée par un ensemble de personnes investies dans un effort de coopération. La réalisation de vos objectifs dépendra d'une myriade d'éléments, qu'il vous faudra relativiser parfois (le fameux lâcher prise vous y aidera !), de plusieurs personnalités, des collègues, des supérieurs, des clients, des fournisseurs, producteurs... Vous transformant par la même occasion en chef d'orchestre ou en pilote d'un projet ambitieux de développement. La compétence relationnelle basée sur un travail de déconstruction des "a priori" et des idées reçues reste, de mon point de vue, la meilleure approche que doit envisager le nouveau manager.

C'est en manageant que l'on devient manager ! Et rien d'autre. Les formations vous apporteront quelques méthodes structurant votre approche mais rien ne remplacera la confrontation, l'enseignement de vos expériences (qu'Oscar Wilde nommait "erreurs") et le partage avec vos pairs. Cultivez vos réseaux, testez, demandez, apprenez de vos erreurs, soyez investi d'une amélioration personnelle continue et sachez relever la tête du guidon pour observer avec conscience et honnêteté les territoires à explorer. Adoptez la position du scientifique, observez dans la globalité, collectez, absorbez, tout cela vous aidera à construire une démarche structurée et nuancée, dans tous les cas adaptée aux situations rencontrées.

Enfin, abandonnez toute idée de pouvoir, et préférez l'influence, celle qui insuffle, qui favorise les changements ou attitudes internes. Le pouvoir est rigide, l'influence s'adapte... y compris aux situations de crises.

Voulez-vous renforcer votre influence et développer vos compétences managériales ? Je vous invite à travailler avec moi l'ensemble de ces points en séances de coaching, séances confidentielles dont les principaux résultats s'expriment en bien-être, maîtrise du temps, amélioration des résultats, mais surtout plaisir retrouvé sur son lieu de travail. N'hésitez pas à me contacter par e-mail 

Ce qui ne crée pas forcément de la motivation…

Ce qui ne créé pas forcément de la motivation


La compétence ne fait pas tout, il suffit de regarder autour de soi pour s'en rendre compte ! La motivation, celle d'utiliser au mieux ses aptitudes et ses capacités au service d'un objectif individuel ou collectif, semble être la clé d'un engagement durable et sincère, efficace aussi, tant dans l'entreprise que dans toute organisation, y compris extra professionnelle.

Aussi, quand je constate le déséquilibre entre les investissements consacrés au développement des compétences et celui qui est réservé à la connaissance de nos motivations, je me dis que nous n'en n'avons pas terminé des erreurs de management et des corrections systématiques d'objectifs non réalisés.

les secrets de la motivation chez les salariés
Le bâton ou la carotte ?

La motivation, ou le renforcement de cette dernière comme élément stratégique de développement de l'entreprise, est le parent pauvre de nos sociétés qui, dans leur immense majorité, pensent encore que :

- Un collaborateur satisfait de son travail est un collaborateur motivé 

Non, non, non et non, je peux me sentir satisfait, écouté, respecté et heureux de mes relations avec mes collègues sans forcément ressentir la motivation qui créera en moi l'envie de m'engager et de renforcer ma performance. Bienvenue chez les humains !

- Tous les salariés partagent la même motivation 

(et sont donc traités de la même façon…). Principe très égalitaire mais rigoureusement inexact, car personne, je dis bien personne, ne sait mieux que moi, ce qui est bon pour moi, ce qui me motive, là, tout au fond du ventre… ma notion du bonheur au travail..

- L'argent est le principal moteur de motivation… Oula, pensez-vous qu'il soit également le meilleur moteur du développement de compétences ? De même que l'argent ne créé pas la compétence, il ne créé pas la motivation. A ce titre, pensez à suivre cette merveilleuse conférence de Daniel Pink :

Dans le même temps, je reconnais qu'un système de rémunération mal adapté peut être parfaitement démotivant, mais l'augmentation systématique d'une rémunération n'entrainera pas forcément l'accroissement des performances, c'est dommage, mais c'est ainsi, nous quittons plus souvent nos emplois pour retrouver un nouveau souffle, de la reconnaissance et une bonne ambiance qu'un bien meilleur salaire !

- Le savoir-faire est le seul élément déterminant dans la réalisation d'un objectif. Ça, c'est ce que nous vendent les bilans de compétences et tests en tout genre que vous retrouvez chez de nombreux cabinets de recrutement. Le seul point est qu'ils oublient très, très, très fréquemment de valider nos envies, nos valeurs, nos motivations… et que cela ne se fait pas en 2 heures d'entretien mais nécessite un véritable approfondissement (de belles compétences humaines et relationnelles aussi). Vous voyez, quand je vous parle de déséquilibre d'investissements !

