Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Conjuguez vos efforts -1

Avez vous révisé vos conjugaisons ? Non ? Précipitez-vous alors sur votre Bescherelle, même s'il date de plus de 20 ans et ressentez, à la lecture des conjugaisons (le verbe falloir par exemple), les sensations véhiculées. Quel rapport entre "il fallait" et "il faut" ? Aucun, nous ne sommes pas sur une même perspective de temps...OK, Pierre, bonne nuit !

Pourquoi cette introduction alambiquée ? Tout simplement parce que vous allez apprendre à vous placer dans le temps et à influencer votre interlocuteur.
De quelle façon ? En conjuguant au passé tous les problèmes et difficultés que vous avez rencontrés et que vous continuez à rencontrer aujourd'hui. Proscrire le présent et le futur pour évoquer le négatif : "avant j'étais...", "avant, j'ai connu...", "avant, je faisais...", bref, placez vous dans le temps en insistant bien sur les prépositions de temps (avant... éviter jadis et autrefois qui n'ont pas le même impact, sauf si vous avez plus de 100 ans !).

Maintenant, apprenez à parler au présent pour décrire toutes les compétences qui vous ont caractérisé et qui sont, bien entendu, toujours vôtres.
L'avantage de cette pratique ? Vous êtes plus convaincant mais surtout, vous êtes plus convaincu de vos atouts, des changements opérés et du chemin parcouru depuis vos déboires du passé !
Que préférez-vous : "J'ai été confronté à telle problématique et j'ai réagi en mettant en place un plan d'actions approprié..." ou bien "j'ai, par exemple, été confronté à tel problème, grâce à mes qualités de décideur, je réagis immédiatement en mettant en place un plan d'actions appropriés..". Même si la syntaxe n'est pas parfaite, je vous promets que l'impact est bien différent.

HEC avant tout !

Si vous ne deviez garder qu'un conseil relatif au bon comportement à adopter en entretien de recrutement, je vous suggérerais de travailler votre communication autour de trois axes principaux. L'idée, quelle est-elle ? Vous transformer en un communiquant chevronné dont chaque message est perçu de façon positive et impactante (peut-être l'adjectif le plus utilisé dans ce blog). Inutile de travailler votre bronzage et d'afficher un sourire ultra-brite, en revanche, concentrez vous sur une attitude reposant sur les troispiliers fondamentaux du "toi et moi, on est sur la même longueur d'onde".

D'abord, cultivez l'humilité, ne rapportez pas tout ce qui vous entour, votre expérience, vos idées à votre personne. Votre ego est important ? C'est bien, n'oubliez pourtant pas de le présenter avec modestie, il vous rendra éminemment sympathique.

Ensuite, vous allez mettre en route votre aspirateur à bonnes ondes, votre aimant intégré, votre pouvoir hypnotique, votre capacité à réveiller les énergies en vous appuyant sur le premier fondement de la communication : l'enthousiasme.

Enfin, travaillez votre curiosité, intéressez-vous à tout ce qui évolue, soyez ouvert, sachez montrer votre intérêt pour l'autre, désireux de progresser, de vous améliorer.
On répète ? Soyez HEC ! Humilité, enthousiasme et curiosité, vous aurez ainsi de très bonnes aptitudes à la communication !

Sur HEC voir également ce billet : ICI

Une brève histoire de l'avenir*

"Eh ! Je n'ai pas de boule de cristal ! Comment voulez-vous que je sache comment va évoluer mon métier !". C'est sûr, à moins de s'appeler Madame Irma et de lire dans le marc de café, vous ne pourrez qu'émettre des suppositions sur l'évolution possible ou probable d'une profession ou d'un secteur d'activité.

Vous le savez maintenant, je vous propose de consacrer un temps certain à la préparation de vos candidatures en recherchant toutes les infos utiles, vous permettant de vous situer, de mesurer les enjeux (par exemple l'évolution du prix du baril de pétrole dans les coûts logistiques) et problématiques auxquelles sont confrontées les entreprises. J'attire votre attention sur le fait que l'avenir n'est généralement que la conséquence de ce qui ce passe aujourd'hui (non, non, je ne me prends pas pour Marc Halévy), d'où la nécessité absolue de travailler et de maîtriser les grands défis que doivent relever les sociétés.

Si vous êtes interrogé sur l'évolution possible d'une situation (la baisse des encours accordés, la chute du dollar, l'impact sur l'environnement...), proposez d'abord un rapide point sur ce que vous connaissez aujourd'hui du contexte, extrapolez en appuyant vos propos sur quelques lectures glânées au cours de vos recherches.

Bien entendu, vous ne connaissez pas l'avenir mais précisez bien que dès que vous serez en poste, vous saurez faire en sorte de maîtriser tous les paramètres réels qui vous permettront - enfin - de définir un plan d'action, une stratégie qui permettront à votre employeur de faire face et de s'adapter aux évolutions du marché !

* Merci M. Attali !

A propos de Madame Irma, lire aussi : "Je vois"

Revue de presse

"La quête de l'humain", voilà l'expression qui résume bien l'ensemble des articles qui ont retenu mon attention sur la page facebook de "Haut Les Coeurs !!!". Cela fait du bien à lire, vous ne trouvez pas ? De l'authenticité, des notions de respect, d'honnêteté, d'engagement, au service d'entreprises citoyennes et responsables.

L'article qu'il fallait - à mon humble avis - ne pas louper a été publié sur latribune.fr, abordant une question de fond "la réussite, c'est quoi pour vous ?" (question posée à un ensemble de cadres). Même s'il est compliqué de tirer un enseignement de ce genre de sondage, je note le décalage grandissant entre l'entreprise et le salarié, ce dernier mettant davantage de valeurs dans "l'insertion harmonieuse au sein d'un cercle de proches", mettant à bas le star système, les rêves de conquête par le pouvoir ou l'argent... Les valeurs qui animent la majorité de ces cadres supérieurs sont humaines, en rupture avec les dogmes de réussite entrepreneuriale : "rien ne ressemble plus à des vies ratées que certaines réussites" selon Julien Green. Se recentrer autour d'un essentiel, solide, profond, qui ressemble beaucoup au premier cercle intime. Ressort néanmoins de cette étude un terrible sentiment, que je ne partage pas : "sans réseau, on n'existe pas professionnellement...", à relativiser si l'on prend en compte le fait que la réussite professionnelle est moins prioritaire que la réussite personnelle, tant malmenée ces dernières années.

