Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Êtes-vous prêt à travailler pour quelqu'un de plus jeune que vous ?

Je sais bien que nous restons jeunes à jamais, mais bon, je dois reconnaître que discuter boulot ou management avec une personne de 15 ans mon cadet a tendance à me donner un sale coup derrière la tête... mais oui, mais oui, je vieillis.. si.

Il arrivera certainement à beaucoup d'entre nous d'être projeté dans un service dont la moyenne d'âge est sensiblement plus verte que notre propre âge - en fait cela nous arrivera à tous. De ce fait, après vous avoir décrit la fonction, l'environnement de l'emploi, un recruteur pourrait être tenté de vous poser la question suivante : "Votre responsable de service est beaucoup plus jeune que vous, comment vivrez-vous cette situation ?".

Inutile de préciser que vous n'êtes pas attendu sur le terrain de l'expérience, ni sur celui de l'incertitude "j'imagine que cela se passera bien !". Non, rien de tout cela, que vous soyez embarrassé ou non, le responsable de service est plus jeune que vous et vous ne pourrez rien changer à cela - sauf en ne rejoignant pas le dit service.

L'attitude que je vous recommande chaleureusement de préserver est celle de l'enthousiasme, en toute circonstance. Vous respectez l'efficacité avant tout et cette dernière ne se distingue pas par l'âge, elle se distingue au contraire par la complémentarité de personnes apportant chacune leur expérience, leur regard, leur culture au service d'un même objectif, celui de l'entreprise. Enfin, pensez à mettre en avant des expériences fructueuses de collaboration avec des personnes plus jeunes que vous, vous avez du reste beaucoup apprécié leur énergie et enthousiasme. N'est-ce pas ?

Donner du temps au temps ...

Nous évoquions l'autre jour l'intérêt de fournir ses premiers résultats dès les 100 premiers jours de l'intégration dans vos nouvelles fonctions (voir ici), pourtant, même si le démarrage de l'activité doit marquer les esprits (dont le vôtre) pendant la période d'essai, je conseille vivement de vous accorder une période d'observation, d'immersion pendant laquelle vous apprendrez et analyserez le fonctionnement de votre équipe, mais également de toutes celles que vous serez amené à côtoyer au sein de l'entreprise.

A l'occasion de la signature de votre contrat, pensez à solliciter votre employeur sur l'avantage de "neutraliser" les 15 premiers jours de votre intégration (prévoir beaucoup plus de temps pour un poste de direction) dans le but de rencontrer les différents chefs de service, visiter quelques clients avec les commerciaux, passer du temps en atelier de production... Bref, comprendre de l'intérieur les rouages et interfaces de l'entreprise, sa cartographie et décrypter les enjeux liés à votre mission. Cette phase d'observation s'avère essentielle, véritable pilier d'une construction de votre mission en mode projet, elle constitue la première étape de votre intégration que j'appelle tout bêtement "analyse de l'environnement".

Analyser pour mieux comprendre, définir les plans d'actions, voici le but de ces 15 premiers jours d'intégration. Le candidat ayant retrouvé un emploi se jette généralement corps et âmes dans ses nouvelles fonctions sans avoir pris le temps d'observer l'entreprise... Attention, ayez la sagesse de reporter l'aspect opérationnel de votre mission de quelques jours, vous gagnerez en lucidité et clairvoyance - donc en efficacité - lorsqu'il se sera temps de faire valider vos objectifs auprès de votre hiérarchie.

* Lire aussi les études de T. Burns et G. Stalker "The management of innovation"

Yupeek : à découvrir !

Je suis séduit*... oui, oui, je suis séduit par une idée originale, contemporaine et allant dans le sens du jeune diplômé en recherche de son futur stage ou emploi... que demander de plus !

Le service imaginé par Tarek et Thomas amis s'appelle Yupeek, se distinguant des jobboards ou réseaux sociaux, sa fonction est simple : nous mettre en relation avec les employeurs qui nous intéressent et faire en sorte que ces derniers se penchent sérieusement sur notre profil. Tout le monde est acteur, actif, concentré autour de la rencontre entre le jeune diplômé et son futur employeur.

Chez Yupeek, on ne se raconte pas d'histoire ! On y est parce que l'on veut repérer et recruter, on y est parce que l'on veut être repéré et recruté ! Les écoles y affichent également leur présence afin de renforcer leurs partenariats ou attirer de nouveaux élèves.

Bref, tous les ingrédients sont réunis pour que votre profil (que vous prendrez soin d'affiner, de peaufiner avec votre serviteur...) soit remarqué par le grand nombre d'entreprises ou de groupes présents sur Yupeek.

Enfin, j'ai eu l'occasion d'échanger avec l'un des fondateurs, les valeurs qui l'animent sont proches des miennes, pragmatisme, efficacité, humanisme... je suis convaincu que Yupeek répondra aux attentes des jeunes diplômés, de plus, j'aurai également le plaisir de vous retrouver régulièrement sur le blog l'RH de Noë dédié à accompagner et à informer tous ceux qui veulent optimiser leur présence sur Yupeek.

*Cet article n'est PAS sponsorisé et donc totalement sincère! :)

« L’artisan recruteur » est l’avenir du 2.0

Je crains que l’usage des réseaux ne banalise l’action du chercheur d’emploi si l’on continue de se concentrer à ce point sur la description minutieuse du parcours professionnel dans son « profil ».
Finalement, arrêtez moi si je me trompe, j’ai le sentiment que chez beaucoup d’entre nous, le réseau social professionnel type LinkedIn ou Viadéo ressemble parfois à une immense CVthèque dans laquelle chacun espère être repéré.