- Les collaborateurs peu motivés doivent quitter l'entreprise. Non, la démotivation est créée par l'entreprise et le cadre managérial peu adapté. En conséquence, ce ne sont pas les collaborateurs démotivés qui doivent quitter l'entreprise mais davantage leurs managers qui doivent remettre en question leurs principes de gouvernance, et tout en haut, se situe le top management… (à qui je conseille au passage de travailler sur ses propres motivations). Un seul mot d'ordre, apprenez aussi à écouter vos tripes (je reprends l'expression de Sylvaine Pascual), découvrez ou redécouvrez ce qui vous fait vibrer, vos valeurs, vous construirez alors un chemin semé d'opportunités, toutes plus motivantes les unes que les autres !

Besoin de faire un point sur vos motivations propres ou de renforcer l'engagement de vos collaborateurs  en respectant davantage leurs motivations ? Contactez moi, nous explorerons ensemble les trésors de développement dont vous disposez.

Comment prends-tu la vie ?

Un coach emploi est toujours positif, n'est-ce pas ? A la question "comment prends-tu la vie ?" Il répondra invariablement : "du bon côté !" alors que certains d'entre nous seraient enclins à répondre : "en pleine figure (pour ne pas utiliser un autre mot)".

Personnellement, je me fatigue parfois d'entendre dire que tout va très bien, pas de problème, génial, "derrière les nuages se cache le soleil", etc, etc... Cela peut s'avérer réconfortant mais quand j'ai mal, j'ai beaucoup de difficulté à me dire "chouette !". Pas vous ?

Evidemment, nous le constatons tous, baigner dans un climat positif fait du bien. Je ne vais pas m'étendre sur ce poncif mais lorsque nous sommes submergés de pensées négatives, il devient parfois compliqué de relever la tête en souriant, que dis-je, en riant, pour commencer un nouveau périple, si possible sur  une pente plus favorable.


Pourtant, je vous propose un exercice très simple destiné à observer une émotion négative (la tristesse, la colère et la peur - ne cherchez pas, il n'y en a pas plus)  de façon différente : et si cette émotion, qui découle d'autres ressentis (angoisse, crainte, culpabilité... la liste est sans fin) pouvait au contraire me mettre en garde pour créer une réaction favorable à ma vie.. Ben oui, une émotion sert d'alerte, non ? Elle nous prévient qu'il va falloir inspirer un bon coup pour détaler à toute vitesse face au lion qui nous attaque (j'ai pris un exemple de la vie courante). Inutile de se dire, en faisant une grimace, que tout va bien ! Tout va bien, tout va bien, tout va bien, tout va bien, ah zut, le lion m'a rattrapé… C'est trop bête. 

Alors tout d'abord, vous allez déterminer quelle émotion envahissante vous souhaiteriez observer. La peur par exemple. Mais la peur de quoi exactement... Pensez à une situation précise et relativement récente qui génère ou a généré une émotion de peur. Que se passe t'il ? Où êtes-vous, et avec qui ? Que ressentez-vous ? Prenons maintenant un peu de hauteur (je vous conseille de monter dans un ascenseur, cela va plus vite) : que pensez-vous exactement de cette situation (le ressenti, c'est bon, on l'a examiné), mais que dit votre cerveau, que dit-il de façon rationnelle ? Y a t'il des éléments qui dépendent de vous, uniquement de l'extérieur, des autres, du vent, du temps, que sais-je ! 
Et si nous continuons de monter pour que cette situation devienne toute petite, minuscule, que vous permet de déclencher cette émotion, vous fait-elle réagir, bouger dans une direction ou une autre ? Finalement, que vous enseigne cette émotion sur la mise en action que vous constatez de tout la-haut ou que vous pourrez mettre en place pour éviter qu'une telle situation ne se produise à nouveau ?

Vous l'avez compris, ces émotions peuvent également être observées différemment, pas forcément comme de bonnes nouvelles mais plutôt comme des occasions à changer les choses pour aboutir à d'autres résultats, d'autres ressentis. Changer de perceptions, c'est changer d'émotions ! Une action provoque systématiquement un résultat et cette fameuse action est nécessaire lorsque l'émotion négative devient envahissante. 
La voilà la bonne nouvelle, c'est l'action que vous mettrez en place face à cette émotion qui cassera le cercle vicieux duquel vous avez du mal à sortir. Prêt à changer vos perceptions par quelques actions ? Et maintenant, vous la prendrez comment la vie?

Renforcer la confiance en entreprise en 5 étapes

Aussi loin que je me souvienne, il ne m'est jamais arrivé de rencontrer une personne, qui, chaque matin, se levait en se demandant : "comment pourrais-je passer une mauvaise journée au travail, quelles bêtises pourrais-je bien faire pour me pourrir la vie ?". 

