Revue de presse
Jeune, et alors ?
Candidature non retenue
Courage !
Voyage, voyage !
Revue de presse
Questionnaire de Proust
Le principal trait de mon caractère
La qualité que je préfère chez les hommes
La qualité que je préfère chez les femmes
Mon principal défaut
Ma principale qualité
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis
Mon occupation préférée
Mon rêve de bonheur
Quel serait mon plus grand malheur ?
A part moi -même qui voudrais-je être ?
Où aimerais-je vivre ?
La couleur que je préfère
La fleur que j’aime
L’oiseau que je préfère
Mes auteurs favoris en prose
Mes poètes préférés
Mes héros dans la fiction
Mes héroïnes favorites dans la fiction
Mes compositeurs préférés
Mes peintres préférés
Mes héros dans la vie réelle
Mes héroïnes préférées dans la vie réelle
Mes héros dans l’histoire
Ma nourriture et boisson préférée
Ce que je déteste par-dessus tout
Le personnage historique que je n’aime pas
Les faits historiques que je méprise le plus
Le fait militaire que j’estime le plus
La réforme que j’estime le plus
Le don de la nature que je voudrais avoir
Comment j’aimerais mourir
L’état présent de mon esprit
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence
Ma devise
Un bon début !
Votre expérience est bien entendue limitée, quelques stages, une formation et pourtant, pourtant, chaque jour des dizaines de jeunes inexpérimentés sont recrutés un peu partout, votre tour viendra bientôt, soyez en assuré. Rappelez-vous que tout le monde a débuté un jour ou l’autre !
Néanmoins, vous êtes vous posé la question de connaître les qualités qui sont recherchées chez les jeunes ? Je vous invite à prendre quelques minutes et à centrer votre réflexion sur les qualités attendues chez un débutant.
D’une jeune personne en recherche d’emploi, l’on attend bien entendu du dynamisme, de l’adaptabilité, que l’on perçoive ses capacités à prendre des initiatives en complète autonomie, qu’ils aient le sens des responsabilités, une attitude enthousiaste, positive qui facilitera leur intégration à une équipe. Ayez le sens du respect, de l’écoute et de la courtoisie…
Quelle différence avec les autres demandeurs d’emploi ? On s’attachera moins à travailler sur vos qualités techniques (encore théoriques) pour se focaliser peut-être davantage sur votre personnalité. Bien sûr, les qualités citées ci-dessus doivent apparaître dans chaque candidature, mais vous, les jeunes, vous devez vraiment travailler ces points pour être le plus impactant possible en entretien et que le recruteur se souvienne de vous au moment du bilan des entretiens !
Formation bis !
« Parlons de votre formation ! ». Mince alors, tous les sujets qui fâchent ! « Écoutez Monsieur, j'ai toujours travaillé, toute ma vie, cela ne m'a pas laissé beaucoup de temps pour étudier, j'ai disposé de très peu de temps pour me former, et puis mes diplômes me sont aujourd'hui amplement suffisants ! ».
Quel que soit votre niveau de formation, montrez que vous avez toujours concilié votre propre cheminement aux exigences professionnelles liées aux postes occupés. En d'autres termes, la formation est continue, constante, de chaque instant et ne saurait se limiter à une période passée et figée de votre vie.
La question relative à la formation est un bon moyen de mettre en avant votre implication, votre capacité à rebondir, à vous former et aller de l'avant. Communiquez sur votre envie de progresser, d'apprendre, d'améliorer vos connaissances, de les enrichir par tous les moyens (livres, presse, médias, réseaux, amis, famille...). C'est également un thème qui vous permet de questionner à votre tour le recruteur : « Quelle est votre politique de formation continue, à quel type de formation interne le recruteur pense-t'il ? ».
Je suis parfois étonné d'entendre : « mes parents ont voulu que je... », ou bien « par atavisme familial, j'ai naturellement choisi... ». Parlez de vous ! De ce qui vous anime, de ce que vous êtes et pas de ce que l'on veut que vous soyez ! Et voilà, je m'emporte !
