Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Lettre d'introduction


Envoyer une candidature spontanée, revient à s'adresser à un inconnu, qui n 'a pas forcément besoin d'une nouvelle recrue. Le résultat peut varier selon le type d'emploi recherché mais le résultat est souvent très incertain.

Je vous propose une autre approche qui peut s'avérer plus efficace : adressez vos candidatures à des personnes avec lesquelles vous avez un quelconque lien.

Quel type de lien me direz-vous ? "Monsieur Machin m'a conseillé de vous adresser ma candidature, il m'a rappelé que nous étions de la même école, à quelques années d'intervalle" ou bien "je vous adresse ma candidature sur les recommandations de M. Truc qui fut l'un de vos fournisseurs / clients / etc...". Ces lettres d'introduction ont généralement de bien meilleurs résultats que les candidatures spontanées.

Aussi, cultivez votre réseau, questionnez, soyez curieux, vous retiendrez des noms de décideurs, d'entreprises. Cherchez dans vos souvenirs, vous ressortirez des noms de collègues croisés durant des stages, creusez sur l'ensemble des réseaux sociaux ou autres, observez qui est en contact avec qui, vous en ressortirez forcément avec quelques recommandations. Enfin, dans le module Coaching emploi, nous travaillons sur l'approche "réseau", celle qui vous permettra d'obtenir le sésame de la recommandation.

N'hésitez pas à vous concerter et partager vos expériences, vous êtes près de 45.000 personnes (merci !) à lire ce blog chaque mois. Ce serait dommage de ne pas en profiter !

Un recruteur vous contacte par téléphone


Le téléphone sonne, une sonnerie, deux sonneries, trois, quatre... vite, courrez avant que le répondeur ne se déclenche !

« - (vous, essoufflé) hfff Allo hfff... ? - (se pincer le nez en lisant) Oui, bonjour ici le cabinet de recrutement Recrut2000, nous avons sélectionné votre dossier, je souhaiterais m'entretenir quelques instants avec vous ». Un entretien ne se refuse pas ! Parce que « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras », et puis zut, vous l'avez rêvé ce coup de fil.

Première des choses, vous calmer, reprendre votre souffle, respirez lentement, inspirez, expirez. Jusque là, tout va bien, n'oubliez pas que vous êtes convoité !

Ensuite, mettez-vous ensuite dans les conditions d'un entretien, asseyez vous à table plutôt qu'au fond de votre canapé (téléphone sans fil plus que recommandé), souriez (voir l'un des billets précédents) et répondez aux questions de votre interlocuteur.

Quelle astuce peut vous permettre de ne pas vous emmêler les pinceaux ? Avoir un CV à portée de main, celui-là même que vous aurez envoyé pour répondre à l'annonce. Je vous invite à garder un CV imprimé près de chaque téléphone de votre habitation – pourquoi ? Pour reprendre les bons intitulés des postes occupés, les bonnes dates (d'autant plus si vous avez gommé quelques mois d'inactivité) et surtout pour répondre avec assurance et conviction.

En écrivant ces mots, j'imagine un CV imprimé au format d'un poster (120X80 cm), trônant sur le mur du salon. Mais là, ce serait trop. Vous ne croyez pas ?

4 conseils pour cultiver son réseau


"Bonjour, je vous adresse mon CV car je recherche un poste de XXX, merci de le faire suivre auprès de personnes intéressées par mon profil". Voilà qui est plutôt expéditif, vous ne trouvez pas ? Expéditif et inefficace, oserais-je dire...

Bien sûr l'intention est bonne, s'appuyer sur son réseau pour retrouver rapidement un emploi, remuer ciel et terre, rester en mouvement, actif, volontaire, à l'affût...

Réfléchissons un instant aux conséquences d'un tel mail. Au mieux, il agace car malheureusement, la personne contactée ne dispose pas d'un "réservoir" de jobs en attente de candidats, au pire, le message exaspère car il s'agit du vingtième de la journée.

Agacement, exaspération, rien de bien reluisant autour de l'auteur du message !

Pour autant, s'appuyer sur le réseau est une pratique courante et intelligente qui favorise parfois le retour à l'emploi... seulement quand la sollicitation est bien réalisée. Alors comment procéder ?

