Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Après le bip...

"Ouaihhh, saluuuut, c'est Joe le Taxi ! Là, j'peux pas vous parler ! Alors si vous voulez vraiment m'parler, faudra vous déplacer ! Ha ha ha, mais nooonnnnn ! Parlez après le bip"

Pensez-vous que le recruteur va laisser un message à Joseph ? Qu'il va lui indiquer qu'il aimerait bien s'entretenir avec lui pour évoquer sa candidature au poste de contrôleur de gestion ?

De grâce, faites simple, un message court, bien articulé, souriant, en éliminant les bruits parasites (cris d'enfants, cochon qu'on égorge, klaxons...). Un message du type : "Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Joseph Bidule, merci de laisser un message avec vos coordonnées, je vous contacterai dès que possible. Au revoir !".

Exit la musique de Royal Canin, de Volvic, exit le message qui n'indique pas votre nom, exit celui qui n'indique que votre nom. Soyez impactant dès le début, et même en votre absence !

BIP !!!

Mieux que Bill Gates ?


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Entre nous, est-ce un exploit de savoir se servir d'un ordinateur ?
Bien sûr que non, surtout aujourd'hui, effectivement, vous êtes habitués à suivre toutes les annonces d'emploi qui vous intéressent, vous avez passé des heures à mettre en place votre CV, le paginer, le mettre en forme, vous avez écrit des lettres de motivation, sur Word notamment.
Vous avez également fait vos comptes, longuement travaillé sur des fichiers Excel, et puis, Power Point n'a plus de secret pour vous tant vous maîtrisez l'art de la présentation.
Vous êtes expert en recherche d'informations, de veille, vous avez envoyé des centaines de courriers électroniques. Bref, vous maîtrisez l'ordinateur et son usage courant.

Néanmoins, sans être un cancre, vous ne vous sentez pas expert en informatique. En effet, vous ne connaissez pas toutes les formules magiques d'Excell qui vous font gagner un temps fou, vos présentations sur ppt sont statiques, un peu moches - je vous rassure, c'est pareil pour moi !

Que mentionner alors sur le CV ? Faut-il écrire :
Informatique : Word, Excel, Power Point, Access, Outlook, Lotus, Publisher...?
Je me dis que celui qui ne connaît pas l'informatique doit ABSOLUMENT profiter d'une période de chômage pour suivre des cours d'initiation, pour les autres, je ne crois pas nécessaire ni impactant d'égrener tous les logiciels courants que vous avez ouverts au moins une fois dans votre vie.
Préférez la formule « Maîtrise du Pack Office » et ajoutez les logiciels spécifiques liés à votre métier (comptabilité, finances, production, CRM, ERP...).

à méditer...

Ils ne sont pas heureux, ils sont immobiles, ce qui est très différent.

Alfred Capus

Imprimez ce mail !

Je suis parfois amusé de lire "Pensez environnement, n'imprimez ce mail et les pièces jointes qu'en cas d'absolue nécessité" au pied d'un courrier de candidature. Certes, l'acte est noble, le geste est élégant, écocitoyen mais... légèrement paradoxal.

Puisque j'aime les personnes sérieuses qui ne se prennent pas au sérieux, je me dis que la signature de l'e-mail pourrait révéler leur personnalité, leur côté rebelle évidemment (et encore, je n'ose pas dire rock n'roll), mais aussi leur sens de l'humour.

Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes !

Aussi, le message de protection de l'environnement pourrait devenir ceci (à télécharger et à utiliser sans vergogne) :


... et puis, moralement, engagez vous à planter un arbre après avoir retrouvé un emploi !

Tic, tac, toc

« Oui, euh, absolument, en fait, euh, comment dirais-je, euh…quelque part ...».