Je crois profondément que l’intérêt des réseaux sociaux est ailleurs et qu'il réside davantage dans l’opportunité qu’un candidat puisse littéralement se rapprocher d’une entreprise, d’un décideur en entamant, le cas échéant, un dialogue dont le but est de permettre à chacun de construire une relation durable, ou tout au moins une relation sans tabou, sans non dit, dans laquelle les objectifs de chacun ont bien été cernés et intégrés.

Je n’imagine pas que le simple fait de demander une mise en relation avec un recruteur facilite à ce point l’accès à l’emploi. Bien entendu, cette mise en relation est assortie de messages, dialogues courts, pour autant, j’aime l’idée de l’ "artisan recruteur" passant du temps à valider avec les candidats tous les aspects du poste, de l’environnement, de la culture d’entreprise, pour que chacun prenne une décision en connaissance de cause… Je n’entends jamais parler de cet « artisan recruteur » mais davantage de sourcing, de community management, de branding, de marque employeur, etc… Et si l'on apprenait à pendre le temps même dans le recrutement ?

Bref, à mes yeux, le recrutement risque de dévaler une pente que je qualifie de médiocre, à l’image de méthodes très similaires à celles que nous connaissons déjà aujourd’hui.
Compte tenu des enjeux à venir, se distingueront (ou survivront) les recruteurs « à part », ceUX qui prenneNT (merci L'Ori Gami !) le temps d'aller au fond des choses, ceux qui auront mis en place une véritable valeur ajoutée, un service assurant succès et réussite auprès de leur client et garantissant du certaine manière la réussite du candidat qui, rappelons le, place sa confiance et son avenir auprès d’une entité de moins en moins inconnue, on est aux antipodes du recruteur "abatteur" qui, du reste, devra probablement changer de méthode dans un contexte morose pour l'emploi.

Le RH 2.0 , celui qui a de l’avenir à mes yeux (je devrais plutôt dire le seul qui me plaise vraiment) c’est cela, c’est cette notion d’équilibre, de développement mutuel, respectueux, durable d'une certaine façon, d’humanisme, d’intérêts communs en se concentrant plus sur le fond que l'outil.

Pour conclure, chers candidats, je vous encourage à vous distinguer par la mise en ligne d’un profil différent, mettant en appétit, suscitant le désir d’échange et de rencontre plutôt que de recopier strictement votre CV en espérant qu’un recruteur l’ait « sourcé » au gré de vos mots clés, je suis convaincu que vous augmenterez vos chances d’entrer en contact avec « l’artisan recruteur » que je décrivais plus haut, celui que chaque candidat rêve de rencontrer au cours de sa recherche et vous lui ferez suivre votre CV dès qu'il aura perçu en vous le potentiel que vous exprimez.

SOCIAL RECRUITING CONFERENCE - Paris 1er décembre 2011

Que peuvent apporter les réseaux sociaux dans une recherche d'emploi, une gestion de carrière... Comment utiliser cet outil sans le transformer en jobboard ou CVthèque... Comment nous approprier les réseaux sociaux, afin qu'ils créent du lien entre employeurs et candidats...? Éloignons nous des principes annoncés à renfort de messages agressifs à l'égard des utilisateurs et posons nous quelques heures, à l'occasion d'une conférence internationale autour de la question du "SOCIAL recruiting"... Eh oui, vous avez remarqué, j'écris "social" en majuscule parce que c'est probablement le plus bel adjectif qui donne un sens profond et respectueux des uns et des autres au mot "recrutement".

Ce que propose #SRconf, c'est de prendre ensemble un peu de recul afin de réfléchir aux pratiques heureuses expérimentées par des entreprises de différentes secteurs, écoutons leur retour d'expérience, ce qui marche, mais aussi ce qui semble plus compliqué.. Ce qui a été testé à l'étranger ou chez nous.
Loin d'un prosélytisme exacerbé, les intervenants s'attacheront à partager leur expérience... et quels intervenants ! Jugez plutôt... :

- Jean-Marc Mickeler, Associé et Directeur de la Marque Employeur chez Deloitte France
- Franck La Pinta, Responsable Marque Employeur chez Société Générale Groupe
- Alan Whitford, Fondateur de RC Euro
- Damien Joliot, Responsable Ressources Humaines chez People In Action
- Matt Jeffery, Directeur EMEA de l'acquisition talent chez Autodesk
- Colin Frankland, Directeur Marketing B2B Viadeo
- Andy Headworth, Directeur Général de Sirona Consulting
- Céline Lappas, Responsable du Développement RH chez Danone Research
- Charlotte Vitoux Evrard, Responsable de l'acquisition talent chez Vivaki France
- Lilian Mahoukou Associé chez Canden
- Jean-Noël Chaintreuil, Responsable Programmes RH chez Air Liquide
- Stéphane Le Viet, Directeur Général chez Work4Labs

J'ai eu le plaisir de rencontrer plusieurs de ces personnes et ai toujours été séduit par leur humanisme et leur volonté d'apporter quelque chose de bon (hé oui, apprenons à utiliser ce mot), de durable, de sérieux et d'efficace à leur démarche.

Aussi, je soutiens sans réserve cette conférence et vous invite à la suivre par tous les moyens qui vous seront proposés et tous ensemble, faisons en sorte de saisir les opportunités de changement qui s'offrent à nous avant qu'elles ne nous soient imposées.

