Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Bonnes Fêtes !

Recevez mes vœux les plus chaleureux et sincères en cette période de fêtes, jours que je vous souhaite chargés d’énergie et de distractions, permettant, le temps d’une virgule, de passer d’une année à l’autre, l’esprit conquérant et serein.

Que 2011 soit l’année de votre réussite et de l’accomplissement de vos souhaits, à vous ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers.

Nous nous retrouverons le 4 janvier prochain. Haut Les Cœurs !!!

Il a du caractère !

"Monsieur le recruteur, je n'ai pas peur de le dire : j'ai du caractère !".
Oups méfiance... Comment ce candidat s'intègrerait-t'il dans l'équipe ? Entretient-il de bonnes relations avec les gens ? Quel est son style de travail (management, partage, écoute...)?

Je vous invite à travailler sur des exemples de projets que vous avez menés à bien grâce à l'effort collectif, n'hésitez pas être précis dans l'approche de votre propre contribution au groupe mais vous devez faire en sorte de souligner votre goût pour les relations humaines en général, à vous entendre avec votre entourage professionnel. Inutile d'en faire trop, surtout si le poste ne se prête pas à un travail en équipe, néanmoins, au 21ème siècle, on ne travaille presque plus tout seul dans son coin !

Vous l'aurez compris, taper du poing sur la table à tout bout de champs m'exaspère. Travailler, c'est avancer et construire, ce n'est pas lutter contre un ensemble de personnes réfractaires à l'efficacité. Tout n'est donc qu'une question d'approche, de nuance, d'écoute et de partage. S'imposer, c'est lutter, c'est reculer, c'est aussi montrer ses limites. En revanche, je suis un partisan du travail en équipe, du développement de la créativité, que chacun trouve son épanouissement et sa place en se sachant écouté, respecté et suivi.

Enfin, si avoir du caractère, c'est être capable de sanctionner, je me dis que sanctionner est l'échec du manager, de process non maîtrisés. Alors encore une fois, prudence, "J'ai du caractère" doit absolument s'associer à la volonté d'atteindre et de dépasser ses objectifs, en collaboration avec l'ensemble des équipes, dans le respect des relations humaines et de la bonne entente !

Une étude mais pas trop !

"Je vous ai exposé notre projet d'entreprise, vous connaissez nos intentions, nos objectifs. Avant d'aller plus loin, je vous prie de bien vouloir me faire parvenir un plan marketing chiffré que vous défendrez éventuellement durant le prochain entretien..."

Pratique courante, totalement inacceptable à mes yeux, mais l'ayant personnellement vécue, j'imagine qu'elle est toujours pratiquée par des entreprises peu scrupuleuses qui pourraient utiliser le travail de candidats non retenus...

Je ne vous conseille pas de refuser cette demande parce qu'elle serait synonyme de l'arrêt de votre progression dans le recrutement. En revanche, il me semble évident et indispensable de demander à faire un travail court et non détaillé, faute de temps. Votre interlocuteur, forcément sensé, ne peut qu'accepter.

Deuxième point, si vous transmettez vos documents par voie électronique, pensez à bien les marquer et à noter sur chaque feuille que le travail rendu est votre propriété et qu'il est confidentiel.

Dernier point, n'oubliez pas que l'important dans ce genre de travail n'est pas ce que l'on dit mais la façon dont on le dit ! Alors soignez bien la présentation, relevez des chiffres clés sur lesquels vous appuierez votre proposition, montrez comment vous réaliserez le plan marketing en conditions réelles, néanmoins, ayez le sens du commerce : on ne livre pas tant que l'on est pas certain d'être payé !

Où serez-vous dans cinq ans ?

« Où espérez vous être dans cinq ans ? ».
- Dans cinq ans ? J'aimerais bien prendre ma retraite à Bora Bora ou bien prendre votre place ! Enfin quelque chose à mi chemin entre le farniente et un rythme très soutenu, faut voir...

Déterminer la vision à long terme d'un candidat n'est pas chose aisée, d'autant plus que cette vision doit parfaitement s'accorder aux valeurs de l'entreprise qui recrute. Votre vision doit être ambitieuse, réaliste et non carriériste.
En gros, vous espérez être le meilleur collaborateur de l'entreprise, vous espérez avoir atteint , que dis-je, dépassé tous vos objectifs, dans la même entreprise, à un poste qui vous permette de conjuguer expériences acquises et projet professionnel (que vous aurez préalablement décrit).
Inscrivons nous en bâtisseur, nous projetant sans sourciller dans une période éloignée. Pour les carriéristes, restez discrets, néanmoins, la meilleure façon d'aborder la carrière sans en avoir l'air, c'est tout simplement de retourner la question suivante : « Quel est le plan de carrière prévu pour celui qui obtiendra le poste ? ».
Si le visage de votre interlocuteur s'empourpre, s'il hésite, s'il bafouille, vous aurez rétabli l'équilibre mais vous saurez que le plan de carrière dans l'entreprise se construira au fur et à mesure (c'est le cas dans l'immense majorité des sociétés). Enfin, pour obtenir le poste, vous devez absolument faire comprendre que dans cinq ans, vous serez toujours dans l'entreprise en question.
« On s'était dit rendez-vous dans 5 ans, même heure, même jour, même place... » P. Bruel.

Des p'tits trous !

« Mais dites donc, il y a un trou dans votre CV ! Si, si, là, regardez !! Qu'est-ce que c'est que cette histoire !! ».
Si vous faites ce cauchemar régulier, rassurez vous, vous n'êtes pas le seul... Pas le seul à avoir tort de vous inquiéter autant !
En général, la question est plus subtile, j'en conviens. Elle pourrait se résumer à : « Qu'avez-vous fait du tant au tant ? ». Zut, c'est pile la période pendant laquelle j'étais au chômage... Grrr.
Le recruteur tentera de cerner votre capacité à rebondir, à profiter d'une période d'inactivité professionnelle pour vous concentrer sur une formation ou un projet. Évidemment, si vous répondez, « du tant au tant ? Rien, je n'ai rien fait, j'ai pris du bon temps », il sera difficile de convaincre sur votre dynamisme, capacité à vous construire et atteindre des objectifs, si vous répondez « J'avais le moral dans les chaussettes... », avouez que vous ne donnez pas la meilleure image qui soit de votre personnalité. Bref, gardez le sourire, soulignez que le recruteur est particulièrement perspicace et répondez sans chercher à rester vague, évasif. La question est posée, à vous d'y répondre.
Premier point, vous devez mettre en avant que cette période a été profitable parce qu'elle vous a permis de vous former ou de vous perfectionner dans un domaine spécifique (au passage, la recherche d'emploi est une période pendant laquelle vous devez ABSOLUMENT dégager du temps pour vous former et vous mettre à jour– langues, techniques diverses...).
Deuxième point, ne soyez pas surpris de cette question, elle est plus que légitime et ne consiste pas à « couper les cheveux en quatre et à vous piéger ». Puisque vous êtes averti, vous ne tomberez dans aucun « piège », vous aurez préparé une réponse qui mette en avant votre esprit d'initiative et votre capacité à aller de l'avant malgré les difficultés.
Enfin, insistez sur le fait que c'est une période qui vous a permis de définir vos objectifs et de vous lancer dans une campagne de recherche efficace et ciblée. Moralité, fuyez l'inactivité !

Licencié ?

Vous avez été licencié et ne l'avez évidemment pas mentionné dans votre CV. "Et si vous m'expliquiez pourquoi vous avez quitté la sté Truc en janvier 2005 ?". Bon, nous y voilà, il convient alors de vous lancer et d'annoncer sereinement que vous avez été licencié.

Soyez attentif à ne pas fustiger votre ancien responsable, car si vous le faites aujourd'hui, vous le ferez probablement demain avec votre futur employeur. Ensuite, le monde est un village, le recruteur que vous avez en face de vous connaît peut-être votre ancien patron.

Les raisons d'un licenciement ne sont pas toujours qu'économiques, sachez faire le point objectivement et aborder les raisons qui ont contribué à votre départ. Abordez la question de façon constructive, optimiste sans vous attarder sur les aspects négatifs.

Toute expérience a son côté positif et négatif, à vous de convaincre que vous avez su rebondir en progressant de façon positive.

J'ai conscience que ce conseil n'est pas toujours évident à appliquer, mais il est la clef d'un entretien réussi dans lequel, finalement, vous aurez convaincu sur vos aptitudes personnelles à vous remettre en question pour aller de l'avant. Pas si mal, non ?

Tu ne mentiras point

Je sais bien que la tentation de "transformer" son CV est grande, maquiller un poste, une fonction, "gommer" quelques mois ou années encombrants pour soi-disant faire mieux et rentrer dans le cadre que l'on imagine idéal. A quoi cela sert-il ? A déclencher les doutes et suspicions chez le recruteur qui déroule le parcours avec vous ? A entacher dès le départ une relation avec votre futur employeur ? A vous faire "éjecter" manu militari si vous êtes pris la main dans le sac ? A vous faire culpabiliser ? A vous contraindre à fausser tout votre discours au risque de vous prendre les pieds dans le tapis ?

Le monde de l'entreprise est bien connu des recruteurs, les parcours aux réussites fulgurantes et extraordinaires font généralement l'objet de toutes les attentions. Faire passer son message et convaincre passe par la nécessité d'être crédible, cette crédibilité, vous la construirez grâce à votre attitude, grâce à la cohérence de votre discours, grâce à votre honnêteté.

Enfin, les recruteurs qui font correctement leur travail ont l'habitude de vérifier l'exactitude des informations mentionnées dans les CV retenus.