Encore une fois, la conviction, l'enthousiasme seront souvent vos meilleurs atouts, pourvu que vos choix soient assumés et vos réponses cohérentes (relire le billet sur le fil rouge).
Bien formé !
Évoquer son cursus, le choix de certaines spécialisations, c'est aussi démontrer et révéler comment vos compétences, variées et riches pourraient être utilisées par l'entreprise qui recrute. Évidemment, même si elles sont parfois très éloignées des emplois que vous recherchez aujourd'hui, vos études vous ont façonné, vos connaissances, soit par leur contenu, soit par leur approche, vous permettent aujourd'hui d'aborder des problématiques avec méthode et rigueur, dans les règles de l'art.
Insistez donc sur le bienfait de vos études, soyez rock'n roll, ne regrettez rien ! Le maître mot, lorsque l'on évoque son passé, ses choix, c'est « l'enthousiasme » : « Oui, j'assume mes choix ! Mes études m'ont beaucoup apporté sur le plan professionnel et personnel, d'ailleurs, j'utilise tous les jours les connaissances acquises ».
Enfin, il se peut qu'un cours se soit révélé décevant, pas très grave ! N'oubliez pas qu'« il y a partout des fleurs pour qui sait les voir ! ».
En entretien de recrutement, n'hésitez pas à faire des parallèles entre vos études et le poste en question, vous trouverez forcément des points communs (connaissances requises, qualités développées, compétition, sélection...) qui mettront en avant certains de vos choix et le poste en question.
Dernier point, gardez à l'esprit que si vous êtes convoqué à un entretien de recrutement, c'est tout simplement parce que vous êtes dans la cible et faites partie des profils intéressants ! Alors assumez tout ! Avec le sourire !
Revue de presse
Côté emploi, finalement pas si éloigné des préoccupations du peuple tunisien, j'ai retenu la semaine passée quelques articles méritant le détour...
Tout d'abord, une note positive : les cadres semblent un peu plus optimistes pour l'avenir. Je partage ce point de vue, par nature tout d'abord mais également en suivant quelques indicateurs économiques qui frétillent dans le bon sens. Enfin, porté sur les ventes internationales, je constate depuis quelques semaines un léger mais très net "mieux" dans mon activité professionnelle. Bon, pas de quoi sauter au plafond, cependant, je ne crois pas aux vertus du pessimisme ambiant et considère que les bonnes nouvelles économiques venant, notamment, des Etats-Unis, ne peuvent que contribuer au retour de jours meilleurs. Alors à défaut d'optimisme béat, considérons les cadres moins pessimistes pour l'avenir. Et puis souvenons nous de cet article : les entreprises commencent à relocaliser...Pas si mal non ? Attention tout de même à la délocalisation sociale mais je reviendrai sur ce point un autre jour. Je vous invite par ailleurs à découvrir ma veille économique en suivant mon compte Twitter professionnel : @pierred_lippi .
Je lis de ci de là que la rupture conventionnelle "cartonne", qu'elle remporte un vif succès... vous pensez : + 31% par rapport à l'année dernière ! Chouette alors ! Dédommagement contre rupture non justifiée... tout le monde est gagnant. Enfin, quand je dis tout le monde, je ne pense pas à celui qui se retrouve sur le carreau, contraint de reprendre le chemin de Pôle Emploi.
Par ailleurs, ne nous départissons pas de notre bon sens paysan : si rupture conventionnelle il y a, on imagine forcément qu'elle illustre, dans la majeur partie des cas, un échec dans la relation employeur / employé. Cet échec prenant souvent la forme d'un conflit. Bêtement, j'en conclus que le nombre de conflits est en forte hausse dans les entreprises, vérifions alors si le nombre de conflits jugés dans les prud'hommes est en baisse. Quelqu'un peut-il laisser un commentaire sur la page Facebook de Haut Les Coeurs !!! ? Merci !