Règle N°1 : ne pas demander un emploi mais un conseil !

Règle N°2 : ne pas demander un emploi mais solliciter un rdv téléphonique ou en face-à-face afin d'échanger et d'enrichir votre connaissance d'un secteur d'activité, d'un métier, d'une pratique.

Règle N°3 : ne pas demander un emploi en expliquant le comment du pourquoi de votre recherche, concentrez-vous sur un message bref, simple et courtois.

Règle N°4 : en toute circonstance, rester poli, courtois, aimable, agréable, simple, sympa quoi!

Enfin, il est probable que certains ne répondront pas à vos demandes, ce n'est pas grave, laissez de côté les "toi, mon Coco, tu me le paieras !" et concentrez-vous sur ceux qui accepteront de vous recevoir !

Dernier point, vous pouvez également vous constituer un nouveau noyau dur en assistant aux séminaires de développement professionnel et personnel made in "Haut Les Coeurs !!!", vous rencontrerez des gens formidables qui constitueront votre nouveau cercle relationnel !

Twitter et la recherche d'emploi


Mais non, mais non, les comptes Twitter ne sont pas réservés aux Community Managers ou aux responsables communication !

Bon, on est tous d'accord pour admettre qu'une communication concentrée sur 140 caractères n'a pas vraiment de sens. En revanche, avoir accès à un large éventail d'informations filtrées et commentées prend une bien autre dimension, notamment dans le cadre d'une recherche d'emploi.

Vous souhaitez connaître les tendances d'un marché, l'évolution d'un métier, les dernières pratiques exercées, vous désirez rester à la page : constituez alors une ou plusieurs listes de comptes suivis en fonction de vos intérêts et vous serez surpris de recevoir régulièrement une importante littérature, pages professionnelles, études et avis que vous aurez pris soin de filtrer afin de ne pas être submergé d'informations non désirées. S'agissant d'un réseau social, vous aurez l'occasion de poser des questions, d'entrer en relation avec certaines entreprises, tissant un lien, qui, j'en suis convaincu, pourrait devenir très utile à terme.

Rien ne vous oblige à envoyer des messages, néanmoins, lorsque vous tomberez sur une information intéressante, pensez "solidaire" et faites la suivre à l'ensemble de vos contacts. Pour résumer, Twitter s'avère être un très bon outil de veille, d'échanges et, cerise sur le gâteau, il est gratuit !

Pour vous inscrire et me suivre : http://twitter.com/pierredenier
A bientôt !

Imposteur ? Attention au syndrome !


A l'occasion de nombreux entretiens, je constate que beaucoup de personnes sous-estiment leur parcours et refusent - parfois - de le valoriser, imaginant, à tort, qu'elles pourraient être accusées d'escroquerie.

Valoriser n'est pas trahir, valoriser n'est pas mentir !

Voyez plutôt : "Ouah, vous avez ouvert une filiale aux Etats-Unis dont l'activité s'est avérée très performante en moins d'un an ?" "Oui mais, c'était facile, j'ai eu beaucoup de chance, j'ai su m'entourer d'experts qui, eux, ont réellement construit ce succès". Je pourrais reprendre cet exemple dans la rédaction du CV, le candidat ne mentionnant qu'une partie, moindre bien sûr, de son rôle dans l'obtention des bons résultats de la filiale aux États-Unis, ne laissant au recruteur aucune chance de déterminer la totalité de son potentiel. Dommage, voilà une personne très compétente qui passe à côté, volontairement, du message qui intéresse son interlocuteur. Classique non ?

Je viens de découvrir que cette tendance à tout minimiser porte un nom : "le syndrome de l'imposteur*", attribué à une personne qui accorde souvent le succès non pas à ses compétences mais aux circonstances externes, "j'ai eu de la chance" ! Ces personnes, nombreuses, je le répète, craignent que l'on ne découvre leur supposée "escroquerie", elles adoptent alors deux attitudes, opposées :

- En faire trop, tout le temps et ne s'accorder aucun répit, aucune pause, aucun relâchement, quitte à tout faire exploser.
- Ne pas en faire assez, repousser, attendre, vivre une situation de blocage pas forcément identifié, sans comprendre pourquoi.