Eh bien, ce sondage me plaît et me donne du courage, une énorme dose d'optimisme, rien n'est perdu, même si l'individualisme domine encore, une jolie porte ouvrant sur de belles perspectives d'épanouissement, je crois profondément que l'avenir de nos entreprises ne passe que par la reconnaissance et la considération de l'humain, participant à l'effort individuel et collectif de donner un sens à nos vies !
La tâche est immense si l'on en croit cet article de lexpress.fr nous questionnant sur les raisons pour lesquelles nous ne faisons plus confiance à nos entreprises, mettant en avant la panne sèche de l'ascenseur social, la crainte de s'exprimer librement sous peine de subir une mise à l'écart ou un jugement négatif, mettant en place les meilleures conditions pour que le conformisme de mode soit à l'honneur dans nos entreprises. Les solutions résident a priori dans l'autonomie et la responsabilité des salariés, dans l'encouragement aux vraies prises d'initiative (pas celles qui font semblant et se donnent bonne conscience ) mais aussi par la concrétisation de projets collectifs qui "ont un impact sur la vision que l'on pourrait avoir de l'entreprise" - en d'autres termes, la méritocratie étant largement malmenée depuis plusieurs années, favorisant l'héritage et la transmission - parfois au détriment des compétences, il semble évident que les salariés cherchent à être intégrés aux projets visionnaires engageant les entreprises sur du moyen et long terme. Vous admettrez que cela met en perspective cet autre reportage publié dans lentreprise.com : "remettre le patron du côté des salariés" . Bref, remobilisons nos entreprises autour de projets s'inscrivant dans le long terme, encourageons la prise d'initiatives, réparons l'ascenseur social, pourquoi pas par la participation aux réseaux professionnels ou sociaux, mélangeons, cogitons, secouons pour échapper au conformisme étouffant dénoncé dans ces nombreux sondages. Ainsi, j'applaudis l'initiative de Canal + qui demande à l'ensemble de ses salariés de rentrer chez eux avant 17 heures, voilà qui casse le mythe du travail à la française : accumuler les heures, craindre le regard du collègue, du patron, la fameuse pression des pairs, détestable et insidieuse stratégie qui plonge souvent une entreprise dans le chaos.

C'est là que le recrutement doit faire preuve d'audace et de rupture, ne pouvant offrir ces mêmes schémas éculés qui pénalisent tant notre société. Si les salariés aspirent à du bien-être, à une réussite personnelle davantage que professionnelle, à être considérés comme des adultes, alors, les recruteurs devront sans aucun doute s'adapter et corriger leur approche, favorisant un rapport équilibré, laissant aussi - et peut-être surtout - la place à tout ce qui ne rentre pas dans les cases. Ainsi, je vous invite à relire les propos de Christophe Praud dans lexpress.fr nous rappelant que "les jeunes ont besoin de liberté, de sens et de considération", ce qui, en gros, boucle parfaitement les attentes exprimées plus haut. S'agit-il pour autant que d'un besoin de la jeunesse ? Je n'en suis pas certain.

Je vous souhaite une excellente semaine, à très bientôt et "Haut Les Coeurs !!!"

HLC par ailleurs...

Fichtre, voilà une belle semaine au cours de laquelle j'ai eu l'opportunité de m'exprimer à plusieurs reprises chez mes amis de la blogosphère ! Tout d'abord, mille mercis à eux de m'avoir gentiment invité !

Commençons par le site de Céline Boura : Le Luxe d'être soi. Nous y abordons un thème souvent évoqué ici-même : Être soi sur le marché du travail, être soi pour marquer la différence... Je vous propose de découvrir notre conversation : ici.

Ensuite, Expectra m'a confié la rédaction de l'édito de leur dernière Newsletter. Merci pour cette confiance, j'espère avoir été à la hauteur de leurs attentes !
J'ai réfléchi sur les motifs qui décident une entreprise à lancer un recrutement, et selon ces motifs, quelle attitude peut adopter le candidat. Voir l'édito ici.

Enfin, Camille du blog Etudiante en Alternance m'a demandé de m'exprimer sur l'alternance. Sans être un grand spécialiste en la question, j'ai souhaité apporter le regard d'un praticien qui pense fermement que l'entreprise doit assumer des responsabilités civiques et sociales auprès des demandeurs d'emploi, jeunes et moins jeunes. Ecouter l'interview ici.

Voilà, voilà, n'hésitez pas laisser vos commentaires sur les différents blogs, pour ma part, je souhaite vous remercier encore une fois de l'incroyable expérience humaine que vous me faites vivre, je vous suis très reconnaissant de votre fidélité, vraiment. A bientôt !

Comment faire son CV ? Comment rédiger sa lettre de motivation ?

Allez, il est temps de vous faire connaître la nature des conseils et analyses que je réalise chaque jour. Généralement, avant d'envoyer une analyse personnalisée, j'adresse au candidat une page remplie d'informations et de détails l'aidant à rédiger son CV ou sa lettre de motivation.

Ces conseils sont ceux que je prodigue, ils n'engagent que moi, ne feront pas forcément l'unanimité, mais si l'on part du principe qu'il n'existe aucune recette miracle (cela se saurait) pour réussir sa candidature, eh bien, acceptez-les, simplement, comme point de départ de votre propre réflexion, l'impulsion facilitant la prise de recul, du bon sens quoi...

L'ensemble des informations fait l'objet de documents sonores, des MP3 que je vous invite à écouter, mais aussi à partager auprès de tous ceux, qui, peut-être comme vous, se demandent comment ils vont bien pouvoir améliorer leur CV, leur lettre de motivation. Ma voix est un peu nasillarde, ponctuée d'innombrables "euh", mais les conseils sont précis et structurés, étape par étape... si, si, je vous le promets.

Tous ces documents sont présentés sur deux nouvelles pages de ce blog :

Comment construire son CV ? : page "Aide CV gratuit" tout en haut.

Comment rédiger sa lettre de motivation ? : page "Aide lettre de motivation" tout en haut également.