Echec et mat

La persévérance dans l'atteinte des objectifs est une des compétences ou aptitudes clés que le recruteur s'attachera à identifier chez le candidat rencontré. De quelle façon peut-il aborder ce thème ? En posant une question directe, généralement mal vécue, comme :
"Décrivez-moi une situation où vous avez connu l'échec."

Oui, mais un échec comment, un gros, un petit, un pas grave ? Vous dîtes-vous sourire pincé aux lèvres...
L'idée n'est pas de décrire un échec dans ces détails mais plutôt de montrer comment vous êtes parvenu à surmonter la difficulté, comment vous avez rebondi pour compenser ou atténuer les effets d'objectifs non atteints.

Surtout ne pas rejeter la faute sur vos collègues ou patron qui n'a rien compris, "c'est pas ma faute !". En revanche, vous pourrez souligner que vos compétences ne sont pas à remettre en question, qu'il s'agit là d'une ancienne situation et qu'aujourd'hui, vous savez que lorsque vos limites sont atteintes alors vous vous appuyez sur les compétences d'une équipe.

Au fait, éviter absolument de dire : "Après cet échec ? Oh, j'ai laissé tomber le projet...".

Pas de répit !

"Je vais me laisser deux, trois mois, faire un break avant de me mettre sérieusement à chercher un job". Qui n'a jamais prononcé ou entendu cette phrase ? Une erreur colossale, rien d'autre.

Perdre son emploi est une épreuve difficile, qui n'admet pas le confort de l'oisiveté, nous en mesurons chaque jour les conséquences. Évidemment, il est tentant de s'offrir quelques mois de vacances, ne rien faire, souffler, végéter, se laisser aller. Vous entamez néanmoins fortement votre capacité à vous remettre en selle, à rebondir et soigner votre employabilité.

Malgré les difficultés, malgré un moral au fond des chaussettes, malgré la fatigue - nerveuse surtout - je ne peux que vous encourager à ne pas "profiter" d'une période de chômage. On ne profite pas de cette période, on se bat pour réintégrer un poste aussi rapidement que possible parce qu'il en va de tout l'équilibre personnel et familial. Tout le monde est d'accord avec ce que j'écris, pourtant... Alors gardez les pauses pour le week-end et les périodes de congés de votre entourage, plongez-vous immédiatement dans vos recherches, et commencez à envoyer chaque jour une nouvelle candidature. Le courage se nourrit dans l'action. Haut Les coeurs !!!

Un interlocuteur débordé... dépassé ?

Peut-être vous est-il arrivé de participer à un entretien mené par une personne qui n'est pas spécialiste en recrutement. Imaginez, vous avez envoyé une candidature spontanée et êtes reçu par le Directeur Général, sans cesse dérangé, le téléphone sonnant toutes les deux minutes. L'attitude requise dicte bien entendu de garder son sang froid, sa concentration, le sourire et la courtoisie... Néanmoins, je vous recommande de noter à chaque interruption le moment où vous en étiez dans la conversation. Vous aurez alors le rôle de celui qui recentre l'échange, cette personne tellement fiable qu'elle se souvient à la virgule près du déroulé du dialogue.

Autre cas de figure, cette personne parle plus que vous et ne cesse de vous décrire l'entreprise qu'elle dirige... "Grr, mais tu vas me laisser parler!" pensez-vous en souriant, hochant de la tête pour approuver et montrer que vous avez tout saisi, 5 sur 5. Profitez alors des moments de respiration, des silences entre deux sujets pour recentrer l'entretien autour de vos compétences. A vous de dire : "je rebondis sur ce que vous venez de m'expliquer pour vous informer que j'ai mis en place ça et ça" ou bien " ce que vous venez de m'expliquer ressemble à une mission que j'ai réalisée pour Truc, j'avais obtenu tels résultats...". Bon, il faudra peut-être parler rapidement pour placer votre phrase de 15 mots.

Enfin, débordé par la tâche, il a égaré votre dossier et ne se souvient pas du tout de votre candidature. Génial, ça fait plaisir mais ce n'est pas si grave, vous avez parfaitement préparé l'entretien, vous connaissez l'entreprise, son environnement, vous mettrez donc en lumière les compétences que vous maîtrisez et qui correspondent à l'analyse que vous avez réalisée les jours précédents. Déroulez votre fil rouge, pensez à votre projet professionnel, souriez, positivez, vos objectifs croiseront ceux de votre interlocuteur !

Pourquoi nous ?

Pourquoi vouloir travailler chez nous ?


- "Mais au fait, pour quelles raisons avez-vous envoyé votre candidature à notre entreprise" ?
- "Euh, c'est-à-dire que je passe tous les jours devant vos bureaux, je ne sais pas trop ce que vous y faites, en tout cas, la plupart des voitures garées sur le parking sont neuves, j'imagine que les affaires ne sont pas trop mauvaises, et par les temps qui courent..."


Évidemment, la réponse donnée ci-dessus n'est pas qu'exagérée, elle est réelle, elle m'a été confiée à plusieurs reprises. Si, je vous le jure... Je vous laisse deviner l'issue de ce type d'entretien.

Néanmoins, la question posée par le recruteur mérite que l'on s'attarde quelques instants sur ce qu'il attend du candidat.

comment répondre à la question pourquoi voulez-vous travailler chez nous ?
Pourquoi voulez-vous travailler chez nous ?

Les attentes du recruteur


Il attend en premier lieu de connaître nos intentions. De valider son contexte, son offre - le cas échéant - à vos profondes motivations... La nécessité de travailler est un facteur de motivation, je le reconnais facilement, en revanche, il n'expose en rien votre capacité à créer de la valeur chez votre futur employeur. 
Si vous avez travaillé sur le projet professionnel, vous saurez mettre en parallèle  l'ensemble de vos intentions et projections personnelles ou professionnelles avec l'entreprise en question. En quoi vos objectifs sont-ils identiques ou communs ? Au fond, quelle histoire commune pourrons-nous écrire ensemble dans les années à venir ?

Dans un deuxième temps, le recruteur se concentrera sur vos compétences, vos connaissances, vos qualités aussi et capacités à relever les nombreux défis auxquels répondront votre professionnalisme. Venez-vous à cet entretien pour décrocher - avec toute la détermination du monde - un job ou en simple touriste, un touriste qui a vu de la lumière et qui s'est engouffré dans une démarche sans trop comprendre les enjeux, sans chercher à savoir quelle est l'entreprise à laquelle il confierait son avenir.

Au fond, tout n'est question que d'intention... : que voulez-vous ? Que voulez-vous VRAIMENT ? Quel sens donnez-vous à votre vie professionnelle, votre engagement , votre disponibilité ? Je remarque qu'à cette question simple, beaucoup répondent par la négative : 
"ce que je veux ? Ne plus être au chômage, pardi !" 

Orienté employeur


Pensez-vous que cette intention, tout à fait louable, permette au recruteur de se projeter dans votre future collaboration...? Lui facilitez-vous la compréhension de ce que vous apporterez à l'entreprise en vous concentrant sur le traitement ou les avantages offerts par l'employeur ? Êtes-vous orienté employeur plutôt que de rester centré sur vos besoins ?

Quelles réponses envisager... ? 

Je vous recommande d'orienter votre réponse en mettant en avant les compétences que vous apporterez, par exemple : 
"j'ai posé ma candidature au poste de XXX parce que j'ai le sentiment (NB : ce sentiment vous appartient et n'est donc pas discutable...) de pouvoir apporter quelque chose à votre entreprise. Tout d'abord, votre société est réputée comme l'une des plus performantes dans le domaine de XXXX, c'est la voie que j'ai toujours privilégiée dans mes études et mes dernières expériences. De plus, vous êtes engagé dans un déploiement international... ayant vécu 3 ans aux Etats-Unis, je saurai parfaitement m'adapter à la culture de votre entreprise et me servir de mon expérience internationale pour contribuer à la réalisation des objectifs, enfin, au regard des différents articles que j'ai pu lire sur votre développement, je ne souhaite qu'une seule chose, c'est de rejoindre vos équipes pour faire partie de l'aventure..."
L'esprit étant d'associer toutes les informations relatives à l'entreprise, celles que vous aurez obtenues en créant une solide veille emploi basée sur la lecture de quelques uns des 600 journaux professionnels ou encore des 50 journaux régionaux présents sur internet...

Inutile d'en faire des tonnes mais vous devrez à chaque fois avoir étudié l'environnement économique, concurrentiel, social et sectoriel de l'entreprise afin de rendre votre candidature la plus évidente possible. 
Le travail en amont, l'organisation de votre recherche d'emploi, c'est la petite graine plantée dans le terreau du succès de votre recherche d'emploi.

Une histoire de mots

Savez-vous ce qui peut agacer n'importe lequel d'entre nous et par conséquent un recruteur ? Les phrases toutes faites, un peu clichés que l'on utilise parfois pour la première fois en entretien, comme ça, sans raison particulière. Par exemple, "avoir le goût du challenge", phrase étrange que l'on ne sort qu'en entretien de recrutement, et qui, au fond, ne signifie pas grand' chose, même en creusant un peu. "Être en quête d'une nouvelle opportunité", "se lancer un défi", "être en veille active", "se faire chasser", "K euros". Préférez les phrases courtes, précises qui ne relèvent pas d'un concept philosophique, ni d'un effet de style.

"Au jour d'aujourd'hui", "il faut raison garder, nonobstant...". Évitez ces phrases qui viennent de nulle part, elles alourdissent et polluent l'échange que vous aurez avec votre interlocuteur. De la même façon, n'utilisez pas de jargon technique ou purement professionnel, l'étalage d'une connaissance, n'est malheureusement pas la preuve d'une compétence.

