Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Un bon coup de collier !

"De toute façon, je vais lever le pied, le marché de l'emploi reprendra en Septembre, je ne m'attends à plus rien dans les semaines à venir, je vais me laisser quelques mois pour souffler..."

Mais à quoi ça sert que Denier se décarcasse ! Non, je rigole... quoique. Je ne cautionne pas ce genre de raisonnement car pendant que l'on pense de cette façon, des postes sont pris par ceux qui continuent de poser leurs candidatures, si, si... même en juillet. Rien de figé, un processus de recrutement peut prendre plusieurs semaines, ce qui nous laisse deux bons mois pour travailler les CV et lettres de motivation.

D'une façon générale, le mois de juillet est actif en terme de recrutement. Pourquoi ? Parce que la plupart des décideurs normalement constitués apprécient l'idée de partir en congés en ayant finalisé leur recrutement - "je pars tranquille en vacances, j'ai réussi à trouver quelqu'un qui nous rejoindra dès la rentrée".

Juillet se préparant aujourd'hui, soyons plus que jamais sur le pont, guettant les annonces, scrutant les pages emploi des entreprises ciblées, bref, vous l'aurez compris, il n'est pas encore temps de se préparer pour septembre, haut les Coeurs, on a du pain sur la planche !

Le bon titre

Donner un titre à son CV


Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant, votre CV doit ABSOLUMENT comporter le titre de poste pour lequel vous postulez ! J'ai dit le titre, pas les titres ! Un titre simple, percutant, idéalement celui d'un poste qui existe.
Pour quelle raison ? Pour que votre prénom et votre nom soit associé à une intention, un projet professionnel, associé à une fonction que comprendra immédiatement le recruteur.

Le recruteur ne s'intéresse pas au candidat


Principe de base : le recruteur ne s'intéresse pas à vous... ni à moi du reste. Par conséquent, il ne prendra pas le temps de commencer à lire votre CV s'il n'en comprend pas immédiatement, et de façon percutante votre intention. Ne lui laissez pas penser : "mais qu'est-ce qu'il veut celui-là...". Parce que cette simple question le détourne des 15 secondes qu'il est sensé, en pratique, consacrer à la lecture de votre CV. Tout ce qui détourne, tout ce qui interroge (sans réponse de votre part, bien entendu.. et c'est évidemment le cas à l'examen du CV) le recruteur est nuisible car cela le détourne ou le distrait du message premier que vous souhaiteriez lui adresser (c'est la même chose pour l'âge dans le CV). Chassez les obstacles à la compréhension de votre CV pour en faciliter aussi la lecture rapide.

Donner un titre au CV permet d'exprimer son intention
Exprimer son intention par le titre du CV


Effectivement, deux cas de figure se présentent à nous :

1- Dans le cadre d'une candidature spontanée, votre CV, sans l'intitulé du poste recherché, finira inéluctablement sur le bureau du service des Ressources Humaines, "aux RH" comme on dit. Ces derniers traitant chaque jour des dizaines de candidatures, la vôtre n'aura évidemment que très peu de chances d'atterrir sur le bureau de la personne concernée ( qui louperait alors THE candidat !). Personne ne décidera à votre place ce que vous pouvez proposer à l'entreprise, personne, personne... selon le principe de base plus haut. Vous validerez grâce aux réseaux sociaux ou par un coup de fil, l'existence ou non d'un poste similaire (voire d'un département) au sein de l'entreprise ciblée.

2- Vous répondez à une annonce. Bien entendu, vous postulez parce que le job est fait pour vous. Il est tellement pour vous que vous l'annoncez sur votre CV. Eh oui, la méthode Coué commence ici, la manipulation également, mais ici, nous l'appellerons communication... N'est-il pas judicieux d'associer votre nom au poste tant convoité ?

De moins en moins fréquent... cependant... n'intitulez pas votre CV "Curriculum Vitae", ce serait une tautologie déguisée (rien à voir avec Toto). C'est comme si l'objet de votre lettre de motivation était "Lettre" ou "Courrier". Bref, mettez vous dans la peau de celui qui est et qui sera !

Enfin, ce n'est vraiment pas la peine de fournir une explication de texte au poste recherché, ne mentionnez rien d'autre que ce satané intitulé, ayez confiance en votre CV..., ne soyez pas tenté de le résumer en une formule scabreuse de 15 kilomètres de long- sauf si elle est géniale... et totalement orientée employeur. Maintenant, pour déterminer le bon titre de votre CV, je vous propose de me retrouver sur l'article intitulé "le titre du CV". A tout de suite ! 

Les mots clés

Il semblerait que nos amis recruteurs s'appuient sur des logiciels de traitement de CV et que ne ressortent du lot, qu'un nombre limité de candidatures répondant strictement au profil recherché.

Je vous invite à collecter dans les offres d'emploi, le vocabulaire spécifique régulièrement utilisé afin de ne sélectionner que les termes qui reviennent avec une fréquence élevée dans les annonces qui vous intéressent.