Vous avez déjà rencontré ce genre de personne ? Moi jamais. C'est précisément sur cette observation que le principe de confiance est devenu un postulat solide me permettant de travailler sereinement avec l'ensemble de mes collègues. Je sais qu'en toutes circonstances, chacun d'entre nous a la volonté de faire de son mieux pour passer la journée la plus agréable possible, des heures éloignées de tout blâme, tout conflit et difficulté dans sa profession.


Si j'accorde ma confiance a priori, les outils de contrôle que je construis à longueur de temps, ne risquent ils pas d'altérer mon état d'esprit en me permettant, précisément, d'aller "chercher" ce qui ne va pas pour le corriger immédiatement ? La confiance en entreprise ne peut se contenter d'intentions, elle mérite également des faits, des preuves. Or, le contrôle est justement l'un des détails qui relativise la confiance accordée "je sais que tu as fait un excellent travail mais je préfère m'en assurer…" Vous ne trouvez pas que cela sonne faux ?

Par conséquent, lorsque la confiance dans une entreprise se décrète, elle s'accompagne d'un allègement des processus de contrôle ou se renforce dans l'observation de tout ce qui va bien. Lorsque nous saurons  fêter les trains qui arrivent à l'heure, l'autonomie et le plaisir au travail seront probablement élevés à un niveau jamais atteint.

Je comprends l'envie de nos dirigeants et managers de contrôler chaque détail du fonctionnement de l'entreprise. Pourtant, je constate que chaque ligne de contrôle nécessitant une explication, si possible rationnelle, constitue l'un des plus grands freins à l'initiative des salariés de l'entreprise.
"Oui mais j'ai un collaborateur qui abuse des "Stabilo" fluo (cet exemple s'applique aux pauses café, usage débordant de réseaux sociaux…)"… aïe, pensez-vous qu'instaurer le contrôle systématique (et son coût) à l'ensemble de l'entreprise se justifie vraiment à cause de la déviance d'un seul collaborateur ? Et puis entre nous, si l'ensemble des collaborateurs pique dans la caisse, peut-être devriez vous revoir votre politique totale de management… ou de recrutement (y compris de vous-même).
Si l'on me demande de me justifier constamment, alors, je perds toute notion d'autonomie et d'initiative. Si l'on en croit Maslow, le désir d'indépendance que nous traduirons ici par "autonomie" est alors malmené, m'écartant irrésistiblement de l'idée que je me fais d'une journée agréable.


A devoir se justifier pour tout et rien (du nombre de bloc-notes consommés aux masques anti-poussières en papier…(ça c'est pour l'industrie si chère à mon coeur)), le manager créé parfois les conditions d'une rémission totale de l'initiative, freinant durablement toute l'énergie et la bonne volonté de chacun, notamment dans la réalisation des trois grandes motivations humaines :

1- L'indépendance (ou la non dépendance) que j'associe à l'autonomie et le libre arbitre.
2- La sécurité, ou le fait de générer une activité pérenne et stable.
3- L'acceptation, ou le fait de travailler dans une organisation qui reconnait et souligne les efforts.

Résumons nous, si vous souhaitez libérer la confiance dans votre entreprise et renforcer durablement l'initiative, je vous propose de mettre en place les étapes suivantes :

1- Allégez les systèmes de contrôles et concentrez les sur les fonctions absolument vitales de l'entreprise (vous serez effaré du temps gagné et de la qualité de vie en forte progression…)
2- Oubliez tout ce que vous avez appris sur le pouvoir qui vient d'en haut… Décloisonnez et consacrez l'activité managériale aux fonctions support - les fonctions qui parlent d'avenir davantage que du passé (les managers vous remercieront à l'idée de consacrer moins de temps aux fonctions de contrôle et de validations !)
3- Aménagez des espaces de partage, de co-working et faites de la salle de café, l'un des espaces d'échange les plus conviviaux de l'entreprise. Veillez à ce que chacun, à quelque niveau que ce soit puisse correctement s'exprimer sans crainte de jugement.
4- Testez, testez, testez toutes les idées émises. Honorez l'initiative retrouvée par la reconnaissance des efforts, des essais (même s'ils échouent - hé oui, cela arrive)
5- Cultivez l'art positif en entreprise, soulignez tout ce qui a fonctionné et si rapport il y a, qu'il soit partagé auprès de tous les intervenants de l'entreprise parce que n'y sont mentionnés que les nouvelles qui ont fait progresser l'entreprise.

Mon métier est de favoriser le lâcher prise de mes clients, je vous invite à me solliciter pour tout accompagnement personnel dans la conquête de cette belle confiance, qui mérite un autre traitement que d'être simplement relatée en lettres d'or dans le site corporate de votre entreprise. Vous ne croyez pas ? A très vite.

HLC Conseils accompagne des cadres, des décideurs, des entreprises qui estiment que la course dans laquelle ils sont engagés va vraisemblablement les conduire là où l’on ne cultive que des regrets. Besoin de sortir du cadre ? .

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