Enfin, ayez à l'esprit que la meilleure des attitudes consiste à donner... le meilleur de soi, cette attitude passe très souvent par la simplicité dans votre approche, vous procurant par la même occasion une jolie dose de maîtrise et de contrôle.

Que voulez-vous changer dans notre offre ?

"Bien, je vous ai décrit le job à pourvoir, son environnement, l'entreprise et nos objectifs... Si vous le pouviez, quelles modifications proposeriez-vous au poste?"
- Alors justement, je ne savais pas comment vous le dire, mais tout est à revoir !

Je crois que ces deux-là partent du mauvais pied... vous ne trouvez pas ? Ce type de question a pour objectif de s'assurer que la présentation est suffisamment claire pour le candidat, que l'ensemble des paramètres sont cohérents et adaptés aux compétences et aptitudes requises. C'est également l'occasion de connaître le degré de préparation et d'informations obtenues sur l'entreprise et sa structure. Bref, c'est une excellente question !

Dans tous les cas, préférez adopter une attitude humble en soulignant votre approbation - à ce stade - et entière compréhension du poste. Toutefois, rien n'étant parfait en ce bas monde, saisissez l'opportunité de démontrer votre capacité à raisonner et construire des axes d'amélioration en proposant, par exemple, une méthodologie d'analyse visant à optimiser la situation, cette dernière s'inscrivant forcément dans la durée, et dans le cadre de votre future collaboration.

L'autre point consisterait à appuyer votre démarche en répondant qu'une des meilleures manières d'améliorer un poste, un fonctionnent est l'observation et la connaissance des flux. Aussi, une réponse astucieuse et constructive consisterait alors à fixer un rendez-vous avec le recruteur dans les deux mois suivant votre intégration, vous serez alors en mesure de lui proposer bon nombre de points d'amélioration !

Alors, pas de panique, cette question n'est pas un piège, juste une opportunité pour vous de s'inscrire dans une démarche dynamique et pleine d'avenir.

Les bonnes intentions de la candidature spontanée

Une candidature spontanée est une déclaration d'intention... mais oui, mais oui ! Quelle intention me direz-vous ? Et bien plusieurs... Mais disons que la principale tourne autour d'une idée : vous souhaitez farouchement rejoindre les équipes en place et faire partie de l'aventure.

Avez-vous remarqué que je n'évoque pas le poste que vous aimeriez occuper ? Je ne dis pas qu'il s'agit d'un aspect anecdotique de votre candidature mais pourtant, à bien y réfléchir, un recrutement est une forme d'alliance, de pacte, de mariage entre une entreprise et le candidat, mais certainement pas entre un poste et un candidat.

Par conséquent, puisque vous vous adressez à un décideur et que vous n'êtes pas attendu du tout, optez pour cette orientation indiquant que votre première volonté est de rejoindre une belle entreprise et non d'occuper un beau poste au sein de l'entreprise. La nuance est de taille ! Vous expliquerez cette intention en vous appuyant sur les informations glanées de ci de là sur internet et ailleurs (l'idéal étant une reprise de citation parue dans un article de presse plutôt que de s'inspirer - trop facilement - du site institutionnel).

Deuxième intention : vous collaborerez avec l'entreprise en lui apportant votre expertise, celle de votre métier. Par conséquent, vous aurez détecté un besoin, une nécessité, une problématique à résoudre afin de rendre judicieuse votre candidature. Judicieuse parce que vous avez cerné les attentes de l'entreprise ciblée - dans votre domaine d'activité, et que vous vous posez en apporteur de solutions, et donc de développement.

Troisième intention, ayons l'humilité de penser que personne ne nous attend. Cela signifie que votre démarche ne peut être que centrée autour de l'entreprise et son environnement, et certainement pas autour de nous, le VOUS l'emportant allègrement sur le JE.

Souvenez-vous de ce que dit Jean-Marie Blanc sur ce blog : "Parlez moi de moi, il n’y a que ça qui m’intéresse"

à méditer

"Si tu veux des résultats dans l'année, sème des graines. Si tu veux des résultats pendant dix ans, plante un arbre. Si tu veux des résultats qui durent toute une vie, développe les hommes".

Shackleton et son critère de recrutement

J'ai eu la chance d'assister à une merveilleuse conférence donnée par Jean-Claude Lefrère* sur une aventure incroyable, celle de Sir Ernest Shackleton, parti avec 27 hommes sur "l'Endurance" en 1914 à la conquête du Pôle Sud.

Une aventure inouïe pour l'époque (et pour aujourd'hui aussi !), traverser à pied le continent Antartique, braver des températures extrêmes (jusque -70°C... gla gla gla), des vents terribles, des courants effroyables... Bref, aller au delà d'ennuis certains.

trois éléments pour atteindre son objectif d'emploi : volonté, motivation, détermination
Motivation et détermination étaient les deux critères de recrutement d'Ernest Shackleton


Ce qui devait arriver arriva, le navire pris par la glace sombra irrémédiablement, laissant son équipage dépité sans autre moyen de survie que leur courage, leur solidarité et le talent extraordinaire de leur Capitaine, Ernest Shackleton.
Si je vous dis qu'ils ont survécu pendant un an et demi dans ces conditions. Me croirez-vous ? Tous sont revenus sains et saufs de ce naufrage grâce aux qualités de management de leur leader. Nous en évoquerons certains aspects par la suite.

Bon, ok, merci, mais quel rapport avec notre recherche d'emploi ?
- Ha Ha ! J'y viens !

Afin de recruter son équipage, Ernest Shackleton a publié une petite annonce, la voici :

"Cherche hommes pour voyage incertain, petits gages, froid rigoureux, longs mois de nuit complète, danger permanent, retour incertain. Honneur et reconnaissance en cas de succès"

Difficile de faire plus réaliste, vous ne trouvez pas? Pourtant, les volontaires se sont précipités, tous excellents navigateurs, nombreux, trop nombreux... Savez-vous quel était alors le critère pour sélectionner les meilleurs? Leur Coefficient d'Optimisme... Seuls ceux qui voyaient le verre à moitié plein étaient recrutés. Quand on connaît la suite, on comprend mieux pourquoi il a eu raison de se focaliser sur ce point !

Seuls les plus motivés ont été recrutés.. vous vous en doutez. Du reste, beaucoup venaient de loin pour postuler, et l'autre critère essentiel qui déclenchait le recrutement fut la détermination de ces hommes qui traversaient toutes sortes d'embûches pour, au minimum, défendre leur candidature devant Ernest...


*Je souligne au passage le grand talent de conférencier de M. Lefrère qui m'a ouvert les yeux sur bon nombre de règles de management, une soirée que je ne risque pas d'oublier!

La relance téléphonique

Vous avez adressé votre CV à une entreprise que vous aviez bien ciblée et souhaitez relancer le destinataire, voilà une situation peu agréable que vous avez tous connue et qui vous oblige à décrocher votre téléphone... Gloups...

ÇA Y EST, les 10 chiffres sont composés - autrefois, vous auriez entendu un son en pointillé (tut,tut,tut,tut,tut) jusq'à la sonnerie (tuuuut, tuuuut, tuuuut, tuuuut) - puis (se pincer le nez) :

- Société Bidule, bonjour !
- Euh, oui,.... allo, euuuuuuh, bonjoir, ...humm humm, bonjour ! Je suis Martin Durand et euh...

Je vous recommande plusieurs approches... Dans tous les cas, vous ne devez pas hésiter et savoir exactement à qui vous souhaitez parler :

- M. Machin pour M. Durand s'il vous plaît. (ayez une voix claire et assez autoritaire)
Deux options possibles : elle vous le passe ou bien :
- C'est à quel sujet ?
Deux options encore :
- M. Machin attend mon appel.( après tout, vous l'avez écrit dans la lettre de motivation)
ou bien
- Je dois remettre une proposition à Monsieur Machin concernant ma candidature au poste de XXX, il sera intéressé de me parler. Je n'en aurai pas pour longtemps.

Il se peut que la personne du téléphone (la sorcière) soit plus coriace que prévu. Dans tous les cas, restez calme et courtois et essayez d'être sympa en disant par exemple :
- Je sais que vous n'avez pas une fonction évidente à devoir protéger son agenda mais M. Machin attend mon appel, je dois lui faire une proposition...

Si elle vous empêche réellement d'accéder à la personne que vous devez atteindre, appelez en dehors des horaires de bureau, vous tomberez toujours sur quelqu'un qui n'a pas le même degré de filtrage et qui vous passera plus facilement votre interlocuteur (de façon très sournoise en plus parce qu'il ne maîtrise pas les secrets du transfert d'appel réussi). Essayez au passage d'obtenir le numéro de téléphone direct !

Bon, on s'entraîne ? Choisissez le DG d'un cabinet de recrutement situé à 500 km de chez vous et essayez de lui parler directement !

A la pêche aux infos

Revenons au process... si, si, c'est important. Il reste un point essentiel à clarifier : l'environnement global de l'entreprise chez laquelle vous postulez. Bien sûr vous pouvez construire votre argumentaire à partir des informations collectées lors de votre dernière expérience si vous travailliez dans le même secteur d'activité, néanmoins, il se peut que vous ayez à découvrir une branche, un milieu, un secteur jusqu'alors inconnu.