* Ce billet n'est pas sponsorisé... donc totalement sincère, d'autant plus que les organisateurs comptent parmi les personnes que j'estime le plus sur les réseaux : Marie-Pierre Fleury et Lilian Mahoukou

prendre la parole en public

A l'occasion d'un forum professionnel (salon du recrutement, exposition, salon., conférence...), peut-être aurez-vous l'occasion de vous faire remarquer en prenant la parole en public. Une question bien sentie, une anecdote, un témoignage, que sais-je, un numéro de claquettes. Se lever, attraper le micro qui circule de mains en mains, le tapoter doucement pour vous assurer que tout le monde vous entendra et, d'une voix chevrotante, vous vous livrerez à cet exercice que beaucoup de personnes redoutent (dont votre serviteur), parler devant 500 personnes...

"Ouiii, bonjour, euh, je suis Jean-Pierre, euh..., on m'entend là ? Un deux, pok, pok. Ah oui, là c'est mieux.. ouiii, je suis Jean-Pierre de Paris et je voudrais poser une question à...".
Bon tout d'abord, pourquoi prendre la parole ? Tout simplement parce que ce que vous pensez intéresse tout le monde et peut susciter une réflexion plus approfondie, parce que la question ou le commentaire que vous avez en tête ne doit pas rester sans réponse, parce que c'est pour vous la meilleure garantie d'être remarqué, enfin, prendre la parole en public est toujours une petite victoire sur ses appréhensions, victoire sur soi qui fait un bien fou (surtout quand on a terminé de parler!) et flatte l'autosatisfaction... Haa, ça fait du bien !
Maintenant, si vous voulez être positivement remarqué, voici quelques points à appliquer :

1- Dites bonjour et remerciez la personne qui vous a tendu le micro, souriez !
2- Tout en parlant, avancez doucement vers ceux à qui vous vous adressez puis stabilisez vous, vos deux pieds parallèles pour éviter de danser.
3- Regardez votre public dans les yeux et évitez de fixer le sol.
4- Ne parlez pas trop vite et contrôlez votre souffle.
5- Terminez par "je vous remercie de votre réponse", ou "je vous remercie de votre attention", continuez de sourire !

Je sais que cela fait beaucoup de choses à la fois, pourtant, je vous encourage vraiment à vous manifester lors d'une conférence ou d'un forum, vous vous sentirez en totale confiance pour aborder par la suite les personnes que vous souhaitez rencontrer, de plus, vous serez étonné d'être à votre tour sollicité par des personnes du public qui, elles, vous auront remarqué.

Êtes-vous créatif ?

"Vous savez, je suis plutôt traditionnel, je suis les instructions, les procédures, et j'imagine que si elles existent, c'est qu'elles sont bonnes pour l'entreprise et son développement. Pourtant, une fois, j'ai glissé une suggestion dans la boîte à idée de mon service, mais pour autant que je sache, elle n'avait pas été retenue... je n'ai jamais su pourquoi - pour répondre à votre question, je vous dirais quand même que j'ai plutôt l'esprit créatif, j'aime bien inventer des trucs, comme ça pour m'amuser !".

La créativité, être créatif... qualité que je place parmi mes favorites, celle qui m'inspire immédiatement et me laisse imaginer de nouvelles perspectives de développement. J'aime les créatifs qui apportent un nouveau souffle, une vision différente, de nouveaux horizons à explorer...

Évidemment, nous ne sommes pas égaux dans ce domaine, certains excellent et proposent à tout bout de champs de nouvelles idées, d'autres s'efforcent de les appliquer, ce qui n'est pas si mal !
Il existe pourtant un juste milieu concernant une immense majorité d'entre nous... Et oui, nous sommes tous créatifs, si, si... Ne sommes nous pas capables de créer des outils destinés à nous faire gagner du temps mais surtout des efforts ? L'informatique en est le meilleur exemple, l'automatisation de certains process, calculs, envois massifs, etc... Imaginer un outil, aussi simple soit-il, fait de nous des créatifs, je n'en démords pas !

Par conséquent, à la question "êtes-vous créatif ?", inutile de vous attarder sur les maquettes que vous peigniez lorsque vous étiez bambin, mais faute d'idées géniales qui auraient fait les beaux jours de vos employeurs, vous pourriez affirmer simplement que votre créativité, vous l'avez toujours mise au service des entreprises pour lesquelles vous avez travaillé, vous efforçant de mettre en place des outils ou des procédures destinés à faire gagner du temps dans le traitement de vos travaux ou ceux de vos collaborateurs, d'ailleurs, vous vous tenez informé pour continuer à avoir de nouvelles idées ! Enfin, attention de ne pas confondre créativité et force de proposition !

Vive la lettre de motivation !

"Ouiii, vous nous demandez de travailler nos lettres de motivation alors que personne ne prend le temps de les lire ! C'est du grand n'importe quoi, à quoi ça sert que je me dékarkaâsse !".

Effectivement, je ne peux pas vous assurer que vos lettres soient lues, notamment lorsque vous répondez à une annonce nationale. Mais bon, indécrottable optimiste que je suis, j'imagine qu'elles sont au moins survolées, balayées par l'œil aguerri du professionnel du recrutement qui, à défaut d'éliminer les lettres banales, saura repérer une expression, une tournure, un style sortant de l'ordinaire...

