Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Le changement, c'est pour quand ?

"Craintes", "perceptions", "crispations", "image", "impressions"... Voici quelques mots volés dans la presse au sujet de la dernière enquête menée par "A compétences égales" sur l'accès des "seniors" au marché du travail. 

Rien, du vent, des filtres, des croyances qui éloignent recruteurs et candidats, un cercle vicieux dans lequel chacun s'installe dès qu'il a passé la barre des 45 ans. Tout cela n'a aucun sens, les jeunes sont écartés de l'emploi, cumulant stages de longue durée et rentrant dans la vie professionnelle de plus en plus tardivement, les autres "font leur carrière " dans un laps de temps court, pendant une quinzaine d'années tout au plus, les derniers enfin, perçoivent leur âge comme un obstacle à l'emploi... A ces questions d'âge s'ajoutent les considérations de sexe, d'origine, de diplômes creusant considérablement le fossé entre ceux qui aspirent à travailler et ceux qui tiennent les clés de l'emploi.

Une société qui ne laisse pas de place à ses jeunes et à ses anciens, à nos enfants, à nos parents, à nous même, est une société malade, une société maltraitante, nous obligeant à rentrer dans le moule, dans les bonnes cases (cases que nous avons parfois construites) faisant fi de l'individu. Bref, une société malade  à laquelle nous tâchons de correspondre, tant bien que mal, en espérant trouver une satisfaction et un sens souvent en dehors de la sphère professionnelle.

Lorsque je lis de ci de là (y compris dans les commentaires de mon blog), qu'un "senior" doit taire son âge sur son CV pour éviter de "lancer une alerte" dans la tête du recruteur, hé bien, ça me fait mal au ventre. Littéralement. Rentrer dans le jeu du conventionnel, du politiquement correct, faire gentiment ce qui est attendu de nous, ne pas faire de vague, c'est contribuer à développer encore et encore cet état d'esprit nauséabond dont personne ne veut, c'est contribuer à se tirer une balle dans le pied en écartant une bonne partie de notre jeunesse et de nos plus anciens du monde de l'emploi. C'est, d'une certaine façon, accepter l'idée que nous-même, demain, nous n'aurons plus notre place nulle part.. et là, j'ai du mal à comprendre.

Pour quelle raison ce billet ? Peut-être pour dire STOP, à ma façon, dans mon coin, stop au masochisme que nous développons tous en acceptant ces règles de perceptions absurdes, stop à la maltraitance évidente que nous contribuons à alimenter par notre absence de réaction. Nous sommes extrêmement nombreux à ressentir un malaise extraordinaire face à ces paradoxes et je pense qu'il est plus juste et facile de changer le comportement des décideurs ou de ceux qui détiennent les clés que d'adapter une société entière à un modèle qui ne lui convient pas. Je défends l'idée du candidat valorisant son parcours, son expérience sans taire son identité et souhaite que les recruteurs soient certifiés - pourquoi pas par un diplôme d'état - dans leur pratique par un véritable apprentissage leur ayant appris à déconstruire leurs craintes ou perceptions, mais qu'ils soient aussi personnellement supervisés dans leur activité (comme je le suis dans la mienne) plutôt que de payer un label estampillant leur politique de recrutement. Je suis à la disposition de tous ceux qui veulent un changement ! Haut Les Coeurs !!!

L'enthousiasme

L'enthousiasme... Voilà une belle valeur à communiquer, le mot le plus important de la langue française selon Victor Hugo, enthousiasme, le Dieu à l'intérieur...
Et vous, qu'est-ce qui provoque cette force invisible, cette énergie formidable, si contagieuse qu'elle se remarque avant même que vous ayez ouvert la bouche, avant même d'avoir commencé à vous présenter.

Les recruteurs, occasionnels ou aguerris, engagés ou non dans un process favorisant l'égalité sont TOUS attachés à cet état d'esprit, et ne resteront jamais de marbre devant un candidat enthousiaste. Comment s'exprime l'enthousiasme en recherche d'emploi ? 

Tout d'abord par le fait que vous ayez postulé pour toute autre raison que par automatisme. Cela signifie que vous n'avez pas envisagé de remettre votre destin entre les mains du hasard, vous savez parfaitement à qui vous vous adressez, vous savez parfaitement ce que vous êtes en mesure d'apporter et avez de ce fait choisi d'envoyer ou non une candidature spécifiquement préparée.

L'enthousiasme s'exprime également par la certitude, que dis-je la conscience, qu'une période de recherche d'emploi, aussi pénible, angoissante et complexe soit-elle, est et restera une période entre deux jobs, un flottement de carrière, souvent considéré comme un échec dans notre société vouant malheureusement un véritable culte à la performance. Une période qui constitue pourtant un rendez-vous important avec soi-même, un rendez-vous unique que j'invite à considérer comme une occasion (si rare) de réfléchir à notre vie et de l'appréhender autrement. 