L'idée est la suivante : votre CV doit contenir des mots clés, ceux qui seront reconnus par le logiciel, mais également par le chargé de recrutement qui ouvre chaque e-mail ou courrier, alors, puisez allègrement dans les textes qui composent une annonce. Inspirez-vous des termes, des expressions, des abréviations. Il ne s'agit pas de transformer une expérience ou une compétence, il s'agit simplement d'utiliser le même vocabulaire et de maximiser les chances d'être retenu ou convoqué pour un entretien.

Alors, à vos carnets !

Networking

Je ne suis pas un expert en réseaux sociaux, loin de là, mais je dois admettre qu'ils donnent une autre dimension aux recherches d'emploi.

Inscrit sur différents réseaux sociaux, je les utilise assidument depuis plusieurs années permettant à mon actualité d'être suffisamment relayée auprès d'un public que je ne touche pas habituellement.

Je lisais récemment une enquête indiquant que les réseaux sociaux offrent les meilleurs taux de réponse aux sollicitations. Ainsi, lorsque vous adressez un message à qui que ce soit sur Viadeo ou Linkedin, vous aurez un retour dans 75% des cas, positif ou négatif, certes, mais un retour qui vous permettra d'affiner ou de rectifier vos approches.

La vie du demandeur d'emploi étant souvent faite de frustration, de non-retours, de doutes et de remises en cause, voyez dans les réseaux sociaux l'occasion d'être davantage respectés et considérés. Ce sacré respect... si rare...

Plutôt que de diffuser en masse votre CV, je vous conseillerais davantage d'adresser un clin d'oeil sympathique aux personnes que vous ciblez, soyez audacieux, détendus, faites un signe amical, rapprochez vous de ceux qui partagent vos loisirs et surtout, souriez, même quand vous écrivez, cela se verra ! Sans solliciter un emploi, proposez simplement un rapprochement, posez des questions, interrogez, informez...

Tiens, au fait, si vous vous souhaitez élargir vos réseaux, n'hésitez pas à me contacter sur Facebook, Twitter, LinkedIn ou Viadeo ! Enfin, pour les plus réticents, vous ferez de belles rencontres, souvent réelles parce que inévitables... alors profitez en !

Le trac

Vous avez beau vous raisonner mais juste avant de pousser la porte du recruteur, vous tremblez comme une feuille, le ventre noué, les mains moites, l'envie d'aller tout de suite aux petits coins. Puisque vous allez parler d'avenir, puisque vous allez parler de vous et convaincre que vous êtes la perle rare, il me paraîtrait surprenant qu'aucune appréhension ne vous habite.

Avez-vous remarqué qu'il est plus aisé de décrocher un emploi lorsque l'on est en poste plutôt que pendant une période de non-activité professionnelle ? Selon votre situation, l'enjeu n'est évidemment pas le même. Le trac est également différent, d'un côté vous n'avez rien à perdre, de l'autre côté, il vous faut un emploi rapidement.

Ne vous laissez pas dominer par l'appréhension, comme dirait ma Grand-Mère, "la peur n'évite pas le danger". J'ai vu beaucoup de candidats perdre leurs moyens parce que, la gorge nouée, ils ne parvenaient pas à sortir un seul mot, évitant mon regard et adoptant une posture de repli. Je ne vous demande pas l'impossible mais dîtes vous bien que si vous êtes convoqué, c'est parce que vous correspondez à la cible, vous avez autant de chance qu'un autre et devez par conséquent défendre avec enthousiasme votre candidature. Prenez sur vous et n'oubliez pas qu'il est normal de ne pas se sentir totalement à l'aise en entretien, le contraire serait dangereux !

Savez-vous dire non ?

Savoir dire non

Vous êtes en entretien d'embauche, vous venez de dérouler votre parcours, mettant en avant votre esprit d'équipe, votre volonté de rester un fervent supporter du management participatif, le respect de chacun et patatras, la question qui tue : 
"Savez-vous dire non?"...

Derrière cette question se pose le concept de l'image, celle que l'on a de soi-même et celle que l'on souhaite renvoyer aux autres. Au fond, dire non, c'est risquer de ne pas faire plaisir, assumer le conflit et vivre, éventuellement, dans le rejet, dans un besoin d'appartenance non satisfait... Dur dur...

apprendre à dire non
Savoir dire non

Faire plaisir 

Enfant, (alors que très tôt nous disions "non", sans aucun problème) nous avons été élevés dans l'idée d'obéir, de faire "plaisir" à Papa, Maman, et de ne jamais imposer nos "caprices" en respectant les normes, les règles, les injonctions, faire comme si... pour répondre strictement à ce que l'on attendait de nous. 
Pourtant, vous comme moi, avez essuyé un certain nombre de "non" ! Non ? 
Nous avons survécu, n'est-ce pas ? Certains "non" résonnent encore plus fort que d'autres, créant une blessure narcissique emplie d'émotion à son rappel (un râteau par exemple :)), mais globalement, la somme des "non" que nous avons du affronter tout au long de notre parcours est importante. Nous vivons bien le non, dans la durée.. dans le temps, et nous nous adaptons aux obstacles, parfois en faisant preuve de détermination
Notez bien que pour recevoir un "non", il faut avoir au préalable exprimé une demande ! Or, combien de demandes ne faisons-nous pas, par peur d'un "non" ou - pourquoi pas, en anticipation d'un prévisible "non" ! Souvenez-vous, la peur de l'échec existe, celle de la réussite aussi !