Au bout du centième « euh », celui qui est en face de vous ne vous écoute plus du tout mais se demande sournoisement, le regard perdu, quand vous lui lancerez un petit « euh ». Vous ne dîtes jamais « euh » ? Alors quel est votre tic de langage ?
N’avez-vous pas tendance à tout diminuer ? « Un peu », « Petit », « Un petit peu » ?
N’avez-vous pas tendance à toujours tout affirmer ? « Oui, donc », « absolument », « tout à fait », « c’est clair ». Une tendance à toujours tout relativiser ? « Quelque part », « Dans l’absolu », « Si l’on veut », « En quelque sorte »… Bref, la liste est longue !

Je comprends qu’il soit difficile de maîtriser ses tics, mais il existe des recruteurs qui se focalisent bêtement sur des détails, ne retenant qu’une phrase maladroite, un mot ou une expression trop souvent employés (en général à tort et à travers). Je me souviens d’un candidat qui n’arrêtait pas de placer deux expressions : « jeter l’anathème sur…» et « il faut raison garder ». Une fois, d’accord, deux fois… bon, mais alors trois, quatre fois, que dis-je cinq ou six fois, bonjour les dégâts !

J’ai un ami qui, lorsqu’il souhaite avoir une conversation sérieuse, commence toutes ses phrases par « pas de problème ». « Pas de problème » à toutes les sauces, que penses-tu de ci, de ça : « pas de problème, je pense que… ». Bizarre, non ?

Évidemment, je prends des cas extrêmes, mais écoutez bien autour de vous, vous verrez que certains répètent plus ou moins inconsciemment des mots ou expressions arrivant comme un cheveu sur la soupe, il pourra également s’agir de tics comportementaux (mais nous aborderons ce thème un autre jour).

L’idée majeure, c’est de vous attacher à contrôler vos paroles, ne laissez pas l’inconscient prendre le dessus, concentrez-vous, parlez lentement, ne donnez pas l’occasion à l’interlocuteur de décrocher ou de se moquer de vous, secrètement, sous cape, derrière son visage impassible ou amical.

Quel est le tic de langage de nos amis Toulousains ?

Qu'est-ce qu'on dit ?!

Relisez bien la dernière partie de votre lettre de motivation, il ne manque rien ?
Mais, si, regardez bien…

Bingo !
Vous avez oublié de remercier la personne qui prend le temps d’examiner votre dossier. Quelle incorrection ! Non, je rigole et j’exagère un peu.
Pourtant, cette lettre est destinée à mettre en évidence l’ensemble des compétences qui illustrent votre candidature. Ces compétences sont naturellement issues de votre expérience professionnelle, de votre formation, de votre savoir-faire mais également de votre savoir-être, bref, un concentré de ce que vous êtes.

Personnellement, j’attache beaucoup d’importance au savoir-être, respect des collaborateurs, esprit d’équipe, enthousiasme, honnêteté, intégrité. Ne pensez-vous pas que la courtoisie est également une valeur forte du savoir-être ?

Aussi, je vous propose la formule suivante :

« Je vous remercie par avance de l’intérêt que vous porterez à l’étude de mon dossier et, je reste à votre entière disposition pour tout entretien que vous jugerez utile.

Dans cette attente, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de mes sincères salutations
»

Voilà, voilà…
Quoi, j’ai oublié quelque chose ? Ah oui, pardon..

Merci d’avoir pris le temps de lire ce billet et bonne journée !

Bouche décousue !

Difficile de répondre simplement à la question d'un recruteur quand on se sent en confiance, à l'aise dans l'entretien, transporté par l'envie de lui faire découvrir les mille facettes de notre personnalité. Et pourtant, vous devez calmer vos ardeurs et vous concentrer sur les questions posées, répondre directement, simplement sans toujours vous justifier de tout, sans raconter la vie de votre arrière Grand-Mère !

Une fois, un recruteur me déclarait que si je parlais tant, c'est peut-être parce que je n'avais rien à dire. Cela remonte à quelques années, je me souviens précisément de son nom à rallonge et de sa tête de merlan frit. J'admets pourtant qu'il avait raison sur un point, parler trop, répondre en empruntant des détours montrera uniquement votre manque de synthèse, votre incapacité à résumer votre pensée et à vous concentrer sur la question de l'interviewer.