L'enthousiasme s'exprime par un vocabulaire approprié, souvent constitué de verbes, des verbes d'action comme ceux que vous trouverez sur ce lien ou celui-là, conjugués au présent (voilà ce que je suis, voilà ce que je propose) et porteurs de mouvement, d'énergie, de propositions de valeurs.

L'enthousiasme n'est pas une surenchère de superlatifs, d'exclamations contrôlées, de bonds exaspérant, mais plutôt une force, intérieure, résistant aux aléas et comportements parfois douteux ou scandaleux  de recruteurs (ma ligne éditoriale n'aborde pas ce sujet, cela ne veut évidemment pas dire que tout est beau dans le meilleur des mondes), une force sereine construite grâce à une démarche cohérente, une stratégie réfléchie, posée, confortée par un travail personnel favorisant le retour à la confiance, une estime de soi conservée, voire développée malgré le contexte.

Enfin, l'enthousiasme, c'est l'attitude positive de candidats dynamisants, rayonnants (souvenez vous de l'effet de halo !), des candidats qui s'intéressent (une personne dite intéressante est généralement celle qui s'intéresse ). Qui recruteriez vous, une personne enthousiaste et positive ou son contraire ?
"rien ne se fait sans un peu d'enthousiasme" Voltaire.
Haut Les Coeurs !!!


Un peu de process


Savez-vous comment perdre du temps pendant une recherche d'emploi ? Juste en essayant d'en gagner grâce à l'automatisation des réponses.

Le style « je diffuse le plus largement mon CV, on verra bien ce qui retombera » est une absurdité sans nom. Vos efforts doivent davantage se concentrer sur la valorisation de vos facteurs de différenciation ! Au cas par cas, annonce par annonce. La BVJ (business value justification ou « bien valoriser le Je ».

Si vous ne deviez retenir qu'une seule chose de ce blog, c'est qu'être dans le vent, c'est avoir un destin de feuille morte ! Vous vous souvenez, c'était le sujet de l'un des premiers billets publié . Par conséquent, travailler ses argumentaires, sa présentation, sa valeur ajoutée, voilà des éléments qui feront inévitablement ressortir votre dossier.

Nous allons petit à petit imaginer et créer un process de recherche d'emploi, ne rien laisser au hasard, maîtriser sa candidature, de A à Z. Plusieurs billets ont abordé ces thèmes, il s'agit maintenant de structurer la démarche dans sa globalité, de construire un chemin, logique, cohérent, dans lequel nos efforts se concentrent uniquement sur l'efficacité. 
En d'autres termes, nous envisagerons la recherche comme si l'on devait gérer un projet d'entreprise, travaillant sur les étapes clé, les tableaux de bord, les mesures correctives, etc, etc...

Si vous comptez sur le hasard pour être repéré, passez un peu de temps à remplir des grilles de loto, le résultat devrait être assez comparable.

A chaque jour suffit sa peine mais je vous invite à réfléchir sur tous les éléments que vous devez contrôler pour optimiser vos candidatures. Nous construirons ensemble une démarche, pas à pas qui devrait nous permettre de rendre la recherche plus efficace, ne laissant aucune place à la non maîtrise ! Je vous laisse réfléchir... n'hésitez pas à me contacter pour toute demande d'accompagnement ! A bientôt !

Tu fais quoi dans la vie ?


Nous avons déjà travaillé sur la complexité de se mettre en avant, décrire ses savoir-faire, ses qualités et aptitudes, identifier le fil rouge qui servira de colonne vertébrale à votre entretien.
Abordons maintenant un autre aspect du contrôle et de la préparation à l'entretien : Expliquer en quelques mots en quoi consiste votre métier...

« Bien sûr que je peux expliquer mon métier, cela fait 25 ans que je le pratique ! » Très bonne remarque, mais sait-on correctement communiquer sur notre métier, notre rôle, notre valeur ajoutée, l'évolution de notre fonction dans un environnement en perpétuel changement, pense-t'on toujours à décrire les enjeux de demain, ceux que votre poste imposera de résoudre...?

Évidemment, beaucoup me répondront que c'est le B-A BA, que celui qui ne sait pas expliquer simplement en quoi consiste son métier aura toutes les difficultés à enchaîner sur des questions qui tiennent davantage compte de sa personnalité. Pas faux. Mais évoquer sa fonction au sein d'un système (l'entreprise), nécessite de rester branché sur le monde du travail, ce dernier évoluant constamment (vous souvenez-vous de l'un des billets vous conseillant de garder le rythme des heures de bureau ?).

Se tenir informé, rester en phase, chaque jour, rencontrer, parler aux collègues de métier, lire les revues spécialisées, celles que l'on parcourait vaguement lorsque l'on était en poste. Voilà une préparation sérieuse qui rassurera le recruteur sur votre vision et connaissance de l'emploi proposé et de son environnement.

« Et toi, tu fais quoi dans la vie ? »