Puisez, prenez, acceptez, accueillez, écoutez, partagez, cela vous appartient. N'hésitez pas à commenter, je suis preneur de toute remarque ! A bientôt et Haut Les Coeurs !!!

Répondre à une attaque

Je reçois de plus en plus de compte-rendu d'entretien, de longs rapports retraçant, souvent de façon très réaliste le déroulé d'un entretien. Ils me sont confiés lorsque le candidat pense avoir mal réagi en essayant de se justifier ou de répondre le plus précisément possible à ce que je pourrais considérer comme une question déstabilisante de la part de son interlocuteur.

Ces questions difficiles, parfois personnelles ont pour objet de vous pousser dans vos retranchements, de vérifier votre attitude en situation de stress. Je déteste ces pratiques que je juge autoritaires et franchement basses, néanmoins, elles font partie du quotidien de certains d'entre vous.

"Dites donc Monsieur Denier, vous me semblez avoir le profil d'un tueur !". Plutôt que de rentrer dans une explication à n'en plus finir, dans laquelle vous expliquerez votre profonde motivation, tout en mettant en avant que vous n'écraserez pas celui qui se mettra sur votre chemin, je vous propose d'appliquer une méthode qui tient en deux mouvements :

- Tout d'abord, ne répondez rien et maintenez le silence. 5 ou 6 secondes de mutisme vous permettront de ne pas réagir sous l'émotion et de vous (re)concentrer en vous disant "OK, tout va bien, ce n'est rien... zen...".
- Deuxième phase, ne cherchez pas à répondre, demandez à votre interlocuteur de se justifier. "Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?", "qu'ai-je dit qui puisse vous laisser penser que je suis un tueur ?".

Bref, recentrez le débat, évitez toute dispersion, amenez votre interlocuteur à se justifier pour ensuite rebondir sur chacun des points qu'il aura développé. Bref, ne tombez pas dans le piège de la réaction à chaud !

Se différencier par le CV

Il m'arrive d'être époustouflé par la forme de certains CV que je reçois, des petits génies de la mise en page, du graphisme, du bon goût, de l'originalité, le sens de la communication bref, un seul réflexe, appeler le candidat pour aller plus loin... Si vous vous reconnaissez dans cette brève description, ayez à coeur de bien soigner le fond, ne misez pas tout sur votre sens de la présentation.

J'aime, j'adore tout ce qui touche au sens de la créativité, du différent, de l'original. Pourtant, qu'on se le dise, l'originalité ne souffre que d'un seul défaut, celui de l'excellence afin de ne pas plonger rapidement dans la médiocrité. Soyez vraiment sûr de vous, de vos choix de présentation du CV. Je me dis souvent que le choix de la forme est un excellent moyen de se différencier, mais souvent, rappelé par mon sens terrien, je me dis que le texte est également une excellente façon de se distinguer. Comment ? Pourquoi pas faire un CV en rimes ou bien sans utiliser la lettre "e" comme dans "La Disparition" de Georges Perec, pourquoi ne pas le coder comme un jeu de piste ou encore le crypter, que sais-je, la liste est sans fin...

Finalement, entre nous, le plus simple, et j'en reste convaincu, c'est de se différencier par ce que l'on est, par l'éclairage que l'on apporte sur sa candidature, voulant apporter les réponses qu'attendent les recruteurs : quelles sont les compétences que vous pourrez mettre au service de l'entreprise de l'entreprise qui recrute et en quoi vos anciens employeurs peuvent être satisfaits de ce que vous leur avez apporté? Et ça, au fond, c'est un bel exercice de différenciation.

Revue de presse

Ça y est, c'est le printemps, enfin ! Ne trouvez vous pas qu'on l'a bien mérité ? Je suis ravi de regarder le haut des arbres en fleur par la fenêtre ouverte de mon bureau... Respirer à fond, apprécier les journées qui rallongent, les soirées tièdes, goûter au soleil couchant. Bref, sentir que la sève monte en nous pour apporter son lot d'énergie !
Comme chaque lundi, je vous propose de faire un point sur les articles emploi parus dans la presse ou sur la toile et publiés sur la page Facebook de "haut Les Coeurs !!!".

Une fois n'est pas coutume, ce sont les risques psychosociaux qui sont à l'honneur, du moins largement relayés. Ainsi, Lejournaldunet dresse la liste des 10 secrets (non exhaustive à mon avis ) qui peuvent pourrir la vie d'une entreprise. Bon, les classiques histoires de coucheries, d'injustice salariale, de plans sociaux qui me laissent relativement sceptique quant à leur impact sur la mauvaise ambiance. Pourquoi sceptique ? Parce que je ne suis pas sûr que la transparence la plus totale jouerait en faveur d'une meilleure ambiance, loin de là... De mon point de vue, le mensonge s'avère pire que le secret (n'oublions pas que les secrets les enfouis ressurgissent toujours !), l'idée serait alors de favoriser le dialogue, entre adultes responsables, dans le respect de l'individu et de son intégrité... pas si simple à réaliser, surtout dans un environnement où les rapports sociaux peuvent s'avérer tendus. Enfin, gardons à l'esprit que nous sommes tous favorables à certains secrets, notamment autour de la non divulgation de nos salaires, tabou majeur chez les français comme nous le rappelle l'Express.fr - on aime bien parler de celui des autres mais pas du sien... enfin ça dépend avec qui.

Cependant, à force de lire ce genre d'enquête, je pense que l'on oublie de lister les 10 actions qui améliorent l'ambiance dans une entreprise. A force de parler de problème, de morosité, de choses qui ne tournent pas rond, on en oublie d'analyser tout ce qui fonctionne, on en oublierait presque d'être heureux ou bien dans son job. Ainsi, Capital.fr aborde un thème majeur du bien être en entreprise : valoriser le travail bien fait, tout simplement... Lorsque j'écris "tout simplement", j'ai conscience de l'énormité des travaux et changements de comportement que les entreprises doivent mettre en place, il est pourtant plus simple de respecter le "bien-faire" , de l'ériger en valeur, en principe de base que de monter des tableaux de bord constitué d'une infinité d'indicateurs qui n'ont d'intérêt que lorsqu'ils sont dans le rouge... j'encourage un changement de paradigme : apprenons à parler des trains qui arrivent à l'heure, cela devrait largement contribuer à l'amélioration du climat en entreprise ! Retenez également l'expérience de Zappos, dont la vision est de délivrer du bonheur : "il est très difficile de fournir un bon service si les employés qui en ont la charge ne sont pas eux-mêmes heureux". C'est tellement évident que cela fait du bien de l'entendre, le plus est l'ennemi du mieux.