Dire non, implique alors de recevoir une demande claire, dans un climat sain... Dans ce cadre, dire non, c'est aussi, avoir instauré un climat de confiance, permettant à l'autre d'exprimer sa revendication, demande, idée, etc...


Attente d'une récompense

Il nous arrive également de dire "oui" en attendant une récompense, faire du bien, relativement spontanément, dans l'espoir secret de recevoir des éloges, une posture appréciée des autres, des remerciements, des dépendances... parce que certains d'entre nous existent au travers du regard des autres, ne sachant pas eux-mêmes, ce qu'ils veulent. Dire non, c'est poser ses limites parce que l'on a déterminé ce que l'on veut... N'avez-vous jamais dit "oui", en pensant secrètement "non", amer et déçu de vous-même, culpabilisant à l'envi, vous traitant par la suite de minable, et développant de la rancoeur vis-à-vis d'une personne que vous avez encouragé dans son comportement ou dans une voie qui ne vous convient pas forcément ? Vous mettant en colère même alors que l'autre n'avait émis qu'une demande...


Deux options pour apprendre à dire "non" :


  1. Déterminer précisément ce que vous souhaitez, ce qui vous semble bon pour vous et pour ceux qui vous entourent, en quoi la satisfaction d'un besoin serait contrariée si vous disiez oui...
  2. Affirmer simplement ce que vous souhaitez, parce que certains savent exactement ce qu'ils désirent, mais restent incapables de l'exprimer.


La réponse idéale n'existe évidemment pas, tout dépend de la situation, des cas. Il vous arrivera aussi, peut-être, d'exprimer :

- Un refus de déplacement professionnel
- Le refus d'une mutation
- Le refus d'une promotion
- Le refus d'une prolongation de période d'essai
- Le refus d'assumer le travail des autres, de faire à la place des autres..


Cependant, il sera bon de montrer que vous êtes une personne de conviction, capable de faire des choix et de les assumer, capable également d'écouter et de vous remettre en question. Un juste milieu qu'il vous faut appréhender. Montrer que vous êtes une personne tournée vers les autres mais pas soumise aux autres ni effacée. On ne dit pas oui à tout et de la même façon, on ne dit pas "non" à tout. Du coup, vous mettrez en évidence, votre capacité à hiérarchiser, prioriser les demandes, les injonctions.. Refuser, c'est parfois exprimer un échelonnement des tâches à accomplir, une planification précise, une concentration des efforts autour de tel ou tel sujet, sans les mélanger...

Respect de soi et des autres

Enfin, il est question ici, de respect, respect de soi, respect des autres. L'affirmation que l'on agit en accord avec ses propres valeurs, que l'on est capable de se protéger pour rester maître de la situation, de soi, en évitant soigneusement d'en "prendre plein sur les épaules" et d'assumer pour les autres, au risque de tomber dans les affres du burnout, mal de notre siècle...

Vous pourriez répondre que vous vous inscrivez pleinement dans une équipe, mais que le travail en équipe nécessite souvent des efforts constants de tous et que pour préserver une harmonie ou un équilibre, il faut parfois savoir dire non sans culpabiliser.

Enfin, vous pouvez terminer de répondre que vous avez également des convictions personnelles, éthiques que vous refuserez de trahir pour une question de déontologie, mais qu'il s'agit ici simplement d'honnêteté.

Une technique pour dire non ?
Prendre le temps de comprendre en quoi la demande vous empêcherait de satisfaire l'un de vos besoins. Le cas échéant, reportez votre réponse à plus tard : "je te réponds dans l'après-midi !"

Savoir dire non au travail, comme tout savoir, s'apprend. Entrainez-vous, respectez vos limites at apprenez à exprimer simplement, posément votre refus, en restant courtois, poli et en proposant une courte explication "ta demande est intéressante mais je ne peux y répondre positivement pour l'instant, j'ai déjà plusieurs dossiers à finaliser en priorité" et pourquoi pas un compromis, un report, une condition de moyens, de budget...


Savoir dire oui

Et vous, qu'est-ce que vous répondriez ? N'oubliez pas aussi, de savoir dire oui bien entendu....

Lire aussi :
- Quelles sont vos qualités ?
- Savoir se vendre en entretien d'embauche
- Savoir dire nom

Photo or not photo ?