Je recevais en début de semaine dernière un jeune collaborateur. Ayant soigné son programme d'intégration (plus de 3 semaines), je pensais à cet article : comment bien se lancer dans son nouveau job. Beaucoup de conseils qui vous aideront à réviser votre anglais. Pour ceux qui sont concernés par ce thème, je vous propose de redécouvrir entre autres ces deux billets parus ici-même : "Une bonne intégration", "Donner du temps au temps". Enfin, scandalisé par le traitement réservé aux stagiaires, j'apprécie les conseils d'intégration du stagiaire en entreprise publiés sur capital.fr. Encore une fois, tout n'est qu'attitude et respect. Faites aux autres ce que vous aimeriez que l'on vous fasse ! Gardons à l'esprit qu'une entreprise a pour premier devoir de transmettre au stagiaire, pas seulement de recevoir.
"La génération Y débarque en entreprise"... brr, cela fait froid dans le dos (non, je rigole). Entre nous, j'ai du mal à adhérer au concept de la génération Y. Je rencontre chaque jour certains jeunes qui n'ont rien à voir entre eux, aussi différents que possible, et c'est tant mieux ! Ne sommes nous pas tous, quelque part, la "génération Y" ? Tout le monde n'est-il pas dubitatif, sceptique ou en rupture en constatant la dérive des pratiques qui alimentent nos journaux ? Enfin, cantonner la génération Y à l'affichage de photos de soirées arrosées sur Facebook ou bien aux réflexes développés grâce à internet me paraît bien éloigné de ce que ces jeunes peuvent apporter. Dernier point, en relisant ma dernière phrase, je suis choqué par mon raisonnement "ces jeunes peuvent apporter"... et nous les vieux, peut-être pourrions nous aussi leur apporter quelque chose ! Cela impliquerait que l'on s'intéresse sincèrement à eux... sans forcément voir en eux des "Tas d'argent".
Je ne suis pas un grand adepte du personnal branding, néanmoins, je constatais qu'à la diffusion de cette information : "Quand Pôle Emploi relooke ses chômeurs", certains d'entre vous ont vivement - et négativement - réagi. Pour ma part, je trouve cette démarche intéressante et tout aussi valable qu'une autre. Regagner confiance me semble tellement important lorsque l'on cherche un emploi, que toute initiative visant à mettre en valeur une personne fragilisée par sa situation va dans le bon sens et favorise le retour à l'emploi. J'encourage alors les initiatives, organisez des ateliers "look", faites vous aider, cela fait tellement de bien d'être regardé et de regarder l'autre.
J'en ai fini, je vous souhaite une excellente semaine et vous invite à me rejoindre sur la page Facebook de "Haut Les Coeurs !!!". A bientôt !
Sollicitez !
Pourquoi ? Parce que vous aurez bien réfléchi à des idées, des concepts qui peuvent aider votre interlocuteur, parce que vous pouvez lui apporter un nouvel éclairage, un nouvel angle sur la manière dont il aborde sa fonction.
La meilleure façon d'accrocher un rendez-vous : ce n'est pas de demander mais plutôt d'offrir ! "Je souhaite vous rencontrer dans le cadre d'un rendez-vous informel afin de vous faire part de ma vision de votre secteur d'activité que je connais particulièrement bien, de plus je serais heureux de connaître votre opinion sur...". Vous aurez beaucoup plus de chances de décrocher un emploi si vous parlez régulièrement aux décideurs avant qu'un poste ne soit libre.
Alors, allez-y, multipliez les contacts, appelez, sollicitez, renseignez-vous, travaillez vos fichiers, faîtes-vous connaître. Selon une étude que je lisais récemment, parler à de nombreux décideurs chaque semaine écourte très sensiblement la durée de recherche d'emploi. Certains vous enverront promener (pas le temps, m'en fous...) et puis d'autres, nombreux, accepteront de passer quelques minutes avec vous en entretien.
Travailler son réseau
Les contacts de vos réseaux vous permettent de "mailler" un secteur professionnel, une activité, une région. Sollicitez vos contacts pour obtenir des noms, demander des informations, des conseils sur votre recherche, sur une fonction que vous maîtrisez peu, un métier que vous souhaiteriez pratiquer. Un peu de psychologie que Diable ! Vous êtes demandeur, alors faites en sorte de mettre votre interlocuteur dans les dispositions de vous recevoir, demandez un renseignement, n'oubliez pas qu'il est plus facile de donner un conseil qu'un emploi !