Premier réflexe, se brancher sur le site de l'entreprise : bien évidemment, vous apprendrez qu'elle est la meilleure dans son secteur mais vous comprendrez les valeurs qu'elle souhaite mettre en avant, sa démarche, l'image qu'elle souhaite véhiculer mais aussi, la gamme de produits.

Vous remonterez ensuite la piste de ses concurrents en vous appuyant sur les informations liées aux produits similaires, l'objectif étant de vous concentrer sur les entreprises à chiffre d'affaires équivalent ou supérieur. Ne perdez pas de temps sur les autres !

Vous déterminerez par la suite les profils économiques et sociaux des concurrents détectés sur des sites comme :

www.kompass.com
www.pagesjaunes.fr
www.societe.com
www.bottin.fr
www.score3.fr

Ces derniers vous restitueront des informations simplifiées et accessibles qui vous permettront de dresser la carte des "Qui fait quoi et comment ?".

Étape supplémentaire, chercher sur internet, dans les revues professionnelles mais aussi sur des salons, auprès des CCI, des syndicats professionnels tous les renseignements exploitables qui vous permettront de cerner les problématiques, les enjeux ainsi que les évolutions sectorielles à envisager.

Pourquoi tout ce travail ? Parce que vous montrerez votre maîtrise, vous gagnerez en confiance et serez en mesure de comprendre les objectifs du recruteur.

Pourquoi tout ce travail ? Parce que vous aurez entamé une démarche unique qui vous différenciera, parce que vous saurez poser les bonnes questions, celles que l'on oublie pas, celles qui font mouche !

Pourquoi tout ce travail ? Parce que vous devez trouver un angle d'approche pertinent dans votre lettre de motivation, parce que vous devez déterminer la meilleure façon de présenter votre CV, celle qui répondra directement aux besoins du recruteur.

Pourquoi tout ce travail ? Parce que vous ne laissez rien au hasard, parce que ce job ne doit pas vous échapper. Parce que vous avez commencé à travailler pour cette entreprise...

Le bon titre

L'intitulé de vos postes est-il compréhensible pour ceux qui découvrent votre parcours ? Il m'arrive très souvent de découvrir des métiers dont je n'avais jamais entendu parler et, pire encore, dont je ne comprends pas le sens. Pas la peine de me rappeler que je ne suis pas une lumière !

Un métier peut être spécifique à un employeur, à un secteur d'activité, le poste tenu méritera alors d'être explicité dans un vocabulaire plus simple, plus courant et compréhensible. La meilleure façon d'atteindre cet objectif ? Indiquer le véritable intitulé puis l'expliquer entre parenthèse dans un vocabulaire plus accessible. Vous montrerez alors votre détermination à être compris de celui qui vous lira et montrerez votre lucidité et capacité à vous adapter à d'autres univers que ceux que vous avez pratiqués.

La pratique qui vous aidera à simplifier et rendre accessible votre expérience ? Vous mettre à la place de celui ou celle qui lira votre CV. Rien d'autre ! Vous avez un doute sur votre CV, faites le relire et encore une fois, n'hésitez pas à me l'adresser.

Sans le sous !

Certains parmi nous ont été jeunes ou le sont encore (votre serviteur par exemple) et ont occupé des postes de stagiaires à une époque où aucune rémunération n'était attribuée pour le service et le travail effectués. D'autres encore, ont travaillé bénévolement pour différents organismes, consacrant une bonne partie de leur temps à réaliser plusieurs missions pour lesquelles la reconnaissance constituait l'unique retour.

Il ne me semble pas utile de mentionner le caractère "gratuit" de vos prestations sur le CV. Puisqu'il s'agit d'une expérience véritable, tangible qui vous a permis de développer votre savoir-faire, une expérience en harmonie avec votre projet personnel, vous vous attacherez à mettre en avant l'expertise, les résultats, mais aussi le savoir-faire déployé pour atteindre vos objectifs et réussir votre mission.
Même si non rémunérée, l'expérience quand elle est remarquable ou significative participe à la construction de votre CV et contribue à la présentation de vos aptitudes, de votre expertise et de l'ensemble des compétences que vous proposerez au recruteur.

Encore une fois, gardez à l'esprit que l'important n'est pas de relater les conditions de rémunération mais bien la nature des actions engagées et la façon dont elles peuvent rendre impactantes vos expériences !

à méditer

"Deux hommes partent au combat. Le premier veut vaincre, le second ne veut pas être vaincu. Le second sera défait"

Napoléon Bonaparte

Tata Marcelle

"Je me doute de ce qu'il va dire", "je pense qu'elle imagine que je suis comme ci ou comme ça", "ce qu'il a envie d'entendre, c'est ça, ça et ça...", etc, etc...

Qui n'a jamais proféré de telles suppositions ? Pour ma part, cela m'arrive tous les jours, notamment sur ce blog, imaginant très facilement la réaction des autres, au travers de petits dialogues enlevés... Seulement voilà, je me trompe aussi souvent que n'importe qui, c'est-à-dire presque tout le temps (bon j'exagère pour forcer le trait, si, si).

Cet art de la divination repose sur un fondement : nous avons tendance à croire que tout le monde réagira comme nous le ferions à leur place, c'est là que le bât blesse, nous ne sommes pas à la place des autres, mais vraiment pas. Souvenez-vous quand vous étiez enfant, Tata Marcelle vous offrait un magnifique cadeau, un livre sur l'astronomie (pour les adultes en plus !) et semblait dépitée en constatant votre déception, juste suffisamment non feinte pour ne pas s'attirer les foudres de vos parents... Et bien, Tata Marcelle s'est imaginée que vous aimiez l'astronomie, parce que, parce quoi au fond... parce qu'elle aurait aimée avoir un fils doué dans cette matière, ou bien elle-même est passionnée par les étoiles. Toujours est-il qu'elle est tombée à côté de la plaque, en toute sincérité.

Bref, j'en arrive au sujet qui nous préoccupe : la recherche d'emploi. N'avons-nous pas tendance à être un peu comme Tata Marcelle en projetant nos réflexions, nos envies, mais surtout nos peurs "quand le recruteur verra que... je suis convaincu qu'il passera à un autre candidat !".

Alors, la prochaine fois que vous serez face à vos démons et que vous vous surprendrez à dire, en parlant d'un autre ou d'une prochaine situation : "je suis sûr que...", "j'imagine que..", "à tous les coups je vais.. ou il va...", "je crois que...", "je pense que...", "j'ai le sentiment que...", posez vous simplement la question suivante :
Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que cela se passera comme ça ? En principe, vous vous cacherez derrière cette bonne vieille intuition qui n'est utile que face au danger (et entre nous, le recrutement n'est pas un danger en tant que tel) ou que dans le mouvement.
Mais oui, nous sommes tous des Tata Marcelle ! Bon courage

je vois....

« Je vois, je vois que vous êtes dans une période de doute, n'est-ce pas ? Je vois que vous vous posez beaucoup de questions, mais vous avez tiré l'Empereur, vous rencontrerez un homme, très influent, qui ... qui pourrait vous proposer une transaction.

Je vois beaucoup d'argent autour de vous mais cela ne durera pas. En revanche dans une année environ, je vois quelque chose de très solide dans lequel vous vous épanouirez... si, je le lis dans ma boule de cristal... , vous travaillerez dans un environnement très actif, téléphone, fax, du bruit, du métal. Le message est clair, et c'est très rare quand je le vois aussi distinctement, vous allez retravailler dans les mois à venir...Voilà, je vous remercie pour votre paiement, je dois vous laisser car je suis éreintée».

Attention chers amis, la tentation est grande... celle de vouloir se rassurer, tirer les tarots sur internet, appeler une voyante, acheter son thème astral, les prévisions de l'année pour répondre à la question : vais-je retrouver un job ? Bien entendu, je sais que cette description ne vous ressemble pas mais mon petit doigt me dit que certains en quête de messages positifs peuvent plonger assez facilement dans ces démarches, d'autant plus si la situation – financière – se tend.

Je ne suis pas medium mais en revanche, je peux vous répondre très clairement : OUI vous retrouverez un emploi, c'est une question de temps et de process... mais oui, je vous assure que vous retrouverez TOUS un emploi et que cette période de recherche n'est que temporaire. Alors gardez votre argent pour vous offrir une sortie ou une tenue mais ne le dépensez pas dans ces diverses « lectures » de l'avenir.

La tenue fait le moine ? Non, le voleur...

Bon, vous me pardonnerez, je l'espère, je vais aborder un thème "ultra bateau" et repris à l'infini sur l'ensemble des sites de recrutement que je peux fréquenter : la tenue vestimentaire. "Ah quoi encore, il va nous sortir son laïus sur les couleurs, être bien dans sa peau mais inspirant le professionnalisme !?"
Oui, un peu, enfin non, j'ai mis tellement de temps à assortir les bonnes couleurs de mes costumes à mes chemises que je ne crois pas être en mesure de vous donner quelque conseil de ce côté là.

En revanche (ha, ha !!), il semblerait que de savoir à l'avance, si le recruteur est un homme ou une femme, devrait vous permettre d'adapter votre tenue vestimentaire. Je m'explique : Mary-Line Damhorst et Ann Pinaire-Reed* (vous ne les connaissez pas ?) ont su démontrer que lors d'un entretien de recrutement, les femmes recruteurs jugeaient largement plus favorablement les femmes vêtues dans les tons clairs ou colorés, alors que les hommes recruteurs semblent mieux juger les candidates portant des couleurs foncées.
Pour les candidats hommes, quel que soit le sexe du recruteur, ce sont les hommes aux costumes sombres qui ont été les plus favorablement jugés.