Enfin, dernier point, un article paru sur le Monde.fr nous récapitule les profils actuellement les plus recherchés dans le monde du business... Pour résumer, on a besoin de tout le monde parce que l'on a besoin de faire du business, maintenant, vite ! Ce que je retiens, c'est l'émergence de filières "courtes" type BTS ou bac +3 et du fait que l'on a besoin d'une multitude de profils, débutants, expérimentés. d'expérience, je peux également affirmer que ce secteur est un des rares secteurs où la progression sociale me semble plus visible qu'ailleurs, et ce quelque soit le niveau de base (croyez moi sur parole ! ). Dans le même temps, alors que les métiers de l'économie, du commerce sont relativement sollicités, les gros cabinets de reclassement voient leurs effectifs chuter, pour des raisons non pas conjoncturelles mais bien structurelles, du fait de l'explosion de départs "volontaires" dits ruptures conventionnelles nécessitant moins d'activité pour les cabinets de reclassement. A ce titre, Miroir Social s'interroge : quel avenir pour les effectifs des cabinets de reclassement ?

Je vous souhaite à tous une excellente semaine, n'hésitez pas à me solliciter pendant votre recherche d'emploi ! Retrouvez le blog "haut les coeurs !!!" sur Twitter et sur Facebook, à très bientôt !

A méditer

"Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire et l'immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire"
Confucius

J'ai toujours fait comme ça !

Cette bonne vieille tradition, fidèle, loyale peut s'avérer dangereuse. Qui n'a jamais entendu un "j'ai toujours fait comme cela et je ne m'en porte pas plus mal !"...
Cela signifie-t'il que quelque chose est bien effectué parce que la méthode est ancienne ? Évidemment non.

Le danger dans ce genre de phrase est de vous faire passer pour quelqu'un qui prône le statu quo, refusant tous les changements, qu'ils soient techniques ou humains. Vous avez le droit de le penser, vous devez néanmoins le taire en entretien de recrutement, coûte que coûte. Pourquoi ? Outre le fait qu'elle signifie blocage dans le processus de recrutement, l'option de la tradition n'est pas tenable et sera facilement balayée par une personne ayant le sens de l'argumentation.

Il est vrai que la maîtrise est associée à l'expérience et l'expérience, d'une certaine façon, à la tradition, pourtant, tout le monde s'accorde à dire que s'en tenir à faire comme avant est le signe fort d'un recul et d'une perte de vitesse dans un monde qui évolue constamment.

Bref, vous avez toujours fait comme ça, mais vous êtes prêt à découvrir et expérimenter d'autres méthodes !

Le portage salarial

Nous sommes nombreux à réfléchir à l’opportunité de lancer une activité de consulting. Ainsi, chaque semaine, vous me sollicitez pour que nous définissions ensemble les axes de réflexion et de développement de vos projets. Je dois admettre que le spectre des démarches administratives et fiscales freine souvent l’enthousiasme des plus motivés, qu’ils soient en poste ou non.

Plantons le décor, vous avez développé une expertise reconnue, un véritable savoir-faire dans votre domaine de prédilection. Lors de votre recherche d’emploi il vous est peut-être arrivé de vous voir proposer une mission, intéressante, valorisante, permettant de vous rapprocher sensiblement d’une entreprise cible, de tester votre capacité à devenir indépendant et de rester connecté au circuit professionnel. Bref, une mission que vous souhaitez accepter.

Comment se diluer et gaspiller son énergie ? En perdant du temps dans les déclarations d’activité au lieu de vous concentrer sur votre métier. Etre indépendant, oui, être esclave de démarches administratives, non.

Quelle solution adopter ? Comment ne pas perdre ses indemnités chômage, comment travailler sereinement sur une mission, qui, peut-être, vous donnera goût à l’indépendance ou vous permettra de renforcer votre influence auprès de professionnels ainsi que de développer votre maîtrise professionnelle ?

C’est précisément à ce type de questions que répond le portage salarial. ABC portage propose une solution s’articulant autour d’un concept efficace : vous accompagner pour que vous puissiez vous consacrer au succès de la réalisation de votre mission. Rien d’autre.

Proposant une prestation « sur-mesure » et adaptée à vos seuls besoins, ABC portage décline son offre autour de trois avantages qui ne devraient pas laisser indifférents les plus anxieux d’entre nous :

- Simplicité

- Tranquillité

- Sérénité.



L’idée du portage ? Se reposer totalement sur un prestataire de service qui facturera vos interventions auprès de vos clients, vous permettant ainsi, dans le cadre d’un contrat tripartite (vous, votre client, ABC portage), de toucher un salaire et de bénéficier de l’ensemble des couvertures sociales classiques, et j’insiste sur ce point, que vous soyez en poste ou non.

Ayant reçu de nombreux retours positifs, je crois fermement que le portage est une solution efficace aux projets d’activité indépendante dont le seul objectif est, au fond, de vous permettre de vous concentrer sur votre expertise. Pensez-y et n’hésitez pas à contacter ABC portage de ma part !

Cet article étant sponsorisé, ABC portage offre une analyse personnalisée aux cinq premières personnes qui m’enverront leur CV à l’adresse suivante : hlc.france@gmail.com en mentionnant « ABC portage » en objet.

09h38 : Je vous remercie d'avoir répondu si nombreux à cette opération de mécénat, les cinq personnes se sont manifestées très rapidement. Bonne journée ! Pierre.

A quoi sert le CV ?

Mais au fond, à quoi sert un CV ? Bonne question n'est-ce pas ? Finalement, nous travaillons sur sa préparation depuis de nombreux mois sans en avoir déterminé son utilité, je mérite un blâme !

Mieux vaut tard que jamais, réparons sans attendre cet oubli.
Le Cv est d'abord une plaquette commerciale, celle qui est destinée à présenter votre savoir-faire sur un marché identifié. Il met en évidence vos compétences et répond à la question suivante : en quoi mes précédents employeurs ont été satisfaits de mon travail - pour faire simple, il vous présente sous votre meilleur jour !