Quelques règles d’or à respecter afin d’avoir une photo chic et choc sur son CV

1-Afficher un sourire engageant
2-Préférer une tenue de travail plutôt qu’un maillot de bain
3-Favoriser le format portrait et proscrire les photos de pied devant un monument
4-Pour les hommes : bien faire son nœud de cravate
5-Pour les femmes : évitez les mèches dans les yeux
6-Soyez détendu mais pas trop, mais un peu tout de même
7-Ne pas vous faire prendre en photo devant le papier peint de Grand-Mère, pensez aux fonds neutres !
8-Ne tirez pas la photo de votre album de vacances
9-Essayez d’aller chez le photographe un jour où vous êtes en forme
10-Ne posez pas à côté de votre meilleur ami dont on ne voit que l’oreille et l’épaule
11-Il est conseillé de choisir un format supérieur à un CM²
12-Il est conseillé de choisir un format inférieur ou égal à celui d’une photo d’identité officielle
13-Ayez l’air sympa !

Si vous ne respectez pas ces règles, abandonnez la photo, elle sera moche et pourrait faire rigoler le recruteur, si, si, je vous l’assure. Enfin, posez-vous objectivement la question : « qu’est-ce que ma photo apporte ? » Si la réponse est « rien », je vous laisse décider de l’intérêt ou non de la placer en tête de votre CV. Si la réponse est « rien parce que j’ai une tête ridicule sur cette photo, qui du reste est la seule que je possède », alors, il sera urgent d’abandonner la partie et de lutter contre votre envie irrépressible d’afficher votre tête.

Néanmoins, l'ensemble des CV que je reçois contient la photo du candidat et il me semble qu'en 2010, il n'est pas si choquant que cela d'afficher son image. Question de point de vue qui n'engage que votre serviteur ! Ouistiti !

Vous avez des questions ?

« Vous avez des questions ? » Mince, c'est à vous de parler, sauf que vous n'avez absolument aucune question en tête. Ah si, vous aimeriez bien savoir de combien de RTT vous disposerez ! Oubliez cette question, elle ne correspond pas à ce qu'attend un recruteur d'une personne motivée par l'emploi qu'il propose.

Si le recruteur vous demande quelles sont vos questions, essayez de recadrer sur l'environnement économique, vous direz par exemple : « j'ai lu dans la presse que tel groupe avait l'intention de..., est-ce également la position de votre entreprise ? ».

Vous pouvez en revanche aborder sans détour la question salariale si elle n'a pas été évoquée en entretien. Quelle est la rémunération prévue pour cette fonction ?

Dans un billet précédent, je vous invitais à demander des comptes, à vouloir aller plus loin et obtenir des réponses. Dans ce cadre, pourquoi ne pas demander quel est le processus de recrutement ? Quel timing, quand le recruteur prend-il sa décision, en fonction de quoi ? Où en est-il dans les entretiens ?

Demandez également quelles sont les perspectives de développement de l'entreprise, l'évolution de son CA sur ces dernières années. Ce qu'elle prévoit dans les mois ou années à venir. L'idée ici est de rétablir l'équilibre et de montrer que vous êtes intéressé par un emploi dans une bonne entreprise, et certainement pas n'importe où !

Toute question est bonne pourvu qu'elle montre votre intérêt, votre motivation et votre compréhension de l'environnement de l'emploi offert. Enfin, et vous le savez maintenant, la vraie question est celle ci : que pensez-vous de ma candidature ? Au mieux, le recruteur exprimera tout le bien qu'il pense de vous, au pire, vous aurez l'occasion de revenir sur un point d'incompréhension et de tenter d'inverser la tendance dans une ultime phase... Alors, n'hésitez pas !

Quand c'est l'heure, c'est l'heure !

Vous êtes convoqué à 10 heures du matin, à quelle heure vous présentez-vous au rendez-vous ?

Je suis surpris parfois de recevoir un appel téléphonique de notre assistante d'accueil m'annonçant à 9h30 que mon rendez-vous de 10 heures est arrivé. Grrr, cela m'agace, je n'aime pas faire attendre mais mon emploi du temps est réglé comme du papier à musique. Moralité, le candidat attendra une demi-heure et ma première impression aura été : « bon sang, je lui avais dit 10h00 ! ».

L'idéal selon moi ? Que le candidat se présente exactement 5 minutes avant l'heure du rendez-vous. Bien évidemment, j'écarte toute possibilité de retard, sauf cas de force majeure.

Arriver 20 minutes avant l'heure vous desservira davantage qu'autre chose, effectivement, que ferez-vous de ces longues minutes ? Tourner en rond ? Essuyer constamment vos mains moîtes ? Lire les journaux de petites annonces et glisser discrètement un exemplaire qui vous intéresse dans votre sacoche ? Regarder par la fenêtre ? Observer d'autres personnes qui attendent comme vous et que vous imaginez en concurrence directe avec votre candidature ?

Évitez ce stress inutile, entrez dans la salle d'attente, retirez votre manteau et attendez sagement, ouvrez les yeux, souriez et préparez votre bonjour !