Ne vous laissez pas dominer par votre élan enthousiaste, sachez contrôler le flot de paroles qui s'échappent de votre bouche. Pour cela, une technique imparable, forcez-vous à ralentir votre débit en parlant lentement. Posez votre voix, sentez comme les mots viennent facilement (lentement certes - du moins de votre point de vue), comme le débit est fluide, rassurant.
Répondre simplement à la question n'exclut en rien de se justifier ou d'argumenter mais ne noyez pas vos idées dans un océan de paroles dont la moitié n'a aucun intérêt.

Avez-vous appris à tourner sept fois votre langue dans la bouche avant de répondre ?

à méditer...

Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction.

Jean Rostand

Lettre à Elise..

Je lisais récemment une enquête indiquant que la majorité des cabinets de recrutement ne tiennent pas compte de la lettre de motivation, qu’ils ne la lisent pas et se concentrent directement sur le Curriculum Vitae. Je fais partie des recruteurs qui attachent au contraire de l’importance à la lettre de motivation, je conseille de toujours la « bichonner » et d’y apporter tout le soin nécessaire.

Comment peut-on postuler chez un futur employeur sans s’assurer que sa présentation est impeccable ? Comment recruter une personne qui « bâcle » ou néglige la moitié de sa candidature ? Voilà à mon sens une faute de comportement, un manque de sérieux – qui pour ma part, révèle la superficialité, l’amateurisme d’un candidat. Soyez PRO ! Jusqu’au bout ! Ne laissez rien au hasard, vous n’avez pas le droit de confier votre destin au hasard, au laxisme d’un recruteur !

Dans cette fameuse lettre, vous devrez constamment vous assurer que tout votre texte répond à la question suivante : quelles compétences vais-je mettre à votre disposition ? Ici, l’on parlera des compétences techniques mais également des compétences de savoir être de savoir-faire.
Evitez de donner des leçons, soyez enthousiaste, positif, volontaire et votre lettre fera mouche !

N'oubliez pas votre Check-list !

Préparer l'entretien de recrutement


Et pourquoi ne pas préparer une check-list « avant entretien », contenant la liste des fournitures à ne pas oublier ou des points à valider avant de quitter votre domicile. Tout ce qui vous permettra de préparer l'entretien d'embauche au mieux ?

Avez-vous pensé à prendre plusieurs copies du CV envoyé, une copie de votre lettre de motivation, le cas échéant, l’ensemble des références, l’annonce, vos cartes de visite, un bloc-notes, un stylo en état de marche, les coordonnées de l’entreprise ou du cabinet de recrutement en cas de retard, un téléphone portable avec la batterie rechargée, 10 euros pour vous offrir un café, bref, tout pour que votre entretien se passe dans les meilleures conditions.

L’idée est de vous débarrasser de toute crainte, toute appréhension extérieure à l’entretien, n’ayez l’esprit habité que par un seul objectif : votre prestation ! Bien sûr la check-list conviendrait aux plus stressés, aux plus angoissés, néanmoins, vous l’avez tous expérimentée au moins mentalement.

N’hésitez pas à suivre ce lien pour télécharger ce fameux pense-bête.
http://www.box.net/shared/0zpfm1x3to

Allo ?

« - Bonjour, ici l’entreprise Truc, pourrais-je parler à Monsieur Machin ? »
« - Euh non, il ne peut pas vous parler, il est aux toilettes » – annonce fièrement votre fils…

Bien, voilà, c’est dit. Ne collectionnez pas les numéros de téléphone sur votre CV, un seul suffit, de préférence un numéro auquel vous êtes constamment joignable, je préconise le téléphone mobile et uniquement celui-ci.

Il n’est pas forcément utile qu’un recruteur tombe sur vos enfants, ou bien sur vos parents si vous habitez chez eux. Plus vous multipliez le nombre de téléphones, plus vous vous exposez à une non-maîtrise de la réponse apportée. Contrôlez, soyez le seul maître à bord, vous seul répondrez – si vous êtes disponible – à l’appel du recruteur. C’est comme ça !