Continuons sur notre série, vous, moi, (nous, quoi) dénoncerions dans 35% des cas, une personne, vêtue d'un jean, surprise en train de voler dans un supermarché et seulement dans 11% des cas, si cette personne porte un costume ou un tailleur.

Troisième expérience menée par des psychologues de l'université du Nord Dakota : mettez sur un trottoir deux personnes habillées en costume à une distance de 1m50 l'une de l'autre et faites les discuter ("alors, toi, ça va ? Ouais, ça va..." etc, etc...). Résultat, presque personne ne passe entre eux deux, préférant les contourner. Alors que deux personnes en jean et tee-shirts dans la même situation seront systématiquement interrompues par le passage de piétons... Personne ne fait attention à eux.

Je vous épargne le fait qu'un mendiant en costume recevra davantage d'argent qu'un autre moins bien habillé, mais il semble que nous sommes tous conditionnés -favorablement- par les personnes qui "présentent bien".
Aussi, bien que ce ne soit pas très simple de décider, surtout le matin, de porter tel vêtement dans un contexte de recrutement, gardons à l'esprit qu'il vaudra mieux favoriser des coloris sombres (costume) et une chemise claire si vous êtes un homme, d'oser la couleur si vous êtes une candidatE reçue par une femme, de rester dans les tonalités sombres si vous êtes reçue par un homme.

Bon, rien n'est à prendre au pied de la lettre, mais ne négligez pas le choix de votre tenue ! J'ajouterais, qu'encore une fois, c'est plus facile pour les hommes (comme toujours, me direz-vous, Mesdames)!

*Psychologues de l'Université de l'Iowa State et université du Texas

Les compétences clés

Bien entendu, l'ensemble de nos compétences peut présenter quelques écarts avec celles qui sont attendues par le recruteur. Il convient alors de se concentrer sur les compétences clés recherchées par les entreprises, celles qui sont indispensables pour réaliser la mission dans les meilleures conditions. Comment lister ces compétences clés ? Tout simplement en réfléchissant sur votre valeur ajoutée et en apportant des éléments de réponse aux questions suivantes :

  • Que suis-je capable de réaliser comme personne d'autre ne peut le faire ?

  • Qu'est-ce qui me différencie de tous ceux qui font partie de ma profession ?

  • Des entreprises sont-elles prêtes à payer pour mes compétences ?

  • Comment puis-je conserver mon avance ?

Le principe de l'échange consistera à mettre en adéquation vos compétences personnelles avec les compétences clés recherchées par le recruteur. Par compétences, j'entends des champs d'expertise et non de savoir-faire qui eux représentent ce que vous pouvez réaliser.

Managers, qu'attend-on de vous !

Les qualités d'un manager

Amené à évoquer la fonction managériale et son évolution lors d'interventions auprès d'étudiants,  mais également en animant quelques ateliers collectifs au sein d'entreprises ou de maisons de l'emploi, j'aimerais réfléchir avec vous à quelques éléments de réponse vous permettant de décrire simplement le type de manager que vous serez dans l'entreprise qui vous recrute. Ce que je vous expose est issu de mon expérience de collaborateur, de collègue, de manager... et surtout d'un coach qui reste en contact avec le monde réel...

Appuyons nous sur le bon sens, et uniquement sur celui-ci en élaborant quelques points de réponse à la question suivante :

quelles sont les attentes des collaborateurs vis-à-vis du manager ?

J'ai beau retourner la question dans tous les sens, ne me viennent à l'esprit que quelques attentes, certes fortes, mais toutes, à portée d'action et de comportement du manager... le reste me paraissant relativement déconnecté de la réalité. Voyons en ensemble les principales :

quelles sont les attentes des collaborateurs vis à vis de leur manager ?
Qu'attend-on d'un manager ?

- L'une des premières attentes du collaborateur vis-à-vis de son manager, c'est de
faire en sorte que les conditions de travail soient bonnes. 
Vous constaterez que je ne retiens aucun jargon ésotérico-managérial... Faisons simple. Par "bonnes conditions", j'entends suffisamment confortables pour passer une journée à son poste, quel qu'il soit. Éviter promiscuité, équipement dépassé, pièce noire, bruit permanent, température inadaptée...
Assurer le cadre, c'est le rôle de l'encadrant, non ? Veiller au respect élémentaire des conditions de travail les plus... normales et logiques qui soient.
Cela va de soi me direz-vous ? Combien parmi vous travaillent dans un Open-Space non adapté au travail en nombre ? Combien parmi vous travaillent à la seule lumière artificielle ? Combien se contentent d'un ordinateur beugant toutes les deux secondes, de chaises inconfortables, d'écrans peu adaptés, trop bas, trop hauts... La base vous dis-je ! Un manager simple est un bon manager !


- Deuxième attente :
recevoir régulièrement des marques de reconnaissance au travail.
Des marques de reconnaissance sincères mais aussi régulières (sans être systématiques et calculées bien entendu!). Qu'est-ce que la reconnaissance, c'est la preuve d'une considération apportée par une parole, un geste, une récompense mais aussi par un sourire, un regard. Reconnaître, c'est valider l'existence du collaborateur, en tant que personne et non plus en tant que moyen, là est la marque principale de cette attente. Ces marques de reconnaissance peuvent aborder les thèmes :

  • de la compétence professionnelle, celle qui distingue de l'ensemble,
  • des efforts dans l'engagement, celui qui ne va pas de soi, l'encouragement en est l'une des clés.
  • la reconnaissance peut également aborder le résultat concret, sous forme de distinction, de salaire, de prime.


- Troisième attente, vous remarquerez qu'elles ne sont pas forcément classées dans l'ordre,
que le collaborateur sache précisément ce que le manager attend de lui. 
Rien de pire et de déstabilisant que l'éparpillement et la non maîtrise. Une mission vague, une "non-expression" de l'attente, des objectifs,  de la vision (le cas échéant) provoquera des errements, des doutes grandissant et d'une certaine façon,  le développement de risques psycho-sociaux. Cette attente, est très proche - au fond - de l'expression de la reconnaissance.


- Que peut-on attendre d'un manager ?
Le collaborateur attend d'être respecté et considéré en tant que personne.
... et pas forcément uniquement en tant que professionnel. Un test simple, connaissez vous les prénoms des enfants de tous vos collègues ? Pourquoi rappeler ce point ? Parce que nous faisons tous, autant que nous sommes dans l'entreprise, de notre mieux, en fonction de nos vies, de nos expériences. L'empathie est un formidable atout de manager... et cette dernière se travaille, tous les jours !


- Une attente forte bien entendu :
que le collaborateur puisse donner le meilleur de lui-même par l'utilisation de ses meilleures compétences professionnelles.
Nous parlons ici de détection et de gestion des compétences. Un plan de formation sur-mesure, pas forcément adapté au rattrapage de "faiblesses" ou de lacunes, mais davantage centré autour du renforcement des aptitudes, des talents. Vous avez un talent formidable ? Rendez le irrésistible, et continuez de progresser !


- Une autre attente :
Être écouté
... valant mieux qu'être entendu, c'est-à-dire apporter son regard, sa vision (encore !?) en confiance, sans crainte d'être à contre-courant, sans crainte de déplaire et en ayant la certitude que son avis compte... pour de vrai. Je ne parle donc pas de collaboratif mais plutôt de participatif, en allant chercher la parole de ceux qui n'aiment pas s'exprimer, se mettre en avant. Une entreprise n'est pas forcément composée que d'extravertis, les introvertis ont aussi des idées précieuses à révéler !


- La dernière attente, serait probablement celle d'
être responsable de ses décisions. 
...de choisir, de débloquer une situation par un engagement responsable et assumé. Vous l'avez sans doute remarqué, mais nous traversons une grave crise de la responsabilité dans nos sociétés, le principe de précaution l'emportant systématiquement, nous reportons, de mon point de vue, beaucoup trop nos responsabilités sur l'application d'un process bêtifiant...

Les questions salariales sont bien entendu prépondérantes mais dépendent davantage d'une politique d'entreprise que du comportement du manager. Alors aux questions liées au management que vous pratiquerez dans l'entreprise, vous vous efforcerez de répondre constamment à ces attentes pour optimiser la performance des équipes que vous animez ! Alors maintenant, vous aurez de bonnes pistes pour répondre à la question suivante :

quel type de manager êtes-vous ?

Montrer de la reconnaissance

Ceux qui défendent leur candidature à un poste d'animateur d'équipe (managers, directeurs, responsables et plus largement, tous ceux qui encadrent des collaborateurs) devront parfois décrire le type de relation qu'ils entretiennent avec leurs collègues ainsi que le mode de management qu'ils appliquent au sein de leur équipe... beaucoup parleront de "reconnaissance"...
Au mot "reconnaissance", j'ai l'oreille qui se dresse, aussi, je vous invite à méditer un peu sur cette notion... C'est parti.

Tout d'abord, montrer de la reconnaissance, c'est envoyer un signe fort, court ("la reconnaissance vieillit vite" selon Aristote) et suffisamment clair pour être compris de celui qui le reçoit. Un signe de reconnaissance est une marque de respect, de gratitude parfois mais aussi de considération vis-à-vis d'une personne et de ce qu'elle a accompli.

On reconnaîtra ainsi une idée émise en soulignant la contribution du collaborateur à une cause ou un projet d'entreprise ("wow super idée !" "bravo" "génial!" + standing ovation ( bon, ok, j'exagère un peu) , le manager peut également reconnaître le statut du collaborateur en le désignant responsable d'un projet, d'une étude.
Plus généralement, la reconnaissance s'exerce autour de l'action, du travail accompli ou de l'effort (qui lui évoque le progrès). Elle s'exerce de différentes façons, un petit mot, un regard, un sourire, un hochement de tête en levant le pouce (yeah!)... bref de façon engagée et humaine.