Ecrire sa motivation..

Ecrire sa motivation


"Arghh, j'ai l'impression que tout ce que je peux écrire dans ma lettre de motivation est d'une banalité affligeante.. Bien sûr, j'ai essayé d'exprimer tout ce qui me donnait envie de travailler pour l'entreprise, de rejoindre ses effectifs et de consacrer mes prochaines années à son développement, mais rien à faire, ça sonne faux et très légèrement bateau !"

Bon, du calme ! On ne vous demande pas d'écrire un essai littéraire, argumenté, sur les raisons métaphysiques qui motivent votre candidature auprès de l'entreprise ciblée mais d'exprimer simplement et succinctement en quelques lignes (une quinzaine tout au plus), la raison pour laquelle vous semblez vouloir consacrer votre projet professionnel au service d'une entreprise que vous ne connaissez que très peu tout en lui donnant envie de vous rencontrer à l'occasion d'un entretien.

quelle est l'intention d'une lettre de motivation ?
Comment exprimer sa motivation ?

Pour quelle raison postulez-vous ?


Alors pour quelles raisons souhaite t'on postuler sérieusement auprès d'une entreprise ?
Avant tout parce que l'on croit en l'avenir de cette société, ses choix stratégiques semblent cohérents, en phase avec l'évolution du métier, le secteur est porteur de projets. Bref, même si l'on ne lit pas dans le futur, exprimer sa confiance et son envie de participer à une aventure à laquelle on croit ne me paraît pas si "bateau" que cela. Au contraire, les lettres de motivation qui contiennent cette idée sont extrêmement rares, vraiment, vraiment rares.
L'idée ici est de constituer une base de données solide, articulée autour d'une veille précise, professionnelle, constituée, pourquoi pas sur netvibes.com et reprenant des articles d'informations,  de presse économique, locaux, liés au secteur d'activité qui vous concerne... Vous pourrez également consulter toutes les annonces liées à votre domaine de prédilection, en fréquentant les jobboards spécialisés Repérez les déclarations du PDG, du DG, de la direction commerciale, adhérez aux projets, à l'ambiance... Votre motivation est avant tout de faire partie de l'aventure, parce que vous pariez sur son succès. Irrésistible non ?


Mettre ses compétences au service de l'entreprise ?


Ce qui pourrait parfois sonner un peu faux, c'est la phrase passe-partout qui ne parle que de VOTRE objectif : "je souhaite mettre mes compétences au service d'une entreprise dynamique, bla, bla, bla...".
L'idée étant plutôt de dégager quelques accents de sincérité en orientant votre texte - par exemple - de la façon suivante :

"Vous communiquez largement sur votre développement à l'international, sur la nécessité de renforcer vos parts de marché dans les pays émergents, je crois profondément au succès de cette orientation et désire ardemment participer avec vos équipes au déploiement de cette stratégie." 

Finalement, vous soulignez de ce fait votre compréhension de l'entreprise, votre intérêt et votre motivation. Évidemment, une lettre réussie et synthétique passe par une phase de préparation et de collecte d'informations importante, mais là, vous le saviez déjà.

En être ou ne pas en être, là est la question !


Votre motivation n'est pas la quête d'un poste, je sais, cela fait bizarre d'écrire cela, mais votre motivation n'est pas votre succès au sein de l'entreprise...
Votre seule et unique motivation, celle qui touche, celle que l'on retient, celle qui donne envie de vous rencontrer, c'est votre désir de rejoindre une équipe, un projet... 
Au fond, peu importe le poste, votre motivation n'est pas vraiment là, votre candidature n'est pas une demande de poste, elle est un appel sincère, une volonté forte de participer, de contribuer, "d'en être".  Elle est orientée vers votre futur employeur, et non pas vers votre futur poste.

Enfin, vous avez remarqué que j'utilise facilement les adverbes, ils donnent du contraste, de la personnalité à votre message et renforcent considérablement votre message. Utilisez- les !

Lire aussi :
- La vraie lettre de motivation
- Êtes-vous orienté employeur ?

Un recruteur n'est pas un psy !

L'entretien de recrutement n'est pas une séance chez le psy, attention, à ne pas déballer votre vie parce que vous vous sentez en confiance, distinguez bien la sphère privée, intime de celle qui vous préoccupe en cet instant.

Bien entendu, vous évoquerez probablement le métier de votre conjoint, l'âge de vos enfants, vos études... mais stop, pas plus, ne racontez pas votre enfance, vos rapports avec vos parents, votre divorce, la difficulté de se sentir bien, d'avancer, d'aller de l'avant et tout le pathos qui l'entoure... gloups, c'est malin, j'ai le bourdon maintenant !