Peut-être avez-vous travaillé pour rien, et alors ? Pensez à la boulangère qui emballe minutieusement et longuement votre mille-feuilles, alors que votre premier réflexe, dès que vous quittez la boutique est d'arracher le papier fleuri pour avaler en un millième de seconde votre pâtisserie. A-t'elle travaillé pour rien ? Personne ne se pose vraiment la question, il est juste impensable que votre gâteau ne soit pas protégé, et c'est normal.

Votre candidature doit refléter votre professionnalisme, vous déposez un dossier complet, comprenant - a minima - une lettre de motivation et un CV. Vous ne savez pas si votre lettre sera lue, d'ailleurs, vous ne savez pas non plus si le CV sera ouvert, vous n'en avez aucune idée. Aussi, inutile de jouer avec le feu, préparez le plus sérieusement possible votre lettre de motivation sans craindre de fournir un effort inutile.

Enfin, même si la sélection ne passe que par le CV, je n'imagine pas un seul instant que le recruteur, votre CV sélectionné en main, ne jette pas un coup d'oeil sur votre prose, histoire de s'assurer que, que..., que quoi ? Tout simplement histoire de valider la totalité de la candidature, ce qui s'appelle, même à l'ère du 2.0, la conscience professionnelle et l'amour du travail bien fait !

A la recherche de l'équilibre vie pro / vie perso

Un peu de lecture pour aujourd'hui, mais quelle lecture ! Un ouvrage de référence sur l'équilibre Vie Pro / Vie Perso à l'initiative du Blog du Modérateur. De nombreux experts nous éclairent, nous conseillent, pour nous aider à trouver le chemin qui nous convient au mieux.
Cerise sur le gâteau, les textes sont rassemblés dans un e-book gratuit que je vous recommande chaudement de consulter ou de télécharger ! Bonne lecture !

"Je ne sais pas me vendre..."

Qui n'a jamais entendu ou prononcé cette expression : "je ne sais pas me vendre...". Marquons un temps d'arrêt et réfléchissons à cette phrase que je vous invite à bannir de votre vocabulaire

Ciao la technique du "Moageux"

Allez, je vous pose une question intime ! Quoi, on commence à bien se connaître ! Non ?

Imaginez que vous soyez amoureux, en secret, d'une personne qui vous ne connaît pas, à qui vous n'avez jamais parlé, et dont vous connaissez une multitudes de facettes qui chavirent votre cœur de bonheur. Bon, rien de spécial, cela nous arrive tous les jours depuis notre adolescence... n'est-ce pas ?

Ma question est la suivante : de quelle façon vous y prendriez-vous pour attirer son attention, obtenir un regard et pourquoi pas, comble du comble un premier rendez-vous ? Plusieurs méthodes éprouvées et largement décrites dans la littérature romantique s'offrent au soupirant :

- Première technique : ne rien dire et mourir de peine et de chagrin le restant de nos jours. L'avantage, vous ne serez jamais déçu du résultat et ne risquerez pas d'être éconduit.

- Deuxième méthode : se jeter aux pieds de la personne aimée et revêtir son plus beau costume de pot de colle implorant et suffocant de désir : "regardez-moi !" "Pitié, regardez-moi...!". Je ne suis pas certain que les pleurnicheries attendrissent qui que ce soit... du moins dans notre siècle.

- Troisième méthode : se mettre en avant et déclarer l'ensemble des qualités que vous estimez être vôtres, cette technique est communément appelée la technique du "Moageux", irritante et agaçante au possible... Enfin, chez les êtres normalement constitués.

- Enfin la dernière méthode consiste à révéler à la personne convoitée, les mille et un traits de sa personnalité qui nous attirent tant... "votre petit rire mutin, vos petits pieds" (dialogue emprunté à Y. Montand dans la Folie des Grandeurs quand il s'adresse sans le savoir à la "vieille" - A. Sapritch).

Et voilà, toute la différence est là et j'en viens au sujet qui nous rassemble, la recherche d'emploi : De mon humble avis, si vous souhaitez attirer l'attention d'une entreprise, ne l'abordez pas en rédigeant une lettre de motivation du type "Moageux" mais piquez son intérêt en rédigeant un paragraphe sur elle, ce que vous en savez et les raisons pour lesquelles vous seriez ravi de compter parmi ses effectifs. Si le recrutement est avant tout une aventure humaine, je pense nécessaire d'exprimer simplement tout le bien que vous pensez de l'entreprise convoitée. Enfin, à y regarder de près, les spécialistes de la communication ne font rien d'autres que d'évoquer ce que nous sommes et ce que nous aimons entendre, alors, ne vous gênez pas ! Communiquez !

Intégrer sa nouvelle fonction

Nous avons déjà évoqué ces premiers jours au sein de votre nouvel employeur, vous découvrez un univers, une culture d'entreprise, un personnel en place. Pas si simple, mais tellement excitant !
Forcément, vous abordez une période appelée "d'essai" pendant laquelle, vous vous efforcerez d'assimiler toutes les informations reçues en prenant soin de les intégrer et d'acquérir tous les dits et non-dits de votre nouvel environnement.

Les managers auront un long travail d'analyse et de collecte d'informations à générer, afin de déterminer rapidement les grandes actions à mettre en place et venir ainsi à bout de la mission qui leur est confiée. Pourtant, au delà de ce travail long et fastidieux, j'encourage le "petit nouveau" à se concentrer également sur le court terme, faire en sorte que son plan d'actions entraîne rapidement les premiers résultats, les premiers changements.