Enfin, cessez de vous obstiner à refuser tout abonnement à un opérateur mobile, quoiqu’il vous en coûte, vous devez être joignable à tout instant et on n’a rien inventé de mieux que le téléphone portable !

Blogs et sites

Vous avez un blog ? Vous le mentionnez sur votre CV ? Attention à bien maîtriser votre image et les informations véhiculées, il serait absurde de fournir un CV impeccable et de tout « ruiner » en vous affichant trop ouvertement sur votre blog personnel.

A vous de ne pas tout mélanger, ce type de blog peut servir de support plus documenté dans le cadre de votre recherche d’emploi. Résolument orienté professionnel, vous pourrez y faire figurer vos références, un détail plus approfondi de vos expériences, des liens vers les sociétés pour lesquelles vous avez travaillé, des liens vers les travaux réalisés (surtout si vous avez une expérience en communication, en gestion de projet). Mais de grâce, évitez de mettre en scène votre famille, vos amis, évitez, à votre tour, de mélanger la sphère intime de la sphère publique. Il en va de votre crédibilité !

Préférez un blog ou un site classique, très orienté communication d’entreprise, ne cherchez pas - coûte que coûte - à exprimer votre créativité et à coller des papillons ou des elfes sur votre site. Restez très neutre, exprimez votre expérience comme vous pourriez l’exprimer en entretien. Dîtes-vous que la personne qui visite votre blog est intéressée par votre profil, donnez lui les informations qu’elle attend, confortez-la, impressionnez-la, diffusez vos publications, emmenez-la vers les sommets de l’excellence mais ne la ramenez pas brutalement sur terre en lui permettant de voir une photo de vous (pas forcément à votre avantage) avec vos amis lors de la Saint-Sylvestre.

A méditer...

Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.

Jean Jaurès

Question d'âge

Par coquetterie ou stratégie, certains candidats préfèrent ne pas mentionner leur âge sur le CV. Bien, bien... Well done, mais cela ne sert à rien, si ce n'est à énerver celui qui lit votre CV. Pourquoi ?

Parce que jamais vous n'empêcherez le recruteur de sortir sa calculatrice scientifique pour effectuer l'opération suivante (les amateurs de chiffres vont se régaler !) : l'année en cours moins l'année de l'obtention de votre baccalauréat plus 18. Calcul qui, à 2 ou 3 ans près devait aboutir à votre âge. Sauf que, il y a un risque d'erreur si la calculatrice se trompe, si vous avez eu votre bac à 13 ans, si le recruteur se passe d'une calculatrice pour déterminer votre âge à la décennie près...

Risque d'erreur donc, risque de fatiguer le recruteur qui au bout du trentième calcul vous associera à ce type de personnes qui cache son âge pour cacher autre chose. Mais cacher quoi en fait...?

Cacher le fait que vous avez 25 ans, 30 d'ans d'expérience, que vous avez acquis des connaissances pratiques, concrètes? Cacher qu'à 55 ans, vous avez toujours autant envie de casser la baraque, de travailler? Cacher le fait que vous aimez la pop ? Cacher le fait que vous avez une expérience à partager à communiquer ? Cacher le fait qu'au fond de vous, vous avez toujours 18 ans? Cacher le fait que le recruteur qui est en face de vous n'était pas né lorsque vous avez commencé à travailler ? Cacher le fait que vous devez travailler encore 10 ans au minimum ? Cacher le fait que vous avez appris à vous servir d'un ordinateur, tout seul chez vous en vous arrachant les cheveux lors de son installation ?

Ou bien cacher le fait que vous n'avez pas l'expérience demandée ? Cacher le fait que vous ayez obtenu tant de stages parce que vous coûtiez moins cher ? Cacher le fait qu'à 25 ans, on ne peut pas avoir une expérience de 5 ans et un bac + 5 ? Cacher le fait que vous n'avez jamais obtenu un emploi stable et que par conséquent, vous habitez chez vos parents ? Cacher le fait que celui qui lit votre CV a eu le même âge que vous, ou a 5 ans de plus que vous ?