Au fur et à mesure de vos rencontres, de vos entretiens, de vos questions vous établirez une carte des noms d'entreprise, des décideurs, des postes occupés. Vous laisserez bien entendu vos coordonnées, votre CV ("je peux vous laisser un CV si vous entendez parler d'un poste qui correspond à mon profil..."), vous laisserez également une empreinte ou un souvenir si vous préférez.
Enfin, la règle d'or, n'oubliez pas de remercier de l'accueil que vous avez reçu, remerciez, remerciez et remerciez encore (au passage, mettez votre CV en pièce jointe).
Vendez-moi ce presse-papiers !
(T'es sympa toi... tu l'as déjà acheté ton truc minable...) Et pourtant, vous ne devez pas refuser le défi. L'exercice me déplaît considérablement mais semble usuel. Le principe de cet exercice ? Déterminer de quelle façon vous établissez le contact avec un client potentiel, êtes-vous en mesure de vous adapter, de faire face aux imprévus, gardez-vous une constance, un sourire franc ?
Deux idées de base pour appréhender le sujet :
- La première consiste à faire parler votre interlocuteur, l'argumentaire de vente provient toujours du client ( son attente, ses besoins, ce qui l'anime).
- La deuxième : maîtriser le process de vente (questionner, proposer une offre, négocier et conclure) tout en l'entraînant à toujours répondre par l'affirmative.
Jusque là, ça va. Le hic, c'est que la vente est tout sauf de l'improvisation, de la "tchache" (pas certain de l'orthographe !). Le conseil de base : relever avec TRÈS grand plaisir ce défi et demander quelques instants de préparation. Quelle que soit votre prestation, vous aurez rassuré le recruteur sur le sérieux de vos méthodes et de votre approche commerciale, sur votre maîtrise du process de vente. La meilleure qualité d'un commercial ? Questionner et écouter.
Pauvres commerciaux...
Rémunération variable
"Moi, je refuse toute rémunération variable sur objectif, j'ai des charges qui sont fixes elles !". Ça part mal, pas terrible comme approche. Non, vraiment pas...
Bon tout le monde veut un fixe le plus élevé qui soit et un variable sur objectifs facilement réalisables, des objectifs "smarts" ! Le contraire relèverait de la crétinerie la plus totale, néanmoins, la façon dont je vous livre mon point de vue n'est absolument pas à suivre, grand Dieu !
La question traitant de la part variable révèlera votre esprit aventurier ou réservé, votre côté pantouflard, raisonnable ou baroudeur, votre capacité à prendre vos responsabilités, votre confiance en vous, votre témérité.
Bien entendu, vous n'afficherez pas l'indifférence, il s'agit de votre avenir, de votre rémunération, vous devrez forcément vous intéresser au thème et donner clairement votre avis sans "bouder" une partie aléatoire liée à l'obtention de résultats.
En gros le discours à tenir ( accompagné d'une bonne dose d'enthousiasme ) : vous aimez les défis, vous aimez les responsabilités et êtes prêt à les assumer. Cependant, avant de trop vous exposer et de proposer directement une répartition Fixe / Variable, je vous invite à questionner le recruteur : " Vous évoquez une rémunération variable, dites m'en plus, je suis ouvert...". A lui de jouer car vous n'avez aucune idée de votre capacité à atteindre des objectifs qui vous sont imposés. Faites vous expliquer comment sont déterminés les résultats à atteindre, quand pourront être atteints les premiers objectifs, quels sont, en moyenne, les montants variables versés aux autres salariés, les objectifs seront-ils calculés en façon de votre expérience dans un premier temps, le versement des primes peut-il dépendre d'objectifs adaptés pendant la période d'intégration... Bref, tout ce qui vous permet de savoir où vous mettez les pieds.
Par conséquent, ne rejetez pas massivement la rémunération variable, cependant, pas de naïveté, assurez vous qu'elle ne cache pas une volonté de ne verser qu'une très faible rémunération ! Sait-on jamais...