L'idée derrière tout cela ? Vous assurer une confirmation dans votre poste en ayant pris soin de soigner l'impact de votre arrivée auprès de vos nouveaux collaborateurs. Interdisez-vous de vous projeter uniquement sur le long terme (vous savez, quand l'eau a suffisamment coulé pour observer les résultats de tout ce que vous avez généré). Il est souhaitable que vos initiatives se traduisent par des actions très concrètes dont les résultats peuvent être immédiats, ne négligez pas l'impression ou l'impact que vous laisserez sur vos collègues.

Un repère ? L'issue des trois premiers mois de votre activité pendant lesquels, vous aurez pris soin de définir une stratégie, de lancer vos premières mesures dont l'effet se fera sentir bien plus tard mais également trois mois pendant lesquels vous ne laisserez planer aucun doute sur votre activité au jour le jour en affichant (modestement bien sûr), vos premiers résultats d'amélioration. Vous vous êtes battu pour l'avoir cet emploi, il n'est pas question qu'il vous échappe à cause de mauvaises interprétations !

Attention à l'originalité !


Prendre le risque de passer pour un abruti sous prétexte de vouloir, absolument, se démarquer... Dommage ! L'humour, le message décalé ou le second degré sont des leviers qu'il faut savoir actionner avec parcimonie, en étant certain de provoquer l'effet escompté !

Bien entendu, vous pourriez jouer des claquettes en récitant votre CV, porter un nez rouge pour souligner votre audace ou offrir une rose à toutes les femmes rencontrées dans le cabinet de recrutement. Tout est possible, mais n'oubliez pas que ce genre de démarche aura davantage tendance à agacer qu'à séduire.

Alors quelles sont les règles de bases...?

1- Accepter l'idée de ne pas convaincre et de tomber à côté de la plaque.
2- Éviter toutes les démarches coûteuses qui risqueraient de crever votre budget.
3- Favoriser un geste, une action en rapport avec votre métier ou secteur d'activité.
4- S'assurer que le message véhiculé par votre démarche soit clair et sans ambiguïté et non chronophage.
5- Favoriser la simplicité, en toutes circonstances.

Bon, ok, ça c'est fait, mais maintenant, quelles idées mettre en place ? Très bonne question, merci de l'avoir posée !
Franchement, je n'en sais rien, mais j'imagine qu'il existe autant de possibilité qu'il y a de circonstance... par exemple : puisque tous les CV sont reçus par e-mail, ne pas hésiter à envoyer le vôtre par courrier - seulement pour les postes qui vous attirent vraiment. Si vous êtes membre d'une compagnie de théâtre ou musicien, offrez une invitation pour l'une de vos représentations, de vos concerts. N'hésitez pas à rechercher les informations sur les recruteurs, eux aussi sont membres de réseaux sociaux, vous pourriez trouver une accroche différente selon les informations collectées...
L'originalité est une arme redoutable, à double tranchant, à n'utiliser qu'en cas de maîtrise absolue !

Le CV est mort ?

Quoi, le CV est mort et personne ne m'en a rien dit ? Vous l'avez certainement tous lu, le CV est mort et enterré pour certains spécialistes du recrutement par médias sociaux... Définitivement "has been" parce qu'il est considéré comme peu fiable, contrairement aux profils présentés sur les réseaux sociaux.

Forcément, ce genre d'affirmation m'interpelle, m'intéresse... Malheureusement, même si l'influence ou le regard des recruteurs peut évoluer grâce à l'émergence de pratiques sur les réseaux sociaux, je ne constate toujours pas la disparition du CV, ni dans les pratiques du recrutement, ni dans celles des candidats.
De plus, vous connaissez mon opinion sur l'engagement et la maîtrise du candidat, défendant l'idée d'un CV ciselé, construit "sur mesure" en fonction des opportunités d'offres d'emploi repérées, démarche bien peu compatible avec la présentation d'un profil globalement universel puisque le format en est imposé (j'ai une profonde aversion pour le CV ou le profil universel, mais là est un autre sujet).

L'argument principal des "anti CV" repose sur son manque de fiabilité, la tendance à grossir, exagérer ou omettre telle ou telle expérience. J'observe que le CV ne contient que ce que l'on veut bien y inscrire, il est par conséquent un peu bêbête de critiquer l'outil davantage que celui qui l'utilise. Et puis au fond, de quelle fiabilité parlons nous ? Si transformer le mot "responsable" par "directeur" vous permet de décrocher l'entretien, ne sont-ce pas les méthodes de recrutement (notamment le copié/collé de parcours) qu'il faut remettre en question ?
Entre nous, les nouvelles méthodes de recrutement par jeux, tests, questionnaires sans fin, ne tiennent pas la route une seule seconde sans échange approfondi avec le recruteur, je comprends alors la crainte de ces marketers de voir leur modèle économique s'effondrer si le CV ne répond pas à un modèle unique dénué de toute interprétation.

Ce manque de fiabilité supposé repose sur la démarche du candidat. Un candidat ayant menti sur son CV se transforme t'il en candidat totalement "fiable" s'il s'affiche sur les réseaux sociaux ? Tous les profils sur réseaux sociaux sont-ils fiables ? J'imagine que le bon sens vous laisse, comme moi, sceptique sur ces affirmations... Non ?