Vous vous concentrerez sur un message positif, une mise en avant de vos compétences, de vos capacités à rebondir, à garder l'esprit clair. Chacun a vécu des expériences personnelles ou professionnelles difficiles, si vous devez justifier d'un trou dans votre CV ou d'un départ précipité, faites état d'évènements personnels qui ont nécessité une prise de recul, faites état d'une relation professionnelle peu épanouissante, on vous demandera probablement ce qui s'est passé, à vous de rester respectueux et d'expliquer qu'il est bon parfois de prendre des décisions courageuses, dans l'intérêt de tous.

Ne rentrez pas dans le détail, d'autant plus si l'entretien se déroule favorablement ! Cela montrera que vous êtes à nouveau solide après une période difficile, cela montrera également votre capacité d'avancer, de ne pas mélanger vie personnelle et vie professionnelle et de croire en vous !

Conscient qu'il est parfois difficile de se contraindre surtout si les convocations aux entretiens se font rares, je vous invite enfin à prendre l'habitude d'exprimer simplement et aussi souvent que possible tout ce qui peut vous rester au travers de la gorge, pas auprès du recruteur, vous l'aviez compris, mais auprès de vos amis, familles ou étrangers comme moi. Pour quelle raison ? Parce que vous apprendrez à évacuer la colère - mais aussi les trémolos dans la voix - et par conséquent à vous mobiliser positivement sur le seul objectif qui vaille : décrocher ce job, et rien d'autre.

"Laissons le passé être le passé" - Homère, d'alors.

Bref un seul mot d'ordre : avanti !

Les grandes réalisations !

"La page blanche, la panne sèche, le vide sidéral, le néant... je n'ai aucune idée de ce que je pourrais raconter dans mon CV, surtout pour tout ce qui concerne les expériences professionnelles. "Insister sur les réalisations" qu'il dit l'autre ! Je n'ai aucun chiffre à communiquer, pas d'objectifs atteints parce que pas d'objectif tout court, rien de vraiment accrocheur, arghh, j'enrage, VDM" (cela fait longtemps que j'avais envie de le placer) !

Bon, pas de panique, encore une fois, la rédaction d'un bon CV n'est pas chose aisée et personne n'a envie de devenir expert en la matière. Pour commencer, posons nous la question suivante : à quoi peut bien servir cette satanée rubrique "expériences professionnelles" ? Que peut en attendre un recruteur ?

Je répondrais d'abord en mentionnant ce qu'il n'attend pas : de l'ennui et de la répétition, répéter inlassablement pour chaque emploi que l'on a - par exemple - managé tantôt 5 personnes, tantôt 6, ici 5 n'a pas grand intérêt en soi, enfin, pas de cette façon...

L'information qui semble la plus pertinente est celle qui met en exergue vos résultats, ces fameuses réalisations, toutes ces informations, soigneusement sélectionnées qui prouveront de façon irréfutable les deux points suivants :

- Qu'il faut forcément maîtriser les compétences décrites en début de CV - voir ici - pour avoir accompli une telle mission (ou atteint tels résultats);

- Que vous avez contribué au développement économique de vos ex-employeurs (et forcément du prochain...).

Vous vous efforcerez par conséquent de mentionner des faits qui mettent en valeur vos compétences (sans les renommer) et qui ont contribué directement ou indirectement à rendre vos anciennes entreprises plus performantes.

Bien entendu, vous aurez pour cela pris soin de rendre votre parcours intelligible, en présentant logiquement les étapes de votre carrière (voir ici et ), en ayant rappelé la taille de l'entreprise, son activité, tout ce qui permettrait au recruteur de se comparer, de se situer par rapport aux entreprises que vous avez enrichies (lire ceci).

Nos expériences ne parleront au recruteur qu'à partir du moment où seront exprimées des réponses à ses attentes. Quelles sont ses attentes ? Non pas recruter une personne qui rentre dans les cases mais bien une personne qui saura le sortir d'une situation qu'il ne maîtrise pas.

Encore une fois, donnez lui l'occasion de comprendre que vos expériences sont la preuve concrète de réalisations, celles-là mêmes qui le tracassent aujourd'hui. Bon courage et n'hésitez pas à me solliciter !

C'est vous l'expert !

C’est vous l’expert ! Si, si, je vous jure, vous êtes un spécialiste, un as et connaissez mieux que quiconque votre domaine. Lors d’un entretien de recrutement, vous dialoguerez avec une personne qui cherche une solution à sa problématique. Quelle est sa problématique immédiate ? Trouver le candidat qui répond au profil recherché. Jusque là, je pense que nous sommes tous à peu près d’accord.

L’idée de fond d’un entretien, c’est de parvenir à dégager une vision qui mette en évidence le caractère commun de vos objectifs (le recruteur de résoudre son problème, le candidat de travailler).

Vous vendre en entretien n’a de sens que lorsque vous saurez actionner les facteurs de différenciation qui rendent unique et intéressante votre candidature. J’ai bien dit « se vendre », et comme vous le savez, l’exercice de la vente relève de tout sauf de l’improvisation, j’en suis chaque jour le témoin.