Le CV est également une synthèse qui ne doit pas tout raconter de vous, il s'agit d'un résumé facile à lire, court (pas plus de deux pages), direct, efficace et très professionnel. S'agissant d'une synthèse, vous vous appuierez sur ce document en entretien de recrutement, faisant en sorte de ne pas réciter son contenu mais bien de vous appuyer dessus pour rebondir et révéler d'autres aspects de vos travaux et de votre parcours au recruteur.

Un CV peut également être considéré comme une carte de visite, un bon moyen de se souvenir de vous après un entretien, il doit être cohérent avec ce que vous êtes de façon à renforcer l'excellente impression que vous avez laissée (attention à la photo datant de quinze ans !). Attention, pas forcément nécessaire de l'imbiber de parfum !

Enfin, selon les éléments que vous aurez mis en lumière, le CV peut s'avérer utile dans la façon dont est mené un entretien, orientant sensiblement la discussion vers tel ou tel aspect de votre parcours.

Nous reviendrons plus tard sur chacun de ces volets, promis, je n'oublierai pas !

La première bonne impression

La fameuse première impression ! Je sais, j'enfonce une porte ouverte, mais soigner son entrée, sa tenue, son apparence, son attitude c'est la clef qui vous permettra de donner une bonne impulsion à l'ensemble de votre échange avec le recruteur. Cette première impression est généralement visuelle, du moins pour l'immense majorité d'entre nous, une information personnelle, un ressenti relayé par la vue.

Je vous dirais bien que 100% des personnes que j'ai recrutées m'ont toujours fait une excellente première impression, ce sentiment positif servant de base à l'entretien, me plaçant sur orbite pour recevoir favorablement tout ce qui émane du candidat en face de moi. L'entretien me permet alors de valider mon sentiment initial, peut-être également de le relativiser voire de l'annuler.

Aussi, soignez votre sourire, tonus, dynamisme, pas de regard fuyant, les pellicules chassées de votre veste, les mains sèches (prévoir un mouchoir, ou laver ses mains si vous en avez le temps), le maquillage discret, les ongles soignés (rongeurs, ne rongez pas trop loin !), sachez vous présenter à l'accueil, simplement, prénom et nom, rien d'autre ! Je n'ai pas d'avis sur la tenue vestimentaire, je vous fais confiance, jouez le classique, le sobre, adoptez les codes vestimentaires de vos interlocuteurs, bannissez les couleurs criardes, les textes imprimés (j'ai le souvenir d'une candidate portant un chemisier Galliano sur lequel était imprimé le New-York Times que j'essayais de lire, en vain).

Enfin, comme le disait Henri Jeanson : "La première impression est toujours la bonne, surtout quand elle est mauvaise." Je rajouterais modestement une maxime que j'ai vu affichée dans mon bureau pendant de nombreuses années : "On n'a qu'une seule chance de faire une première bonne impression".
On résume ? Travaillez votre introduction et confirmez pendant l'entretien !

Revue de presse

Il est bien difficile de commencer cette revue de presse sans avoir une pensée pour les japonais qui traversent des épreuves dépassant l'entendement. Des catastrophes, qui, comme à chaque fois, nous rappellent combien l'essentiel de nos vies ne peut se concentrer qu'autour de nos métiers et fonctions, rendant, par la même occasion, bien futiles toutes ces techniques destinées à mesurer ou interpréter notre employabilité ou notre motivation à rejoindre telle ou telle entreprise.

Comme chaque semaine, je vous propose une sélection d'articles, de billets diffusés sur la page "Haut Les Coeurs !!!" de Facebook. Finalement, j'ai souhaité axer ma revue de presse autour de bonnes nouvelles et je dois avouer qu'elles se font bien rares... Tant pis pour moi !

Tout d'abord, revenons un instant sur cet article paru sur pro.01net.com nous informant que France Telecom semble avoir mis en oeuvre une politique sociale dont les effets sont de mieux en mieux perçus par les salariés. Ces derniers expriment une amélioration dans la qualité de vie au travail, les syndicats évoquent également quelques avancées positives. Il serait déplacé de se réjouir de ces résultats, néanmoins, il est important de souligner et d'encourager les efforts entrepris, qui j'en suis persuadé, permettront à cette grande entreprise et à ses salariés de sortir à terme de cette gigantesque crise sociale.

J'ai retenu, une fois encore, un article de Marie-Pierre Fleury sur la suite de sa réflexion autour de la transformation du recrutement. Elle nous rappelle fort justement que dans un monde en changement, les outils et moyens de recrutement sont amenés à évoluer, certes, mais que l'essentiel du recrutement n'est pas là et que son évolution majeure sera probablement issue de critères de sélection différents et que ces derniers changeront par la seule volonté des entreprises (du fait, notamment de "la transformation de leur modèle social et leurs modes d'organisation"). Voilà qui me semble prometteur et pétri de bon sens, je suis personnellement convaincu que les entreprises sauront s'adapter et se transformer plus rapidement qu'on ne le pense, je suis également ravi que le sujet central du recrutement de demain ne tourne pas qu'autour du 2.0, d'internet, de l'existence du CV ou non (sujets intéressants au demeurant, mais parfois secondaires de mon point de vue), mais bien autour des besoins de l'entreprise. Dis moi comment évoluera l'entreprise de demain et je te dirai comment évoluera le recrutement... (Encore faut-il connaître le monde des entreprises !) Bravo Marie-Pierre pour avoir apporté beaucoup de bon sens à cette réflexion majeure.

Tiens, en parlant du monde de l'entreprise, Capital nous révélait que de plus en plus de cadres quittent tout pour devenir artisans. J'en connais qui vont faire la tête ! Cette nouvelle nous renvoie au visage les limites d'un système épuisant le capital humain des entreprises ou entités, qu'elles soient publiques ou privées. Il est grand temps de réconcilier l'entreprise et la société (tiens, cela me rappelle la revue de presse de la semaine dernière), et encore une fois, cela ne passera que par la transformation radicale (et facilitée par l'émergence de nouvelles organisations) de notre rapport au travail, quelle que soit notre fonction. L'intelligence collective semble avoir de beaux jours devant elle, à nous tous, quelles que soient nos fonctions, de construire les entreprises dans lesquelles il fait bon travailler.