Enfin, j'ai noté quelque chose de cocasse sur les 3 profils du détracteur n°1 des CV, un consultant en recrutement sur réseaux sociaux. Ayant souvent lu ses critiques acerbes sur les mensonges omni-présents dans les CV, je me suis amusé à regarder tous ses profils en ligne... Hé hé hé... Il semble que lui aussi s'arrange avec la réalité de son parcours en transformant l'intitulé d'un poste au gré du support (souvenez-vous de la congruence !), ainsi sur deux profils - Viadeo et Doyoubuzz - le poste décrit (son premier job en fait) est "Responsable RH" mais sur le troisième sur LinkedIn, le poste devient "RH Assistant"...
No comment.

Bref, le profil sur réseau social n'est pas plus fiable qu'un CV, de fait, j'en arrive à la conclusion que ce n'est pas le CV qui est mort mais davantage le candidat qui ment, et qui se fait prendre la main dans le sac.


Vous et rien d'autre

j'insiste très souvent sur un point essentiel : vous serez recruté parce que vous êtes VOUS et certainement pas parce que vous ressemblez à tous les autres. Ne cherchez pas à vous fondre dans la masse, craignant que les particularités de votre parcours ne soient davantage des obstacles que des atouts. Non, rien de tout cela, la seule différence entre vous et les autres candidats, c'est vous, ce que vous êtes, ce qui vous anime, vos choix... et c'est bien cela qui intéresse le recruteur, l'employeur. Vous et rien d'autre.

Pourquoi rappeler ce point ? Parce qu'il est bon de rappeler qu'une réponse aseptisée, relativement neutre entraînera dans le meilleur des cas des questions jugées plus piégeantes, celles qui permettent de voir ce qui se passe de l'autre côté du miroir du candidat, et dans le pire des cas, un rejet de votre candidature parce que finalement trop peu d'informations, d'aspérités sur lesquelles s'accrocher, ressortent de l'entretien, surtout en comparaison à d'autres candidats qui auraient tendance à jouer davantage le jeu de la personnalisation de l'échange. La cinquième patte du mouton est toujours sa personnalité, vous ne croyez pas ?

Travaillant chaque jour avec vous, je constate qu'une majorité des personnes en recherche d'emploi a la fâcheuse tendance de vouloir se justifier sur leurs choix, voulant absolument amoindrir, voire supprimer ce qu'ils considèrent comme "gênant" et ce qu'ils imaginent être pénalisant... Je suis convaincu que c'est plutôt cette attitude qui est pénalisante, celle de croiser les doigts pour que la question ne soit pas posée, faire en sorte de n'attirer le recruteur sur aucun territoire (ce qui provoque souvent le résultat inverse du reste) et faire le gros dos, déséquilibrant du même coup la relation et l'échange.

Attention, rester soi ne veut pas dire être naturel, je suis très moyennement convaincu par le côté "naturel" de l'entretien de recrutement. Rester soi tient davantage de l'enjeu et de l'état d'esprit, "je reste moi en donnant le meilleur de moi-même, conscient de mes atouts, j'assume tous mes choix parce que de chacun d'entre eux, j'ai su tirer une force considérable qui me permet aujourd'hui de me différencier de tous les autres..."


Organiser son CV

Attachons nous aujourd'hui à retenir l'attention de la personne qui découvre notre CV ! Exercice périlleux, relativement complexe si l'on part du principe que le temps consacré à l'étude d'une candidature varie de 15 secondes à une minute ! (faites le calcul sur 300 dossiers, vous verrez que je suis probablement optimiste dans mon estimation).

Bien, par où commencer ! Et si nous nous glissions un instant dans la peau d'un recruteur... Ne pensez-vous pas que son attention pourrait chuter dramatiquement dès qu'il comprendra que tout est exprimé dès votre première expérience professionnelle et que finalement, toutes celles que vous relatez par après ne sont que des "redites" plus ou moins subtilement répétées ? Je vous encourage à aborder votre CV comme un bon polar, à chaque page, un nouveau rebondissement, rien d'usé, voyager au travers de votre parcours, de surprise en surprise ! Comment faire ?

Le début du commencement d'un CV qui tourne en rond, et c'est le recruteur qui crie "au suivant !", je peux vous l'assurer, mais entre nous, je ne vous apprend rien. Attachez vous à rendre chaque ligne de votre CV unique, une information, nouvelle et pertinente en prenant soin de ne rien répéter. "Chaque ligne de votre CV doit contenir une information unique", à vous de les classer des plus sensibles au plus générales.

Comment alors organiser votre CV ? Peut-être en suivant quelques uns des trucs mis en avant dans ce blog, commencer par répondre à la seule question que se pose le recruteur pour continuer sur vos réalisations, forcément uniques puisque relatives à une expérience professionnelle . En gros, vous éviterez toute répétition en abordant votre CV de la façon suivante :

1- Quelles grandes compétences puis-je vous offrir ?
2- Comment ai-je utilisé ces compétences, pour en faire quoi ?

Tout est question de bon sens, commencez à tourner en rond et le recruteur abandonnera la lecture de votre CV... aussi sec !

Sélection versus élimination

"Ah non ! Pas lui ! Tu te rends compte, il n'a pas su répondre à une question toute bête ! Et lui non plus, son CV était moche et pas assez accrocheur ! Quant à lui, trop vantard ! L'autre, trop discret ! Celui-ci trop expérimenté, l'autre trop novice !". Et bien, je vais vous livrer le fond de ma pensée, je ne crois pas à ce scénario, et j'imagine qu'aucun recruteur ne procède par élimination - en tout cas pour la majorité des candidats. Et vlan, vous l'aurez compris, je remets en question les commentaires du type : "je n'ai pas été sélectionné parce que je suis trop comme ci ou trop comme ça !" et n'y crois pas un seul instant.