Comment alors se démarquer des autres candidats quand vient le temps de dire « je suis comme ci, comme ça.. » en priant pour que les ci et ça correspondent à ce que recherche le recruteur ? Bonne question, n’est-ce pas ? En fait, je pense profondément que l’approche du candidat doit être radicalement différente. Répondre strictement au cahier des charges du recruteur, c’est aller sur le terrain « adverse », se démunir et se mettre à nu. Vous avez bien lu la première phrase de mon billet ? « C’est vous l’expert » !

Voyons les choses sous un autre angle, quelle est la problématique du recruteur ? Nous avons dit plus haut : trouver le candidat idéal… oui mais dans quel but ? Pour quoi ? Tout l’enjeu est là, travailler sur la problématique de fond. Trouver le candidat idéal, c’est dans l’objectif, par exemple, de mettre fin à la domination d’un concurrent sur tel créneau en prenant rapidement des parts de marché qui permettront d’amortir de lourds investissements lancés avant la crise et relancer l’activité de l’entreprise qui a tendance à se tasser ces derniers temps… Mais cela n’est pas écrit dans l’annonce.. et non.

Tout l’objet de l’entretien consistera alors à emmener le recruteur sur votre terrain, celui de l’expertise, celui que vous maîtrisez et celui qui répondra précisément à son besoin. En tant qu’expert, vous aurez identifié la problématique et y répondrez en professionnel.

Vous l’avez compris, la qualification de l’annonce est essentielle, la prise de renseignements, la réflexion, le réseau, tout ce qui fait de vous un spécialiste dans votre domaine doit être travaillé en amont afin de sortir rapidement de considérations superficielles qui entraînent parfois le candidat sur un terrain scabreux (trop jeune, trop vieux, pas assez d’expérience de management… bla, bla, bla.).

Une liste de références

Gardez de bons contacts avec vos anciens collègues, cultivez vos réseaux, entretenez, conservez des relations avec ceux qui vous ont côtoyé au travail. Pourquoi ? Parce que, outre l'aspect purement humain et sympathique de cette pratique, vous serez à même de leur demander - le cas échéant - de vous rédiger une référence ou bien de se tenir prêt à vous recommander chaudement auprès d'un employeur potentiel.
Si votre parcours présente une succession d'expériences courtes, je vous invite à systématiquement contacter vos anciens chefs de service afin d'obtenir leur accord d'être cité sur une liste de références. Il vous faut obtenir ce "oui", prenez votre courage à deux mains, allez-y, appelez, préférez le contact téléphonique au simple mail.

Cette liste est importante pour justifier du fait que vos expériences nombreuses ne sont pas le signe d'une succession d'échecs, au contraire, elles montreront combien vous avez été apprécié dans les entreprises.

Une enquête récente parue dans le magazine Capital laissait entendre que 90% des recruteurs vérifiaient les références communiquées. J'ai beaucoup de mal à croire à ce chiffre (j'imagine mal le cabinet de recrutement annoncer fièrement qu'il ne vérifie jamais rien...) d'autant plus qu'après une rapide enquête dans mon entourage, aucun cadre ne se souvient d'avoir été contacté pour recommander tel ou tel ancien collègue.

Enfin, prenez l'habitude d'emmener avec vous les références obtenues de façon à ,spontanément, les proposer lors de l'entretien.

Yes !!

Un succès n’arrivant jamais seul, il vous est peut-être arrivé de cumuler plusieurs entretiens de recrutement pendant une période relativement courte alors que personne ne semblait s’intéresser à votre candidature les 6 mois précédents.

Que penser de tout cela ? Que vous êtes en veine (à ce propos, je redécouvre le toujours très jeune ouvrage « Le Hasard n’existe pas » de K Schmidt et vous invite également à relire ceci) ou que vous avez modifié quelque chose dans vos sélections d’annonces – au choix.

Et puis, et puis, le moment tant attendu, vous recevez une proposition d’emploi, certes un peu en dessous de vos prétentions, mais, enfin, quelques chose de concret aboutit, vous le savez maintenant, vous retrouverez rapidement le chemin du travail et leurs montrerez de quoi vous êtes capable !

Je sais bien qu’il est extrêmement tentant de connaître l’issue des autres entretiens, de répondre d’un cinglant « je vous remercie de votre proposition, laissez-moi quelques jours, j’attends d’autres offres », néanmoins, sans vous pousser à vous jeter les yeux fermés sur tout ce qui bouge, je vous encourage à prendre très rapidement votre décision, sachez dire « ok, je le veux ce job », simplement, sans vous créer de nœuds au cerveau en cherchant à obtenir une réponse de l’autre côté ou, a priori, votre rythme n’est pas le leur !

En gros, quand une occasion se présente, il vaut mieux savoir la saisir, faites vous confiance, n’oubliez pas vous aviez répondu à l’annonce en pensant correspondre au profil, en pensant être le collaborateur recherché, alors si l’on vous propose un emploi, dites « oui, avec plaisir » plutôt que d’assombrir votre beau recrutement par une période incertaine de doutes où vous risqueriez simplement de tout perdre !