Dans le premier cas, la personne se dit que le succès éventuel sera du à l'effort très important et non aux compétences (effort qu'il sera difficile de maintenir dans la durée). Dans le deuxième cas, "si cela marche, c'est vraiment grâce à la chance puisque je n'ai fourni aucun effort...".

Bref, cela n'a rien à voir avec nos réussites personnelles, mais juste avec l'objectivité, je dirais la lucidité, la clairvoyance visant à reconnaître notre potentiel. "Oui, j'ai réussi telle ou telle chose parce que je suis doué dans tel et tel domaine, et non, ce n'est pas grave d'être doué". Si vous vous reconnaissez dans cette description, sachez, que vous n'êtes pas seul et que cela porte un nom : le "syndrome de l'imposteur*" ! Travaillez vos succès, acceptez les et reconnaissez vos qualités, vous gagnerez aussi en mieux-être. N'hésitez pas à me contacter pour toute aide sur ce point.

Tiens, au fait, vous vous reconnaissez dans ce syndrome ? N'hésitez pas à me contacter, nous travaillerons justement sur l'estime de soi

Se mettre en situation de dépendance

On s'en rend compte tous les jours, rechercher un nouvel emploi ne dépend pas des autres mais bien de soi. Pas d'autre possibilité que de retrousser ses manches de chemise et de creuser, dénicher, explorer les pistes qui mèneront vers le job convoité. Certains (de, moins en moins tout de même) confient leurs recherches aux cabinets spécialisés, rencontrant les chasseurs de têtes / placeurs pour se voir proposer sur un plateau d'argent différentes possibilités d'emploi. Seulement voilà, même si ces cabinets vous permettent de rencontrer un ou plusieurs employeurs potentiels (pas de votre choix, hein), il n'en reste pas moins que vous aurez à convaincre et rencontrer un décideur à l'occasion d'un entretien de recrutement (quelle qu'en soit la forme du reste).

Il est tentant de confier ses recherches à un cabinet chargé de vous mettre en contact avec différentes entreprises, pourtant, la maîtrise du process vous échappe totalement, vous n'êtes plus en position de choix ou de construction de votre avenir mais vous vous placez surtout en situation de dépendance, de soumission auprès d'experts dont la mission consiste surtout à faire suivre votre CV à n'importe qui et à postuler à n'importe quoi. Vous l'avez compris, je défends une certaine idée de la posture du candidat, celle qui consiste à mettre en place un mode opératoire dont le seul objectif est d'atteindre les cibles que l'on se détermine, soi-même, sans personne. Ce mode opératoire, nous le travaillons en séances de coaching, il passe par l'exploration de vos atouts, le renforcement de vos capacités, la construction d'un projet professionnel en fonction des envies et perspectives, le ciblage de tous les employeurs qui vous intéressent, la construction d'outils adaptés (du CV au profil RS en passant par les rencontres réseau) et la préparation personnelle à chacune de ces étapes, jusqu'à l'intégration en entreprise. Bref, tout sauf le hasard, tout sauf la "réflexion" d'un autre concernant votre avenir.

N'hésitez pas à me contacter, je reste à votre écoute tout cet été pour vous accompagner dans la construction de vos projets et la mise en route de ces derniers dès la rentrée. Haut Les Coeurs !!!

Un CV trop lourd ?


« - Mais si ! Je vous ai envoyé mon CV il y a 1 heure !
- Effectivement, j’ai remarqué, votre pièce jointe est tellement lourde que ma messagerie est complètement bloquée ! »

Certains CV prennent une place considérable du fait de leur poids et malheureusement, il m’arrive régulièrement de devoir éteindre sauvagement mon ordinateur lorsque un message reste bloqué, dans un endroit que j’ignore mais qui se situe quelque part entre votre messagerie et la mienne.

Inutile de vous dire que l’agacement est à son comble, l’ordinateur inutilisable pendant de longues et précieuses minutes, et surtout, votre CV ne m’est toujours pas parvenu – j’ai préféré le sacrifier.
La plupart des documents trop lourds contiennent des photos, des logos, des effets décoratifs "jipègues" – sous format jpg.