Revue de presse
Comme vous le constatez chaque jour, l'actualité sociale est chargée, entre les débats sur les 35 heures, le pessimisme affiché pour 2011 de l'ensemble (les 3/4) de nos concitoyens, les voeux que l'on se souhaite par sms, mms, e-mail, dromocarte ou comme moi par blog... Bref, une semaine riche, intéressante, que dis-je, passionnante ! Mais si, mais si !
Alors pour commencer, je vous recommande vivement de découvrir les voeux de Jean-Marie Blanc, sur son blog de l'Apec : oublions les résolutions que l'oin ne tient jamais et souhaitons nous l'essentiel : "Rester éveillé(e) pour capter les objets et occasions d’enthousiasme". Le voilà l'essentiel, garder lucidité, curiosité, ouverture d'esprit pour reconnaître et goûter les plaisirs souvent enfouis du quotidien, ceux qui nous aident à mieux "voir les fleurs".
Ensuite, une nouvelle réjouissante pour nos amis américains, l'emploi semble donner quelques signes favorables de reprise, et nous le savons tous, il est nettement préférable pour nous, certains s'en réjouissent, d'autres moins, que les États-Unis soient en situation de croissance ou en tout cas de futurs plus souriants !
Un thème abordé par www.myrhline.fr retiendra votre attention, ce témoignage d'un cadre en recherche d'emploi, accumulant les entretiens et les candidatures. Son profil est impeccable et pourtant, pourtant, rien... L'article se terminant par une question : Les recruteurs sont-ils trop exigeants ? Pour ma part, je dirais plutôt qu'ils sont aveugles et qu'ils se placent trop souvent dans un rapport immédiat, ce fameux "court-termisme"...
Pour se détendre un peu, après tout, les candidats non plus ne sont pas parfaits, voici un sympathique article paru dans le fameux Mode(s) d'emploi relatif aux tenues les plus insolites des personnes se présentant à un entretien de recrutement. Bon, certains exagèrent carrément mais personnellement, j'ai fait passer un entretien de recrutement à un motard tout de cuir vêtu (avec les bottes, les coudières, genouillères et bretelles...).
Indignons nous maintenant quelques instants (ceci dit l'indignation est loin de suffire et me paraît trop confortable, mais c'est un autre sujet...). Mon attention a été attirée par ce titre : " Jusqu'où exploiter (légalement) les stagiaires ?", article paru sur capital.fr. Finalement, rien n'a tellement changé, pressons, exploitons, cassons, profitons du système, des uns, des autres et donnons nous rendez-vous dans 10 ans, nous pourrons les critiquer ces mêmes stagiaires, et l'on s'indignera qu'ils ne s'engagent pas et ne croient pas en l'avenir, et que nous à leur âge, on était prêts à casser la baraque. Nous sommes responsables du néant que nous proposons à nos jeunes, où est cette volonté de transmettre, de créer et d'apprendre par l'apprentissage et l'expérience ? Nulle part. Je vous invite à parcourir cette remarquable étude de Hubert Landier parue sur Miroir Social remettant en perspective l'engagement des salariés : "un problème de management ou de gouvernance ?". Toujours dans l'indignation, un mal absurde, snob, scandaleux : la discrimination par le lieu de résidence paru dans l'Express. Il est décidément essentiel de bien naître pour faire carrière...
Suivons maintenant les recommandations de Karine Doukhan directrice chez Robert Half dans un article paru sur myrhline : "5 règles professionnelles faites pour être contournées" . Ah ! Enfin de la désobéissance ! Je retiens le 5ème commandement : "Toujours je prendrai la parole à bon escient…et non pas comme un ‘moulin à paroles". Cela ne vous rappelle rien ? Bien, du bon sens sur l'organisation de son temps de travail, la façon d'entretenir son réseau sans uniquement s'appuyer sur ses supérieurs, se poser les bonnes questions avant d'accepter de nouvelles responsabilités. Un florilège de conseils intelligents et essentiels.