Quid de la rémunération ? Me direz-vous ? Elle récompense davantage qu'elle ne reconnaît, aussi, remettre une enveloppe bourrée de billets s'accompagnera toujours d'une parole, d'un mot d'encouragement et de respect ("tu as fait du bon boulot !"). Ceci dit, je souhaiterais insister sur un point, notre principal carburant est la reconnaissance (ce n'est pas Maslow qui me contredira) et n'est vraiment pas l'obtention d'une prime (Voir "Dan Pink sur la surprenante science de la motivation").

Bref, même si vous n'êtes pas spécifiquement interrogé sur cette notion de reconnaissance, pensez à elle lorsque seront abordés les sujets de management et de motivation d'équipes !

Emploi et réputation

Un sujet show, pardon.. chaud ! Je vous livre une réflexion et un point sur la réputation, celle qui nous concerne tous. Que se passe t'il quand on est googelisé ? Les effets d'une réputation qui échappe à tout contrôle, un peu comme la rumeur...

Efficacité ou efficience ?

Allons bon! Me voici prêt à avaler mon chapeau, après avoir tellement mis en valeur et en exergue cette fameuse qualité qu'est l'efficacité.... "Mais qu'est-ce qui lui prend ?" vous dites-vous. Je viens tout simplement de prendre conscience qu'être efficace pourrait bien s'avérer être un petit défaut... Si.

Même si une personne efficace est généralement sans reproche, elle ne fait bien que ce qu'elle fait... Eh bien, mais c'est super !

Tut tut tut (ça s'écrit comme ca ?), attention, ne nous excitons pas. Bien faire ce que l'on est en train de réaliser me semble bien moins important que bien faire ce qui doit être fait... n'est-ce pas ?

Ne trouvez-vous pas qu'il semble alors capital pour le recruteur de trouver un candidat apte à déterminer les actions à entreprendre pour contribuer au développement de son entreprise ?
En voilà une belle différence ! Etre capable de déterminer quelles actions sont essentielles, et forcément bien les traiter, plutôt que de traiter une à une toutes ces tâches en faisant preuve d'efficacité systématique.

Je vous invite à réfléchir sur votre efficience. Êtes-vous plutôt efficient ou plutôt efficace...?

Vous répondrez par l'affirmative à l'efficience si :

- Vous êtes en mesure de gérer les priorités, au service de l'entreprise et non pas de votre confort uniquement.
- Vous savez faire preuve de diplomatie en imposant votre point de vue à l'ensemble de vos collaborateurs (notamment dans le cadre d'un travail d'équipe), sans forcément maintenir une position sans appel si elle est refusée de tous.
- Si vous maintenez un peu de flexibilité (du gras, quoi) dans votre emploi du temps pour gérer la sur-priorité du dernier instant.
- Si vous savez gérer votre emploi du temps, en éliminant tout ce qui ne presse pas, tout ce qui ne change pas la face du monde s'il n'est pas mis en œuvre...

En gros, être efficient contribuera de façon implacable au développement de votre entreprise. Pourquoi ? Parce que vous aurez un comportement à forte valeur ajoutée pour l'ensemble du service. Par conséquent, refusez l'efficacité et exigez l'efficience !

Le conseil de Benjamin Chaminade

J'ai demandé à une personnalité du monde du recrutement, de l'entreprise, de la "blogosphère", de nous livrer un conseil, un sentiment, une réflexion autour du thème suivant : "Si je devais vous donner UN conseil pour améliorer votre efficacité dans la recherche d'emploi, ce serait celui-là...". Aujourd'hui, Monsieur Benjamin Chaminade , expert international Franco-Australien spécialisé en Talent Management. Benjamin est surtout connu en France pour avoir parlé le premier de la Génération Y (1978-1994) et de la culture associée (Génération Y 2.0), il assiste les PME et les grandes organisations françaises et internationales à faire évoluer leurs pratiques de gestion des talents, de management et de marketing liés aux nouveaux paradigmes du web et des comportements (voir également son site : http://www.benjaminchaminade.com/), nous livre son point de vue :


... En fait j'en ai 2, tu prends celui que tu préfères. (Benjamin, je ne sais que choisir, je te prends les deux !)

Le premier : Ne vous laissez pas distraire par l'enjeu !
Peut être plus facile à dire qu'à faire mais n'entrez surtout pas dans la spirale infernale de "Et si je ne suis pas retenu c'est la fin du monde...".

Nous sommes notre pire ennemi à ce moment là. L'enjeu créé de la pression qui influe sur le comportement. Comme lors d'un premier rendez-vous amoureux en fait.

Le candidat :
- n'est plus lui-même
- Tendra à être d'accord avec tout ce que pourra dire le recruteur
- Récitera des réponses toutes faites qui sonneront faux
- Bredouillera, voir suera à grosses gouttes
- Perdra le fil de la conversation...

Bref, votre nervosité pourra se traduire pour le recruteur comme un manque de confiance en soi !

Beaucoup de recruteurs ne savent pas mettre à l'aise. Et même avec la meilleure volonté, "un thé ou un café" n'y parviendra pas si vous êtes déjà en train de penser que vous ne faites pas le poids, vous êtes perdu.

Dans ma vie de chercheur d'emploi (avant que je comprenne que je devais créer mon emploi plutôt que de prendre celui d'un autre) je n'ai rencontré qu'une seule fois un recruteur qui savait désarmer cet auto-stress. Et je me souviens toujours de ses mots : "Que faites vous avec cette cravate ! Vous arrivez à respirer avec ça ? Si vous voulez, vous pouvez aussi vous déchausser ! Nous allons avoir une conversation, pas un interrogatoire alors pas de raison d'être inquiet. Sachez que de toute façon nous allons travailler ensemble : Soit vous serez un collaborateur, soit je serai votre client !"

Alors, je ne sais pas s'il vaut mieux se dire que l'on ne va pas être pris avant d'aller au rendez-vous, s'il faut se dire que, quelque soit l'issue de l'entretien "il n'y a pas mort d'homme" et que l'entreprise qui vous mérite doit encore vous découvrir ou vous imaginer votre recruteur tout nu mais en tout cas, respirez, soufflez, tout va bien, votre avenir vous attend !

Le second : Il reprend l'article sur le "Résumé" que j'ai écrit sur mon blog.
Faire directement son CV est une erreur car on tombe dans les travers des français qui ne pensent que responsabilités et tâches effectuées. Ce qui n'est pas super vendeur.

Mon conseil est de faire son CV en développant ses expériences (même les stages) en responsabilité, réussites, compétences acquises, facettes du job le plus apprécié, raison de partir.
Ainsi construit chacune de vos expériences fera 1/2 pages.

Il vous restera à
1 - Utiliser ces infos pour construire vos profils Viadeo et Doyoubuzz
2 - faire un résumé de ce "Résumé" que j'appelle "Flyers" - et pas CV - car il doit donner envie de vous connaitre ! Vous n'aurez pas oublié d'y mettre les liens vers vos profils online.

Vous aurez ainsi un CV bien plus vendeur et vous faciliterez le travail des recruteurs !

Bise (bise à toi Benjamin, comme je ne sais pas si cela m'est adressé ou aux lecteurs du blog, j'ai préféré le laisser - merci pour cette belle contribution !)

The question !!

Savez-vous quelle question n'est quasiment jamais posée par le candidat à l'issue d'un entretien ? Non, alors, je vous la livre sans détour :

"Que pensez-vous de ma candidature ?"

Finalement, c'est la question centrale, celle qui hante les nuits et le cerveau dès que la porte du recruteur est refermée. Au fond, que risque t'on à poser cette question ? L'issue ne peut être d'intéressante et forcément positive.

Trois options s'offrent au recruteur :

1- La première : " Votre candidature est excellente", lorsqu'il fera le point sur tous les candidats rencontrés, il se souviendra de vous, de votre question (car personne ne la pose) et de sa réponse.

2- La deuxième : "Bof, bof, vous ne semblez pas correspondre au profil recherché". Vous avez alors une deuxième chance, celle d'essayer de comprendre sa position puis de contre-argumenter ou bien de tenter de le convaincre. Dans tous les cas, vous aurez l'occasion de vous améliorer en écoutant ses remarques.

3- La troisième : il répond par "je n'ai pas vu encore assez de candidats pour situer la vôtre", et bloque manifestement pour répondre directement. Vous aurez alors intérêt à recentrer autour de votre profil, indépendamment des autres personnes rencontrées.

Soyez assurés que très peu de candidats posent cette question, alors, ne vous privez pas, foncez et demandez! Vous gagnerez la certitude que le recruteur se souviendra de vous !

Être longtemps resté dans un même poste

"Bon sang, je suis resté 18 ans dans la même société... tu crois que ça va se voir dans le CV ?". Allez, disons le tout net : Mais oui, cela va se voir ! Aucune chance pour que cela échappe au recruteur !

Entre nous, qui est le plus gêné, vous ou le recruteur ? Il est frappant de noter que l'on se fait souvent une montagne en imaginant la réaction d'un tel ou d'un tel... alors que cette montagne n'est que le reflet de notre propre regard (je sais il faut de l'imagination pour comprendre cette phrase) ou perception(s). Bref, vous souhaitez camoufler le fait que vous soyez resté longtemps dans une même fonction ou poste parce que quelque chose vous dérange, vous d'abord, par exemple que l'on vous prenne pour quelqu'un sans ambition, attaché à une certaine routine, que sais-je encore...