Recrutement téléphonique

Certains d’entre nous ont parfois participé à une phase de recrutement exclusivement opérée par téléphone. Pas de panique, la pratique se répand pour des questions évidentes de réduction de coût mais aussi parce qu’elle offre de très bons résultats, notamment dans le recrutement de commerciaux…

Bien entendu, vous devrez avoir choisi un cadre approprié, permettant un minimum d’intimité pour une concentration optimale (l’entretien téléphonique requiert davantage d’effort et d’attention que tout autre) – évitez le hall d’une gare ou le café du coin.

Le recruteur se prêtera au jeu des questions traditionnelles, vous encouragera à mettre en avant vos meilleures réalisations, décrire vos méthodes. Jusque là, rien d’exceptionnel.

Cependant, je souhaite attirer votre attention sur le fait que vous n’aurez aucun regard approbateur, hochement de tête encourageant, sourire, clin d’œil (bon, là, je m’écarte un peu). Vous avancerez à l’aveugle, incertain de votre effet. Rien de grave, n’en déduisez pas pour autant que vous passez à côté de votre prestation si aucun écho ne vous parvient de l’autre côté du combiné, un grand éclat de rire tonitruant n’est pas le gage de votre aptitude à occuper tel ou tel poste !

Afin de ne sélectionner que les meilleurs candidats, il est possible que vous deviez vous prêter à une évaluation sous forme de jeu de rôle « voilà, on dirait que je suis Monsieur Michu et que je ne serais pas content de vos produits et que je m’en plaindrais et on ferait comme si vous étiez responsable de la réponse… ». Bon, inutile d’avoir pris des cours d’art dramatique, une réponse simple et chaleureuse (n’oubliez pas que vous vous adressez à un client) répondant à un seul objectif : faire d’un client insatisfait un client satisfait, la règle du commerce, quoi… enfin celui qui dure !
Ce jeu de rôle pourrait prendre plusieurs formes : celle du manager qui doit refuser les congés de son collaborateur, le responsable de production confronté à une panne de machine très sensible et devant réagir immédiatement. Dans tous ces cas, efforcez-vous de ne refermer aucune porte, la réponse autoritaire n’étant que très rarement favorable (aussi bien en entretien de recrutement que dans la vraie vie!).

Enfin, si l’on vous propose un entretien de recrutement par téléphone, réjouissez-vous, vous êtes dans la cible !

Do you speak english ?

La question tant redoutée :

« Could we have few words in english ?
… silence… gloups..
Euh… yes, euh… I speak little English, and, euh…”

Ça démarre mal ! Pourtant dans votre CV vous annoncez parler couramment anglais, ou allemand ou espagnol. Ben alors ? Les mots se sont envolés ?

Je vous invite à renseigner correctement votre niveau de pratique des langues étrangères, l’essentiel n’est pas de parler sans faute (c’est un directeur export qui vous parle), mais votre capacité à vous exprimer librement sans chercher tous les mots, de peur de mal être compris.
Ce qui perturbe la compréhension, ce sont ces innombrables hésitations qui ponctuent votre démonstration.

Libérez-vous, arrêtez d’hésiter, lancez-vous ! Avez-vous remarqué que les seuls à ne pas comprendre notre anglais sont les britanniques, cela nous laisse le reste du monde, y compris les français !

Une astuce, entraînez-vous à répéter une phrase type en anglais (et/ou autre langue), dans laquelle vous expliquez que vous appris à pratiquer la langue de Shakespeare dans telle ville, ou dans telle entreprise, lorsque vous étiez stagiaire ou autre chose. Expliquez dans une phrase de deux minutes que travailler dans une langue étrangère ne vous pose pas de problème. Les recruteurs sont des gens comme les autres, s’ils constatent que vous êtes à l’aise, je parie qu’ils ne vous poseront pas d’autres questions. Terminez votre phrase par un : « do you want me to go on in English?”. Appelez-moi s’il vous répond “Yes, please”.

On se bouge !

Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant, une hygiène de vie irréprochable favorisera votre impact lors de l’entretien. Et si vous profitiez de ces jours de recherche active pour vous remettre au sport ? Un peu d’exercice, de la marche, quelque chose qui vous aèrera l’esprit, se dégourdir les gambettes et évacuer une dose de stress négatif.

Faire du sport en cette période, c’est également s’occuper de soi, se consacrer une ou deux heures, uniquement pour la tête et les jambes.
Les parisiens peuvent pratiquer la course à pieds, la marche dans les parcs, quelques tours de vélo, de la gymnastique, que sais-je, tout est bon !

Evitez de rester enfermé, sortez, respirez, criez, évacuez, entamez un petit régime, musclez-vous, expulsez cette tension qui ressurgit fatalement sur vos proches ! Faites en sorte d’avoir bonne mine, une tête saine, équilibrée, travaillez votre tonus, musculaire d’abord, il vous servira à tenir tout le reste !