"Ben oui, mais pourtant, je n'ai pourtant pas été retenu !" me répondrez-vous. Vous avez raison, vous n'êtes pas parvenu à l'étape suivante. Cependant, je crois utile d'apporter une vision un peu différente en précisant que vous faites fausse route, pensant avoir été éliminé... Non, votre candidature n'a pas fait l'objet d'un rejet, admettez plutôt que d'autres personnes ont tout simplement été préférées.

Pourquoi j'insiste sur cette notion ? Tout simplement parce qu'elle relève du bon sens, non, le processus de recrutement ne consiste pas à éliminer les candidatures qui ne répondent pas aux attentes, mais bien de sélectionner celles qui se rapprochent du profil recherché... Du coup, peut-être pourriez-vous envisager vos candidatures d'une façon plus active, et forcément plus positive, vous concentrant davantage sur le "Comment pourrai-je répondre aux attentes ?", plutôt que "qu'est-ce qu'ils vont trouver à critiquer dans mon CV ?".

"OK, Pierre t'es gentil, ne passant pas l'étape suivante, que je sois éliminé ou qu'un autre ait été préféré, quelle différence pour moi ?". Je vous répondrais simplement que cette vision vous permettra de ne pas vous accuser de tous les maux, vous préservera davantage et vous aidera à toujours tendre vers l'objectif du recruteur - qui devient le vôtre : trouver le bon candidat, plutôt qu'éliminer tous les mauvais.

Recherche d'emploi en mode "projet"

Etre présent sur les réseaux sociaux a du sens... Pourvu que cela réponde à vos objectifs, à votre stratégie. Pourquoi ce rappel de bon sens ? Parce que beaucoup défendent l'idée que cette seule présence (obligatoire aux yeux de certains) constitue l'essentiel de la démarche de retour à l'emploi.

Remettons les choses dans l'ordre. Vous avez tous géré des projets selon un mode opératoire à peu près similaire, et ce quel que soit votre métier, secteur d'activité, culture, etc...

1- Vous partez systématiquement d'une analyse : en recherche d'emploi, cette analyse porte sur deux aspects :
a- Vous (ce que vous êtes, voulez, pouvez, serez, seriez si...), ce qui vous permettra de mettre en lumière vos compétences et différenciations.
b- L'environnement (économique, financier, géographique, prospectif, concurrentiel...) qui vous permettra de déterminer vos cibles et leurs attentes.

2- L'analyse permet de définir une stratégie, un plan d'actions définissant les grands axes qui vous permettront un retour à l'emploi dans les meilleures conditions. Ce plan d'action est systématiquement assorti d'objectifs quantitatifs (taux de convocation à l'entretien, nombre de candidatures, nombre de rencontres, d'entretiens réseaux...) ou qualitatifs (en terme de formation par exemple...).

3- Lorsque les grandes lignes de cette stratégie sont définies, il est temps de passer à la planification : "Que vais-je faire, à quel moment ? ". Cette planification est hebdomadaire et mensuelle, déterminée en fonction de vos objectifs.

4- La dernière grand étape du "process projet", c'est de déterminer les moyens. Généralement financiers dans le cadre d'une entreprise, ils peuvent, entre autres, concerner l'utilisation d'outils dans le cadre de la recherche d'emploi. Ces outils sont variés, ils peuvent être numériques (mise en place d'une veille, inscription sur différents forums, jobboards, logiciels de CV...) mais aussi concrets (déplacements, rencontres, abonnements journaux professionnels...). La question centrale étant : quels outils me seront utiles pour atteindre mes objectifs ? Les réseaux sociaux font partie de ces moyens (du reste, on parle aussi de médias sociaux, non ?) ils sont un outil à part entière, outil génial s'il en est, pourvu que l'on sache exactement ce que l'on va y proposer et quelle posture adopter. Ces deux derniers éléments découlent de l'analyse et de la stratégie.

Par conséquent, replacez vous systématiquement dans un contexte de gestion de projet lié au retour à l'emploi et vous créerez automatiquement les conditions pour que votre recherche soit plus active que passive. Cela ne sert à rien de se disperser sans méthode, ce serait trop simple... Courage !

Votre interlocuteur n'accroche pas

Vous est-il déjà arrivé de ne pas "sentir" celui ou celle qui est face à vous ? Un recruteur qui ne réagit pas et semble s'ennuyer, soupirant ou baillant aux corneilles tandis que vous sortez les rames pour lui présenter toutes vos compétences. Difficile de rester concentré et motivé, de croire en son succès lorsque, visiblement, aucun de vos arguments ne suscite ni réaction, ni question, ni rien...

Pourquoi ne réagit-il pas...? Mal luné aujourd'hui ? Préoccupé par un problème perso ou pro ? Peu intéressé par votre candidature ? En fait, peu importent les raisons, le dialogue ne passe pas et vous ressortirez de son bureau avec le sentiment d'être passé à côté de l'entretien.