Enfin, Je souhaite partager avec vous la lecture d'un billet écrit par Olivier Schmouker sur les affaires.com décrivant le comportement des employeurs qui, volontairement ou non, négligent "d'exploiter les connaissances apportées par les nouvelles recrues". Bref, on recherche le mouton à cinq pattes, on le débauche de la concurrence pour profiter de son savoir-faire... sauf que, sauf que, rien de cela n'arrive, l'entreprise dans son ensemble n'écoute pas suffisamment le petit nouveau et tente au contraire de lui inculquer la somme des connaissances cumulées. Pour résumer, cela ne sert pas à grand chose de rechercher la perle rare si c'est pour l'étouffer et ne pas tenir compte de son potentiel. Décidément, les managers vont devoir rapidement corriger leur comportement et ne pas craindre la nouveauté.

Je vous souhaite une excellente semaine presque printanière, bon courage à tous ceux qui recherchent un emploi, n'hésitez pas à me solliciter ! Haut Les Coeurs !!!

A méditer

"Quand on a cent pas à faire, les quatre-vingt-dix-neuf premiers pas représentent la moitié du chemin"
Lao-Tseu

La difficulté majeure ?

Vous le savez, une carrière professionnelle est semée d’expériences, beaucoup d’entre elles positives, d’autres malheureusement désagréables. Jusque là, rien de nouveau. Vous connaissez mon caractère positif mais cette fois-ci, j’aimerais m’attarder sur la façon dont vous pourriez relater les difficultés rencontrées dans votre mission, notamment en tant que chef de service ou manager.

« Quelle est la décision la plus difficile à prendre ? ». Vaste question, tout un programme. Impossible de répondre que tout est simple, ou bien au contraire que tout est facile. La difficulté est relative, certes, la question tourne autour de votre leadership (terme insupportable), votre capacité d’écoute, votre honnêteté, lucidité, ou encore le recul que vous prenez sur vos expériences.

Au fond, qu’est-ce qui est difficile : de prendre et d’assumer des décisions qui ne font pas plaisir, qui sont impopulaires, de trancher seul, face à son destin (mon côté lyrique), de rester d’humeur égale, de rester juste, équitable, d’être exemplaire, en toutes circonstances, de licencier aussi… Bref, la liste est longue, variée mais terriblement négative.

Pourtant, une bonne façon de répondre sans s’appesantir dans le sombre et le négatif pourrait être de révéler THE difficulté, celle qui devrait permettre à votre interlocuteur de hocher de la tête d’un air approbateur. Vous ne devinez pas ? Mais oui bien sûr ! Recruter est probablement le plus difficile, cela ne s’apprend pas, et non… Je n’imagine pas un seul instant que la personne qui est en face de vous vous contredise sur ce point !

Entretien version Aïkido

Une astuce de poids aujourd'hui ! Une astuce qui m'a été soufflée par mon ami Serge et qui devrait permettre de rendre le cabinet de recrutement moins intimidant et pourquoi pas, osons le terme, le désacraliser... Ça y est, vous dites-vous, il a viré sa cuti et se lance dans la critique systématique du recruteur. Mais non ! Au contraire, je vais le rendre plus accessible, moins terrifiant ou inquiétant - selon votre sensibilité.

Avez-vous conscience que ce fameux recruteur a une double casquette? Il est d'abord celui qui vous posera des questions formelles, relatives à votre personnalité, votre parcours, cursus... ne le considérez surtout pas comme un obstacle à passer mais davantage comme un filtre au travers duquel vous aurez l'occasion d'exprimer ce que vous êtes.

Mais là – entre autre – où Serge est génial, c'est quand il me fait remarquer que de « filtre», le cabinet de recrutement devient par la suite votre meilleur allié, notamment en phase II du recrutement, c'est-à-dire lorsque vous serez présenté aux décideurs de l'entreprise. Et là, forcément, ça change tout !

Cette nouvelle approche devrait modifier votre regard sur l'entretien de recrutement, vous ne partirez plus en guerre ou en lutte mais garderez toujours à l'esprit que votre interlocuteur est potentiellement votre meilleur ambassadeur, surtout auprès de celui qui prendra la décision finale.

L'idée n'est alors plus à l'affrontement mais au contraire à l'accompagnement... un peu comme de l'Aïkido, se servir de la force de celui qui est en face pour décupler la sienne. Pas simple ? C'est une question de perspective et d'approche, l'entretien est inévitable mais peut se présenter sous plusieurs aspects. Celui-ci me semble être l'un des plus favorables et constructifs.

Suivre les procédures

Vous l’avez peut-être remarqué mais l’organisation des processus au sein de nos entreprises suscite l’enthousiasme des dirigeants. Il est communément admis que « le process mène au résultat », d’où l’importance de révéler votre maîtrise en la matière lors de l’entretien de recrutement. Un levier qui peut s’avérer efficace, surtout s’il est couplé aux techniques Lean.


Un nouveau salarié intégrant un poste doit se familiariser à la cartographie de l’entreprise, ses interfaces, ses process et procédures. L’ensemble de ces informations étant repris dans un manuel de référence. Puisque le « chemin à suivre» par le collaborateur est logiquement couvert par un guide des procédures, je pense que le recruteur pourrait être amené à vous poser la question suivante : « Comment réagiriez vous si vous deviez prendre une décision non couverte par le manuel de référence ? ».

Pas simple en effet, faut-il mettre en avant son sens inné de l’improvisation ? Son côté joueur ? Son penchant pour l'immobilisme ? Respectez-vous les procédures ? Prenez-vous des initiatives ? Etes-vous un adepte de la méthodeATM* ? Cette question peut soulever beaucoup d’autres interrogations, aussi, faudrait-il vous préparer afin de tendre les bonnes perches à votre interlocuteur.

Ainsi, je vous propose dans un premier temps de rassurer en montrant votre conviction profonde et intime : un guide de procédures est important. Ensuite, inscrivez-vous dans une démarche d’amélioration continue. Une procédure n’est jamais figée et doit pouvoir évoluer - surtout s’il apparaît qu’elle n’est pas « dimensionnée » pour répondre à telle ou telle problématique. Votre rôle consisterait alors à soumettre à votre hiérarchie un projet de réécriture de la procédure qui couvrirait la zone d’ombre soulevée.