Ou bien encore cacher le fait que vous avez 30 ans, que vous êtes une femme (zut, on ne peut pas cacher le prénom) et que, ha... malédiction, vous aurez peut-être un enfant, un jour ?

STOP ! Inscrivez vos âges, relevez la tête, vous n'éviterez évidemment jamais la suspicion, les idées préconçues, les a priori mais je crois que vous contribuerez largement à les alimenter si de votre côté vous n'assumez pas vos printemps !

A contrario, ne mettez pas votre date de naissance, je connais des gens qui écarteraient d'office les personnes nées un 19 janvier sous prétexte qu'ils ne s'entendent pas avec les capricornes..!
(Maintenant vous connaissez la date de mon anniversaire!)

CV Push

Une annonce vous attire particulièrement ? Développez alors une stratégie de choc, la méthode « CV push ».

De quoi s’agit-il ? Simplement de s’assurer que votre CV aura été reçu et lu par plusieurs personnes, qu’il apparaîtra à plusieurs reprises sur le dessus des piles de candidatures. Bref qu’il se démarquera davantage qu’un autre.

Comment faire ?

  1. répondez à l’annonce par e-mail comme vous y êtes invité.

  2. répondez à cette même annonce par courrier.

  3. Sans nouvelles du recruteur : repostulez par e-mail (10/12 jours plus tard)

  4. Sans nouvelles du recruteur : envoyez votre candidature chez le client final (peut-être désirera t’il vous rencontrer).

A quatre reprises, votre CV aura été évoqué, votre motivation démontrée. N’oubliez pas qu’il vous appartient de gérer votre avenir, ne soyez pas passif mais passez à l’action, que diable !

J’admets que cette méthode soit contestable - lourdeur du process, sensation de gêner, de déplaire, politiquement incorrect.
Encore une fois, il ne s’agit pas d’être dans le vent mais réellement de vous démarquer, il ne s’agit pas de tout bien faire comme on vous le demande, mais simplement de faire en sorte de ne pas être écarté. Voilà l’enjeu. La concurrence sera rude, les décisions longues, alors ayez la rage, la volonté, comportez vous en Monsieur ou Madame Plus ! Rajoutez-en !

Tous les jours, je demande aux commerciaux de mon service d’en faire plus auprès des clients, de ne pas baisser la garde, de rebondir, de se battre jusqu’au bout et surtout, surtout, de ne pas admettre un refus sans avoir tout tenté.

Faire le point

Vous refermez la porte du cabinet de recrutement, après une heure, une heure et demi de questions et d’échange, vous ne savez pas quoi penser de votre attitude, de vos réponses.

Après chaque entretien, je vous invite à faire le point, à juger le plus objectivement possible votre prestation.

Récapitulez vos points forts, vos points faibles. A quelles questions, vous êtes vous senti hésitant, « flottant » ? Pourquoi le courant n’est-il pas passé ? En gros, qu’avez-vous raté, qu’avez-vous réussi ?

Vous devez lister ces questions difficiles et retravailler vos réponses, capitaliser sur votre expérience. Passez en revue tous les points qui – à vos yeux – méritent d’être améliorés. Soyez méthodique, récapitulez dans un tableau les thèmes qui ont présenté une difficulté et élaborez un argumentaire approprié.

Si vous le souhaitez, je peux vous proposer une matrice de suivi d’entretiens qui vous permettra de corriger et d’améliorer vos réponses. N’hésitez pas à me contacter.

Trop cibler...

Je fais partie de ceux qui recommandent d’ouvrir le parapluie le plus largement possible dans la recherche d’emploi.