Vous pourriez avoir tendance à vous énerver, montrer votre impatience (légitime de mon point de vue), pourtant, aucun de ces comportements ne fera avancer positivement votre cause, du point de vue de l'emploi, évidemment.
Plutôt que de continuer à ramer, souffrir ou créer un sentiment d'accablement, d'inconfort, je vous propose de vous arrêter de parler, de respirer un grand coup et de souligner le fait qu'il semble peu évident d'établir un dialogue équilibré entre vous deux, aussi peut-être serait-il judicieux de reporter le rendez-vous à un autre moment, plus propice à l'échange...?
Coup de poker, j'en ai bien conscience, il est cependant nécessaire de marquer un arrêt à un entretien déséquilibré qui ne vous apportera qu'insatisfaction ou frustration s'il continue de cette façon. Vous démontrerez ainsi une belle capacité à rebondir pour mieux réussir. Enfin, si aucun autre rdv n'est fixé, vous aurez mis les pieds dans le plat et serez libéré du poids culpabilisant de n'avoir su réagir, probablement placé dans de meilleures conditions pour continuer l'entretien.
Enfin, si vous êtes face à une personne normalement constituée, elle devrait avoir changé d'attitude, s'être ressaisie pour suivre avec davantage d'attention votre présentation.
Dans tous les cas, le recruteur se souviendra de l'entretien, ce qui est loin d'être garanti si vous aviez continué de subir son apparente indifférence.

Envoyez-moi vos questions !

Vous avez une question précise ? Une question relative à un entretien de recrutement, votre candidature, votre job...? Une question dont la réponse intéressera sans doute d'autres personnes ?

Je vous propose de découvrir le blog des podcasts de "Haut Les Coeurs !!!" www.conseil-emploi.blogspot.com qui regroupera l'ensemble des réponses à vos questions ( je vous rassure, aucune mention de votre nom ou de quoi que ce soit permettant de vous identifier). Des messages courts, directs, qui, je l'espère répondront à vos interrogations.

N'hésitez pas à me solliciter, envoyez moi vos questions à l'adresse suivante (hlc.france@gmail.com), je vous répondrai aussi rapidement que possible de façon succincte.

Enfin, vous trouverez également sur ce blog quelques conseils liés à la candidature, rédaction du CV, et tout ce qui peut concerner un entretien de recrutement. A bientôt !

Tout a évolué... sauf nos CV !

Récemment questionné sur l'évolution des candidatures, passant de la fameuse lettre de motivation manuscrite, soigneusement (et longuement) recopiée, proprement pliée et glissée avec le CV (non sans l'avoir embrassé pour se porter chance) dans une enveloppe à la candidature électronique par simple clic, je me dis que finalement, alors que les moyens d'envoi et de réception ont considérablement évolué, la nature du CV n'a, quant à elle, pas du tout changé.

Si auparavant, le temps passé à recopier sa lettre de motivation mais aussi le coût du timbre, imposaient forcément une sélection rigoureuse des annonces intéressantes, celles qui méritaient d'envoyer sa candidature, nous sommes aujourd'hui passés à l'ère de l'envoi quasi automatique, sans effort, sans coût, d'un simple clic, nous décidons immédiatement de postuler et de nous faire connaître auprès du recruteur.

Seulement voilà, le recruteur reçoit aujourd'hui une multitude de candidatures, certaines farfelues, parfois complètement à côté de la plaque. Et dans cette masse de candidatures, se trouve la vôtre... noyée dans tout ce volume.
Alors entre nous, croyez vous vraiment que la rédaction du CV ne doit pas s'adapter un minimum à cette évolution ? Une différenciation n'est elle pas indispensable ? Bien sûr que oui... tout le monde en convient. Cette différence, c'est vous qui la créerez, par votre attitude, par votre offre, par l'intérêt que vous portez à votre futur employeur.

Je vous invite à relire ce billet : "le CV illustre l'avenir" et à adopter cet état d'esprit lorsque vous rédigerez votre prochaine candidature, vous verrez les choses sous un nouvel angle, celui qui vous distinguera forcément de toutes les candidatures automatiques. N'hésitez pas à me solliciter pour toute aide personnalisée.

Foursquare et la recherche d'emploi

J'ai mis du temps avant de comprendre à quoi servait Foursquare... que je trouvais totalement intrusif, épiant chacun de nos mouvements . Seulement, j'avais oublié un détail, par méconnaissance sans doute, l'intrusion n'est pas réelle puisque nous seuls décidons d'informer notre réseau de notre présence sur tel lieu ou évènement.

Je vais peut-être vous étonner mais je crois que Foursquare peut s'avérer être un outil décisif pour celui qui recherche un emploi et souhaite se faire remarquer par l'entreprise ou l'entité qu'il convoite, pourvu qu'elle soit dans un périmètre géographique accessible.

L'astuce qu'elle est elle ? "Checker", ou signaler votre présence, le plus souvent possible dans l'entreprise en souhaitant, par exemple, une excellente journée aux équipes de l'entreprise machin, de belles ventes aux commerciaux, de bons achats aux approvisionnements, de bons recrutements aux RH... Laissez des conseils avisés, encouragez, félicitez, soyez positifs, entrez en contact avec ceux qui manifestent également leur présence. Pensez également à insérer de temps en temps le lien vers votre CV..

Rien ne garantit que vos messages seront lus ou vus. L'astuce consisterait alors à envoyer votre candidature spontanée en vous appuyant sur le fait que vous faites déjà partie de la maison car vous en êtes "Mayor" et que cela mérite au moins une entrevue ! Non ?

Bref, n'hésitez pas à vous projeter et à vous servir de tous ces instruments en les détournant au profit de votre recherche d'emploi.

A méditer

"L'épaisseur du rempart compte moins que la volonté de le prendre"
Thucydide