* Méthode ATM = méthode "à toi Marcel"

AAAaaa! Deudeudeudeudeu...

Allez, petit exercice ! On va bien s'amuser ! Vous aimez bien les réclames ? Non ? Euh, mauvaise réponse, faudra faire comme si !

Vous souvenez-vous de la publicité de la barreOvomaltine : "Sâluut, j'âi Houite z'condes pour vous dire que la barre Ovomaltine, c'est d'la dynamite !"... Huit secondes seulement, et son message est passé, que dis-je, est resté ! Au passage, j'espère que vous appréciez mon accent suisse.

Livrons nous à ce jeu, non pas de l'accent, mais de la pub. Le produit c'est vous (eh oui, mais quel bon produit!). Imaginez une phrase simple, courte que vous pourriez prononcer en huit secondes environ et qui résumerait :
- Ce que vous proposez
- A quoi ça sert (pardon pour le style mais je n'ai pas trouvé plus clair)
- A qui je m'adresse ?

Ces trois questions pouvant être reprises dans n'importe quel ordre. Travaillez, affinez vos présentations, je suis certain que cela vous aidera à synthétiser (à l'extrême j'en conviens) votre offre. Allez, allons (alli ?) plus loin, n'hésitez pas à laisser parler le fruit de votre imagination dans les commentaires ! Humour, tu es le bienvenu, lien sur Youtube aussi !

Revue de presse

Voici une semaine qui fleure bon le printemps ! Semaine que je vous souhaite excellente, au demeurant...

Peu d'information ces derniers jours dans le monde de l'emploi et du recrutement... Pour être tout à fait honnête, je croyais être passé à côté de judicieux articles pendant mon déplacement à l'étranger, mais non, tout est calme... J'en arrive finalement à la même interrogation que Marie-Pierre Fleury : "le recrutement se transforme t'il ?". Question qui, implicitement, sous-entend de profondes mutations, à la fois dans la détection d'un besoin de recrutement, de l'activité de conseil du recruteur, mais aussi, bien évidemment de l'attitude du candidat, quel qu'il soit. Le blog "id-carrières" nous offre une réflexion passionnante sur le thème de l'offre d'emploi, dont les formes varient selon les entreprises, mêlant marque employeur, efficacité, réactivité... Au delà de la transformation du métier de recruteur, Marie-Pierre annonce plutôt l'émergence de "nouvelles formes de recrutement", nouvelles formes que nous aborderons ici-même et travaillerons du point de vue du candidat, je vous le promets !

Je suis toujours étonné par le débat, au XXIème siècle, de la mixité Homme Femme au travail, frappé que l'on se pose encore la question des différences salariales, de la représentation aux postes de direction générale... Je suis étonné parce que je crois naïvement que le problème de la parité est résolu, que l'on ne fait aucun amalgame sexisme dans notre beau pays civilisé et moderne.. en fait, je n'ai rien compris, et suis totalement à côté de la plaque. Ainsi, Miroir Social nous rappelle la démarche de l'ANACT qui vise à promouvoir la mixité dans les entreprises en répondant très clairement à la question suivante : "pourquoi agir sur la mixité dans l'entreprise ?". Je souligne l'importance de ces démarches lorsque un français sur quatre déclare qu'en temps de crise, il faudrait réserver les emplois aux hommes... Affligeant.
Je remarque au passage que cette affirmation n'est pas suivie par les plus jeunes. Comme quoi, l'on critique beaucoup la génération Y pour son manque d'engagement dans le monde professionnel, je crois qu'il est grand temps d'admettre qu'ils ont parfaitement raison de ne pas souhaiter s'engager dans un tel contexte professionnel et que, finalement, ils sont les porteurs majoritaires d'une belle lueur d'espoir visant à développer la justice et l'équilibre social et professionnel.

Bien, pour terminer sur une note plus optimiste, je retiens l'initiative de Futur Telecom, exposée dans un article de l'Express.fr , souhaitant développer la proximité entre ses équipes et mettant à disposition de ses salariés une énorme corbeille de fruits (frais, c'est important), mais s'engageant surtout dans le respect d'une charte du bien vivre au travail... Certains en parlent, d'autres le font, excluant les interminables réunions après 18 heures, organisant la garde d'enfants, facilitant l'accès au 4/5ème... Bref, une entreprise qui mise sur le bien être de ses salariés pour pérenniser, fidéliser et obtenir de meilleurs résultats que les autres. Une entreprise de son temps, peut-être même un peu en avance. Bravo à eux !
Enfin, savez-vous ce que nous attendons de nos patrons ? Nous attendons d'eux qu'ils défendent les valeurs affectives, avant les valeurs économiques. C'est ce que nous apprend (ou nous rappelle, en fait, puisqu'il s'agit de notre regard de salarié) Frédérique Agnès dans l'entreprise.com. En substance, ce patron idéal est décontracté, a beaucoup d'humour... Les valeurs humaines, encore une fois, personne ne sera vraiment surpris puisque chacun de nous les désire. Il va falloir taper du poing sur la table pour qu'elles soient enfin appliquées, vous ne croyez pas ? En tout cas, pour ceux que cela intéresse, j'anime un module destiné aux managers : "ces petits détails qui changent tout" dont le sujet central est de favoriser l'émergence d'un nouveau comportement au sein de l'entreprise ou du service, replacer l'humain au centre de nos préoccupations en se disant que travailler est nettement plus intéressant lorsque l'on ne vient pas à reculons dans son entreprise. Question de point de vue.

Bonne semaine à tous, à très bientôt sur la page "Haut Les Coeurs !!!"

A méditer

"Le seul endroit où le succès précède le travail est le dictionnaire"
Vidal Sassoon

C'est comme ça et pas autrement !

« Moi, quand j'ai quelque chose à dire, je le dis ! »... au fond, tout dépend de la façon dont les choses sont dites, vous ne croyez pas ? Se dégage de cette phrase une forte personnalité, comment va-t'elle s'accorder au restant de l'équipe ?