Mais au fond, où est le problème, pourquoi vouloir minimiser ? Souvenez-vous, vous avez contribué au développement de votre ex-employeur, avez fait preuve de loyauté et avez toujours répondu présent quand il le fallait. Votre salaire a considérablement évolué comme vos méthodes et compétences, les temps ont changé et vous aussi, bien entendu, vous vous êtes formé aux nouvelles techniques, vous avez travaillé avec passion et n'avez donc jamais ressenti les effets de l'ennui. Vous avez apporté votre vision, vos idées et avez, grâce à cette belle aventure, développé vos compétences dans de nombreux champs, vous permettant de construire une relation de confiance avec l'ensemble de vos collaborateurs. Bref, vous avez vécu pendant ces années, vous avez porté des projets - que vous n'omettrez pas de mentionner et d'illustrer.

Quelle que soit la longueur de votre expérience dans telle ou telle structure, mettez en avant la cohérence de vos choix par l'expression de votre "fil rouge" (lire ici), celui qui a guidé vos orientations.
Maintenant, traiter une expérience professionnelle de 18 ans comme n'importe quelle autre qui aurait duré 1 an me paraît inadapté, la logique me dictant le fait que vous n'aurez tout simplement pas le même nombre de réalisations majeures à mettre en avant.

Do you speak english ?

"May we have few words in english ?" Gloups, gloups, gloups... Trouble (troubel...). Oh my god, what am I doing here ???? Es könnte auch sein : Ach ! Was mache ich Hier ??


Naissance d'un leader

Il est probable que les recruteurs s'attacheront à déterminer, lors de l'entretien d'embauche, le potentiel du candidat à devenir un leader... vaste programme s'il en est ,puisque de nombreuses personnes se sont déjà cassées les dents en essayant de sortir du lot quelques "chefs nés".

Ainsi, pendant la seconde guerre mondiale, des psychologues sociaux ont tenté de sélectionner a priori des sous-officiers de différentes armées afin de les conduire à un poste de commandement.

S'attachant tout d'abord à des facteurs personnels de leadership permettant de faciliter le choix (caractéristiques physiques, traits de personnalité, compétences, intelligence ...), ils se sont rapidement aperçus que ceux qu'ils avaient désignés comme leaders n'avaient pas forcément tous la capacité à prendre la responsabilité d'un groupe malgré leurs traits communs. A la rigueur ont-ils déterminés que les leaders faisaient souvent preuve de qualité de communication... mais pas toujours.

Bon, en quoi cette réflexion est-elle intéressante ? Tout simplement en vous confortant dans une idée que j'aime bien : un leader n'est pas naturellement leader, comme cela, sans contexte, c'est la situation et uniquement celle-ci qui fait le leader... (C'est pas moi qui le dit, c'est Faucheux et Moscovici* en 1960). Voilà de quoi en décomplexer beaucoup d'entre nous !

Si c'est la situation qui fait le leader, des facteurs déclenchant favoriseront l'adhésion des autres au fait de vous suivre :

- L'organisation du groupe et sa capacité à mettre en place un réseau de communication efficace (vous avez vu, je n'évoque pas l'extraversion!).
- La quantité d'informations détenues : plus on détient d'informations et plus on a de chances d'être désigné comme leader (moralité, revenons à nos bons fondamentaux : travaillons encore et encore la qualification des entreprises et secteurs ciblés).
-L'existence d'une problématique à solutionner : eh oui, en situation de crise, les groupes se centrent autour (derrière?) le leader alors qu'en situation de création, le groupe aura tendance à se construire de façon décentralisée.

Rassurez donc le recruteur, c'est la rencontre d'une personne dans une situation donnée qui forme un leader... et rien d'autre !

*Faucheux, Claude, Serge Moscovici. 1960. Etude sur la créativité des groupes. II- Tâche, structure de communication et réussite, Bulletin du C.E.R.P., 9, 1 : 11-22.

Et maintenant, on fait quoi ?

... Euh, amis recruteurs, merci de ne pas vous arrêter aux premières lignes !
"Les recruteurs sont tous des nuls ! Et je ne suis pas le seul à le penser ! Qu'ils commencent à changer et alors, nous aussi, pauvres candidats nous changerons et nous adapterons à leurs caprices ! Y'en a marre du bon diplôme, de la bonne carrière, du bon quartier, du parcours linéaire sans faute ! S'il faut juste rentrer dans les cases, je ne vois pas l'intérêt de dépenser des fortunes pour le recrutement, autant tout automatiser ! En plus, ils demandent à de jeunes stagiaires de sélectionner les CV..., des nuls, je vous dis !"

Bon, je n'ai pas eu beaucoup à réfléchir pour écrire ce paragraphe, je n'ai qu'à reprendre vos propos, innombrables j'en conviens, sur le sujet, j'aurais pu continuer longuement comme cela.
Je crois qu'en deux ans de blogging, je n'ai pas émis une seule critique vis-à-vis des recruteurs. Là n'est pas le ligne éditoriale de ce blog. Cela ne veut pas dire que je suis aveugle ou naïf, que "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Loin de là.

Je vais pourtant vous poser une question : pensez-vous que les critiques ci-dessus vous rendront plus efficace dans la recherche de l'emploi? Pensez-vous que la critique systématique du recruteur fasse avancer vos projets ? C'est un peu comme si, et j'aborde un domaine que je maîtrise parfaitement, un peu comme si des commerciaux me disaient "je ne vends rien à cause des clients ! Ils n'ont rien compris !".

Alors oui, ce billet est un coup de pied aux fesses destiné à certains d'entre vous, ceux qui ne cessent de dire ou de penser "c'est pas ma faute, c'est à cause de ce ##!??# de recruteur !". Non, tout dépend de nous, absolument tout, parce que personne ne fera les choses à votre place, même pas moi avec mes conseils.

Reprenons nous que Diable ! La recherche d'emploi nécessite de ne gaspiller aucune énergie, de se focaliser sur l'unique objectif de nos recherches : trouver un job. Par conséquent, cracher systématiquement son venin sur les recruteurs ne vous fera pas avancer d'un millimètre, au contraire. La seule clé du succès est entre nos mains, alors au boulot !

Une bonne intégration

Je lisais récemment sur myRHline* une note relative au livret d'accueil remis au nouveau collaborateur lors de son arrivée dans l'entreprise. Je suis d'avis qu'une intégration repose autant, si ce n'est plus, sur les épaules de l'accueillant que sur celles de l'accueilli. Ce billet est donc plutôt destiné aux services du personnel et plus largement à tous ceux qui reçoivent un nouveau, un bleu...

Bien tout d'abord, je ne peux que vous encourager à montrer au nouveau collaborateur qu'il est attendu et qu'il ne débarque pas dans l'entreprise comme un chien dans un jeu de quilles. Pour ce faire, vous aurez pris soin de lui préparer l'ensemble du "package" d'intégration :

- Son contrat de travail - au cas où il n'est reçu qu'une lettre d'engagement, généralement moins détaillée,
- Le règlement intérieur
- Le livret d'accueil reprenant la présentation des chiffres clés de l'entreprise, son histoire, vision, axes de développement, cartographie et organigramme
- Ses outils de travail en état de fonctionnement (ordinateur, téléphone, véhicule éventuel, ligne directe configurée, e-mail, comptes intranet, ...)
- Un jeu de cartes de visites, eh oui, dès l'arrivée de la personne, lui remettre ses premières cartes de visite, c'est le signe d'un engagement fort de l'entreprise, celui de ne penser qu'au succès de l'intégration.

Bien, maintenant que vous avez réglé ces détails, vous devrez désigner un parrain ou une marraine, cahrgé de guider le petit nouveau dans l'entreprise. Visite des lieux, révélations sur le fonctionnement interne, l'officieux cette fois-ci, le parrain devient le repère, le référent auprès duquel il est aisé de se renseigner (c'est quoi les horaires ? ... Et le patron, il est comment ? ... comment demande t-on ses jours de congés ? ... et le CE, il est efficace ?) ou de se confier (...ça a l'air tendu dans ce service ! ... j'ai vu machin, il me fait carrément peur ! ...euh pour coller, c'est Ctrl C ou L ?). Inutile de le dire mais vous aurez évidemment soigneusement sélectionné le parrain - évitons celui qui est en période de préavis ou en conflit ouvert avec l'entreprise.

Enfin, si l'on part du principe qu'un mauvais recrutement représente une perte importante pour l'employeur, préparez un programme d'intégration, que chaque responsable de service soit rencontré afin de se présenter, d'expliquer le rôle et la fonction du service. A mon sens, un planning de rendez-vous doit être organisé avec chaque service de l'entreprise, personne ne doit en réchapper (ne pas hésiter à grouper les rdv avec plusieurs arrivants le cas échéant). Passer du temps à comprendre le fonctionnement, à s'imprégner de la culture d'entreprise, c'est probablement la clé d'une intégration réussie.

Afin de donner vie à cette arrivée, favorisez les rencontres moins formelles, invitez l'équipe à se présenter autour d'un petit déjeuner, d'un déjeuner, faites en sorte de cultiver l'esprit de groupe en n'omettant personne.

Enfin, l'intégration d'un nouveau collaborateur est un évènement dans la vie du candidat mais aussi dans celle de l'entreprise. Profitez de cette occasion pour recevoir les avis et impressions de quelqu'un nouvellement arrivé, soyez friand de toute remarque, de tout commentaire.

Bonne intégration !

* http://www.myrhline.com

A tu et à toi !