Côté positif, je vais me faire une petite pub en vous envoyant vers le blog de Monster, le fameux : Le blog pour l'emploi dans lequel j'ai le plaisir de publier quelques articles. Dans quel état d'esprit aborder l'entretien de recrutement, comment y croire, avoir confiance en son potentiel, autant de points que je vous propose de parcourir. Bon, ceux qui me connaissent bien sont habitués à mes propos, pas de surprise de ce côté là. Restons positifs, comme les français qui, dans leur très large majorité (80%) annoncent travailler avec plaisir (capital.fr)... Franchement, si je regarde autour de moi, j'ai du mal à compter 8 personnes sur 10 heureuses d'aller travailler le matin, cela me paraît particulièrement contradictoire avec le pessimisme affiché par les français.. (20minutes.fr) l'un des deux doit se tromper. Zut, me voilà pessimiste aussi !
Bonne semaine à tous et n'oubliez pas de suivre les infos en vous inscrivant sur la page Facebook de "Haut Les Coeurs !!!"
A méditer
Qu'aimiez-vous ?
- Effectivement, très impressionnant, mais je n'attendais pas ce genre de réponse. Je répète, qu'avez-vous le plus aimé dans votre dernier emploi ?
J'ai choisi de prendre la cafétéria comme exemple de réponse ratée mais j'aurais pu imaginer une réponse tournant autour du salaire, la vue de votre fenêtre de bureau, la place de garage à proximité de l'ascenseur. J'aurais pu vous conseiller de ne pas brosser un tableau idyllique de votre ancien employeur, les trémolos dans la voix, la lèvre inférieure tremblant au souvenir ému des heures joyeuses.
Bref, vous devrez vous concentrer, garder votre enthousiasme en relatant les réalisations qui vous ont enchanté, en mentionnant le caractère polyvalent de vos différentes missions, vous ouvrant du même coup des perspectives d'évolution.
Faites le parallèle entre les valeurs de l'entreprise et celles qui vous habitent, précisant qu'elles ont toujours fait partie de vos critères de sélection des entreprises pour lesquelles vous avez travaillé. Enfin, ce que vous avez aimé dans votre dernier emploi, c'est d'évoluer et d'être aujourd'hui dans les meilleures conditions pour prétendre que vous êtes le candidat parfait pour poser sa candidature au poste offert.
N'hésitez pas à partager vos expériences sur la page "Haut Les Coeurs !!!" de Facebook. A bientôt !
Quelles sont vos prétentions salariales ?
Gloups... Vais-je taper trop haut ? Si je te dis ce que je veux, vas-tu t'enfuir en courant ? Mes prétentions sont-elles trop prétentieuses ? Si ça se trouve, il a un budget supérieur à ce que je souhaite demander...
Quel casse tête !
Première chose, vous ne devez pas aborder ce point en premier. Laissez faire votre interlocuteur et reposez-vous sur sa conduite d'entretien. Ne cherchez pas non plus à donner un chiffre précis en "réévaluant" votre dernier salaire. Vous avez en revanche l'occasion de montrer votre savoir-faire en terme de négociation. Mettez ou remettez en avant vos réalisations . En guise de réponse, vous avez parfaitement le droit de demander quel est le budget prévu pour ce type de poste... Après tout, chacun vient avec ses questions !
Les commerciaux connaissent bien l'objection : "Vous êtes trop cher !". Personnellement, je réponds de cette façon : "M. le Client, dois-je comprendre que mon offre vous convient sur tous les plans (technique, service, délai, prestation) et que si nous trouvons un accord sur le prix, vous signerez le contrat ?".
Alors pourquoi ne pas répondre de la même façon au recruteur : "M. le recruteur, êtes-vous en train de me faire une proposition d'embauche ?" ou bien "M. Le recruteur, mes prétentions se situent entre tant et tant, mais si nous tombons d'accord pour le poste, nous serons forcément d'accord pour la rémunération".
Gra-faux ou gra-vrai ?
Ce mot vous fait trembler ? GRAPHOLOGIE !! Je vous taquine...