Effectivement, je me dis qu’à force de trop cibler, on ne postule plus à rien et le jour où – alléluia – l’on décroche l’entretien tant attendu, on est peu satisfait de sa prestation, on a le sentiment d'avoir laissé filer une belle opportunité, en bref, on s'est rétamé, faute de pratique, pas suffisemment préparé ou entraîné.

J’aime l’idée du candidat qui peaufine son attitude en entretien, tel un sportif, il s’entraîne tous les jours, essayant d’améliorer sa présentation, ses réactions et réponses. Je n’imagine pas que vous puissiez être performants le Jour J sans avoir passé aucun entretien préalable.

Le plan d’actions consistant à sélectionner très soigneusement les entreprises, les postes, les environnements me fait un peu sourire, il ne s’applique qu’en période de plein emploi, ce que personnellement, je n’ai jamais connu, et puis, il faut bien travailler, passés les premiers mois, le plusgrand danger est de laisser s'installer la morosité par manque d'activité et d'opportunités.
Enfin, ce n’est pas parce que vous participez à un entretien que vous êtes obligé d’accepter l’emploi si on vous le propose, n’oubliez pas qu’un contrat entre l’employeur et l’employé, c’est un peu comme un mariage, les deux doivent être consentants !

Y a comme un défaut !

A brûle pourpoint, comme ça, entre la poire et le fromage, le recruteur vous demandera : « très, très bien mais quels sont vos défauts ? ».
- Mon ami, si tu savais… ! Vous dîtes-vous alors.

Ceux que j’ai le plus souvent entendus sont, dans le désordre :
- Très, trop, exigeant
- Perfectionniste
- Impatient (ça c’est moi)
- Pointilleux
- J’ai du caractère
- Je ne me laisse pas faire

Ça ne donne pas envie tout ça ! Une personne de mon entourage, très proche, a même répondu : « je suis un peu fainéante, mais très honnête ! » - je vous jure que c’est vrai.

Bien, la réponse est loin d’être évidente, je me souviens avoir « séché », laissant un grand blanc, tandis que je passais en revue tous mes défauts inavouables, en quête du « moins pire ».

Ayez une réponse toute prête qui n’engage à rien : « Je vous préviens, si je commence à énumérer mes défauts, on en aura pour toute la journée ! ».
Une autre réponse passe partout : « j’ai les défauts de mes qualités », à vous d’enchaîner sur les qualités.

Il n’est pas question de déballer votre vie : http://emploicharente.blogspot.com/2009/02/un-recruteur-nest-pas-un-psy.html , restez relativement neutre et répondez le plus possible avec humour, finesse, tact. C’est le moment de montrer votre sens de la répartie, du rebond. C’est une bonne occasion de marquer une différence, un clin d’œil subtile.
Bref, soyez prêts à répondre à cette question et n’oubliez pas ce que disait Maurice Maesterlink (c’est qui ça ??) : Une vertu n'est qu'un vice qui s'élève au lieu de s'abaisser ; et une qualité n'est qu'un défaut qui sait se rendre utile.

Une histoire de titre

Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant, votre CV doit ABSOLUMENT comporter le titre de poste pour lequel vous postulez ! J'ai dit le titre, pas les titres ! Un titre simple, percutant, idéalement celui d'un poste qui existe.

Effectivement, deux cas de figure se présentent à nous :

1- Dans le cadre d'une candidature spontanée, votre CV sans l'intitulé du poste recherché finira inéluctablement sur le bureau du service des Ressources Humaines, aux RH comme on dit. Ils traitent chaque jour des dizaines de candidatures, la vôtre n'aura évidemment aucune chance d'être lue par le directeur commercial ( qui entre nous loupe LE candidat !).

2- Vous répondez à une annonce. Bien entendu, vous postulez parce que le job est fait pour vous. Il est tellement pour vous que vous l'annoncez sur votre CV. Eh oui, la méthode Coué commence ici, la manipulation également. N'est-il pas judicieux d'associer votre nom au poste tant convoité ?