Si vous vous reconnaissez dans cette affirmation, vous aurez besoin de rassurer sur votre capacité d'ouverture, votre esprit d'équipe, de groupe, votre volonté de favoriser des rapports de qualité, basés sur la confiance. Par la même occasion, vous évoquerez vos rapports avec la hiérarchie « je n'aime pas être dirigé!», pourtant, vous serez amené à déployer une politique, une stratégie, suivre des instructions, vous mentionnerez au contraire des réalisations faites en équipe, reprenant des cas concrets de pleine collaboration entre votre hiérarchie et vous.

Il existe comme ça des phrases qui font froid dans le dos, j'en ai citées deux un peu plus haut, je pourrais ajouter « Ce n'est pas à mon âge que je vais commencer à changer ! », « Cela fait X années que je fais comme cela et ça marche très bien ». Exprimer sa force de caractère, c'est bien, mais évoquer simplement son ouverture d'esprit, sa capacité à se remettre en question, c'est mieux. Insistez donc plutôt sur votre volonté de travailler en harmonie, avec vos collègues, avec vos supérieurs, prouvez votre souplesse (pas la peine de coincer votre jambe derrière la tête) d'esprit et faites preuve d'humilité !

Vous m'intéressez !

Vous serez très certainement amené à vous exprimer sur le pourquoi du comment, et notamment sur les raisons pour lesquelles vous avez répondu à une offre d'emploi, manifestant par la même occasion votre volonté de rejoindre l'entreprise.

Si l'on considère que le recrutement est un « mariage » entre un candidat et son employeur, vous devez préparer un argumentaire sur votre intérêt pour l'entreprise. Pour cela une seule solution : vous documenter, vous renseigner sur l'environnement de l'entreprise. Internet semble être une source inépuisable d'informations. Travaillez les points valorisants que vous aurez récupérés, la notoriété de l'entreprise, sa politique, ses valeurs, ses dirigeants, son secteur d'activité. Montrez que vous n'êtes pas devant le recruteur par hasard...

Inutile de mentionner que vous êtes prêt à accepter n'importe quel poste, que vous avez envoyé 1000 candidatures, vous basant sur une liste récupérée dans un magazine économique. Faites ressortir vos choix, vous êtes une personne qui prend son destin en main ! Bon sang !

Vous l'aurez compris, la question centrale tourne autour de votre profonde motivation, « êtes-vous réellement partant pour travailler avec nous, pour occuper ce poste ou souhaitez-vous simplement un job... ».

Je suis toujours gêné par ces questions de motivation, partant du principe que le premier objectif du demandeur d'emploi est de réintégrer rapidement un poste, sa motivation consistant à relever la tête, pour lui-même et pour les siens. Néanmoins, cerner les affinités du candidat pour l'entreprise semble être un exercice incontournable, alors, creusez, cherchez, il y a forcément des points d'appui dans la somme d'informations que vous recueillerez sur lesquels vous bâtirez un argumentaire positif.

Quel numéro !

Certains d'entre vous préfèrent indiquer tous leurs numéros de téléphone pour être certainsd'être contactés, à coup sûr. Ainsi, entre le nom et l'adresse e-mail, deux séries - parfois trois - de chiffres...

Faisons preuve d'imagination et mettons nous à la place du celui qui doit vous contacter : quel numéro faut-ilcomposer pour espérer vous joindre ? Moi, je parie qu'il va composer le premier numéro (100% de chances que ce soit votre téléphone fixe). Évidemment, vous êtes en entretien de recrutement et donc absent de votre domicile... "pas grave ! " se dit-il, "je ne laisse pas de message, je vais l'appeler sur son autre numéro !".

Ben oui, c'est simple... sauf qu'à l'instant où il s'apprête à composer votre numéro, un intrus pénètre dans son bureau et l'interrompt... on connaît l'histoire, il y a de fortes probabilités pour que vous ne soyez jamais contacté, le recruteur se remettant à l'ouvrage en se penchant sur le CV suivant. Bon, allez, même si je force le trait, je vous conseille de maîtriser la réception des appels, en toute circonstance. Comment ? En ne mentionnant qu'un seul numéro (j'ai tendance à conseiller le portable), celui-là même qui sera connecté à un répondeur, forçant l'appelant à laisser un message.

Par ailleurs, si vous postulez en France, inutile d'écrire + 33 (0) 6 75... allez à l'essentiel, mentionnez strictement le numéro à composer. Enfin, prévoyez un espace tous les deux chiffres, cela donnera davantage de lisibilité et évitera à celui qui compose les chiffres de s'y reprendre à trois ou quatre fois !

Des bâtons dans les roues

Plus j’avance dans l’accompagnement des personnes en recherche d’emploi plus je constate que le principal obstacle à franchir, c’est celui que l’on se construit tout seul dans sa tête. Je peux vous assurer que si l’on avait pas cette fâcheuse tendance à se mettre soi-même des bâtons dans les roues, les recruteurs auraient davantage de facilité à déceler les trésors cachés de votre personnalité.

N’avez-vous jamais dit ou pensé : «J’vois pas c’qu’y a d’extraordinaire dans c’que j’ai fait ! » - notez que la contraction des mots exprime une certaine lassitude ! – ou bien « J’sais pas parler de moi, j’sais pas me mettre en avant ! », ou encore « J’vais encore m’emmêler les pinceaux », « S’il me pose cette question, j’suis cuit ! », « j’ai aucune chance, y’a tellement de candidats au profil incroyable… ». Bref, j’en passe et des meilleurs !

A ce stade, vous n’avez toujours pas rencontré le recruteur ! Croyez en vous, soyez honnête avec vous même, ne considérez aucune de vos expériences comme normale ou ordinaire. Ayez l’objectivité de reconnaître et apprécier votre parcours. Ne pensez pas « j’ai vendu des produits à des clients, et après ! », apprenez à voir les choses sous un nouvel angle : « j’ai développé un portefeuille de clients en valorisant l’offre commerciale de mon entreprise, maîtrisant le process de vente, j’ai conquis et fidélisé une clientèle présente sur plusieurs circuits de distribution ».
Avouez que ce n’est pas une déformation de la réalité ! Il s’agit en revanche d’avoir pris le recul nécessaire pour déceler toutes les pépites qui composent votre expériences, celles qui ouvrent des portes sur une discussion plus approfondie qui vous permettra de ressortir de l’entretien avec l’impression d’avoir joué pleinement votre carte.