"Salut, prends une chaise, mets toi à l'aise. Tu veux un café ?" demande le recruteur.
Euh, oui, je veux bien, je vous remerc.. enfin, je te remerc... euh, merci !

Eh oui, nous sommes tous copains ! C'est l'époque qui veut cela, le web, le net, à tu et à toi ! Bon personnellement, il ne me viendrait pas à l'esprit de tutoyer un candidat mais de nombreux témoignages viennent jusqu'à moi, me laissant penser que cette pratique s'étend de plus en plus !

Partons du postulat suivant : l'entretien de recrutement est un exercice d'échange, de mise en commun des objectifs. Votre profil est dans la cible du recruteur, le job proposé est dans votre cible. Jusque là, tout va bien. Vous le savez, je défends l'idée du candidat conscient de sa valeur, de son potentiel et prêt à défendre ses chances, je résumerai son état d'esprit en un mot : conquérant. La volonté farouchement chevillée au corps, je vous encourage à questionner, échanger, vivre pleinement l'entretien et finalement, de prendre un certain plaisir à vous projeter dans l'avenir, celle de votre future collaboration.

J'imagine, que vous me voyez venir avec mes gros sabots... Si le recruteur vous tutoie , ne vous braquez pas, ne vous fermez pas, acceptez l'idée. Néanmoins, ne feignez pas l'indifférence ("après tout, c'est normal que l'on se tutoie entre inconnus !") et pensez bien à relever votre étonnement "Vous préférez que l'on se tutoie? C'est assez inhabituel mais cela ne me dérange pas".
J'imagine qu'un refus cinglant de votre part signera l'arrêt du process de recrutement, aussi, adoptez souplesse, après tout, l'important n'est pas là, je vous l'assure.

Vous notez évidemment, qu'il n'est pas question d'être tutoyé et de ne pas tutoyer en retour, question d'équilibre, et ce, quelque soit votre âge (avis aux plus jeunes, je fais partie de ceux qui n'ont jamais accepté d'être tutoyé dans le contexte professionnel sans tutoyer en retour, et ce depuis toujours !). Bref, le "vous" dominera l'immense majorité des entretiens, pour autant, dans certains corps de métiers, le "Tu" est de rigueur ou tout au moins à la mode.
Salut à toi lecteur !

Golden Blog Awards

Inscrit très tardivement aux Golden Blog Awards, vous avez eu la gentillesse de m'encourager en votant pour "Haut Les Coeurs !!!". Vos votes me permettent aujourd'hui d'être demi-finaliste de ce concours en moins d'une semaine de participation au lieu de quatre ! :)))...
Vive vous et merci de votre confiance !
Pierre

CVthèques

Bon nombre de cabinets de recrutements vous proposent de laisser votre CV dans leur CVthèque. Deux formules s'offrent à vous :

1- Laisser une copie de votre CV sous format word.
2- Enregistrer votre parcours sous un formulaire propre au cabinet de recrutement.

Je vous recommande de lister tous les sites sur lesquels vous avez déposé votre CV, effectivement, vous aurez vraisemblablement besoin de rectifier ou mettre à jour vos documents, cette opération pourrait s'avérer catastrophique si vous ne maîtrisez pas tous points de consultation du curriculum. Ayez bien à l'esprit que remplir un formulaire prend une trentaine de minutes.

Une CVthèque peut être consultée par le cabinet lui-même ou parfois par les entreprises recrutrices (moyennant abonnement). Il conviendra alors de favoriser les sites connus pour leur sérieux et dont le nombre de dossiers est important. Plus la CVthèque est importante et plus elle est consultée par les recruteurs.

N'oubliez pas de mettre à jour votre CV une fois tous les deux mois. Au delà de cette date, vous aurez peu de chances d'être contacté. Certains sites proposent un suivi de vos CV (par exemple : nombre de consultations ou nom des personnes qui ont consulté votre CV).

et maintenant, de G à Z !

Vos commentaires me laissent penser qu'il manque beaucoup de mots à ma liste... Bon, je vous promets une deuxième série, aussi peu exhaustive que la première.

Continuons néanmoins sur notre lancée !

Gagner, gérer, gouverner, grouper, guider,

Harmoniser, homologuer, imaginer, importer, imposer, improviser, inciter, indexer, influencer, informer, intégrer, innover, installer, instituer, introduire, instruire, intéresser, interpréter, inventer, inventorier,

Lancer,

Maintenir, manœuvrer, mener, modérer, mettre au point, moderniser, motiver,

Négocier, normaliser,

Obtenir, oeuvrer, opérer, organiser, orienter,

Participer, penser, persuader, planifier, présider, prévoir, produire, profiter, programmer, promouvoir, proposer, prospecter, provoquer, pousser,

Rationaliser, réaliser, recommander, redessiner, redresser, réformer, remplacer, renforcer, renseigner, rentabiliser, réorganiser, réparer, résoudre, restructurer, réussir,

Sélectionner, signer, simplifier, stocker, structurer, suggérer, superviser, synthétiser, systématiser,

Terminer, tester, traduire, traiter, transférer, transformer, tripler,

Unifier, unir, usiner,

Vendre, vérifier.

Ouf.. ça y est !
Votez chaque jour pour Haut Les Coeurs !!! - Golden Blog Award

A à F !!!

Avez-vous remarqué comme il est compliqué de choisir les verbes et mots qui composent votre CV? Ceux d'entre vous qui m'ont confié leur CV ou lettre de motivation, savent que j'insiste beaucoup sur la "couleur" des mots, incitant à choisir ceux qui sont empreints de dynamisme ainsi que ceux qui sont positifs. Je vous propose une première liste de mots à utiliser, ils permettent de sortir des sempiternels "gérer", "établir" et "encadrer". Commençons par les mots de A à F :


  • Acheter, 
  • accomplir, 
  • acquérir, 
  • adapter, 
  • administrer 
  • agir, 
  • améliorer, 
  • amorcer, 
  • amplifier, 
  • analyser, 
  • anticiper, 
  • animer, 
  • apprendre, 
  • approuver, 
  • arbitrer, 
  • assurer, 
  • augmenter, 
  • avancer,



  • Budgéter, 
  • briguer,



  • Calculer, 
  • cataloguer, 
  • chercher, 
  • choisir, 
  • combiner, 
  • commander, 
  • commercialiser, 
  • communiquer, 
  • compléter, 
  • comprendre, 
  • concevoir, 
  • conclure, 
  • concurrencer, 
  • conduire, 
  • confier, 
  • connaître, 
  • conseiller, 
  • consolider, 
  • construire, 
  • consulter, 
  • contracter, 
  • contraindre, 
  • contrôler, 
  • convaincre, 
  • convertir, 
  • coordonner, 
  • créer



  • Décider, 
  • découvrir, 
  • définir, 
  • démarrer, 
  • démonter, 
  • dessiner, 
  • déterminer, 
  • développer, 
  • dialoguer, 
  • diminuer, 
  • diriger, 
  • distribuer, 
  • diversifier, 
  • dominer, 
  • doubler, 
  • dynamiser,



  • Échanger, 
  • écouter, 
  • écrire, 
  • éduquer, 
  • élaborer, 
  • élargir, 
  • embaucher, 
  • entendre, 
  • entériner, 
  • entraîner, 
  • entreprendre, 
  • envisager, 
  • éprouver, 
  • établir, 
  • étudier, 
  • évaluer, 
  • examiner, 
  • exécuter, 
  • expérimenter, 
  • exploiter, 
  • exporter,

  • Fabriquer, 
  • façonner, 
  • fidéliser, 
  • financer, 
  • fonctionner, 
  • fonder, 
  • forger, 
  • former.


À bientôt pour la suite !

Êtes-vous loyal ?

Bon, je n'irai pas par quatre chemins, je crois que la loyauté d'un collaborateur peut être la qualité la plus importante recherchée par un recruteur... pour autant, je ne sais absolument pas comment elle se détecte en dehors du contexte professionnel.

Bon, certains me diront qu'elle peut être mesurée par les tests - capacité à se fondre dans un groupe, à passer au deuxième plan quand il le faut...-, pourtant, afin qu'elle soit solide et durable, vous admettrez tous que cette loyauté ne peut pas être unilatérale et doit faire l'objet d'une réciprocité, d'un équilibre : "Je suis loyal avec celui (ou le groupe) qui se montre loyal à mon égard". Pour quelle raison doit-elle être équilibrée et réciproque ? Tout simplement parce qu'elle est choisie et qu'elle repose sur une valeur formidable : la confiance.

Nous évoquons bien une qualité personnelle, éloignée de votre aptitude professionnelle, une qualité à laquelle il serait stupide de répondre "oui", comme ça, aussi légèrement sans davantage d'explication. La loyauté suppose un attachement profond aux valeurs de l'entreprise, un enracinement.
Comment prédire son attachement au futur employeur ? Probablement en insistant sur les valeurs qui vous motivent, celles-là même que vous avez repérées et qui vous ont poussé à envoyer votre candidature (eh oui, tout se recoupe, sans avoir préalablement qualifié le secteur ou l'entreprise et en automatisant vos candidatures, vous serez incapable de répondre de façon sincère (et donc crédible ?) à cette question !).

Par conséquent, à la question "êtes-vous quelqu'un de loyal ?", je vous invite à répondre que vous aspirez effectivement à vivre pleinement votre engagement professionnel et que votre sincérité vous permettra d'être loyal vis-à-vis de vos collaborateurs et de l'entreprise dans un contexte de confiance et de respects mutuels... En gros, j'aspire à être loyal mais ça ne dépend pas que de moi !

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