N'intitulez jamais votre CV "Curriculum Vitae", ce serait une tautologie déguisée (rien à voir avec Toto). C'est comme si l'objet de votre lettre de motivation était "Lettre" ou "Courrier". Bref, mettez vous dans la peau de celui qui est et qui sera !

Enfin, ce n'est vraiment pas la peine de fournir une explication de texte au poste recherché, ne mentionnez rien d'autre que ce satané intitulé, ayez confiance en votre CV, ne soyez pas tenté de le résumer en une formule scabreuse - sauf si elle est géniale...

Les mots clés

Il semblerait que nos amis recruteurs s'appuient sur des logiciels de traitement de CV et que ne ressortent du lot, qu'un nombre limité de candidatures répondant strictement au profil recherché.

Je vous invite à collecter dans les offres d'emploi, le vocabulaire spécifique régulièrement utilisé afin de ne sélectionner que les termes qui reviennent avec une fréquence élevée dans les annonces qui vous intéressent.

L'idée est la suivante : votre CV doit contenir des mots clés, ceux qui seront reconnus par le logiciel, mais également par le chargé de recrutement qui ouvre chaque e-mail ou courrier, alors, puisez allègrement dans les textes qui composent une annonce. Inspirez-vous des termes, des expressions, des abréviations. Il ne s'agit pas de transformer une expérience ou une compétence, il s'agit simplement de parler le même vocabulaire et de maximiser les chances d'être retenu ou convoqué pour un entretien.

Alors, à vos carnets !
N'hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de travailler sur votre CV.

à méditer...

Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Ne quitte pas la voie si tu veux qu'on te guide. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux.

Réseaux sociaux...

Je ne suis pas un expert en réseaux sociaux, mais je dois admettre qu'ils donnent une autre dimension aux recherches d'emploi.

Inscrit à Viadeo depuis deux ou trois ans, je ne l'utilise réellement que depuis deux mois, cela donne un nouvel élan à mon passe temps, celui de conseiller les personnes en difficultés dans leur recherche.

Je lisais récemment une enquête indiquant que les réseaux sociaux offrent les meilleurs taux de réponse aux sollicitations. Ainsi, lorsque vous adressez un message à qui que ce soit sur Viadeo, vous aurez un retour dans 75% des cas, positif ou négatif, certes, mais un retour qui vous permettra d'affiner ou de rectifier vos approches.

La vie du demandeur d'emploi étant faite de frustration, de non-retours, de doutes et de remises en cause, voyez dans les réseaux sociaux l'occasion d'être davantage respectés et considérés.

Je vous conseille, plutôt que de diffuser en masse votre CV, d'adresser un clin d'oeil sympathique aux personnes que vous ciblez, soyez audacieux, détendus, faites un signe amical, rapprochez vous de ceux qui partagent vos loisirs et surtout, souriez, même quand vous écrivez, cela se verra !

Tiens, au fait, si vous voulez me contacter, n'hésitez pas à me solliciter :
http://www.viadeo.com/recherche/profil/index.jsp?memberId=002jt6xymb1tbyo&distance=2&fullName=pierre+denier&countryForm=fr&language=fr

Le trac...

Vous avez beau vous raisonner mais juste avant de pousser la porte du recruteur, vous tremblez comme une feuille, le ventre noué, les mains moites, l'envie d'aller tout de suite aux petits coins. Puisque vous allez parler d'avenir, puisque vous allez parler de vous et convaincre que vous êtes la perle rare, il me paraîtrait surprenant qu'aucune appréhension ne vous habite.

Avez-vous remarqué qu'il est plus aisé de décrocher un emploi lorsque l'on est en poste plutôt que pendant une période de non-activité professionnelle ? Selon votre situation, l'enjeu n'est évidemment pas le même. Le trac est également différent, d'un côté vous n'avez rien à perdre, de l'autre côté, il vous faut un emploi rapidement.