Evitez d’alourdir vos documents, pensez à réduire le poids de vos photos en diminuant le nombre de pixelsqui la composent. Par ailleurs, je ne crois pas utile de placer le logo des sociétés pour lesquelles vous avez travaillé, je n’en vois pas forcément l’intérêt, sauf si vous les avez créés !
Encore une fois, pensez à bien valider l’accessibilité à votre CV et à éliminer tout se qui pourrait empêcher - ou retarder - ou compliquer sa lecture.
Allez, au régime !

Chasseur d'entreprises

Vous connaissez tous le terme "chasseur de têtes" désignant, maladroitement de mon point de vue, le fait de rechercher et d'approcher directement le candidat jugé idéal par une étude minutieuse et approfondie du milieu dans lequel il évolue. Une enquête terrain, des fichiers à jour, des recoupements et remontées d'informations permettent au chasseur d'affiner son approche et d'affûter ses arguments auprès de personnes, en poste (ce qui est le cas le plus fréquent) ou non. Ce travail de fond est coûteux en temps, en recherche et s'applique plus fréquemment au recrutement de managers ou de cadres dirigeants.

Un candidat en recherche d'emploi peut largement s'inspirer des méthodes du chasseur de têtes pour construire sa démarche : chercher, recouper, creuser et contacter pour bien cerner les besoins de l'entreprise et y répondre de façon adaptée.

La pertinence des recherches et le suivi de l'ensemble des informations collectées est primordial. S'inspirant des modèles de CRM, je vous propose de construire une matrice adaptée à vos cibles, permettant de répertorier de façon judicieuse toute information jugée pertinente dans le maillage de votre démarche. Ainsi, vous déterminerez les organigrammes, circuits décisionnels, informations commerciales ou corporate ayant un rapport direct avec votre secteur d'activités. Vous tirerez les "leads", ces ficelles appelées opportunités en transformant une information globale et accessible en micro-informations vous permettant de construire une démarche adaptée et totalement appropriée.

Un exemple, vous apprenez aujourd'hui dans la presse que Thalès vient de remporter un contrat majeur avec l'armée sur l'équipement de radios nouvelle génération, vous avez une connaissance approfondie du secteur ou un métier en phase avec ce type d'opportunité, vous pourriez alors travailler spécifiquement sur les intervenants majeurs ou sein de Thalès et de ses sous-traitants, qui sont-ils ? Où sont-ils ? Quel type de solution développent-ils ? Vous pourriez lister toutes les entreprises concernées par ce marché de plus de un milliard d'euros, d'abord en creusant votre approche sur un plan purement géographique, puis en approfondissant par une recherche très ciblée, par mots clés spécifiques... Je viens de passer 2 minutes sur ce cas, regardez le type d'informations techniques récupérées :  ici  ou bien encore . Bref, en passant quelques heures à rechercher toutes les informations disponibles, dans la presse, sur les sites corporate, dans les réseaux sociaux professionnels, vous serez en mesure de connaître les liens entre chaque intervenant, chaque exécutant, décideur, ce qui favorisera votre approche réseau, vous donnera les arguments nécessaires pour construire votre candidature. Soyez à l'écoute du marché, des conquêtes commerciales, des fusions, car elles sont souvent à l'origine de recrutements directs et indirects.

Enfin, un dernier point, chaque information collectée prend tout son sens lorsqu'elle est exploitée. Cela signifie que tout ce que vous jugerez important devra faire l'objet d'une vérification mais aussi d'une action concrète. Cette action ( contacter telle personne, informer telle autre, proposer une solution, rencontrer lors d'un forum, d'une journée portes ouvertes, solliciter les services d'Ubifrance, des CCI locales...) sera répertoriée dans votre matrice et vous assurera une parfaite connaissance et maîtrise de votre approche. 
Bref, inversons les rôles et transformons nous en "chasseurs d'entreprises", je vous assure que c'est efficace. A bientôt, n'hésitez pas à me contacter pour toute aide ou création de cette matrice.