Les grands détracteurs de la grapho vous diront que le procédé ne repose sur aucun fondement scientifique.
Bien... Partons du constat que le graphologue ne se substitue pas au rôle du recruteur, une sélection par l'analyse de l'écriture serait purement fantaisiste et grotesque. En revanche, une analyse graphologique pourrait apporter un nouvel éclairage au recruteur, lui confirmant ou non ses premières impressions. Elle prendrait alors sa dimension à l'issue d'un entretien... pas avant.
On vous demande une lettre manuscrite ? Génial, vous êtes dans la course et vous incorporez la "short list". Faites confiance, ne refusez pas la proposition. Un graphologue ne prend pas de décision, il émet une analyse qui en aucun cas ne peut servir de verdict. A titre personnel, j'ai parfois du solliciter des graphologues dans le cadre d'un recrutement (j'ai honte... shame on me, pour a défense, j'appliquais à l'époque très scrupuleusement les procédures !), et n'ai jamais considéré les arguments présentés comme implacables. J'ai recruté des candidats malgré l'avis plutôt négatif de graphologues. Comme quoi... ces études ne m'ont pas tellement éclairé.
Bon d'accord, je m'en mords toujours les doigts. Mais non, je plaisante (que mes anciens collaborateurs se rassurent !)
Les analyses ne détermineront jamais vos compétences techniques, votre quotient intellectuel, ni votre milieu d'origine, votre âge, votre sexe... Votre honnêteté, loyauté, courage, ne seront jamais certifiés par un graphologue... Ne trouvez vous pas que certains de ces éléments sont pourtant déterminants dans un recrutement ?
En revanche, l'analyse - de mon point de vue, ne prend son sens que dans l'étude du style, elle porterait alors sur l'aptitude à être pragmatique, concret, elle s'attacherait à déterminer la façon dont vous raisonnez, votre logique, la forme d'autorité que vous utiliseriez dans le cadre d'un travail de management. Il semble que l'écriture, le style reflètent le caractère d'un candidat, sociable, esprit d'équipe... au moment où la lettre est écrite. Il ne peut donc pas s'agir de psychanalyse !
Je vous invite à ne pas tricher ou tenter de déformer votre écriture (cela me rappelle mon fils qui s'amuse parfois à imiter ma signature : cela se devine un peu), ce n'est pas la beauté de la calligraphie qui en dit le plus ! Si vous êtes gaucher, pensez à la signaler en Post Scriptum, je sais, c'est étrange mais vivement conseillé pour éviter tout malentendu.
J'ai reçu une lettre d'un premier ministre en 1996, une lettre manuscrite... je peux vous assurer que son écriture ne le servait pas ! Pourtant...
Enfin, je me souviens d'avoir lu une analyse graphologique me concernant, à chaque ligne, je découvrais une nouvelle qualité. Flatté, conquis, je me disais que l'analyste était tellement fort qu'il avait su déceler en moi des trésors dont je n'avais pas conscience... wow ! Je sais aujourd'hui que son analyse, même favorable n'était qu'un tissu d'âneries. Mais que cela reste entre nous !
Sur-dimensionné ?
Je pense qu'il ne faut pas relativiser ou diminuer votre expérience, et au contraire assumer la dimension que vous représentez. "Effectivement, je sais manager de grandes équipes, c'est ce que j'ai fait pendant X années." Vous devrez faire comprendre que votre motivation est entière pour le poste proposé et que votre motivation porte sur un autre aspect : "Ce que je considère comme motivant et passionnant dans la mission que vous m'avez décrite, c'est le défi d'emmener cette équipe vers la réussite".
Résumons : vous gardez le sourire, vous ne vous étonnez pas de la question, première approche : "Vous avez raison de souligner que...", puis vous détournez le recruteur de l'objection en abordant un nouveau thème, celui qui vous pousse à postuler, l'idée étant de faire comprendre que votre expérience dans tel ou tel domaine est la garantie du succès de la mission. En travaillant votre approche et en acceptant les objections sereinement vous ne vivrez pas les rearques comme un acte de guerre !