Ne vous laissez pas dominer par l'appréhension, comme dirait ma Grand-Mère, "la peur n'évite pas le danger". J'ai vu beaucoup de candidats perdre leurs moyens parce que, la gorge nouée, ils ne parvenaient pas à sortir un seul mot, évitant mon regard et adoptant une posture de repli. Je ne vous demande pas l'impossible mais dîtes vous bien que si vous êtes convoqué, c'est parce que vous correspondez à la cible, vous avez autant de chance qu'un autre et devez par conséquent défendre avec enthousiasme votre candidature. Prenez sur vous et n'oubliez pas qu'il est normal de ne pas se sentir totalement à l'aise en entretien, le contraire serait dangereux !

Un test au passage

"Aïe, aïe, aïe ! Une séance de tests m'attend à l'issue de mon entretien, ça y est, s'ils recrutent sur tests, je suis perdu, avec le trac, j'ai perdu mes moyens..."

Ne vous en faîtes pas, vous pouvez travailler vos automatismes sur les tests logiques, ou psychojenesaisquoi. Plus vous pratiquerez ces exercices, plus il vous sera facile d'y répondre. Entraînez vous sur internet (test entre autres sur www.mensa.fr), achetez des petits livres de test, apprenez les réponses, essayez de passer du temps sur les explications.
D'autres tests plus sournois vont cerner votre personnalité. Il n'y a pas vraiment de réponse type, et je vous conseille par conséquent de jouer la spontanéité plutôt que d'analyser chaque question en vous demandant quelle est la réponse éliminatrice.

Les résultats aux tests confortent le recruteur, ils ne servent évidemment pas d'épreuve éliminatoire (sauf résultats 100% à côté de la plaque !). Pour ma part, je fais passer des tests psychotechniques, je regarde vaguement les réponses, en revanche, j'observe l'attitude du candidat. En effet, ce dernier disposant de 20 très courtes minutes pour remplir la feuille est parfois tenté de répondre au hasard aux dernières questions afin de gagner du temps (je n'aime pas ça !). D'autres s'excusent, d'autres se proposent de finir chez eux. J'aime les candidats qui me disent simplement "je n'ai pas eu le temps de finir" sans se plaindre du très court temps qui leur était imparti.

Assurez moi de ne pas le répéter aux candidats qui passent devant moi !

Hauts les coeurs !

Bien, nous sommes le 2 mars, j'ai envoyé plus de 500 CV et lettres de motivation depuis six mois, j'ai décroché trois entretiens, dont un avec un vieux crouton et un autre avec quelqu'un qui pourrait être ma petite soeur. Je suis au chômage, je fais comme si ça n'allait pas durer - histoire de rassurer ma famille, tout le monde me dit que je vais vite retrouver un job, "t'inquiète, je ne me fais pas de souci pour toi !". Et pourtant, j'aimerais bien que quelqu'un se fasse du souci pour moi, parce que malgré mon éxpérience, malgré ma formation, rien, rien, rien. C'est la merde.

C'est bien sombre tout cela, mais j'imagine que bon nombre d'entre vous peut ressentir ce genre de sentiment. Il va falloir vous mettre dans la tête que vous ne serez pas demandeurs d'emploi toute votre vie, vous ne finirez pas votre vie en tant que chômeur, la roue tournera, l'économie repartira, un jour ou l'autre. Etre demandeur d'emploi, c'est une transition, entre deux emplois. N'intellectualisez pas votre démarche, votre métier, ce n'est pas d'écrire un CV parfait, une lettre de motivation irréprochable. Votre métier, c'est celui que vous recherchez dans vos candidatures, arrêtez d'écouter ceux qui ont un avis sur tout (je dois en faire partie !! bouh...), ayez simplement les bons réflexes, mais ne vous spécialisez pas dans la recherche d'emploi, vous n'êtes pas là pour ça.

Vous connaissez cette chanson "la roue tourne"? Elle est écrite pour vous mes amis (j'aurais bien voulu la placer en podcast mais je n'en connais pas l'auteure).

HAUTS LES COEURS !

à méditer...

Les maîtres sont ceux qui nous montrent ce qui est possible dans l'ordre de l'impossible.

Paul Valéry